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Retour à l'article: Euzhan Palcy, réalisatrice de "Rue Case-Nègres", première partie
  Euzhan Palcy, réalisatrice de "Rue Case-Nègres", première partie
Dans ce premier volet d'une interview en comprenant deux, Euzhan Palcy revient sur son début de carrière, sa passion pour le roman de Joseph Zobel, et la genèse du film "Rue Cases-Nègres"
 
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Euzhan Palcy, réalisatrice de "Rue Case-Nègres", première partie

Nombre de messages
:  18
Pages:  1  

  Parcours plein de dignite
Jozhimar ( 30/11/2004 04:33 )
À University Park / United States

Cette ligne pour saluer le parcours sans reniement de soi de Mme Palcy....Superbe preuve de volonte pour le monde AFROCENTRIQUE...

Paix et amour a toute la communaute...
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  very happy
kyécée ( 30/11/2004 13:34 )
À Brussels / Belgium

je suis contente de voir une femme noire dans ce domaine.
elle appotera de nouveaux points de vue.
big up to you!
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  Merci pour ces deux films splendides!
Améline ( 01/12/2004 02:48 )
À Paris / France

J'ai vu Rue CasesNègres à sa sortie qui m'a beaucoup émue car ça se passe dans les années où mes propres parents étaient à l'école, et ce récit me parlait aussi d'eux, alors qu'ils vivaient en France (métrop), c'est dire la qualité de la réalisation et le souci de la vérité historique humaine, l'enfant non reconnu par son père mais je n'avais pas prêté attention au réalisateur!
Plus tard j'ai lu Une saison blanche et sèche( très très fort )et encore plus tard vu le film à la télé.
Grâce à votre article je sors de mon ignorance et je comprends comment ces oeuvres ont été créées! Bravo, merci et j'attends le film d'animation.
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  African-caribbean Queen
Kem rasta ( 01/12/2004 23:51 )
À Marseille / France

Hotep,

Never give up the fight !!!!!!

Merci pour votre talent, votre humilité et votre intégrité...

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  .
. ( 03/12/2004 02:19 )
À Beaconsfield / Canada

Une femme audacieuse, une femme talentueuse, une femme doubout' ! mes respects madame Palcy. Que d'autres poursuivent votre oeuvre, vous montrez que si on veut vraiment et avec un peu de chance, on y arrive.
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  C'est simpa
( 05/12/2004 17:07 )
À Nantes / France

cet article est très bien
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  holala!
marianne diouf ( 02/01/2005 14:59 )
À / Senegal

cet article est une réussite
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( 01/05/2005 22:42 )
À Marseille / France

Il n'y a pas de résumé sur le livre
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  rue case nègre
quintard josiane ( 02/05/2005 10:14 )
À Paris / France

Cela fait longtemps que je cherche le film "rue case nègre"" pour le faire voir à mes enfants; introuvable! ... Pourriez vous me faire savoir où je pourrais le trouver SVP

Merci
J.Q
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  MARRONNAGE CULTUREL
Cimarrón ( 13/07/2005 20:40 )
À Saze / France

Bonjour à tous,

Le marronnage culturel d'Euzhan Palcy nous éclaire sur la situation d'immobilisme du cinéma français.

Comme beaucoup d’entre vous, "La Rue Case Nègre" est mon film fétiche et cela depuis ma plus tendre enfance. Période que j’ai vécu dans la vielle case de ma grand-mère aux Antilles. Ce film que je me passais en boucle m’avait contaminé. Donner vie à des personnages imaginaires pour des aventures drôles et touchantes comme dans les histoires que me racontait ma grand-mère, c’est ce que je rêvais de faire. Plus tard, alors que je n’étais qu’un adolescent, Euzhan Palcy a transformé cette chimère en une véritable vocation. C’est en effet au collège du Gros morne en Martinique, que j’ai rencontré cette femme incroyable et qu’elle m’a fait prendre conscience que c’était possible. Depuis, mon obsession pour l’art du cinéma m’a guidé vers un épanouissement culturel et personnel que je lui dois entièrement.

Aujourd’hui, me voilà formé au métier de réalisateur de film d’animation. Seul petit hic: je me retrouve marginalisé à cause de ma culture. Effectivement, depuis maintenant 2 ans, j’éprouve d’énormes difficultés à produire un petit court-métrage d’animation authentique et digne vis-à-vis de la culture afro antillaise.

