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  Laurent Gbagbo invité de nouvelobs.com
Le président ivoirien était l'invité des forums de nouvelobs.com
 
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Laurent Gbagbo invité de nouvelobs.com

Nombre de messages
:  16
Pages:  1  

  La verite sur les Rebelles d'Allassana et de Chirac
David ( 19/11/2004 11:17 )
À / France

Voici bientôt deux ans que la Côte d’Ivoire est victime d’une agression que
certains tentent en vain de légitimer.

C’est triste pour une nation qui tente depuis plus de dix ans de vivre selon des
principes démocratiques. Le monde entier se souvient que c’est dans ce pays
que des marches pacifiques ont obligé feu le président Félix Houphouët-Boigny
à ré instaurer le multipartisme. C’est aussi par ce moyen que le peuple a amené
le Général Robert Guéi à capituler.

Les Ivoiriens ont bien appris leurs leçons en matière de démocratie et de droit
constitutionnel et ils ne veulent plus de violence et de crimes gratuits.
Il est fort étonnant qu’avec toute l’aide dont a bénéficié ce pays depuis le début
de la crise (ONU, Union Africaine, la CEDEAO, la Ligue Internationale des
Droits l’Homme, La France) il ne soit toujours pas parvenu à bout de la
rébellion.

Tous ces alliés ont eu pour le moins une approche assez paradoxale du
problème ivoirien. En effet c’est contradictoire de condamner la rébellion et les
actes de violence et dans un même temps d’appeler à négocier avec elle.
Ailleurs pour ce qui a été commis en Côte d’Ivoire, le sort des rebelles aurait
déjà été réglé de façon définitive. Le plus déroutant, reste cependant le rôle
important que jouent le gouvernement et les médias français dans la crise
ivoirienne.

Pendant ce temps, les rebelles poursuivent impunément leurs crimes dans la
zone sous leur contrôle, en s’en prenant sans vergogne à des dizaines
d’innocents, comme en témoigne le charnier de la commune de FIANKO. Ils
violent des femmes (enceintes ou pas) au vu et au su de toute une population
muette de terreur, traumatisée.

Mais de cela il n’est jamais question.

On a aussi pu constater que les médias français accompagnent les chefs
rebelles dans leurs déplacements sur le territoire et l’on ne les a jamais aperçus
en compagnie des forces loyalistes.

Mais fait encore plus troublant, alors que les forces françaises étaient
positionnées depuis deux mois à l’Ouest du pays pour s’interposer, on a pu
constater l’apparition soudaine d’un tout nouveau mouvement rebelle, le
MPIGO dans cette région.

Ce nouveau groupe a été à l’origine de nombreux massacres dans la région de
Man et les Français n’ont pas su sécuriser et éviter la mort de centaines de
civils innocents. Soulignons ici que cette région regorge de mines de diamant.
Nous y reviendrons par la suite.

Tout porte à penser que ce qui arrive à la Côte d’Ivoire est une vaste campagne
de manipulation de l’information. Mais elle ne serait pas motivée par la seule
hostilité au gouvernement ivoirien en place de M. Laurent Gbagbo, et tendrait à
protéger des réseaux de personnes incrustées au sein de l’appareil d’Etat
français qui sont impliqués dans un scandale d’une ampleur au moins dix fois
plus grande que l’affaire des diamants de Bokassa qui a provoqué la chute de
Giscard d’Estaing.

Ainsi, il ne s’agirait pas de l’Etat français mais de réseaux privés au cœur de
l’Etat français.

Dans ce contexte, la désinformation procède d’une technique autographique
très simple, c’est le détourage. On prend la réalité, on la découpe, on retire ce
qui arrange et l’on rejette ce qui n’arrange pas.

C’est dans ce climat malsain et incompréhensible que sont plongés les
Ivoiriens et les amis de la Côte d’Ivoire depuis de trop longues années. Un
climat où chacun recherche son intérêt. Alors, bien entendu, des initiatives
patriotiques comme la contribution des planteurs à l’effort de guerre (de 10
milliards de FCFA) gênent énormément car elles interviennent comme des
solutions à une situation de crise qui en arrange certains.

