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  Réparations: appel au rassemblement samedi 28 Mai
La journée sera dédiée à Louis Delgres
 
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Réparations: appel au rassemblement samedi 28 Mai

Nombre de messages
:  20
Pages:  1  

  AVEC NOS BOURREAUX ????
( 27/05/2005 06:00 )
À Duvy / France

J'espère qu'ils ne feront pas comme les nègres malades du COFFAD et de leur chef un traite à la solde de l'Islam. J'espère qu'ils n'inviteront pas nos bourreaux à monter sur l'estrade faire leur propagande. Mes frères soyons sincères avec nous mêmes et avec nos ancêtres !
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Sista Khemita ( 27/05/2005 08:23 )
À Quincy-voisins / France

Nous étions des milliers dimanche dernier, c'était déjà très bien.

Cette fois- ci soyons encore plus nombreux.

Nos ancêtres méritent que l'on se batte pour eux. Comme ils se sont battus pour leurs descendances!

A dimanche
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  In memoriam Louis Delgrès
Alceste ( 27/05/2005 08:47 )
À Charbuy / France

Après une trop longue période où nous étions peu nombreux à nous souvenir de Louis Delgrès et de ses anonymes compagnons de lutte, (Combien étaient-ils 200 , 300, 600....) je suis très heureux de voir qu'enfin il commence à devenir le symbole de notre combat.

C'est très important pour deux raisons:

D'abord par son courage

Militairement il a été vaincu .La Guadeloupe n'avait pas la profondeur stratégique d'Haïti où le Corps Expéditionnaire a été détruit.

Politiquement ,il a vaincu.


Il a montré sa clairvoyance et son courage en ne faisant pas confiance à " l'honneur des armes" des Officiers du Corps Expéditionnaire qui ,en Haïti, ont , en le trompant, obtenu la reddition de Toussaint Louverture mort seul au Fort de Joux dans les forêts froides et humides du Jura.






Il a préféré mourir libre , entouré de ses frères d'armes , sur le sol caraïbe.


Il ne s'est pas enfermé dans un identitarisme stérile . Son Appel de Basse-Terre s'inscrit pleinement dans les valeurs universelles de la Révolution .

Par son sacrifice librement consenti, il démontre comment le Bonaparte jacobin annonce le Napoléon conservateur et fossoyeur des idéaux révolutionnaires et notamment de la Démocratie.

C'est pourquoi, quelles que soient les arrières- pensées des Parlementaires qui ont "réintroduit" la Marseillaise supprimée -Est-ce un hasard?- par Lionel Jospin et François Bayrou .dans les Progammes Scolaires, relisons le texte de ce qui, au départ était le "Chant de guerres des Armées du Rhin"; et qui doit son nom au fait qu' il a été adopté par les volontaires républicains venus de Marseille pour défendre la République contre l'agression réactionnaire plus qu'étrangère.

Ne nous laissons pas abuser par les pseudo- humanitaristes qui ne pensent qu'à nous désarmer et joue les vierges effarouchées alors qu'ils ne sont que de vulgaires proxénètes à la solde des oppresseurs et replaçons l'expression "sang impur" dans son contexte historique, linguistique et surtout politique.

N'oublions pas le second couplet méconnu, voire occulté:





"Que veut cette horde d'esclaves,
De traîtres, de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
Français, pour nous, ah! quel outrage !
Quels transports il doit exciter !
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage !"

Ni le dernier:




Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus;
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus. (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre !

Je ne sais pas si Louis Delgrès et ses frères d'armes connaissaient "La Marseilaise" mais en tout casn sans conteste, ils en parteageaient l'idéal.

C'étaient des Jacobins noirs.




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  enfin un vrai lien entre nos combats d'hier et de maintenant
anita ( 27/05/2005 09:43 )
À / Sweden

j'espère que ça permettra à nos frères de partout dans le monde de connaitre ce qui se passe en France et dans la françAFRIQUE et que grâce à cette journée, Delgrès sera connu de la communauté noire dans le monde et aussi de tous ceux qui défendent les droits humains
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  Super.. Nancy/Canada
( 27/05/2005 13:29 )
À Gatineau / Canada

Super bonne idée.. que c'est domage nous n'avons rien comme ca ici au Canada.. rien du tout ..
et lorscequ'on sait que le Canada a ouvertement participé dans cette insulte vis à vis Haiti en 2004
lors de la commémoration/honoré l'indépendance d'Haiti. en enlevant le Président Aristide...
nous devrions demander la meme chose tout partout sur la planete..
Il n'a aucune forme d'initiative pour Réparations ici au Canada. mais nous devrions..
J'imagine que les noirs attendent que les Afro-Américains fassent le premier pas..
En tout cas Bravo à tous nos freres d'ailleurs.. bravo et cntinue cette bataille pour nos ancetres.. Bravo et que cela se continue sans violence..


