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Eloge du révisionisme : un historien récompensé |
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Sissi (
13/06/2005 11:00 )
À Paris / France
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Est-ce qu'il y a eu une plainte de la disporat noire contre ce monsieur pour révisionnisme ? |
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Ca fait mal de lire ça ! |
Kéréo (
13/06/2005 12:35 )
À Cenon / France
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Oser parler de "traiteS négrièreS, c'est déjà une façon de nier la gravité des faits. Or il ne s'agit là que du titre de l'ouvrage de Pétré-Grenouilleau (honte à lui) familièrement appelé par son prénom par Elkabash (honte à lui aussi) lors d"une tristement fameuse émission sur la chaîne parlementaire.
Que n'aurait-on entendu comme protestation, si quelqu'un osait parler des "shoaS" en minorant les chiffres, en niant grossièrement les faits, en déclarant "il n'y a eu de révolte de la part des juifs". Il y aurait eu sûrement des manifestations, des procès et l'universitaire aurait été viré sans ménagement des facs françaises.
Là, Pétré-Grenouilleau est reçu très complaisamment par les principaux médias qui répercutent son message sur tous les tons. Nos "leaders autoproclamés", si prompts à s'acharner contre leurs propres communautés, se taisent et se terrent comme des rats.
Le racisme négrophobe a encore de beaux jours devant lui en France ! Il n'y a pas eu des "traites négrières" comme je l'ai vu mentionné sur ce site dans un éditorial.
LA "TRAITE NEGRIERE" EST HISTORIQUEMENT CONNUE DATEE ET LES BENEFICIAIRES, CONCEPTEURS, EXECUTEURS SONT PRINCIPALEMENT ET MAJORITAIREMENT BLANCS OCCIDENTAUX. Toute remise en cause de ce GENOCIDE est passible des tribunaux.
Et Merci pour cet article, Monsieur Claude Ribbe ! |
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Yazol (
13/06/2005 14:22 )
À Colombes / France
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Pour la caravane révisionniste, les noirs ne sont que des chiens qui aboient pour obtenir une promotion sociale en se servant de l'histoire de la Traite Négrière Européenne. Le mépris du nègre est total dans ce pays, il faut faire quelque chose. Que fais Taubira, le COFAD, etc. ?
_ Dieu maudisse Grenouilleau et tous ceux qui approuvent son racisme d'état. |
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Pas de racisme en Orient ????? MENSONGE !!!!! |
AFRICAIN (
13/06/2005 14:37 )
À / France
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http://www.mmlf.org/article.php3?id_article=485
Installé dans le royaume depuis plus de quinze ans, l’auteur témoigne, à sa manière forcément subjective, de l’épaisseur du malentendu entre Marocains de souche et immigrés d’Afrique noire.
Qird (singe), khanzir (cochon), zeïtoun (olive), choqlata (chocolat), sale nègre... Au Maroc, les termes insultants pour désigner les Subsahariens sont légion (voir encadré). Passe encore qu’un adulte vous gratifie de tels propos, mais lorsque, dans les bras de son père, un bambin vous traite effrontément de k’hal (« Noir »), c’est que, sans doute, il y a un problème. Bien sûr, l’enfant ne comprend pas ce qu’il dit et l’on n’y prêterait guère attention si les manifestations de ce racisme « innocent » étaient moins fréquentes dans le royaume. Que les Marocains soient très nationalistes n’a en soi rien d’anormal ou de choquant, mais quand ce nationalisme frôle le chauvinisme ou la xénophobie, il est temps de tirer la sonnette d’alarme.
Je suis arrivé à Casablanca à la fin des années 1980. La première fois que j’ai pris conscience du racisme, c’était à l’université, quand mon professeur de relations internationales, dans le dessein manifeste de me ridiculiser, prétendit que le voisin méridional du Burundi n’était pas, comme je le prétendais, le Zaïre (aujourd’hui, la RD Congo), mais... le lac Tanganyika ! Prenant à témoin les cinq cents étudiants présents, l’éminent professeur déplora que « même les Africains ne connaissent pas l’Afrique ». Je me posais, moi, une autre question : sur quel continent se trouve donc le Maroc ?
Cette anecdote me fit me souvenir d’une autre. Quelques semaines auparavant, je me trouvais à Rabat avec un groupe d’étudiants noirs africains. Nous étions chaque jour pris à partie par une nuée d’enfants nous demandant : ch’hal fi’ssaa - « quelle heure est-il ? ». Ils riaient à gorge déployée quand nous leur répondions. Parce qu’en regardant notre montre, nous regardions du même coup notre poignet couleur d’ébène... Ces mêmes garnements nous bombardaient de pierres sous le regard amusé des passants. Parfois, des adultes intervenaient pour les réprimander : « h’chouma » - « c’est honteux » [ce que vous faites]. Mais ils n’étaient pas nombreux.