On a pu assister également à des prises de positions tendancieuses comme
celle de M. Carmello de Vierra des droits de l’homme qui affirmait que les deux
parties en conflit (gouvernement et rébellion) seront passibles de poursuites
judiciaires si les droits de l’homme ne sont pas respectés. Comme si les
populations vivant en Côte d’Ivoire et désirant la chute de la rébellion n’avaient
pas aussi des droits à faire respecter.

Il est noble de s’émouvoir de la destruction des quartiers précaires qui a fait des
milliers de sans-abris, mais il est injuste de décrire ces quartiers comme des
quartiers burkinabés alors qu’ils abritaient de très nombreux ivoiriens et
d’autres communautés étrangères.

Il est à propos de dénoncer les dérapages des loyalistes et les exécutions
sommaires dont on possède des soi-disant preuves, mais cela devient suspect
quand par ailleurs on tente de justifier les crimes des rebelles.

Un article paru dans le quotidien « Le Monde » indiquait que les populations ne
s’offusquaient pas des exécutions sommaires commises par les rebelles à
Bouaké que les médias français et autres presses étrangères présentaient
comme du maintien de l’ordre.

De la même manière, l’on oublie de dire que les rebelles arment
systématiquement en entrant dans les villes des enfants pour en faire des
soldats. Ces faits ont été vérifiés par les organismes internationaux sous
mandat onusien.

On expose avec indécence des personnes rentrées de Côte d’Ivoire et
réfugiées dans un stade à Ouagadougou, mais on refuse d’évoquer les
centaines de milliers de personnes déplacées venues des régions sous
contrôle rebelle.

On parle de xénophobie, de haine, de violence interethniques, mais peut-on
traiter de xénophobe, un pays qui a plus de 8 millions d’étrangers sur son sol ?
plus de 8 millions d’étrangers qui ne désirent pas partir parce qu’ils sont chez
eux en Côte d’Ivoire. 8 millions d’étrangers qui montrent leur soutien à l’Etat de
droit en prenant part au mouvement patriotique.

La seule chose qui leur est demandée est de se conformer aux lois et aux
textes qui régissent la République de Côte d’Ivoire. C’est l’un des rares pays au
monde où il suffit d’en faire la demande ou d’épouser un ou une ivoirienne pour
se voir immédiatement attribuer la nationalité.

La guerre qui secoue ce pays oppose, si on en croit les médias français, d’un
côté une armée gouvernementale pré-génocidaire, va-t-en guerre, et extrémiste
et de l’autre côté des rebelles gentils, excursionnistes, respectueux du droit
international, jeunes et même partisans de Che Guévara.

Ce qu’on ne dit pas, c’est que l’armée française dote les rebelles en munitions.
Les autorités de la ville de Bouna ont déposé une plainte parce que leur
aérodrome a servi pendant plusieurs mois à l’entraînement des rebelles par
des soldats français et il n’y a à eu à ce jour aucun démenti. Par ailleurs, la
question des moyens puissants des rebelles n’a jusqu’à ce jour pas été
élucidée, bien que de fortes présomptions pèsent sur des financements français
par le biais du Burkina Faso.

Depuis deux ans, le gouvernement démocratiquement élu continue son travail
tant bien que mal (école gratuite, couverture médicale AMU - assurance
maladie universelle pour toute personne vivant en Côte d’Ivoire, contribution
des entrepreneurs et des paysans à l’effort de guerre, appels d’offre pour
l’acquisition des entreprises ivoiriennes à privatiser, etc.).

Ces actions sont autant de points décisifs qui peuvent menacer les intérêts
français en Côte d’Ivoire, car la France de Jacques Chirac ne peut pas et ne
veut pas tenir face à la concurrence des japonais, des chinois, des russes, ou
des américains. Et elle ne veut pas perdre sa part du gâteau ivoirien, premier
producteur de cacao mondial, dont le sol regorge de multiples trésors.
Il lui faut donc trouver des solutions. C’est ainsi que l’on entend échafauder des
thèses absurdes : conflit nord-sud, guerre entre chrétiens et musulmans,
affrontements ethniques, thèses ridicules quand on connaît bien la Côte
d’Ivoire.