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  Resistances
Telga ( 27/05/2005 15:22 )
À Montreal / Canada

Delgres n est pas seulement Guadeloupeen Martiniquais, mais aussi Saint-Lucien, Trinidadien, en fait il est d abord un caribeen.
je ne suis pas d accord avec l ensemble des termes de l appel mais voila enfin un peu de politique dans ce concerts de lamento memoriel. Nos ancetres se sont battus ils ne quemandaient pas. Au Togo, les jeunes se battent ils ne pleurent pas pour Chirac. Resister c est le maitre mot.
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  message unité marron
felij ( 27/05/2005 16:24 )
À Alfortville / France

rassembler les troupes sorti des bois aujourdhui hlm ou banlieu a nous de montrer l histoire de nos grands hommes ignorer aujourdhui ils ont peur et sa se voit faut etre une main forte pas un doigt respecter le travail de tous unité noir famille noir ecole noir université noir faculté noir l histoire paix a tous et force j reste marron des caraibes pret face a eux et rien a perdre ils nous doivent beaucoup pa oublier etre la ou allumé une bougie pour lees absent
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  Anonymat
Ondo ( 27/05/2005 17:12 )
À Paris / France

Il y en a marre des appels anonymes dont les organisateurs se cachent derriere des faux semblants. Manifestez-vous pour qu'on sache qui vous êtes exactement. Moi, je veux bien venir à la manif mais qui est derrière? Les antillais doivent suivre l'exemple des
des noirs americains.Ils doivent s'assumer. Je refuse de venir à une manifestation ou les bourreaux et les victimes se melangent comme le Coffad qui remplient les arabes dans ses rangs pour demander reparation aux occidentaux. Soyons serieux.
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  Louis......dis leur la verité.......
( 27/05/2005 19:51 )
À Paris / France

c'est etonnant de voir certains antillais denoncer l'esclavage au passé.....le néocolonialisme au present pour l'afrique ......mais qui ne parlent jamais de leurs iles cent fois colonisées ou le terme de departement n'est que le cache sexe d'un statut colonial qui s'exprime par le desert economique absolu , le chomage chronique et l'assistance massive ......... prix de l'acceptation de l'esclavage doré et de l'alienation dans lequel tous ces gens se complaisent........Louis delgrés n'aurait jamais supporté pareille humiliation .......etre le pseudo citoyen d'usines a touristes apres avoir été le combattant inflexible des usines a sucre......
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elimby ( 28/05/2005 00:30 )
À Longué / France

est ce une honte de donner son identite ce message s'adresse a ondo si tu es de religion juive il faut l'assumer alors sache que ta mayonnaise ne prend plus meme si tu interviens sur un autre pseudo on te reconnaitrait car ta haine envers les kemites est quelque chose qui te depasse
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  Martinique : l'Etat français assigné pour la Réparation
MIRMatinik ( 28/05/2005 00:55 )
À / French Guiana

MARTINIQUE
Assignation devant le tribunal
de grande instance de Fort de France

L’an deux mille cinq et le vingt trois mai.

A la requête de :

1) Le Mouvement International pour les Réparations dit M.I.R. Martinique Association régie par la loi du 1er juillet 1901 représentée par son Président en exercice Monsieur Garcin MALSA, ayant son siège social à Volga Plage rue du Routoutou 97 200 F de F Martinique
2) Le Conseil Mondial de la Diaspora Pan Africaine, Association loi de 1901 représentée par son Président ayant pour siège social 85 Bld Saint Michel Paris 75 005
C/° le Collectif de réalisation de l’encyclopédie africaine et du monde noir


Ayant pour AVOCATS PLAIDANTS constitués :

Maître Claudette DUHAMEL
Avocat au barreau de Fort de France
46-48 rue Schoelcher, 97200 FdeF Martinique

Maître Maryse DUHAMEL
Avocat au barreau de Fort de France
46-48 rue Schoelcher, 97200 FdeF Martinique

Maître Georges Emmanuel GERMANY
Avocat au bareau de Fort de France
93 rue Victor Sévère, 97200 FdeF Martinique

et pour AVOCAT POSTULANT :

Maître Alain MANVILLE
Avocat au bareau de Fort de France
82 rue Moreau de Jones, 97200 FdeF Martinique

J’AI
Huissier de Justice

DONNE ASSIGNATION A

L’Etat français
Représenté par l’Agent Judiciaire du Trésor
06 rue Louis Weiss 75 013 Paris France


Je vous fais connaître qu’un procès vous est intenté devant le Tribunal de Grande Instance de Fort de France sis au Palais de Justice de la dite Ville, 35 boulevard du Général de Gaulle, 97 200 Fort de France Martinique- Caraïbe.

TRES IMPORTANT

Dans les QUINZE JOURS de la date indiquée en tête du présent acte, augmentés de UN MOIS pour des raisons de distance, vous êtes tenu en vertu de la loi de charger un Avocat au Barreau de Fort de France de vous présenter devant le Tribunal.