De même, quand, dans un bus, il nous arrivait de céder notre place à une personne âgée, nous nous étions peu à peu rendu compte que notre geste n’était pas interprété comme une marque de respect, mais comme la manifestation d’un complexe d’infériorité ! Pour eux, c’était normal : « C’est ce qui se fait entre un maître et ses esclaves. » D’ailleurs, en descendant du bus, ceux à qui nous venions de rendre service s’empressaient de céder leur siège à d’autres Marocains.
À Rabat, Casa, Fès, Marrakech ou Tanger, les attitudes racistes sont aujourd’hui moins fréquentes, mais elles sont loin d’avoir disparu. Cela va du crachat au coup de bâton lancé à partir d’une voiture en marche, en passant par les onomatopées censées imiter le parler « africain ». Il arrive que des automobilistes fassent mine de foncer sur un malheureux passant à la peau noire en vociférant quelque insulte bien sentie. La nuit, la victime est parfois poursuivie jusque sur le trottoir... Certains Marocains refusent catégoriquement de répondre au salut d’un Noir, de le servir en premier ou de le charger dans leur taxi. C’est bien connu, n’est-ce pas, ils ont tous des maladies ! Un mendiant peut fort bien se croire autorisé à invectiver un Noir qui lui refuse une pièce de monnaie ou ne se montre pas assez généreux : Allah ya’tîk...
Comment expliquer la persistance de ce phénomène ? D’abord, sans doute, par le souvenir d’un passé lointain mais toujours présent dans les esprits : il y a les maîtres et il y a les esclaves. Mais force est de reconnaître que les médias n’ont pas toujours joué un rôle très positif. TVM et 2M International, les deux chaînes de télévision marocaines, ont largement contribué à donner de l’Afrique subsaharienne une image catastrophiste. Il n’y est jamais question que de conflits armés (Éthiopie, Somalie, Liberia...), de famines, d’épidémies et d’endettement « chronique ». Et la presse écrite, notamment le très progouvernemental Matin du Sahara, n’ont jamais été en reste. Il n’est pas interdit d’y voir une sorte de vengeance politique : affaire du Sahara, retrait du Maroc de l’Organisation de l’unité africaine, en 1984... Mais il s’agit d’une vengeance aveugle, dont les peuples sont les uniques victimes. Le Sénégal est le seul pays à bénéficier d’une image plutôt positive : il passe pour « le plus riche » et « le plus civilisé d’Afrique », noire bien sûr. La Guinée, le Gabon, le Cameroun (à cause du football), le Kenya (à cause de l’athlétisme), le Congo-Brazza, la RDC, la Guinée équatoriale et Madagascar (où Mohammed V fut bien accueilli lors de son exil) s’en tirent sans trop de dommages, mais le reste... Le reste, c’est la jungle, ou peut s’en faut.
Lors de notre arrivée au Maroc, nous nous sommes retrouvés totalement livrés à nous-mêmes. Comme dans la jungle, justement. Certains d’entre nous n’avaient même pas accès à la cité universitaire. L’interdiction des antennes paraboliques, auxquelles seule une poignée de privilégiés avait droit, s’ajoutant aux difficultés rencontrées par les Marocains pour se rendre à l’étranger, n’était pas de nature à contribuer à l’ouverture du pays sur le monde. Au début des années 1990, l’interdiction a été levée, mais une taxe d’un montant élevé (5 000 DH, 455 euros) sur l’achat des paraboles a été instaurée. Ce n’est qu’en 1993 que cette taxe a été supprimée. Et que les choses ont commencé à s’améliorer.
Le changement s’est accentué après l’accession au trône de Mohammed VI. Le nouveau roi s’est rendu à plusieurs reprises au sud du Sahara, ainsi que ses Premiers ministres (Abderrahmane Youssoufi et Driss Jettou) et plusieurs membres de son gouvernement. Peu à peu, une certaine prise de conscience des réalités négro-africaines est apparue. Réalités que le « petit peuple » a du mal à accepter, après des décennies de désinformation sur le Bilad Essoud, le pays des Noirs. Les seuls Marocains avec lesquels il est possible de discuter de ces questions sont les techniciens et les ingénieurs qui ont été amenés à travailler au Sud du Sahara ou les commerçants fassis qui ont ouvert des boutiques ou des restaurants à Dakar, Abidjan, Bamako, Conakry ou Libreville. En revanche, la majorité des intellectuels, dont les regards sont obstinément tournés vers le Nord, manifeste une méconnaissance du reste de l’Afrique assez stupéfiante. L’un de mes amis marocains, pourtant d’un très bon niveau intellectuel, m’a un jour demandé si mon pays (le Mali) possède une frontière commune avec le sien !