Dans ce pays, il y a plus de 60 groupes ethniques, près de 20 religions
pratiquées avec en tête de liste la religion animiste, le nord et le sud sont
tellement imbriqués l’un dans l’autre qu’il a fallu des rebelles armés et des
forces d’interposition pour le « diviser ».

En vérité, tout ceci ne se justifie réellement que par les intérêts miniers de
Jacques Chirac en Côte d’Ivoire. A l’instar de son prédécesseur, Valéry Giscard
d’Estaing, Mr Chirac se sert copieusement dans les mines aurifères et
diamantifères de Côte d’Ivoire situées précisément dans les zones sous
contrôle rebelle.
Depuis plusieurs mois, le scandale des diamants de Soro menace d’éclater au
grand jour car il a été constaté une activité minière sans précédent dans les
zones sous contrôle rebelle.

Plusieurs faits troublants viennent étayer cette analyse :
- les va-et-vient incessants et peu compréhensibles des troupes françaises qui
partent avec leur matériel et sont relevées par d’autres troupes qui disposent
exactement du même matériel

- la non activation par la France de l’accord de défense qui la lie à la Côte
d’Ivoire, lors de l’attaque illégale, sanglante et putchiste des rebelles le 19
septembre 2002 contre un gouvernement démocratiquement élu

- le profil des troupes françaises envoyées en Côte d’Ivoire : des jeunes
appelés du contingent, immatures, impulsifs, violents, de vrais mercenaires
assoiffés d’argent (en témoignent les multiples casses de la BCEAO perpétrées
par ces militaires – affaires vite étouffées par Mme Michèle Alliot-Marie et dont
le jugement n’a pas été confié à la Côte d’Ivoire, mais plutôt à la justice
française, témoignant s’il est besoin du souci d’étouffer ces scandales, en
témoignent aussi les viols, les actes de pédophilie, les meurtres et les propos
racistes), ces jeunes ne sont certainement pas à l’image de l’armér française
composée en grande partie de militaires de carrière, respectueux de la dignité
humaine. Ils sont donc plus malléables et moins susceptibles de nuire au trafic
illicite de diamants et d’or de Mr Jacques Chirac.

- l’insistance injustifiée de la France à imposer un embargo sur les armes dont
on se demande pour qui il serait le plus profitable : sans aucun doute pour les
rebelles à la solde de Jacques Chirac et pourvoyeurs de pierres et métaux
précieux
- etc.

Pour ce qui est des nombreux vols commis à la BCEAO, le décompte est
édifiant : déjà en janvier, des militaires du dispositif Licorne avaient été
impliqués dans le casse de Bouaké. Quatre militaires français avaient profité du
pillage de la BCEAO de Bouaké pour dérober 38 millions de francs CFA
(57.000 euros) qu’ils ont tenté d’échanger en France contre les diamants du
sang, alors qu'ils avaient la garde des locaux. Une explication se dessine sur
l’opération de toilettage à la BCEAO, le retrait des billets de banque de la série
1992 entamée le 15 septembre 2004 dans toutes les agences de la BCEAO
dans la zone de l’UEMOA : arrêter le blanchiment de billets de banques volés
dans les succursales de Korhogo en août 2004 et à Bouaké en septembre
2003.
Le casse des 12 soldats de l’opération Licorne, basée en Côte d’Ivoire, est
l’image hautement et fortement représentative de la politique française de
l’Afrique. 65 millions de francs CFA, (100 000 euros) volés à Man, à 570 Km
d’Abidjan. Des citoyens d’une « grande nation » occidentale, voler un pays du
tiers-monde qui plus est en guerre ! C’est d’une épouvante invraisemblable. Et
pourtant !
Ainsi donc les 4 000 soldats français de l’opération Licorne ne sont en Côte
d’Ivoire que pour piller, tuer et voler. 4 000 voleurs lâchés dans un pays en
guerre. 4000 cambrioleurs sans foi ni loi, chargés par le ténébreux Chirac de
parachever l’œuvre de sape commencée par les vendus nationaux. Chirac ne
pouvait mieux « aider » la Côte d’Ivoire de Félix Houphouët-Boigny, lui le plus
Africains des Français.

