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Vernissage Africa Urbis ce jeudi |
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Découvrir Africa Urbis de toute urgence |
(
20/05/2005 23:03 )
À Paris / France
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Heureuse de découvrir cette expo que j'inscris sur mon agenda.
Votre présentation m'a séduite : artistes renommés, reconnus , engagés pour dénoncer, mais aussi faire réfléchir, pour mettre en avant l'Afrique trop souvent oubliée ou méconnue. Je suis vraiment contente de voir que ça bouge. Merci pour votre engagement et l'engagement des artistes. Je vous ferai profiter au retour de l'expo de mes réactions. Je prends date et informe amis, connaissances y compris mon association de quartier qui organise des sorties culturelles. C'est aussi ma façon à moi de m'engager. Merci encore.
ça fait vraiment du bien de voir et de savoir que ça bouge; qu'il des actions engagées et à venir auxquelles participent des africains et des occidentaux. Vrai, l'art doit partout pouvoir s'exprimer. Et si les mots sont empêchés par les baillons des dictatures, les contourner pour dénoncer par la peinture, la sculpture c'est salutaire, magnifique et courageux.
A bientôt |
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Africa Urbis de toute Urgence ! |
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29/05/2005 22:34 )
À Paris / France
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La premier message était le mien.
Le second est aussi le mien. Je suis allée voir l'expo aujourd'hui et je vous dis à tous et à toutes allez y de toute urgence: Ce musée a besoin de vous, les artistes ont besoin de vous et l'Afrique aussi plus que jamais. Si on ne parle plus d'apartheid aujourd'hui, pour autant est-il vraiment terminé en Afrique du Sud (le passé à du mal à passer) : les oeuvres de W. Kentridge, de Bruce Clarke, et d'Ernest Pignon Ernest dont la mère portant son enfant dit tout le drame humain, la souffrance endurée. Il ya aussi de Joe Big Big et ses oeuvres entortillées de ferraille de la girafe aux scènes de vie quotidienne (porteuse d'eau, danseurs, et bien d'autres. Le travail aussi de Chiko mais aussi du Peintre Moke aux tableaux naïfs sur Kinshasa (et là j'ai une pensée pour mes amis de RDC qui vivent l'enfer de la dictature comme les autres pays voisins : "La Transition en RDC devrait être reconduite après le 30 juin. Merci au passage à Grioo de continuer à nous informer sur ce sujet brûlant en RDC° et puis Merci à Barthelemy Toguo à son tableau aux 96 cartes postales d'anonymes qu'il illustre de tâches,de visages, couleur sang.Ces écrits témoignent de rêves brisés ou d'espoirs, de la misère et de la corruption. Barthelemy affiche clairement son opinion (qui est aussi la mienne) : 2004 Abidjan - 2005 le Togo , son tableau complété par un article du Figaro dans lequel Benoit 16 fait remarquer que l'Europe doit non seulement confesser qu'elle a exporté la foi mais aussi des vices tels que la corruption et les violences". Dommage que ce tableau soit payant ; il ne devrait absolument pas l'être. Même si l'engagement a un prix. Par contre, il figure bien à sa place, ça c'est sûr.
Et puis merci aux photos de Guy Hersant à Lagos : les ouvriers à la sortie d'usine, les guragu (mendiants handicapés). Et aussi à Soly Cissé, et à bien d'autres.
Aimé, les personnages en bois mais aussi les femmes en serpentine "I 'm proud".
Tout cela me taraude, me hante, me donne qu'une envie d'y retourner tant ces oeuvres sont fortes, inquiétantes, dérangeantes,engagées, somptueuses. OUI, l'Afrique meurtrie est bien là représentée sous différentes formes (photographie, peinture, sculpture).
Il faut aller la voir.
anedocte : sur le devant de la porte j'ai rencontré deux SDF Momo et Nicolas. Ils regardaient la girafe. Je me suis approchée d'eux. Tout en discutant je les ais poussé vers l'intérieur. Ils ne voulaient pas entrer parce qu'ils avaient peur au départ qu'on les chasse ; ils disaient aussi qu'ils n'étaient pas présentables. Et là sans les écouter j' ai réussi à les entrainer. Ils étaient curieux, intéressés, étonnés, contents d'être là et ont commencé à échanger sur ce qu'ils ressentaient, à parler de musique africaine et de littérature. A dire qu'ils étaient écoeurés de la politique française en Afrique, de ce qui se passait là-bas pour les africains et l'un d'entre eux Nicolas a dit : Qu'est-ce qu'on pourrait faire.
Puis finalement, il a laissé un mot sur le livre d'or : jj'en parlerai.
Ma visite s'est terminée. Moi aussi j'en parlerai, j'ai commencé et je n'ai pas fini.
Ah oui, je finirai en remerciant pour l'accueil chaleureux que j'ai reçu.
On vous attend là-bas. Alors, allez y.
C'est aussi une forme d'engagement. D'accord ?
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