Sorti d’une école d’art d’une grande renommé (Ecole Emile Cohl) et Lauréat du concourt international du projet à Annecy, c’est avec dépit que je constate le véritable blocus qui s’est mis en place pour m’exclure du milieu cinématographique.

En 2002, je gagnais le concourt de projet d’Annecy, qui m’attribua une convention de développement avec France 3 pour un projet de film d’animation. Seulement, l’histoire que je proposais était du même ordre que le fameux « Rues Cases Nègres » d’Euzhan Palcy. « Le Couteau-chien », c’est l’histoire d’un petit garçon métisse venu de France, qui rencontre sa Grand-mère pour la première fois aux Antilles. Il y découvre alors ses origines africaines.

Ce film aurait pu être une nouvelle occasion d’emmener le spectateur français à renouer avec une partie de son histoire « oubliée ». Seulement, avec une majorité de personnages noirs parlant le créole; un protagoniste « chabin » qui se croyait blanc; et ma volonté de rompre avec l’exotisme caricatural que l’on connaît, le film a perdu toutes ses chances de production; prétexte: trop particulier trop spécifique pour susciter des financements. Si le film se situait sur une planette éloignée, et que la plupart des personnages étaient donc des extraterrestres parlant le martien ou le vénusien, le projet n’aurait sans nul doute posé aucun problème quant à son universalité.

Aujourd’hui, France 3 m’ignore totalement, alors que je n’ai même pas eu le temps de réagir à l’injustice de leur escroquerie. Cela dit je me bats encore et encore. À l’heure où le devoir de mémoire concernant la traite négrière est un sujet d’actualité, ou encore sans nécessairement être un auteur engagé, alors qu’il me paraît légitime d’occuper une place moins stéréotypée dans la culture soi-disant cosmopolite de la France, produire ce genre de film s’avère indispensable. Mais, comme l’expérience d’Euzhan Palcy nous le démontre, ceci relève encore d’un véritable « dézencayage » voire d’un « marronage » culturel et politique, puisqu’il s’agit de libérer notre culture des chaînes d’une politique audiovisuelle néo-colonialiste.

Inutile de revenir sur l’humiliation qu’éprouve notre communauté face à la représentation de l’homme noir dans les médias, et autant qu’auteur, je rejoins Euzhan Palcy dans son combat quotidien contre ce mépris de l’homme noir. La dévalorisation dont nous sommes la cible est entretenue et maintenue dans l’inconscient collectif par la médiocrité d’une culture de masse.

L’afro antillais est amputé de sa liberté d’expression, de sa culture, de son histoire et de ses origines. Il est une fois de plus déshumanisé. Considéré alors par les médias populaires et donc par la société, de manière superficielle, il devient une simple attraction, un monstre de foire. Ce genre de spectacle humiliant existe depuis l’âge d’or du colonialisme. À l’époque, cette foire aux monstres présentait l’homme noir dans des cages, considéré alors comme une curiosité exotique, ces « spécimens » ramenés d’Afrique amusaient un peuple d’ignorants. Cette pratique s’est modernisée.

Le mépris de notre histoire et de notre culture est une réalité. Depuis la loi Taubira, la France semble favorable à une reconsidération de l’antillais dans son intégralité. En effet, après avoir très tardivement reconnu l’esclavage comme étant un crime contre l’humanité, il est question de transmettre aux générations avenir l’histoire coloniale à sa juste mesure. Beaucoup de Français ignorent l’histoire des colonies françaises, et aucune génération n’est épargnée par cette aberration. Sans vouloir faire de comparaison indécente avec l’holocauste au risque d’être diabolisé par certains. Les connaissances historiques du Français moyen à propos de l’Esclavage sont aujourd’hui comparables à la naïveté généralisée des Allemands durant la seconde guerre mondiale concernant la Shoah. Autrement dit, s’il a fallu 60 ans pour que l’Allemagne établisse un lieu de commémoration en la mémoire des victimes du nazisme, il a fallu 154 ans pour que le gouvernement français commence seulement à envisager d’en faire autant pour les victimes de la traite négrière.