En réalité, toute cette escalade française, ô combien providentielle au moment
où la Côte d’Ivoire allait enfin être réunifiée, moment tant attendu par tous les
ivoiriens, vise à empêcher les forces armées légitimes de la Côte d’Ivoire
d’entrer dans l’exploitation minière très juteuse de Mr Jacques Chirac à laquelle
prennent part plusieurs hauts responsables français.

En effet, il convient de se poser cette question : « n’est-il pas totalement
illogique, de la part des forces armées ivoiriennes de bombarder
intentionnellement un camp français bien identifié, alors que la ville de Bouaké
était quasiment sous contrôle total et que plusieurs autres villes rebelles étaient
tombées ? ».

On disait et savait la Françafrique inhumaine, néo-fasciste, néo- impérialiste et
responsable de tous les conflits armés en Afrique. Partout où ses colossaux
appétits de pétrole, de diamant de sang, d’or, de cacao et de café ; de toutes
ces richesses africaines mal gérées par des dictateurs d’opérette ubuesques,
sujets d’une métropole sangsue, ont été menacés, la France a fait sauter le
couvercle de la boîte de Pandore. Au Congo lorsque Lissouba négociait des
marchés de pétrole avec des compagnies pétrolières américaines, les
dirigeants français ont allumé un brasier, armant tour à tour milices rebelles et
soldats royalistes et installant enfin leur marionnette. La France a gelé la
majorité de ses engagements de l’Aide Française au Développement (AFD), au
nom de cette « Doctrine d’Abidjan » et envoie ses mercenaires voler les coffres
de la BCEAO à Man. Une agence que ces militaires étaient justement chargés
de surveiller.
Les douze militaires détrousseurs de la succursale de la BCEAO, ont été
rapatriés en France pour être entendus par la justice française. Pourquoi ? La
justice ivoirienne n’est-elle pas en mesure de régler un crime commis sur son
territoire ? Pourquoi ne laisse-t-on pas les douze forbans répondre de leur
forfait devant la justice ivoirienne ? Qui est le plaignant dans ce délit ? L’Etat
français ou la république de Côte d’Ivoire ? ou la BCEAO?


C’est la même stratégie du « tout à moi ou cendre pour tous » que Chirac a
rééditée en Côte d’Ivoire alors que le président Laurent Gbagbo négociait des
marchés avec les Italiens, les Asiatiques et les Américains. Parce qu’en réalité,
les marchés offerts gratuitement par la momie qu’était devenue Félix
Houphouët-Boigny, symbole vivant du félon délateur, « piaillant et susurrant et
plastronnant dans les salons de la condescendance » (David Diop), tous ces
marchés se sont révélés improductifs pour les Ivoiriens. Il s’avérait opportun
que le Président renégocie d’autres marchés bénéfiques à la Côte d’Ivoire et
non à la seule France. Chirac avait vu rouge et déclaré la guerre à Gbagbo via
une « Force nouvelle », armée pour combattre « la force ancienne ». Même
après le coup d’Etat de Linas Marcoussis, même quand Gbagbo avait confié
d’importants marchés au groupe Bolloré, l’appétit d’ogre de Chirac n’avait pas
été assouvi.

La France veut reproduire en Côte d’Ivoire un schéma qui a fonctionné au
Rwanda, en RDC, au Libéria, en Sierra Léone.
La France de Jacques Chirac n’en est pas à sa première expérience. Et
aujourd'hui, au moment même où Chirac se fait l’apôtre de la paix au sujet de
l'Irak, l'armée et les services de renseignement français, parfois à l'aide de
bataillons de mercenaires à la solde de la France, sont impliqués dans des
conflits armés : au Soudan, en Sierra Leone, et en Côte d'Ivoire.