Il est toutefois préciser que vous pouvez dans ce délai, charger de vos intérêts n’importe quel avocat inscrit à un Barreau situé en France ou hors du territoire français mais à l’intérieur des limites de l’Union Européenne, en ce cas, l’avocat devra préalablement à toute constitution, élire domicile chez un avocat inscrit au barreau de Fort de France.

Si vous ne le faites pas, vous vous exposez à ce qu’un jugement soit rendu contre vous sur les seuls éléments fournis par votre adversaire.

Les personnes dont les ressources sont insuffisantes peuvent, si elles remplissent les conditions prévues par la loi N°91-647 du 10 juillet 1991, bénéficier d’une aide juridictionnelle. Elles doivent pour demander cette aide, s’adresser au bureau d’aide juridictionnelle établi au siège social du Tribunal de Grande Instance de leur domicile.

Vous trouverez ci après l’objet du procès les raisons pour lesquelles il vous est intenté.

RAISONS DU PROCES

Attendu qu’il résulte de la proposition de loi de la traite et l’esclavage comme crime contre l’humanité qu’ :

« Il n'existe pas de comptabilité qui mesure l'horreur de la traite négrière et l'abomination de l'esclavage. Les cahiers des navigateurs, trafiqués, ne témoignent pas de l'ampleur des razzias, de la souffrance des enfants épuisés et effarés, du désarroi désespéré des femmes, du bouleversement accablé des hommes. Ils font silence sur la commotion qui les étourdit dans la maison des esclaves à Gorée. Ils ignorent l'effroi de l'entassement à fond de cale. Ils gomment les râles d'esclaves jetés, lestés, par-dessus bord. Ils renient les viols d'adolescentes affolées. Ils biffent les marchandages sur les marchés aux bestiaux. Ils dissimulent les assassinats protégés par le Code noir. Invisibles, anonymes, sans filiation ni descendance, les esclaves ne comptent pas. Seules valent les recettes. Pas de statistiques, pas de preuves, pas de préjudice, pas de réparations. Les non-dits de l'épouvante qui accompagna la déportation la plus massive et la plus longue de l'histoire des hommes sommeillèrent, un siècle et demi durant, sous la plus pesante chape de silence.
La bataille des chiffres fait rage. Des historiens vacillent sur le décompte des millions d'enfants, de femmes et d'hommes, jeunes et bien portants, de la génération féconde, qui furent arrachés à la terre d'Afrique. De guerre lasse et sans certitudes, ils retiennent une fourchette de quinze à trente millions de déportés par la traite transatlantique. Des archéologues décryptent avec une application d'écoliers les vestiges des civilisations précoloniales et exhument, avec une satisfaction pathétique, les preuves de la grandeur de l'Afrique d'avant les conquérants et compradors. Des anthropologues décrivent l'échange inégal du commerce triangulaire entre les esclaves, matière première du capitalisme européen expansionniste, et les bibelots, tissus, barres de fer, alcools, fusils qui servaient à acquitter les "coutumes", droits payés sur la traite aux Etats ou chefaillons du littoral. Des ethnologues reconstruisent le schéma d'explosion des structures traditionnelles sous le choc de ce trafic qui pourvut les ports européens en accises juteuses, les armateurs en rentes coupables, les Etats en recettes fiscales incolores et inodores. Des sociologues débusquent les traces d'intrigues politiques fomentées par les négriers pour attiser les conflits entre Etats africains, entre chefferies côtières, entre fournisseurs de "bois d'ébène". Des économistes comparent la voracité de l'économie minière à la rapacité de l'économie de plantations et y
puisent le mobile des déportations massives. Des théologiens font l'exégèse de la malédiction de Cham et tentent de conclure la controverse de Valladolid. Des psychanalystes explorent les ressorts de survie et les mécanismes d'exorcisme qui permirent d'échapper à la folie. Des juristes dissèquent le Code noir, qualifient le crime contre l'humanité et le rappellent imprescriptible.
Les fils et filles de descendants d'esclaves, dispersés en diasporas solidaires, blessés et humiliés, rassasiés de chicaneries sur l'esclavage précolonial, les dates de conquête, le volume et la valeur de la pacotille, les complicités locales, les libérateurs européens, répliquent par la geste de Chaka, empereur zoulou, qui s'opposa à la pénétration du pays zoulou par les marchands d'esclaves. Ils chantent l'épopée de Soundjata, fondateur de l'empire du Mali, qui combattit sans répit le système esclavagiste. Ils brandissent la bulle d'Ahmed Baba, grand savant de Tombouctou, qui réfuta la malédiction de Cham dans tout l'empire songhay et condamna la traite transsaharienne initiée par des marchands maghrébins. Ils dévoilent la témérité de la reine Dinga, qui osa même affronter son fière dans un refus sans nuance. Ils collectionnent les lettres d'Alfonso Ier, roi du Congo, qui en appela au roi du Portugal et au pape. Ils marmonnent la ronde des marrons, guerriers prestigieux et rebelles ordinaires. Ils fredonnent la romance des nègres de case, solidaires d'évasions, allumeurs d'incendies, artisans de sortilèges, artistes du poison. Ils entonnent la funeste et grandiose complainte des mères avorteuses. Ils tentent d'atténuer la cupidité de ceux des leurs qui livrèrent des captifs aux négriers. Ils mesurent leur vénalité, leur inconscience ou leur lâcheté, d'une lamentable banalité, à l'aune de la trahison d'élites, pas moins nombreuses, qui également vendirent les leurs en d'autres temps et d'autres lieux. Ecoeurés par la mauvaise foi de ceux qui déclarent que la faute fut emportée par la mort des coupables et ergotent sur les destinataires d'éventuelles réparations, ils chuchotent, gênés, que bien que l'Etat d'Israël n'existât pas lorsque les nazis commirent, douze ans durant, l'holocauste contre les juifs, il est pourtant bénéficiaire des dommages payés par l'ancienne République fédérale d'Allemagne. Embarrassés, ils murmurent que les Américains reconnaissent devoir réparation aux Américains d'origine japonaise internés sept ans sur ordre de Roosevelt durant la Deuxième Guerre mondiale. Contrariés, ils évoquent le génocide arménien et rendent hommage à la reconnaissance de tous ces crimes. Contrits de ces comparaisons, ils conjurent la cabale, oppressés, vibrant de convaincre que rien ne serait pire que de nourrir et laisser pourrir une sordide "concurrence des victimes".
Les humanistes enseignent alors, avec une rage sereine, qu'on ne saurait décrire l'indicible, expliquer l'innommable, mesurer l'irréparable. Ces humanistes de tous métiers et de toutes conditions, spécialistes éminents ou citoyens sans pavillon, ressortissants de la race humaine, sujets de cultures singulières, officielles ou opprimées, porteurs d'identités épanouies ou tourmentées, pensent et proclament que l'heure est au recueillement et au respect. Que les circonlocutions sur les mobiles des négriers sont putrides. Que les finasseries sur les circonstances et les mentalités d'époque sont primitives. Que les digressions sur les complicités africaines sont obscènes. Que les révisions statistiques sont immondes. Que les calculs sur les coûts de la réparation sont scabreux. Que les querelles juridiques et les tergiversations philosophiques sont indécentes. Que les subtilités sémantiques entre crime et attentat sont cyniques. Que les hésitations à convenir du crime sont offensantes. Que la négation de l'humanité des esclaves est criminelle. Ils disent, avec Elie Wiesel, que le "bourreau tue toujours deux fois, la deuxième fois par le silence".
Les millions de morts établissent le crime. Les traités, bulles et codes en consignent l'intention. Les licences, contrats, monopoles d'Etat en attestent l'organisation. Et ceux qui affrontèrent la barbarie absolue en emportant par-delà les mers et au-delà de l'horreur, traditions et valeurs, principes et mythes, règles et croyances, en inventant des chants, des contes, des langues, des rites, des dieux, des savoirs et des techniques sur un continent inconnu, ceux qui survécurent à la traversée apocalyptique à fond de cale, tous repères dissous, ceux dont les pulsions de vie furent si puissantes qu'elles vaincurent l'anéantissement, ceux-là sont dispensés d'avoir à démontrer leur humanité.
LA FRANCE, QUI FUT ESCLAVAGISTE AVANT D'ETRE ABOLITIONNISTE, PATRIE DES DROITS DE L'HOMME TERNIE PAR LES OMBRES ET LES "MISÈRES DES LUMIÈRES", REDONNERA ÉCLAT ET GRANDEUR À SON PRESTIGE AUX YEUX DU MONDE EN S'INCLINANT LA PREMIÈRE DEVANT LA MÉMOIRE DES VICTIMES DE CE CRIME ORPHELIN.

