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Le vodou à l'honneur chez Anibwé le 2 Juillet |
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Nouveau SCANDALE en France |
Afroman (
01/07/2005 15:57 )
À Born / Netherlands
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Le livre du lieutenant-colonel Georges Peillon, qui tance les rebelles, la presse française et la politique ivoirienne de Jacques Chirac, pousse l’Etat-major français à bander les muscles et à interdire de parole l’ex-porte parole de Licorne. L’Elysée a peur d’autres révélations provenant de la Grande Muette, qui pourraient l’éclabousser sur le dossier ivoirien.
Le livre «Ivoire nue» écrit par l’ancien porte-parole de Licorne, le lieutenant-colonel Georges Peillon, sous le pseudonyme de Georges Neyrac, continue de faire des vagues. Cet ouvrage, dont nous parlions dans notre numéro 442 du 18 juin dernier, critiquait en effet vertement la presse française, notamment RFI, qu’il accusait d’avoir «assassiné Jean Hélène, à force de médisances et d’ignorances mêlées, une presse qui a poussé les Ivoiriens à la xénophobie et à l’exaspération et qui exerce un terrorisme intellectuel de bon aloi imposant, quelle que soit la tendance politique invoquée, une rare et stérile pensée unique» et qui dénonçait les rebelles – «capables du pire, sans cesse entre le mensonge et la veulerie, la trahison et le pillage, quand ils ne se livrent pas à des exécutions sommaires au coin d’une case, au viol de familles entières, le canon des fusils déchirant l’intimité de femmes terrorisées et l’innocence des enfants abandonnés à ces soi-disant libérateurs».
Pis, il mettait lourdement en interrogation la politique ivoirienne de Jacques Chirac : «Le droit a été bafoué, les principes essentiels de la démocratie ont été niés par le pacte passé avec les rebelles, des mutins, des hors-la-loi. C’est comme si nous avions parié sur le mauvais cheval, comme si l’illusion de sauver le monde une nouvelle fois nous avait aveuglés.»
Ces phrases ont eu l’ire d’énerver la haute diplomatie française, alertée par les réseaux ouattaristes – dont Jean-Pierre Béjot, un lobbyiste s’exprimant dans «La lettre diplomatique» – qui ont engagé très rapidement une campagne anti-Peillon. Ce qui devait arriver arriva. Muté dans la ville de Lyon après son séjour en Côte d’Ivoire, Georges Peillon a été convoqué par son chef d’Etat-major à Paris. Après avoir été vertement tancé, il a entendu la sanction : interdiction formelle de parler désormais de son ouvrage «à la presse africaine» sans autorisation préalable de son Etat-major. Pas question de salir une image officielle de la France déjà lézardée en Côte d’Ivoire à cause des turpitudes de la classe dirigeante actuelle !
Mais il y a loin de la coupe aux lèvres, et l’affaire Peillon dégrade encore plus un climat qui était déjà délétère depuis novembre 2004 dans les milieux militaires liés d’une façon ou d’une autre à la crise ivoirienne. Même parmi les hauts gradés, la sanction contre le lieutenant-colonel Peillon fait jaser. La «Grande Muette» n’est plus prête à se taire et à assumer les calculs d’apprentis-sorciers de Dominique De Villepin, architecte de Linas-Marcoussis et Premier ministre actuel ; et de Michèle Alliot-Marie, marraine de la boucherie de novembre 2004 exécutée par le général Henri Poncet. Et l’on évoque, dans les milieux spécialisés, la dernière réforme du statut des militaires français – qui a été discutée par le Parlement fin 2004 – et qui leur donne droit à une certaine liberté de parole. Comme l’indiquait d’ailleurs Guy Tessier, président et rapporteur de la Commission Défense de l’Assemblée nationale française le 14 décembre 2004, lors de la présentation du projet de loi relatif au «statut général des militaires». «La liberté d'opinion est heureusement confirmée à l'article 4 et la liberté d'expression élargie puisque l'autorisation préalable du ministre de la défense est abrogée», explique-t-il. C’est cette disposition légale que les dernières représailles de l’Etat-major contre le lieutenant-colonel Peillon viole, selon certains milieux militaires français en colère. La presse française a déjà été tenue au courant. Le quotidien France-Soir, très en pointe sur les questions ivoiriennes ces dernières semaines, a levé le lièvre et mis le scandale sur la place publique (nous reproduirons l’article pour vous demain).
Face à la sourde révolte d’une partie de l’armée française, la cellule africaine de l’Elysée cogite. Elle ne sait pas par quel biais légal «tenir» et faire taire Peillon, mais surtout les autres militaires qui, pense-t-elle, s’apprêteraient à témoigner sur la vraie nature de l’expédition coloniale lancée en Côte d’Ivoire sous le couvert de l’Opération Licorne. Elle a été visiblement traumatisée par la fronde des épouses des soldats du 43è BIMA, qui n’étaient pas loin d’accuser le général Poncet de préparer un sale coup il y a quelques semaines, quand il les a obligées à quitter la Côte d’Ivoire. Quelles seront les prochaines confidences ? La suite des événements nous le dira. Visiblement, l’Histoire n’attendra pas 50 ans, dans le cas ivoirien, pour déballer ses secrets.
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Le Vodoun, c'est un patrimoine spirituel des Subsahariens. |
Sangsourou (
02/07/2005 07:46 )
À Blainville / Canada
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Le Vodoun est une religion subsaharienne, la vraie, l'authentique d'où émane une spiritualité verticale qui est directement en relation avec le Créateur Suprême.