En Sierra Leone, la France encourage en sous-main une guerre dirigée contre
les intérêts anglo-américains, l'enjeu principal étant le contrôle des mines de
diamants. Au Soudan, cela fait de nombreuses années que l'appareil militaire
français collabore étroitement avec le régime intégriste au pouvoir à Khartoum,
lequel est en guerre contre les rebelles du sud, appuyés, eux, par les
Etats-Unis. Au Congo-Brazzaville, la mainmise de TotalFina-Elf sur les réserves
pétrolières n'a été conservée qu'au moyen d'une guerre civile à l'initiative de la
France. La France vend des armes et collabore avec des dictatures
sanguinaires dans le monde entier, et assure parfois la formation du personnel
de leurs appareils répressifs. N'oublions pas, non plus, qu'il n'y a pas si
longtemps, la France a été lourdement impliquée dans la guerre civile au
Rwanda, laquelle a coûté la vie à plus de 500 000 personnes. Des officiers de
l'armée française étaient présents dans les camps d'entraînement des
combattants hutus, et le financement de ce carnage a été assuré, entre autres,
par les bons offices du Crédit Lyonnais.

Le chemin politique qu’on veut imposer en Côte d’Ivoire répond à la logique de
l’Afrique qui demeure une simple pourvoyeuse en matières premières pour
assurer les vieux jours d’un chef d’état français en fin de règne. Jacques Chirac,
déjà entaché dans son pays par plusieurs « affaires », reste pareil à lui-même :
avide d’argent, malhonnête et méprisant envers les africains.
En outre, la position de la France est d’autant plus ambiguë qu’elle pousse le
gouvernement ivoirien à discuter avec les rebelles alors qu’elle même refuse
de discuter avec le maquis corse et le mouvement séparatiste basque.
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  merci pour l'analyse
( 19/11/2004 12:54 )
À Abidjan / Cote D'Ivoire

Merci pour le developpement qui vient conforter notre analyse de la situation. Il va s'en dire que la France et Chirac doivent changer de paradisgme quant aux relations avec l'Afrique et la Côte d'Ivoire en particulier;Il n'y aura plus d'autre valet de l'imperialisme en Côte d'ivoire après Houphouet . Ce que Houphouet a fait était peut être mal( le syndicat des presidents a pris sa revanche la dernière fois à Abudja pour les coups fourrés d'houphouet, Chirac a bien manipulé) obien . Mais cela correspondait à une époque.Depuis plus de trois générations de hauts cadres nationaux ont formés à Polytechnique, Havard, rRenssealer, jussieu, sorbonne..;etc. La france n'est pas Chirac. Il va partir en 2007. La fracture actuelle ne pourra se resorber que dans une vraie relation de partenariat.
Les ivoiriens ont des ressources, il faut que Chirac se le tienne pour dit.
La france ne pourra plus jamais soumettre la Côte d'Ivoire ,trop de sang a été versé.
Alors gagnons du temps. reflechissons ensemble comment construire des relations nouvelles durables et egalitaires.
Que la france libère notre aéroport. personnellement je ressens profondement comme une insulte. Qu'il libère nos circuits financiers.
Toutes ces tactiques "petit francais" nous les connnaissons.
CHIRAC n'a qu'a quitté dans cà.
Un esprit est né . Personne ne peut arrêter le cours de l'histoire. Que Dieu garde la Côte d'Ivoire.
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tchernobyl ( 19/11/2004 14:46 )
À / United Kingdom

je viens d'arriver
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  ouais et puis?
tchernobyl ( 19/11/2004 14:52 )
À / United Kingdom