Article 1er
La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique et l'esclavage, perpétrés à partir du XVe siècle par les puissances européennes contre les populations africaines déportées en Europe, aux Amériques et dans l'océan Indien, constituent un crime contre l'humanité. »
Attendu que la République française reconnaît la responsabilité de l’Etat français en tant que membres de ces puissances européennes qui ont déporté et organisé le système de la traite négrière et de l’esclavage des africains déportés.
Attendu que ces crimes contre l’humanité sont la cause d’un préjudice et partant d’une dette envers les victimes de ces crimes et leurs descendants qui portent encore aujourd’hui les marques de ces souffrances.
Attendu que le peuple martiniquais composé majoritairement des descendants d’esclaves africains déportés continue de subir les conséquences des ces crimes qui se traduisent par un retard de développement économique et social et par un phénomène puissant d’aliénation qui freine son développement culturel.
Attendu qu’en vertu tant de l’article 1 de la loi TAUBIRA du 21 mai 2001, du décret d’abolition de l’esclavage du 28 avril 1848, et de l’article 1384 alinéa 1 et 4 du code civil :
« L’Etat français qui a organisé la traite négrière et l’esclavage des africains déportés sera civilement responsable envers les martiniquais des conséquences dommageables de ces crimes contre l’humanité commis par lui et par ceux qui ont agi sous son autorité ou dans le cadre des textes édictés par lui légalisant ces crimes et par ceux qu’il a mandaté pour agir. »
Attendu que le MIR Martinique dont l’objet est notamment d’œuvrer à obtenir réparation de ces crimes contre l’humanité commis à l’encontre des Martiniquais est recevable et fondée à attraire l’Etat français devant le tribunal de grande instance aux fins d’obtenir qu’il soit condamné à réparer le préjudice subi par l’ensemble du peuple martiniquais.