Les médias atteignent parfois des sommets dans la désinformation. Il y a quelques années, par exemple, Rissâlat al-Oumma, le journal de l’Union constitutionnelle, avait accusé, sans aucune vérification, « des Africains » d’avoir mangé un bébé à Takaddoum, un quartier populaire de la capitale. Très vite, une partie de la presse avait démenti l’information, mais le mal était fait. D’autant que des accusations de cannibalisme, totalement infondées, bien sûr, étaient périodiquement colportées par la rumeur publique. Même Le Journal, qui n’est pas le moins objectif des organes de presse marocains, se laisse parfois aller à véhiculer, peut-être sans mauvaise intention, certains stéréotypes. Un exemple ? Dans un reportage - très incomplet - qu’ils ont récemment consacré aux immigrés clandestins réfugiés dans la forêt de Ben Younech, deux journalistes s’effaraient : « Trois cents mètres plus loin, c’est le choc. Nous sommes en Afrique, dans un vrai village africain. » Comme si le Maroc n’était pas lui-même en Afrique ! Dans le même numéro, l’un des signataires de l’article utilisait, dans une chronique, le terme de jou’ à propos de ces mêmes clandestins. De son propre aveu, le mot « signifie, au sens propre, faim », mais aussi, parfois, « avidité, rapacité ou bassesse ». « Mais pas ici, bien sûr », précisait-il. Comment s’étonner d’entendre si fréquemment dans la bouche du Marocain moyen, et même de certains intellectuels, l’expression inda houm ajjou’ - « il y a la famine chez eux » ?
Le 15 juin 2003, Aujourd’hui le Maroc donnait la parole a un chercheur estimant que « le Maroc a parfois une approche raciste du problème de l’immigration clandestine ». Ce qui n’empêchait pas le journal de titrer à la une : « Le Maroc débordé par les Subsahariens », et de dénoncer ces clandestins « prêts à tout, y compris à mourir, pour améliorer leurs conditions de vie ».
Côté pouvoirs publics, rien n’a apparemment été fait pour ouvrir le pays aux cultures des peuples d’Afrique noire. Ni en matière d’éducation ni en matière d’intégration. En revanche, sur le plan culturel, des efforts considérables ont été entrepris pour accueillir des étudiants subsahariens. Le problème est que ceux-ci se sentent souvent mal à l’aise dans un système éducatif marqué par un nationalisme frôlant le chauvinisme. Le Maroc est systématiquement présenté, sans preuve, comme le premier en Afrique pour toutes les choses positives. Et le dernier pour toutes les choses négatives. Ce qui contribue à alimenter les préjugés. Je connais des jeunes nés de père « africain » et de mère marocaine, qui, la trentaine venue, se refusent obstinément à se rendre en « Afrique ». Possédant la nationalité de leur père, ils bénéficient pourtant de bourses d’études et de titres de voyage gratuits.
On n’en finirait plus d’illustrer l’ampleur du malentendu. Très mal informé des réalités béninoises, un célèbre intellectuel marocain me confiait récemment, croyant stigmatiser la dictature : « Nous ne sommes pas au Bénin de Mathieu Kérékou ! » Comme si ce pays n’était pas, depuis plus d’une décennie, l’un des plus démocratiques du continent ! Autre exemple, il y a quelques années, à Rabat, devant la cité Souissi I où sont hébergés des étudiants étrangers pendant les vacances d’été. Un motocycliste arrête son véhicule et apostrophe, en arabe, une Cap-Verdienne accompagnée de son ami nigérian : pourquoi fait-elle la qahba (« ***** ») avec les Noirs ? Son insistance devenant pénible, plusieurs étudiants ont dû lui faire comprendre que la jeune femme était blanche, sans doute, mais nullement marocaine. Et qu’elle ne parlait pas un mot d’arabe.
La vérité est que de nombreux Marocains nourrissent un complexe de supériorité par rapport aux Noirs « d’Afrique » - et d’Amérique. Et un complexe d’infériorité par rapport aux Occidentaux blancs. La tentative, aujourd’hui abandonnée, du royaume d’adhérer à l’Union européenne s’inscrivait sans doute dans cette logique. Dans ces conditions, on comprend que le récent échec de sa candidature à l’organisation de la Coupe du monde de football 2010 - et la victoire de l’Afrique du Sud - aient été douloureusement ressentis ici. Depuis, comme par manière de vengeance, on voit refleurir certaines expressions très désobligeantes à l’endroit des Noirs africains : moûl’essîda (« sidéen »), par exemple. Beaucoup semblent oublier que les membres africains du comité exécutif de la Fifa ont tous, ou presque, voté pour le Maroc !
À la veille du voyage que Mohammed VI doit faire au sud du Sahara, sans doute est-il temps de rappeler aux autorités, à la société civile et aux médias que le développement du royaume passe par le resserrement de ses liens millénaires avec les peuples d’Afrique noire.