Le Vodoun est une religion qui couve un ensemble de croyances en la « force vitale » qui unit le monde visible naturel (animé et inanimé) et les mondes invisible et surnaturel, de rites et de rituels d'origine africaine. Ses croyances font de l’univers un ensemble ordonné où l’idée de la loi est moins présente que celle d’harmonie préétablie, sans cesse troublée et continuellement réordonnée. Chaque partie de cet ensemble est un résumé de tout
La religion Vodoun repose sur l'existence d'un Créateur, Mahou-Lissa. Être Suprême, Invisible et Puissant qui ne s'incarne dans aucune figure humaine. Il a créé des Génies et des Esprits pour servir de liens entre les hommes et Lui. Ceux-ci peuvent s'incarner dans des créatures, des phénomènes naturels et représenter l'esprit des ancêtres d'une famille, d'un clan ou des nationalités. Son invocation se fait par celle de ces divinités disposant de puissances qui protègent ou punissent.
Le culte dans la religion Vodoun est destiné au Créateur et est intimement lié au souvenir des ancêtres qui, durant leur vie, Lui ont témoigné leur foi, pratiqué les rites en l'honneur des divinités, des ancêtres et ont contribué à l'épanouissement de la famille et à celui de la grande collectivité humaine. Tout humain doit témoigner sa reconnaissance à ses prédécesseurs parce que ce n'est pas lui qui porte la racine mais c'est la racine qui le porte.
Le Vodoun n'est pas une religion du Livre mais une religion de Cœur, du Naturel. Pas de prophètes, ces hommes, ces communs des mortels qui ont prétendu avoir des révélations divines. Partant, il se passe de tout dogmatisme. Sa plasticité et sa malléabilité lui permettent de s'adapter à toutes les aires géographiques. Ne prétendant pas détenir seul la vérité sur le Créateur, il accepte l'existence des autres croyances, les respecte et conseille à tout humain de rester dans la voie de sa croyance authentique et de l'approfondir. Ainsi, il ne cherche pas à convertir ni à évangéliser car, le prosélytisme religieux s'accompagne indubitablement de la conquête matérielle qui pousse aux rapports incestueux entre le Sacré et l'épée.
Le premier commandement du Vodoun est d’abord le respect de son prochain; ensuite vient celui des lois. Dans ses enseignements, l'homme doit vivre en harmonie avec la nature et ne doit pas chercher à la dominer parce que s'il pollue l'eau, il mourra de soif; s'il pollue la terre, il mourra de faim; s'il pollue l'air il mourra asphyxié.
Le respect que prône la religion Vodoun fait que même en Afrique, des malheureux Subsahariens convertis à l'islam, au catholicisme et au protestantisme, - religions importées au cours de l'esclavage, la traite des Noirs et la colonisation par le monde arbo-musulman et l'Occident chrétien -, participent allègrement aux festivités Vodoun. Ces festivités sont l'occasion de prières, de grandes et féeriques manifestations périodiques, de démonstrations spectaculaires de danses et de chants dont la beauté est inégalable.
Ces festivités et manifestations se retrouvent partout, surtout dans le "Nouveau Monde". Si vous avez dansé le Rock N'roll, le Cha-Cha-Cha... Si vous appréciez le carnaval du Rio, ceux des Antilles; si vous aimez le Gospel, le rythme afro-cubain... Si vous écoutez, vous chantez ou fredonnez le Blues, le Jazz..., c'est que vous faites les rituels Vodoun en évoquant le Créateur Suprême Mahou-Lissa
Sangsourou Bassar
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Joe (
02/07/2005 14:41 )
À Fort Myers Beach / United States
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Good job Sangsourou.
Les africains du continent ,en général ne connaissent pas l'importance qu'a cette religion dans le Nouveau Monde.
Elle est pratiquée par plus de 100 millions de gens dans les Amériques .
Elle est appelée voodoo in Georgia,South Carolina,Louisiana ,aux Etats Unis.
Elle est appelée "Santeria" à Cuba;Vaudou en Haiti;Obiah à Trinidad et au Brésil elle est désignée comme MACUMBA,CANDOMBLE,LUCUMI .
Et au Brésil et Cuba,cette religion est pratiquée par noirs et blancs indistinctement.
Comme le grand écrivain brésilien JORGE AMADO (prix Nobel de Littérature) l'avait dit:
"Combien de guerres,a prise place au nom de cette religion?
Aucune ,c'est une religion joyeuse,sans discriminations"
Amado était un dévoté de la religion CANDOMBLE ,il était mème un "babalaweyo" (un prètre" de cette religion). |
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Merci Sangsourou |
Koffi (
03/07/2005 01:10 )
À Blainville / Canada
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Quand vous rentrez dans les magasins des Asiatiques vous voyez une statuette de Bouddha autour de laquelle se trouvent des offrandes, des ampoules allumées... Dans leurs prières ils invoquent leurs ancêtres et différents esprits et saints à qui ils donnent à manger au cours de certaines cérémonies. Ces peuples n'ont pas honte de leurs croyances. C'est ce qui fait qu'ils ont confiance en eux-mêmes, qu'ils ont l'estime d'eux-mêmes et arrivent à ne pas accepter ce que les Occidentaux veulent leur dicter.
Les Noirs, dans la grande majorité, ont HONTE de leurs croyances qu'ils dénigrent pour plaire à leurs maîtres. Ils singent en pratiquant des rites et rituels islamiques ou chrétiens. Complexés qu'ils sont, ils invoquent Jésus ou Mohamet qu'ils considèrent être leurs ancêtres. La Bible ni le Coran qu'ils traînent à longueur des vendredis et dimanches ne font pas partie de leur cosmogonie. Ils sont hors de leurs maisons. Il est temps qu'ils rentrent dans leurs maisons pour honorer leurs ancêtres car tant qu'ils resteront INGRATS à leurs égards, rien ne leur marchera.
Nois, montrons aux autres peuples que nous avons notre religion, nos croyances.
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