Attendu que le Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine dont l’objet est également de parvenir à la réparation due aux victimes de la traite négrière génocidaire reconnu crime contre l’humanité est également recevable à agir.

Attendu que l’évaluation de ce préjudice étant complexe, il requiert l’intervention de spécialistes de nombreuses disciplines et ne pourra donc qu’être l’œuvre d’un collège d’experts.

Que les requérants demandent donc la désignation d’un collège d’experts réunissant des historiens, des sociologues, des économistes, des juristes, des analystes financiers afin de déterminer le préjudice matériel, économique et financier qu’à représenté le phénomène de la traite et de l’esclavage pour les populations touchées par le système développé par la France en Martinique ainsi que des psychologues, des psychiatres, des psychanalystes et des médecins afin de déterminer les séquelles psychologiques et psychiatriques qui affectent les descendants des ces victimes du crime ainsi que les retards de développement propre à la société martiniquaise.

Attendu que le Tribunal désignera, en qualité de membres de ce collège d’experts, les personnes ci-dessous citées qui se sont qualifiées par des travaux de recherches sur le phénomène de la traite et de l’esclavage ainsi qu’un ensemble de spécialistes de l’histoire, du droit, de la sociologie, de l’économie, Messieurs LESLIE J.R Pean, SALA MOLINS Louis, Yves BENOT, Jean Michel DEVEAU, P.A TAGUIEFF, Mesdames Françoise VERGES, Mireille DELMAS MARTY, Rosa Amélia PLUMELLE URIBE, Marie Christine ROCHMAN, Nelly SCHMIT, Juliette SMERALDA.

Attendu que le Tribunal mandatera les requérants pour fixer, avec l’aide des personnes précitées la liste complète des experts devant faire partie du collège d’experts qui comprendra les personnes sus désignées.
Que les frais d’expertise devront être intégralement supportés par l’Etat français qui a reconnu son crime dans une loi.

Que d’ores et déjà les requérants demandent que la provision sur les premiers frais d’expertise qui permettront de constituer le collège d’experts soit fixée à la somme de 500 000 euros.

Attendu que d’ores et déjà les requérants demandent que l’Agent Judiciaire du Trésor soit condamné à payer une provision sur le préjudice à évaluer par le collège d’experts pour un montant de 200 milliards d’euros, somme qui sera versée et gérée jusqu’à la constitution d’une « Fondation pour la Réparation en Martinique » par les deux collectivités territoriales.

OBJET DU PROCES

Vu l’article 1 de la loi TAUBIRA
Vu les articles 1382 et 1384-1 et 4 du Code Civil

DECLARER l’Etat français qui a reconnu avoir commis les crimes contre l’humanité qu’ont été la traite négrière et l’esclavage des noirs, responsable du préjudice matériel et immatériel que subit actuellement le peuple martiniquais descendants d’africains déportés et mis en esclavage sur le sol martiniquais.

DIRE que l’Etat français devra réparer intégralement le préjudice subi par le peuple martiniquais.

Avant dire droit sur le dommage

ORDONNER une expertise aux fins d’évaluer le préjudice subi par le peuple martiniquais du fait de ces crimes contre l’humanité et désigner un collège d’experts en vue d’évaluer le dit préjudice.

Dire que le collège d’experts pourra être composé pour partie des personnes suivantes : LESLIE J.R Pean, SALA MOLINS Louis, Yves BENOT, Jean Michel DEVEAU, P.A TAGUIEFF, Françoise VERGES, Mireille DELMAS MARTY, Rosa Amélia PLUMELLE URIBE, Marie Christine ROCHMAN, Nelly SCHMIT, Juliette SMERALDA.

Dire que les requérants sont mandatés en vue de constituer le collège d’experts avec l’aide des personnes précitées.

Dire que les requérants devront en qualité de mandataires judiciaires rendre compte au Juge de leur mission dans le délai d’un an, mission qui s’accomplira sous le contrôle du Tribunal.

ORDONNER, une fois constitué le collège d’experts, que ce dernier devra rendre ses conclusions dans un délai de cinq ans et que les travaux du dit collège seront financés par l’Etat français au titre de son obligation à la réparation de la dette.

DIRE que le budget prévisionnel pour le financement des travaux sera établi par le collège d’experts dans les six mois de sa constitution.