Par Zoubeïrou Maïga
Source http://www.jeuneafrique.com/
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Asher (
13/06/2005 16:46 )
À Montreuil / France
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Nous sommes en guerre, nous devons le savoir; une guerre dont nous sommes les victimes; une guerre de nature, physique, économique, scientifique et spirituelle contre notre communauté; ce qui se passe actuellement est encore une énième arme savamment utilisée;
sachez que dans une guerre tous les coups sont permis, le mensonge, la désinformation, la malhonnêteté, et le crime dans toutes ses formes.
que pouvons nous face à cela,; quelles armes avons nous; nous n'avons pas la force de leurs médias pour contrer tout cela;
une seule chose qu'ils ne savent pas c'est que ils ne pourront jamais tuer, jamais détruire cet esprit de justice, de réparation qui nous anime depuis des decennies et même des siècles;
Pété Grenouilleau doit savoir que nous connaissons notre histoire et que cette histoire, la notre, nous la transmettons à nos enfants. Monsieur Pétré Grenouilleau doit savoir, que ma fille de 13 ans et mon fils de sept ans et demie sait déjà qu'il est une personne ignoble ,menteur et infect.
Les choses sont en train de changer et c'est là leurs dernières gesticulations;
j'avais dit un ami ya qqes mois de cela, "tu verras dans les mois et les années qui viennent, les attaques dont nous seront l'objet";
Honte à vous, je ne citerais pas vos noms, ceux qui avez la parole dans grio ya qqes temps de cela , et qui maintenant se terrent vraiment comme des rats; où êtes vous; hontes à vous;
oui, il y avait des africains qui vendaient leur frères, des traites qu'on retrouve dans tous les peuples; quelle différence il y a entre eux et vous en ce jour du 21 ème siècle; il n'y a pas de différence, il suffit d'une poignée de traites, de vendus, des lâches, de poltrons pour rendre encore plus difficile la cause noble de notre combat, qui est le combat des forces du bien contre les forces du mal, car c'est de cela qu'il s'agit. |
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Il faut manifester |
hayle (
13/06/2005 22:00 )
À Nogent-sur-marne / France
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Nous devrions organiser des manifestations contre ces revissionnistes.
leurs declarer la guerre physique s'il le faut sinon ils continueront à nous marcher decu.
Arretez de taper sur vos claviers ça n'arrange rien. Sortons massivement dans la rue , crions haut leurs noms . |
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france a toujours ete un etat raciste et voila qu'aujorhui elle devient sioniste aussi |
(
14/06/2005 01:35 )
À / Russian Federation
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Lorsqu'un noir parle de la shoa
il est taxe d'antisemite par les plus gros antisemite et oui les palestiniens sont des semites et pourquoi on peut pas qualifier l'armee criminele du criminel sharon
lorsque un noir ecrit sur la souffrance des noirs ds les camps nazi , on lui de fermer sa bouche parceque les noirs n'ont pas le droit de parler des camps
et en face on assiste a un concours de faschistes a l'instar de elkabache , finkelkroot, et le petit dernier nazillon revisioniste
IL FAUT PAS QU ON SE LAISSE FAIRE
IL FAUT UNE REACTION RAPIDE MEME DEVANT LES TRIBUNAUX
le monde entier doit savoir que la france est un ETAT RACISTE ET SIONISTE
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(
14/06/2005 01:38 )
À / Russian Federation
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l'industrie de la shoa
a peur
voyez les manigances dont ils sont les penseurs
PITOYABLE petite france |
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Les lacunes de la loi Gayssot |
Monostatos (
14/06/2005 03:08 )
À Gagny / France
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Il semblerait que la loi Gayssot ne nous soit d'aucune utilité pour faire sanctionner des propos pouvant constituer une négation du crime contre l'humanité qu'a été la traite négrière. Le texte qui suit est un peu long, mais très intéressant. Il concerne le génocide arménien. On reconnaît le crime, mais la sanction de la négation de son existence par la loi de 1990 ne peut se faire. Il faut maintenant que l'action de personnes comme Christiane Taubira se fasse dans ce sens. Tous les crimes contre l'humanité doivent être traités de la même manière. Pas de hiérarchie ! Il faut amender cette loi Fabius-Gayssot qui a été une loi sur mesure et l'adapter à la protection de TOUTES les mémoires.
Première séance du mardi 5 avril 2005
194e séance de la session ordinaire 2004-2005
SANCTION PÉNALE DE LA NÉGATION DU GÉNOCIDE ARMÉNIEN
M. le président. La parole est à M. Christophe Masse, pour exposer la question, n° 1184, de M. René Rouquet, relative à la sanction pénale de la négation du génocide arménien.
M. Christophe Masse. Madame la secrétaire d'État aux droits des victimes, je souhaite, avec mon collègue René Rouquet, appeler l'attention de M. le garde des sceaux, sur la nécessité de sanctionner la négation du génocide arménien.
À l'occasion des commémorations liées au soixantième anniversaire de la libération des camps de concentration nazis, les chefs d'État et de gouvernement ont réaffirmé solennellement la nécessité absolue pour l'Europe de se construire sur le rejet absolu de la Shoah et d'entretenir, sans relâche, la mémoire des crimes contre l'Humanité.