Mais réjouissons-nous, la France a fait un pas en avant, et c’est ce qui compte. Il est effectivement rare qu’un violeur admette son crime. Il y a pire, en se persuadant que sa victime était consentante, vu qu’elle n’opposait pas une résistance très musclée, il peut finit par accuser sa victime d’exagérer les faits. Et parfois, comme on peut le voir dans l’attitude de certains historiens, le violeur tente de minimiser sa culpabilité en affirmant que d’autres sont passés avant lui: « Pourquoi s’en priver puisqu’il en a toujours été ainsi, la victime donnait son corps facilement je passais par là... ». En effet face à la puissance meurtrière de l’homme blanc, l’Afrique n’a pas résisté bien longtemps. L’esclavage a fait de nombreuses victimes.

Commis durant près de trois siècles, ce viol avait pour origine la libido économiste d’une nation dont la virilité militaire se dressait à la force de la poudre à canon. Aujourd’hui, le traumatisme de ce viol se mesure dans toute l’Afrique noire et dans la psyché de ses diasporas. Quand un violeur avoue son crime et demande pardon, lui et sa victime sont en bonne voie de guérison. Il est alors temps de s’unir pour amorcer une thérapie mémorielle de grande envergure. Et le cinéma me semble un outil particulièrement approprié.

PS: à toute l’équipe de grioo.com, je tiens à vous remercier d’exister. Aussi, permettez-moi de vous demander s’il est possible d’adresser un courrier à Euzhan Palcy par votre intermédiaire. J’aimerais lui faire parvenir une description de mon projet de film d’animation afin de lui demander conseil. Merci à vous, et bonne continuation.

Cimarrón.
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  La Rue Case Nègre
Nico MINGA ( 23/11/2005 06:02 )
À Arlington / United States

salut! J'aimerais bien acheter le film "La Rue Case Nègre" et j'ai du mal à le trouver. votre aide sera bien apprécié. Merci.
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  houra
cems ( 01/12/2005 17:46 )
À Lyon / France

jai troooooooo aimer cela fu géniaaaaaaaaal gro bisou mme palcy cecile millet
$
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  houra
cems ( 01/12/2005 17:46 )
À Lyon / France

jai troooooooo aimer cela fu géniaaaaaaaaal gro bisou mme palcy cecile millet
$
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  armaguedon
estelle ( 01/12/2005 17:50 )
À Lyon / France

mme palcy vs ete mon idol g imprimé les image de vou de votre site et je lse ai afficher ds ma chambre , je vous aime trooooooooooooo enorme MiMi Estelle rivoire 2nd2 a roanna
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  ...
les freres arnoulay ( 01/12/2005 17:52 )
À Lyon / France

on se bas pr rergarder la cassette !! seb et guyguy
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PALCY Audrey ( 05/12/2005 17:46 )
À Saint Denis / France

Je suis fière d'avoir dans ma famille une réalisatrice de films aussi appréciée !
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  Euzhan Palcy à Saint-Ouen
( 25/02/2010 18:58 )
À Noisy-le-sec / France

Bonjour à tous
A l'occasion de la reprise de Rue Cases-Nègres sur les écrans, l'Espace 1789 propose une séance exceptionnelle dimanche 7 mars à 15h15:
Projection du film à voir (revoir!) et faire découvrir aux enfants
Rencontre et discussion avec Euzhan Palcy qui nous fait le grand plaisir de sa venue
Gouter de spécialités antillaises offert:
Un grand moment de partage!
(réservation conseillée: 01 40 11 50 23)
www.espace-1789.com

A bientôt!
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  CONTACT AVEC EUZHAN PALCY ET CIMARRON
Dossa Quenum Eugénie ( 12/01/2011 13:20 )
À Fosses / France

Bonjour chers amis de Grioo.com,
Je vous souhaite une très bonne et heureuse année 2011.
Je suis contente et fière de votre site.
Je voudrais entrer en contact avec Mme s Euzhan Palcy et Cimarron.

J'avais déjà écrit un message qui est resté sans réponse.
Je viens de publier un livre qui mérite d'être traduit en film : GENY PETIT ANGE SORCIER DU BENIN
Je vous serai reconnaissante de bien vouloir me mettre en contact avec ces deux dames et vous en remercie très infiniment.
Encore bonne année et à bientôt.
Eugénie
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