DIRE que l’Etat français pris en la personne de son représentant légal, l’Agent Judiciaire du Trésor, sera condamné à financer les dits travaux sur la base du dit budget prévisionnel au titre de la consignation pour frais d’expertise.

FIXER à DEUX CENTS MILLIARDS D’EUROS (200 000 000 000 d’euros) la provision due sur le préjudice, somme qui sera gérée jusqu’à constitution d’une Fondation pour la Réparation en Martinique par une cogérance partagée entre le DEPARTEMENT et la REGION pris en la personne de leurs Présidents respectifs.

DIRE que la présente décision, compte tenu de la nature de l’affaire, nécessite que la décision soit pourvue de l’exécution provisoire.

CONDAMNER l’Agent Judiciaire du Trésor à verser aux requérants la somme de
5 000 euros (CINQ MILLE EUROS) au titre de l’article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile et en tous les dépens.

SOUS TOUTES RESERVES



Bordereau énumératif des pièces sur lesquelles se fonde la demande :

1) Loi TAUBIRA du 21 mai 2001
2) Le Code Noir
3) Décret du 27 avril 1848
4) L’acte d’abolition de l’esclavage en Martinique du 23 mai 1848.
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  bravo...!.
laval joel ( 28/05/2005 09:44 )
À Paris / France

et maintenant nous attendons le requisitoire qui denoncera avec autant de lucidité et de fougue l'état d'esclavage doré dans lequel la France maintient ses colonies antillaises......et qui ferait dire a Louis Delgrés et à tous les heros de la lutte pour l'independance ...ils sont devenus fous....!......les martiniquais et les guadeloupéens resteront ils les derniers colonisés au monde.....
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  Lucide
Ondo ( 28/05/2005 11:23 )
À Paris / France

Je refuse de me faire appeler Kemite car ce nom a une connotation arabe et antisémite. Si vous pensez que combattre le racisme c'est être juif, je vous plains. Personne ne vous a nommé porte-parole des noirs. Vous êtes une poignée des excités qui ont plus besoin de psychanaliste que de legitimité. Moi je suis fier de ce que je suis.
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  Bravo ! Pour l'éveil de la communauté Noire
Nianghané Fatoumata ( 28/05/2005 11:48 )
À Cachan / France

Oui, Bravo à nouveau pour l'éveil que vous imposez à la communauté noire en France et que ça se poursuit ailleurs. Mais l'information n'est pas toujours évidente à trouver d'autant plus pour tous ceux qui n'ont pas internet ou qui ne savent pas sur quelss citent trouver toutes ces informations.
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Joel ( 28/05/2005 14:18 )
À Bonita Springs / United States

Les révolutionnaires haitiens étaient au courant du geste héroique de LOUIS DELGRES.

Jean Jacques Dessalines ,par l'intermédiaire de son secrétaire JUSTE CHANLATTE ,lui avait rendu un hommage émouvant en 1805.

Les haitiens qui connaissent l'histoire doivent une certaine reconnaissance à LOUIS DELGRES.
Les actes ,les massacres commis par la France en Guadeloupe avaient convaincu ,mème des hommes comme Pétion qui gardaient encore une certaine sympathie à la france,que personne n'était à l'abri.
Après la défaite de Delgres en Guadeloupe,il n'y avait plus d'affranchis et noirs libres.
Tout le monde était retourné dans l'esclavage.

AYIBOBO POU DELGRES!
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  MORT D'UN AFRICAIN D'ORIGINE MALIENNE EN GARDE A VUE
KEM ( 29/05/2005 22:35 )
À / France

URGENT - Mort de Abou Bakari Tandia des suites de sa garde à vue au commissariat de Courbevoie

*MORT D’UN MALIEN DES SUITES DE SA GARDE A VUE AU COMMISSARIAT de COURBEVOIE *

/_5 Décembre 2004, Courbevoie, Foyer Soundiata_/

Abou Bakari Tandia, malien agé de 38 ans, est interpellé par la police nationale aux abords du foyer Soundiata après un contrôle d’identité pour séjour irrégulier. Il est placé en garde à vue au commissariat de Courbevoie.

/_6 Décembre 2004_/

Abou est hospitalisé à l’hôpital de Colombes Louis Mourrier en réanimation. Il a été transporté *inconscient* par les pompiers de Courbevoie. La famille n’est toujours pas avertie.

/_9 Décembre 2004_/

4 jours plus tard, la famille d’Abou reçoit enfin de ses nouvelles par la police de Courbevoie : il a été transféré à l’hôpital de Colombes "dans le coma".

La police donne *plusieurs versions* *des faits *à la famille Tandia : la victime se serait cognée elle même contre les murs du commissariat. Et Abou, voulant se suicider à l’annonce de son retour au Mali, se serait également jeté par la fenêtre du 3 étage du commissariat.