Mais en cette année 2005 où sera célébré, dans quelques jours, le 24 avril prochain, le quatre-vingt-dixième anniversaire du génocide des Arméniens perpétré en 1915, la France s'honorerait à adapter sa législation pour condamner, pénalement, la négation ou la contestation du premier génocide du XXe siècle, que notre République a reconnu, grâce à sa représentation nationale, par la loi du 29 janvier 2001.
En dépit de cette loi née d'une initiative parlementaire, qui avait été adoptée à l'unanimité de notre assemblée, dans un sentiment mêlé d'émotion et de dignité que nul ne peut ici oublier, rien ne permet en effet, à ce jour, de poursuivre, sur le plan pénal, les auteurs de prises de position négationnistes contestant, niant ou falsifiant la réalité historique de ce génocide où périrent 1 500 000 victimes.
De nombreuses démarches ont pourtant été effectuées ces dernières années, pour réaffirmer ce souci de justice. Ce fut notamment le cas, en 1992, avec la loi Gayssot, qui établissait le délit de contestation des crimes contre l'Humanité mais qui ne concernait que ceux commis durant la seconde guerre mondiale et définis en annexe de l'accord de Londres du 8 août 1945. Aussi notre droit n'est-il pas apte à tirer, sur le plan pénal, les conséquences de la loi reconnaissant le génocide arménien, et de poursuivre ou de sanctionner quiconque en nierait l'existence.
Afin de faire évoluer la législation particulière en la matière, nous avons déposé avec nos collègues du groupe socialiste, le 8 juin 2004, la proposition de loi n° 1643. Mais, à ce jour, ce texte n'a pas été inscrit à l'ordre du jour prioritaire, et cela malgré les demandes de notre collègue Jean-Marc Ayrault auprès du président Jean-Louis Debré, qui a pourtant abordé avec courage la question du génocide arménien auprès des dirigeants d'Ankara, lors de son récent voyage en Turquie.
Aussi, madame la secrétaire d'État, dans un souci légitime de rendre enfin justice au peuple arménien, dont la mémoire continue, aujourd'hui encore, d'être injustement meurtrie par la négation du génocide perpétré voilà tout juste quatre-vingt-dix ans, nous sommes nombreux, au sein de la représentation nationale, et au-delà des traditionnels clivages, à refuser de céder au sentiment du devoir accompli. Le travail législatif n'est pas achevé.
Quelles mesures le Gouvernement entend-il prendre afin d'inscrire dans notre droit la sanction pénale de toutes les tentatives de réécriture de l'histoire et, particulièrement, tout acte de contestation ou de négation de l'existence du génocide arménien de 1915, dont la réalité historique est reconnue par la loi du 29 janvier 2001 ?
M. le président. La parole est à la secrétaire d'État aux droits des victimes
Mme Nicole Guedj, secrétaire d'État aux droits des victimes. Monsieur le député, je vous demande de bien vouloir excuser à votre tour l'absence de Dominique Perben.
Par l'adoption de l'article 24 bis de la loi du 29 juillet 1881, le législateur, outre la volonté de protéger la vérité historique de l'Holocauste, a entendu réprimer toute contestation qui aurait pour objet de remettre en cause la vérité judiciaire telle qu'énoncée par la juridiction de Nuremberg ou une juridiction nationale ayant eu à statuer sur un crime contre l'Humanité commis durant la Seconde Guerre mondiale.
Cette infraction, applicable uniquement aux crimes contre l'Humanité définis par l'article 6 du statut militaire international annexé à l'accord de Londres du 8 août 1945, est punie de la peine d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende, outre la peine complémentaire d'affichage ou de diffusion de la décision prononcée.
L'absence de dispositions législatives particulières concernant le crime du génocide arménien ou tout autre crime contre l'Humanité reconnu comme tel, ne constitue pas, toutefois, un obstacle à l'engagement de poursuites pénales ou d'actions civiles à l'encontre de toute personne qui insulterait, par ses propos, le peuple arménien victime.
Par l'adoption de la loi n° 2001-70 du 29 janvier 2001, la France, vous l'avez rappelé, a reconnu publiquement le génocide arménien de 1915.
Le génocide, tel que défini par l'article 211-1 du code pénal, est qualifié par notre droit de crime contre l'Humanité, ce qui permet l'engagement de poursuites pénales à rencontre de quiconque en aura publiquement fait l'apologie.
Cette infraction d'apologie de crime contre l'Humanité, prévue par l'article 24, alinéa 3, de la loi du 29 juillet 1881, est punie d'une peine de cinq ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.
Ainsi, toute personne qui inciterait publiquement à porter un jugement de valeur morale favorable sur le génocide arménien, ou sur ses auteurs, ou qui tenterait de justifier son existence, pourrait être poursuivie en application de l'article 24, alinéa 3, de la loi de 1881.