Soyons serieux les gars jusqu'a preuvent du contraire c'est des ivoiriens qui massacrent des ivoiriens en Cote d'Ivoire, so please la France a sa part de responsabilite mais CE PAYS C'EST D'ABORD LES IVOIRIENS QUI LE FOUTENT EN L'AIR PARCEQU'ILS SE LAISSENT MANIPULER, GOUVERNEMENT COMME REBELLION.
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oliver ( 19/11/2004 16:13 )
À Aubervilliers / France

effectivement tu n'a peut etre pas torp, mais il faut avouer que le positionnement du gouvernement français est plutot ambigu.
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  Un peu plus de maturité, ça ne ferait pas de mal !!
o+ ( 19/11/2004 23:45 )
À Noisy-le-grand / France


Bonjour à vous,

La faculté avec laquelle certains deviennent amnésiques est plus qu'indécente.
Il n'y a pas longtemps, ils faisaient apparaître Gbagbo comme un nouveau Lumumba, ça faisait déjà rire.
Maintenant, les mêmes essayent de retomber sur leurs pattes, ce qui est compréhensible face à la nouvelle politique de Gbagbo, qui a décidé de présenter son meilleur profil, même s'il n'en a pas, en entamant une opération de séduction de la presse française.
C'est terriblement maladroit, et ça ne changera pas grand chose, le masque de la haine est tombé.
Nous n'en sommes plus à une contradiction près en CI. le pseudo nationaliste ,qui voulait chasser les blancs et les non Ivoiriens, se rend compte qu'il a mis le feu dans la maison. Comme le ridicule ne tue plus, il n'a même pas honte de rappeler ses victimes à revenir en CI.C'est normal, la récession économique, renforcée par l'embargo et le gel des avoirs, risque de retourner l'arme des "patriotes" contre leurs principaux utilisateurs, à commencer par Gbagbo, lui même. Décidément, ce monsieur devient de plus en plus difficile à suivre. Où est passé le nationalisme Ivoirien??

A+
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ahecoro ( 20/11/2004 00:46 )
À Pouilly-les-feurs / France


je suis surpris de l'attitude du président ivoirien qui à l'époque du Vieux et après sous Bédié faisait le tour des chancelleries occidentalles
afin de discréditer ces régimes.Au-
jourd'hui il chasse ceux-là meme qu'
il sollicitait.Je pense qu'il veut réussir une èspèce de révolution de
lutte des classe à l'ivoirienne en dé-
possédant certains ivoiriens akans
et nordistes qui ont eu à bénéfier de
largesses des précédents régimes
ou qui ont acquis une fortune à ces
périodes.Pour ce faire il manipule
touts sortes de concepts tout aussi
dangereux que dépassés car étant
lui-meme le produit de l'école com-
munisme,maitre dans l'art de la ma-
nipulation de la propagande et de
la désinformation et qui s'est mué
dans la peau d'un socialiste bcbg.
Ses prédécesseurs ont cru bon s'at
taquer au Nord sans succès lui éga
lement ni parviendra pas.

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  Lamentable...
Gwada X ( 20/11/2004 09:52 )
À Montgeron / France

Les 4 derniers messages sont une insulte à l'intelligence humaine.
Avec des mentalités comme les votres, l'afrique a du souci à se faire.
Instruisez-vous au lieu de prendre la défense de l'ennemi.
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béninois ( 20/11/2004 15:51 )
À Poitiers / France

Merci pour ton intervention car je me demandais si cela valait lapeine de leur répondre. De surcroît, il me semble qu'ils écrivent juste pour participer au débat.
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  liberté africaine
KIKI Claver Eric ( 20/11/2004 19:31 )
À / Lithuania

le moment est venu pour que le monde occidental surtout la france comprenne que l'Afrique doit avoir sa liberté, une liberté véritable. Qu'on ne traite plus nos chefs d'état comme des valets de la france. il faut que le france respect notre choix, notre choix n'est pas forcement ce que eux ils veulent, les français ne choisissent pas leur président par rapport à nous. Nous sommes aussi des êtres humains et pour nous Laurent Koudou Gbagbo est notre idéal, nous sommes prèt à mourir pour notre liberté.
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  Gbagbo
kamiche ( 20/11/2004 20:08 )
À Trémuson / France

Si on veut se poser la question de savoir qui est vraiment Gbagbo, je pense qu'il est impossible d'avoir une réponse au jour d'aujourd'hui, et même dans un futur immédiat. Ce n'est que dans les prochaines décennies que l'on verra si les actes qu'il pose aujourd'hui sont bénefiques pour la CI ou pas.