Deux policiers en faction devant la porte de la chambre d’Abou *refusent de laisser entrer le frère d’ Abou*, Samba Tandia, sous motif de garde à vue d’Abou. La famille ne pourra le voir que le lendemain, malgré son état jugé grave.

/_10 Décembre 2005_/

La famille autorisée enfin à rendre visite à Abou, l’oncle d’Abou Monsieur Souybou Doucouré prend plusieurs photos du corps d’Abou. Elle constate une brûlure* au niveau du thorax* et le bras droit tordu. Elle essaie d’entrer en contact avec le commissariat de Courbevoie afin d’obtenir des explications mais en vain. Le commissariat de Courbevoie refuse tout dialogue, et renvoie la famille Tandia directement à l’IGS , police des polices. Aucun responsable ne prend la peine de fournir des explications à la famille.

/_Du 10 Décembre 2005 au 24 Janvier 2005_/

La famille visite Abou Bakari tous les jours de cette date jusqu’à sa mort.

/_24 Janvier 2005 _/

L’ Hôpital Louis Mourrier avertit Samba Tandia du décès de son frère.

/_25 Janvier 2005_/

Le corps est transféré à l’institut médico légal pour autopsie.

/_26 Janvier 2005_/

La famille prend spontanément contact avec l’association SOS Racisme service juridique. La Famille (Monsieur Doucouré, Tandia Samba et Tandia Ibrahim) est reçue par une responsable. Elle conseille un avocat, Maître Fidel Martoux, 100 bd Sébastopol, Paris 18ème. La famille s’y rend et dépose le dossier, les photos et une caution de 80 euros.

Mais par la suite l’avocat ne prend pas les coups de fil, se révèle impossible à joindre, silence radio. L’avocat demande une caution sur salaire de 400 euros, donc M. Doucouré retourne dans les locaux de SOS racisme, en colère, et reprend les photos. Il a le sentiment que l’association néglige le dossier pour des raisons obscures. Rien n’est fait pour les encourager.

/_8 Février 2005_/

Le corps du défunt est rapatrié de façon très rapide au Mali, sa terre natale, *rendant quasiment impossible une contre-expertise* du corps.

/_11 Février 2005 _/

La famille prend un nouvel avocat conseillé par le consulat du Mali : Maître Sambaba. La famille avance 500 EUR d’honoraires. L’avocat de la famille dépose 2 plaintes auprès de l’IGPS et du Doyen des juges d’instruction pour "torture et actes de barbarie ayant entraîné la mort", une enquète est lancée.

/_26 Mai 2005_/

L’autopsie du corps de la victime et l’enquête de l’inspection générale des services ont été réalisées. Selon la justice, l’IGS l’Inspection Générale des Services (la police des polices) n’aurait mis en évidence "aucune infraction".

Selon le quotidien Le Parisien du jeudi 26 Mai 2005, qui rapporte les propos de la justice, "les résultats de l’autopsie auraient conclu à l’absence de toute lésion de violence".

Une information judiciaire devrait être ouverte dans les prochains jours.

_/27 Mai 2005, Courbevoie, Foyer Soundiata/_

Une conférence de presse ,organisée par le Comité de Soutien d’Abou Bakari Tandia et en présence de la famille du défunt ainsi que Monsieur Dramé (L’association dynamique des délégués maliens des foyers en France), Monsieur Diarra (Collectif des sans papier de Paris), des conseillers municipaux de la ville de Courbevoie, l’association IMANI et des journalistes, a lieu afin de faire un bilan de l’affaire :

*

Le procureur de Nanterre a classé l’enquête sans suite le 10 mars 2005 sans avoir prévenu la famille. Cette information nous est parvenu par la dépêche de l’AFP du 25 Mai 2005, soit 2 mois plus tard !!

*

Création d’une association _Vérité et Justice pour Abou Bakari Tandia_ pour qu’elle se porte partie civile et qu’elle soutienne la famille Tandia.

*

La famille n’a toujours pas récupérer les effets personnels de la victime, notamment son passeport et ses vêtements. *La victime serait arrivée nue à l’hôpital* ... Ses vêtements seraient toujours au commissariat.

*

Dysfonctionnement : l’hôpital de Colombes n’aurait pas permis à la famille d’accéder au dossier médical du défunt.

*

La famille n’a pu rendre visite immédiatement à Abou Bakari, car il était encore placé en garde à vue. Des policiers étaient postés devant la chambre et empêchaient l’accès.

A l’heure actuelle, la famille en est toujours au même point, elle ne sait toujours pas :

*

ce qui s’est exactement passé dans le commissariat la nuit du 5 au 6 décembre 2004.

*

d’où viennent les blessures au thorax et au bras droit d’Abou Bakari.

*

si sa plainte va être reçue

Tout ce qu’elle sait, c’est qu’il est mort à la suite de sa garde à vue.

Un mystère total plane sur l’affaire et l’enquête. La famille n’a pas été consultée ni conseillée correctement depuis le premier jour de l’affaire. Il est inadmissible que dans le pays des droits de l’Homme, la famille Tandia n’ait pas jouit pleinement de ses droits, ne serait-ce que le droit à l’information.