Par ailleurs, par une décision du 21 juin 1995 fondée sur l'article 1382 du code civil, le tribunal de grande instance de Paris a admis la recevabilité d'une action civile engagée à rencontre d'un chercheur qui, par ses propos sans nuance sur le génocide arménien, avait ravivé injustement la douleur de la communauté arménienne.
M. le président. La parole est à M. Christophe Masse.
M. Christophe Masse. Madame la secrétaire d'État, j'ai bien entendu vos explications. Je continue néanmoins de considérer qu'un vide juridique subsiste. Certes, la loi Gayssot de 1992 avait permis de punir tous ceux qui contestaient les crimes contre l'Humanité mais la loi ne concernait que ceux commis durant la Seconde Guerre mondiale. Nous souhaitons, dans un souci de clarté et pour aller au bout de la démarche œcuménique qui nous avait réunis ici lorsque nous avons légiféré sur l'existence du génocide arménien, que soient punies pénalement toutes les personnes qui en contestent l'existence.
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Prenez vous en main |
Hervé le blanc (
14/06/2005 10:21 )
À Cussac / France
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Toujours aussi endormi les noirs.
Moi qui suis blanc je me dit parfois que vous êtes finalement fait pour vivre comme des gens qui n'ont pas d'histoire. Et je le dis sans racisme de ma part car ma copine est noire et tout mon entourage est constitué quasiment que de noirs (es).
Comment ce fait-il qu'un personnage aussi raciste puisse vous rouler dans la farine sans que vous decidez definitivement de vous mettre en ordre de bataille.
Vous en êtes encore à tapoter derriere vos moniteurs et sur vos claviers.
Il est temps désormais de vous faire entendre et de rappeler à la France que vous êtes des êtres comme nous tous et que vous meritez un respect de votre histoire.
Qu'aurait-on entendu si un noir avait ne serait ce qu'ecrire un bouquin revionniste sur la shoa?
Alors prenez vous définitivement en main. |
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undiman (
14/06/2005 11:33 )
À Angers / France
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Merci Mr Ribbe pour cette réaction. j'attendais depuis longtemps déjà la réaction des chercheurs et des historiens afro-antillais capables de répondre point par point aux insultes de cet "historien" révisioniste négrophobe que l'on exhibe partout dans les médias héxagonaux.
j'apprécie votre ton, votre humilté et surtout votre rigueur.
merci pour votre travail. l'histoire vous remerciera. |
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Subawu Bwa Mitan (
14/06/2005 17:06 )
À Drancy / France
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Pétré-la-Grenouille et ses acolytes ne perdent rien pour attendre.
Il n'est pas question qu'on continue à laisser ces gens falsifier notre histoire.
Mes frères et soeurs,mobilisons nous plus que jamais!!!
Merci,Claude Ribbe pour l'info |
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Claude Ribbe est-il historien ? |
Raoul (
15/06/2005 12:49 )
À Paris / France
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Il est un peu étonnant de voir quelqu'un doté visiblement d'autorité, comme Monsieur Ribbe, surenchérir dans l'émotionnel, sur un sujet aussi important.
Traiter un historien de "révisionniste" est tout simplement surprenant, puisque sa méthode de travail implique la chose ; le traiter de "raciste" est léger et scandaleux ! Si C. Ribbe est historien, qu'il propose un papier dans une revue scientifique, pour "contrer" Grenouilleau, et pourquoi pas un livre ?
Le reste relève de l'escroquerie !
Raoul |
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(
16/06/2005 00:07 )
À Monteux / France
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Je ne vois pas pourquoi on ne peu t pas traiter un prétendu historien de révisionniste., Dans la mesure ou la manière de retranscrire l'histoire viserait à édulcorer dans le cas d'espèce le préjudice subi par les africains déportés et les descendants de ses africains. De la à dire que la traite transatlantique n'a pas modifié la composition des populations ( donc on ne peut parler de génocide) des pays africain stouchés alors que des milliers d'individus on été déportés dans des condition attroce Cette traite était à connotation raciste. Car ces individus on été réduits à l'état de bien meuble. Monsieur Ribbe dispose de la légitimité et la qualification pour contester les propos de ce prétendu historien. Vos popos sont inappropriés et indécents à mon sens |
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Un rapporteur pour notre communauté |
Marronn' (
16/06/2005 03:43 )
À / France