De deux choses l'une: ou Gbagbo est intelligent, et alors là vraiment très intelligent, ou bien il est bête, et alors là vraiment très bête.

En attendant, deux choses sont sûres. La France n'aime pas Gbagbo (parce qu'il menace ses intérêts?), et sa complaisance envers les rebelles ne fait plus de doutes. Ensuite, on ne sait rien des vrais raisons des agissements tant de Gbagbo que de Chirac. Tout ce qui a pu se dire officiellement est certainement tout ce qu'on voudra, mais pas vrai.
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  poudre aux yeux
nour ( 21/11/2004 16:57 )
À Bordeaux / France

Gagbo veut transformer son combat raciste et faciste en guerre de libération .
En admettant qu'il parvienne à chasser les français, comment compte-t-il réunifier le pays . Après une guerre civile qui durera des décennies ? A moins qu'il parvienne à faire croire à ses sbires qu'il lutte contre des envahisseurs du Nord !
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  LES SOCIALISTES Français NOUS ONT FABRIQUE UN FRANKENSTEIN
Massâh ( 21/11/2004 21:25 )
À Molsheim / France

Qu'ils se de merde en nous en débarrasser.

N'est ce pas Mr EMMANUELLI & LABERTIT, ce connard a tué trop de monde.

Maintenant il nous prive de journaux d'autres opinions y'a na marre d'écouter les bobards et les écrits de ses sorbonnards.
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  diamant
free ( 21/11/2004 23:51 )
À Buckhurst Hill / United Kingdom

pourquoi ne pas place le diamant ivoirien sur embargo car considere comme outils de guerrecomme celui du liberia de la siera lione et du rwanda
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  réalisme
nour ( 22/11/2004 09:41 )
À Bordeaux / France

bien sur, personne ne songe à nier l'influence de la francafrique en Côte d'Ivoire .
Une chose, cependant est sure; la rebellion ne relève pas de la génération spontanée. Elle a été fabriquée par les collaborateurs de la françafrique . Les artifices constitutionnels qui visaient à séparer de la nation une partie de la population et leurs leaders en sont la première conséquence . Il est indeniable que les pouvoirs chrétiens du sud ne revent que de se séparer des populations du nord ou de les soumettre . Gagbo n'est pas légitime, comme aucun autre élu, par le simple fait que la consultation n'a pas pu réunir tous ceux qui auraient pu ou du s'y soumettre . La véritable démocratie, c'est d'accepter ses adversaires et de laisser le peuple choisir .
Un chef d'état digne de ce nom se doit de mettre en oeuvre tous les moyens de la paix. Designer des boucs émissaires et répandre la haine discrédite définitivement celui ci, et jusqu'à preuve du contraire à moins d'être un fou, la négociation est encore le meilleur moyen de garder la paix .
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  Voulez-vous d'une Afrique libre ?
ashanti ( 22/11/2004 16:06 )
À Toulouse / France

Hotep,

Décidément, je ne comprendrai jamais ces Noirs qui pour exister se complaisent à théoriser la démocratie, le culte de la personne à la méthode occidentale. Il suffit de ces aberrations frères et soeurs car il me semble que l'heure est venu pourq'une fois pour toutes que nous soyions solidaires entre nous tous et que le culte du secret dans la stratégie soit notre fer de lance. Avez-vous déjà vu des européens ou occidentaux douter ouvertement du maintien de leurs intérêts communs. Si cela se fait, c'est sous cape. Alors où en sommes-nous ???

1 - Voulez-vous d'une Afrique libre ?

2 - Cela ne vous dérange t-il pas de constater que ce Continent soit sous le joug perpétuel des autres ?

3 - Parvenez-vous à vous réveiller la conscience tranquille sans vous demander ce dont vous êtes capables pour changer la donne.

Maât; Ashanti
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