La VERITE et la JUSTICE doivent être faites sur cette affaire.

Tamani et Epo - IMANI

*APPEL A MOBILISATION*

LA COMMUNAUTÉ NOIRE DOIT SE MOBILISER POUR SOUTENIR LA FAMILLE DU DEFUNT. Une manifestation est prévue. La date choisie vous sera communiquée ultérieurement.

Toute personne de notre communauté ayant des compétences juridiques, médicales et pouvant apporter son aide à la famille du défunt est la bienvenue.

*POUR TOUT DON, CONSEIL ET SOUTIEN* CONTACTER :

Association *« VÉRITÉ ET JUSTICE POUR ABOU BAKARI TANDIA ».*

Résidence SOUNDIATA

111-113 rue des Fauvelles

92 400 Courbevoie

Association IMANI http://www.1804-2004.com info@imani.fr
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  la vidéo du rassemblement!!!
Kemite en force ( 30/05/2005 17:21 )
À Tremelo / Belgium

http://www.grioo.com/forum/viewtopic.php?t=2501

allez vite voir dans le forum!
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  appel anonyme ?
taam ( 31/05/2005 11:10 )
À / Russian Federation

Il n'a rien d'anonyme: c'est le MIR, Mouvement International pour les Réparations
En France hexagonale, président 2005, Sanvi Panou du cinéma Images d'Ailleurs à Paris, et 1ère vice-présidente Rosa Amélia Plumelle Uribe auteur chez Albin Michel d'un livre paru en mars 2001 intitulé "La Férocité Blanche - Des Non Blancs aux Non Aryens, génocides occultés de 1492 à nos jours". En Martinique par exemple le Président 2005 est Garcin Malsa agronome à l'origine de la plus vieille organisation écolo de la Caraibe et bien sur sont piliers du MIR-Martinique les avocats comme Claudette Duhamel. Ce n'est pas parce qu'on a pas tout le temps une grande visibilité médiatique qu'on ne fait rien ou qu'on se cache; chaque groupe est libre de mener son militantisme de la manière qui lui semble la plus efficace. Le MIR est un mouvement anti-impérailiste, écologiste, opposé à toutes les discriminations, où les victimes et descendants de victimes sont les décideurs (dans la continuité des principes de travail adoptés à la Conférence Mondiale Contre le racisme et la xénophobie de Durban - 2001) et qui comme son nom l'indique se consacre aux réparations, qu'elles soient d'ordre spirituel psychologique ou matériel.
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  omission de parler du statut colonial
taam ( 31/05/2005 11:10 )
À / Russian Federation

C'était une relance en urgence (il était au départ prévu de le faire en 2006) de la commémoration de l'African Liberation Day à un moment où la situation s'empire au Togo, où les gens meurent en masse et ou le Président français est apparu isolé en Europe dans sa persévérance à vouloir reconnaitre les éléctions truquées qui ont eu lieu en avril au Togo.
Delgres c'était parce que tout le monde à Paris a semblé oublier que le 10 mai, date proposée par le Comité pour la Mémoire de l'esclavage (comité créé en avril 2004 suite à la loi Taubira de mai 2001, et dont la présidente est Maryse Condé et la Vice présidente Françoise Verges) pour devenir date officielle de commémoration de l'esclavage en France hexagonale, c'est la date de la Déclaration de Basse-Terre de Delgres par laquelle il exhorte la population à résister par tous les moyens au retour de l'esclavage voulu par Napoléon. Et le 28 mai, c'est la date où, 18 jours plus tard, vaincus par les troupes de Napoléon, Delgres et 300 de ses compagnons, femmes et enfants compris, réunissent les barils de poudre et se font sauter. En dédiant à Delgres cette reprise de la commémoration de l'African Liberation Day, nous faisions le lien avec les camarades qui partout en Afrique aujourd'hui meurent pour la liberté, et nous voulions faire connaitre et reconnaitre Delgres par tous nos camarades en Angleterre, aux USA et en Afrique qui n'ont pas forcément entendu parler de lui.
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  à propos de l'état colonial actuel
taam ( 31/05/2005 11:10 )
À / Sweden

une remarque: les membres fonateurs du MIR-Martinique sont des indépendantistes de longue date et ce n'est pas parce que nous n'avons pas mis cette question dans l'appel de paris qu'il faut se figurer qu'on l'occulte; il y a mille sujets à traiter, du SIDA au traitement des "sans-papiers", des conséquences sur la population des pesticides utilisés dans les bananeraies des Antilles au blocage de l'émergence d'entrepreneurs d'ascendance africaine (Affaire Jet Aviation Service etc) par le lobby Benke dans ces mêmes Antilles...... Les sujets sont innombrables car les problèmes sont innombrables, et chaque groupe militant traite ce qu'il peut en fonction de ses moyens... Donc sur cet aspect tout est clair.
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