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Mr RIBBE a l'avantage de dire encore plus fort ce que toute la communauté pense " tout haut", n'en déplaise à certains.Je crois que tous ceux qui ont lu ou entendu les propos de pétré-grenouilleau se sont bien rendus compte qu'il ne fait que répondre au grand désir des Ocidentaux de se blanchir historiquement de toutes les erreurs et de toutes les cruautés à l'égard des peuples du monde commises uniquement par cupidité:faire fortune,manger beaucoup,entasser les richesses à n'importe quel prix, décimer des peuples pour de vulgaires noix de muscade,du sucre ,du rhum,du bois, des métaux...Des pays qui aujourd'hui se targuent d'être des démocraties ,donneuses de leçons,refusent dans ce 21ème siècles,d'assumer un passé plombé.Mais ,je crois que leur rédemption ne viendra que du courage qu'ils auront de reconnaître leurs fautes passées.Ils étaient des peuples "avancés",il faut qu'ils reconnaissent leurs erreurs de peuples barbaresques et incultes humainement.Le bourreau et la victime ont besoin de la parole pour retrouver le chemin de la reconstruction ,du pardon et de la guérison.A un internaute ,je réponds :on peut-être blanc,avoir une femme noire,vivre dans la communauté noire ,et être un raciste sans le savoir.Découvrir un jour que les idées dénigrantes à propos de la communauté dans laquelle vous vivez imprègnent inconsciemment.Le contraire est peut être vrai.Vous dites que nous ne faisons que nous appesantir sur le passé,mais savez -vous qu'aujourdhui encore plus de 150 ans après les abolitions de l'esclavage, nous continuons subir de manière insidueuse et vicieuse les relents de ce crime .Il y a moins de 30ans les nègres étaient lynchés au USA.Nous ne parlerons jamais assez de ce drame.Lisez le nombre de livres qui ont été écrits sur tous les évènements "valorisants" des peuples européens.Personne n'a le droit de nous dire "basta, vous avez assez papoter à propos de ce drame.Notre mémoire n'est pas sélective et nos griots ne seront pas muselés.Le temps de l'action est déjà enclanché ,les choses changeront sans violence sanguinaire ,j'espère .Martin Luther KING ,GANDHI sont nos guides.Il faudra inventer un nouveau concept pour faire avancer les choses, si la non-violence ne suffit pas. |
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16/06/2005 12:30 )
À Monteux / France
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Je complète ma pensée. Un livre ne serait pas suffisant pour nous defaire du préjudice causé à notre communauté ( les victimes) par les propos de ce prétendu historien. il faudrait qu'une action en justice soit menèe. Qu'on engage sa responsabilité au civil en vertu de l'article 1382 du code civil et au pénal pour qu'il soit sanctionné. Et d'autre part qu'il soit relévé de ses fonctions à la fac. Je pense qu'il réfléchirait à deux fois avant d'écrire n'importe quoi pour se faire valoir. A mon sens son livre est une action opportuniste. Monsieur raoul on ne pond pas un livre en 2h surtout quand il s'agit de données historiques. N'oublions pas que ce monsieur vient se pavaner à la télé averc l'assentiment d'un grand nombre. La réponse doit être d'une grande envergure. Il faut utiliser les moyens légaux pour éviter ce genre de dérapage à l'avenir. |
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16/06/2005 14:11 )
À Montreal / Canada
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Raoul toi même avec un peu d'instruction pourrait contredire les propos de pete grenouille. suffit pour cela de t'informer sur le sujet.
des gens comme toi me font... |
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Que d'émotion depuis tant de temps |
Raoul (
16/06/2005 17:01 )
À Paris / France
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Mes frères,
Pétré-Grenouilleau est bel et bien historien, et non "prétendu" tel, ne vous en déplaise ! Je sais qu'il défend, implicitement, la vision du monde de sa communauté, celle qui le paie à l'Université. N'empêche, si nous voulons porter la contradiction (à un niveau sérieux) aux professionnels de l'idéologie occidentale, nous devons consacrer à un travail de fond et de très longue haleine. Nous en sommes encore très loin. Nous privilégions l'agit-prop, l'anathème facile etc.
Il faut cultiver le savoir et la vérité, longtemps, nous Africains, pour être à même un jour de "prouver" que les Grenouilleau et consorts font de la propagande.
Raoul |
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LE CONTRAT DE PETRE GRENOUILLAU !! |
o+ (
16/06/2005 17:20 )
À Noisy-le-grand / France
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Bonjour à vous,
Il y en a un qui a tout compris en s'attaquant au centre de gravité du système d'oppression, c'est DIEUDONNE. lorsqu'il a dit qu'il y avait une atrophie de la mémoire lorsque ça concernait les NEGRES, nous avons vu l'hystérie que cela a généré. Aujourd'hui, ILS parlent à sa place, essayent de le diaboliser dans notre communauté, organisent des amitiés de chasseurs de mouches & co. Pire, les médias ont relayé un tissu de mensonges, histoire de l'isoler, car ILS ont compris que le BOUGRE avait tout compris, ce qui constitue une menace pour l'ordre établi.
