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  "Le malentendu colonial": débats en présence de Jean-Marie Téno
Ainsi que les autres films habituels d'Images d'Ailleurs
 
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"Le malentendu colonial": débats en présence de Jean-Marie Téno

Nombre de messages
:  3
Pages:  1  

 
Manocry ( 23/09/2005 10:04 )
À / France

J'ai vu ce film documentaire. Au départ, j'y suis allé avec beaucoup de préjugés du genre voilà encore un autre frère qui compte nous humilier, caresser le colon au sens du poil. Mais non, ce Teno est finalement très intéressant, il nous plonge dans une enquête palpitante, nous laissant nous même le temps d’une réflexion.
Ce genre d’investigations, on devrait en faire beaucoup.
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  Le malentendu du colonial
kwin ( 23/09/2005 11:12 )
À Hyères / France

Nous suivons de près les Films Africains très appréciables dans l'ensemble que nous encourageons dès leurs sorties.

Notre Continent se déploie à travers ses grands talents, des diplomates de grande envergure qui le font mieux connaître à travers les écrans parce qu'ils honorent tout de même la profession.

Toute notre sympathie à Mr Jean-Marie TENO rencontré à Deïdo dans les salons de l'Ecrivain Léopold MOUMI-ETIA en compagnie du collègue Roger Tiberghien, "le cheminot blanc" qui avait inspiré l'auteur pour un de ses titres ...
" Le Syndicalisme au Cameroun".

GIC ATB-CAMEROUN (Les ATELIERS TIBERGHIEN de BONAPRISO)
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  mankounzoué
kacou ananzè ( 26/09/2005 13:50 )
À Paris / France

LA COTE D'IVOIRE SOUS OCCUPATION DE L'ARMEE FRANCAISE DEPUIS LE 19 SEPTEMBRE 2002......AU SECOURS.!!!!!!!


Les dessous de la visite de Bentégeat à Ouaga
Le Courrier d'Abidjan - 9/25/2005 6:37:50 PM

C'est donc au regard de ces ambiguïtés de la France dans la crise ivoirienne qu'il faut considérer les propos de Bentégeat qui, depuis Ouaga, clame que "L'armée française, à travers Licorne, restera en Côte d'Ivoire tant que la communauté internationale et l'ONU le voudront", oubliant du coup que l'armée française est sur le sol ivoirien sur invitation de l'Etat de Côte d'Ivoire qui, à tout moment, peut ré analyser cette présence. « Invitation du peuple de Côte d’ivoire » et « tant que la communauté internationale et l’ONU le voudront », voici deux discours contradictoires sur le même sujet. Au-delà du discours de Bentégeat, c'est la France qui se joue, au vu et au su de tous, du droit international et du droit de tout peuple à s'autodéterminer. A la lumière des détails, le général Henri Bentégeat n'était pas au Burkina Faso pour, comme il le dit, "une simple visite de travail". La logique qui motive son arrivée à Ouagadougou est celle de Jacques Chirac et Alliot-Marie, à savoir faire partir Laurent Gbagbo du pouvoir par tous les moyens, même par un coup d'Etat qui n’exclut pas le bain de sang. Sinon, comment comprendre que Bentégeat a débarqué à Ouagadougou avec 112 soldats dont 18 officiers supérieurs de l'armée française, pour n'en repartir qu'avec une dizaine ? Les autorités politiques et militaires ivoiriennes, qui ont trouvé le mouvement suspect, sont allées aux nouvelles. Mais Paris et la hiérarchie militaire française à Abidjan leur ont rétorqué que "ces soldats sont là pour assurer la sécurité du chef d'Etat-major Henri Bentégeat". Soit. Mais alors, quel danger court Bentégeat au Faso, second jardin de la France, pour s'entourer d'une telle garde prétorienne ? Ni Paris ni l'armée française n'ont pu répondre à cette préoccupation, lorsqu’il en a été fait cas. A la vérité, Bentégeat a convoyé à Ouaga, de manière à ne pas attirer trop d’attention sur le convoi, des mercenaires et autres instructeurs militaires français. Leur mission est de former les rebelles ivoiriens dans les camps militaires burkinabés, pour une attaque prochaine de la Côte d’ Ivoire. Le document officiel qui fait état de soldats accompagnant Bentégeat ne mentionne que quelques noms. Si la délégation militaire française arrivée ce jour-là à Ouagadougou a bien indiqué cent douze personnes accompagnant le CEMA, elle a en revanche exigé que tous leurs noms ne figurent pas dans les documents officiels ; ces derniers devant rester à Ouagadougou,"dans le cadre d'une mission dont la confidentialité ne devrait faire l'objet d'une quelconque préoccupation", affirment les sources. Et les seuls noms rendus publics sont ceux du patron de l'Armée de l'air, le général Richard Woltszinski ; des lieutenants-colonels Didier Thioux et Jean-louis Nicolas ; du capitaine Loïc le Fèvre ; du chef de bataillon des Sapeurs pompiers Claude Delanne ; du 2è conseiller à l'ambassade de France au Faso, Christophe Boutinot ; du Commissaire principal de police Nicolas Declerq, ancien attaché de sécurité intérieur à l'ambassade de France à Ouagadoudou, et de Jean-François Kalvszinski, commandant de Police, assistant technique aéroportuaire. Au cours de cette visite, le général cinq étoiles et ses hommes ont travaillé avec les autorités burkinabè, puis leur ont laissé instructions et hommes, "pour un suivi du travail qui doit être fait sous la supervision du Burkina Faso". Bentégeat a mis le cap sur Niamey après, avec seulement une dizaine de soldats, sur la centaine qui l’a accompagné au Faso, laissant aux mains des hommes de Compaoré des soldats "assistants techniques" français - en partie des anciens d'unités spéciales comme le COS, DRM, DGA, etc. - et autres mercenaires "le soin de parachever le travail". Les documents en possession de ces derniers indiquent l'armement militaire pré positionné dans les pays de la sous région pour soutenir l'opération, si elle se mettait en marche. Ainsi, au dispositif militaire stationné au Sénégal, viennent s’ajouter des hélicoptères de combat Gazelle avec lazer (500 à 5000 m), des Cougars AS 532, plusieurs LRM dotés de roquettes M77, AT2, M26-M30, quatre Mistral, des éléments de la cavalerie de Saumur, trois Cobra , six TBM700 stationnés au Mali . Sur place en Côte d'Ivoire, au 43è Bima, cinq canons 155 AUF, quatre Atila et autant de Ratac ( armes de nocivité notoire) ont été réquisitionnées et seront gérées par des éléments venus, eux aussi, de Saumur. En soutien à ce dispositif, les positions françaises au Gabon et à Djibouti ont été appelées à rester en alerte maximum constante. Bentégeat entend d'ailleurs venir rendre visite à ses tueurs du 43è Bima, à l'occasion d'une visite bien maquillée "de travail". Autre chose, aux mains des soldats restés sur place à Ouaga, Bentégeat, formé à St-Cyr comme Doué, a laissé huit véhicules blindés TRM, quatre véhicules tout terrain et six barges fluviales pour le transport par eau des chars, comme si le Burkina a jamais été traversé par des cours d'eau navigables. Voici qui éclaire chaque jour davantage que la France ne veut pas lâcher le morceau. Mais que peut-elle face à un peuple de Côte d'Ivoire largement informé de ses sinistres schémas et plus que jamais déterminé à faire front ?


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