Il y a une semaine sur France 2, Philippe de villiers, l'homme politique et souverrainiste, jetait un grand froid sur le plateau en parlant de L'INSTRUMENTALISATION de la Shoa par Simone Veil, notamment après un court extrait d'un meeting de cette dernière. Inutile de vous dire que si c'était un NEGRE, c'eût été la potence assurée. Toutefois, il ne serait pas surprenant que les lobbies trouvent de la drogue dans l'appartement de cet homme, voire que l'on nous dise qu'il fréquente un terroriste de la trempe de Dieudonné. Vous connaissez le coup de la pétition sur le racisme Anti-blanc? C'est toujours les mêmes que l'on retrouve à l'origine, c'est encore eux qui MEDIATISENT le livre de Grenouillau, à commencer par celui qui était, soi disant, le meilleur intervieuwer de France; Rien que ça !!! C'est dire à quel point, ça se passe en famille. Pour s'en convaincre, faites une analyse entre le taux de pénétration de certains artistes dans les médias et leur représentation démographique. Vous comprendrez un peu mieux la sur-représentation médiatique et commerciale, donc le succès des uns par rapport aux autres, pourtant démographiquement, plus nombreux. Dieudonné en parle souvent subtilement dans ses spectacles, c'est pourquoi ILS ont mis une FATWA sur sa tête. Demandez donc à Bern C+ et Arthur, sans parler de leurs autres complices, de vous parler de leurs actions de lobbying pour que l'on ne parle plus de Dieudonné. Ne l'ont-ils pas déclaré artistiquement mort?
Enfin, pour mémoire, sachez qu'un leader de la droite extrême, même si elle n'a plus rien à envier à celle de Sarko et Villepin, a été suspendu de ses fonctions universitaires pour cinq ans pour avoir remis en cause le chiffre symbolique des 6 millions de victimes juives de la barbarie EUROPEENNE, celle d'Hitler.Aussi,il a été traîné en justice pour le même motif. Sur ce coup là, tout le monde était d'accord, normal il a osé penser AUTREMENT d'un CRIME INIMAGINABLE; et pourtant la barbarie EUROPEENNE n'a pas commencé il y a 60 ans, hein !!!
Par contre lorsqu'un autre universitaire refait l'histoire dans les médias, au point où, ça devient le livre de chevet du BONAPARTISTE installé à Matignon, il n'y a rien de plus normal.Normal, les NEGRES ont été codifiés en biens meubles par la France en 1685. Autrement dit, "l'historien" a toute la confiance de l'establishment qui le protège, l'honore dans l'antre du Sénat.
Ce n'est là qu'une reconnaissance qui prépare le terrain pour la rentrée de Septembre/ Octobre. Car sachez le, il est prévu une grande rencontre sur les "traites négrières, devinez autour de qui? Vous l'aurez compris, rien n'est le fait du hasard. Pétré Grenouillau réalise une commande passée au plus haut sommet de l'Etat. Il bénéficie donc de toute l'immunité liée à l'importance de ses travaux.
Vous pouvez en conclure qu'il n'y a pas de place pour la mémoire sur le MEGACRIME contre l'humanité, ce n'est pas bon pour le buziness général. Il n'y a qu'une seule souffrance: la SHOAH !
C'est à NOUS de faire mentir cette évidence.C'est une question de VOLONTE, regardez en Afrique du sud et aux USA. les exemples ne manquent pas !
A+
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Words, Words |
Kamatari (
18/06/2005 12:24 )
À / Belgium
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Que des mots, toujours des mots ....
Il y a bcp d'interventions qui disent la même chose, se répètent en cycle fermé.
Il faut sortir de ce mécanisme narcissique et passer à des résolutions les plus directes et ayant un impact.
Les syndicats aussi ont tendance à ignorer les lois car elles s'avèrent inapplicables.
D'où, un réalisme de bon aloi est préférable.
Il existe une gente imperméable à la juste application des lois qu'elle a elle-même votées ou cautionnées.
Supposons que les Dom-Toms, les biens nommés tant en français qu'en langue germanique, mènent une série d'actions pour protester contre ce déni de justice tant historique que sociale.
Par exemple un brelant de grèves sonnantes et trébuchantes pour montrer que l'on est pas du tout d'accord dans ces Doom-Tomy, avec la grenouille?
Quele effet cela produira-t-il? Un petit tsdunami.
Admettant que les braves Dom-Tomois sont auto-suffisants, sont-ils assez puissants pour ébranler, sans se br..., les institutions de la république fasciste? Non! Ils ne font pas assez le poids car ils sont dépendants.
A moins! Oui, à moins qu'ils entament un processus irréversible d'indépendance. Là, ça va sonner très fort et les choses vont changer.
Seulement Dieudo pourrait avoir raison si une autre force, réelle celle-là se mettait en action. Car comme tout fait nombre, l'Afrique francophone pourrait aussi jouer un rôle incournable et décisif.
Non pas au niveau des chefs et potentats locaux voués à la Francafrique, mais aux populations harassées qui n'ont plus rien et en ont marre.
Cette force n'attend qu'une chiquenaude pour se mouvoir. La Francafrique tient sur rien. C'est un ébouli qui peut dégringoler à tout moment. Des grèves à Cotonu, à Dakar ou ailleurs pourraient avoir un effet tsunamique sans parade. Un boycot des produits de la "métropole", excusez du terme, peut engendrer des effets dévastateurs qui feraient réculer pour un siècle le fascisme français.
Qu'on se le dise. |
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