L'Afrique... |
Patrick (
19/12/2005 12:43 )
À Suresnes / France
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L'Afrique est un royaume...Lorsque l'on devient Président en Afrique ou que l'on détient le pouvoir, généralement, on ne le partage pas...c'est triste mais c'est comment cela. |
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Zel (
19/12/2005 13:12 )
À / Denmark
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Ce que tu dis Patrick, n'est pas une fatalité. La lutte continue, pour renverser le courant de cet esprit dépassé. Le partage viendra avec la lutte. donc ne baisse pas les bras, bâts-toi et soi optimiste en Afrique. |
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19/12/2005 21:08 )
À Anderlecht / Belgium
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vous etes tous cons ou imbibé de la propagande des blancs qui font croire qu 'en Afrique il y a que des dictature renseignez vous avnt d'ouvrir vos bouche.la TANZANIE EST UNE DEMOCRATIE ET IL N Y AS PAS EU DE FRAUDE LE PARTI QUI A GAGNE EST LE CPM QUI EST LE PARTI DU PANAFRICANISTE NYERERE JULIUS QUI S EST RETIRE VOLONTAIREMENT DU POUVOIR LORSQUE CELUI CI QUITTA LE POUVOIR IL N AVAIT PAS DE MAISON NI DE BIEN A L ETRANGER CETTE AINSI QU4IL DEMANDA PUBLIQUEMENT AU PEUPLE DE LUI FOURNIR UNE MAISON CE FUT FAIT ET IL SE CONSACRA ENSUITE A FAIRE DES MEDIATIONS NOTAMMENT POUR LE CAS DU BURUNDI.Voila pour vous bande d'ignare |
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A l'anonyme ci-dessus |
Zel (
19/12/2005 22:01 )
À Aarhus / Denmark
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Apparement tu dois avoir l'esprit très étroit. Pour tes arguments, tu ne peux que rechercher renfort dans la bassesse, les injures.
Relis moi mon post. J'ai régi aux propos de Patrick concernant l'Afrique en général.
Pour la Tanzanie, il attaquait le Parti et non l'oeuvre de Nyeréré pour son pays et pour l'Afrique.
Je suis panafricaniste et sais ce qu'ont fait Kwamé Nkrumah, Cheikh Anta Diop, Nyeréré, Jomo Kenyatta, pour l'Afrique et la Diaspora.
Il n'est pas évident que les successeurs de Nyeréré au CCM (et non CPM, comme tu l'écris) sont de la même trempe que lui, pour poursuivre sa politique, sa conviction. J'en doute fort.
Mais un conseil: si tu as appris à respecter autrui, évite d'insulter les autres autrement tu risque qu'on envoit rudement la balle.
A moins que tu ne sois qu'un petit gosse devant un clavier (et non ouvrir ta bouche sur un site virtuel, comme tu l'as écrit). |
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Le maçon au pied du mur |
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20/12/2005 00:30 )
À Clabecq / Belgium
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La Tanzanie ou le Tanganyika+Zanzibar et Pemba, est une fédération de 2 états par la force et par consensus.
Etonnament, les débuts de l'indépendance du Tanganyika furent perturbés par un coup d'état qui a été vite arrêté.
Pour ce qui est de la suite, on peut dire que Nyerere, surnommé le Mwalimu(le maître d'école), a dirigé le pays et puis la fédération avec une poigne dure d'un chef qui se voulait socialiste et révolutionnaire. Même s'il est vrai que ce chef et son parti (sans partage) ont contribué à l'effort de la libération de l'Afrique, on ne peut pas dire qu'ils brillent par leur génie de la gestion politique et économique. La Tanzanie a pâti d'une incurie administrative et d'un manque de vision de progrès.
Le pouvoir de Nyerere fut d'une médiocrité desarmante au point que le pays n"a connu que des crises sur crises mais étouffées. Le chef d'état, quoique se voulant honnête, a manqué d'envergure d'un fondateur d'une nation malgré son charisme légitime. Il est possible qu'il fut mal conseillé dans ses décisions et surtout dans ses analyses surtout économiques. La Tanzanie n'a connu qu'un marasme économique et même politique avec son parti unique et même inique. C'était et il reste un état particulièrement policier. Tout citoyen est un informateur et chacun est suspect.
A l'instar de son chef du moment, la Tanzanie fut un état rural et sans Business Plan ou de plan tout court. Le fait d'être riche et entreprenant était mal vu et même sanctionné. L'austérité et le misérabilisme furent érigés en dogmes et en références dans toutes les sphères du pouvoir.
Ce n'est qu'après le remplacement de Nyerere que la fédération tanzanienne a commencé à prendre un envol économique et un semblant de pluralisme politique. Avec les troubles vus à Zanzibar, on voit qu'un long chemin reste encore à faire dans ce pays de missions chrétiennes et d'un Islam bon enfant voire débonnaire. La cohabitation des religions est un des rares côtés positifs même si les catholiques semblent monopoliser le pouvoir par un meilleur niveau. On peut aussi épingler la contribution substancielle de la nation à l'essor du Swahili comme langue internationale même si ce processus aurait pu avoir plus de force avec un état plus puissant économiquement.
Une révision profonde du CCM, le parti unique né du TANU de Nyerere et compagnie, est à faire dans les plus brefs délais pour mieux enfourcher le cheval de la globalisation et pour faciliter une integration régionale de ce pays riche en tout: population, faune, flore et ressources naturelles. |
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Relativités |
Nyawo (
20/12/2005 14:40 )
À Montreal / Canada
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Nyerere a reconnu avant de quitter volontairement le pouvoir son manque compétence dans la gestion moderne. Il est inutile d'enfoncer une porte ouverte. Dire qu'il n'avait pas de plan. C'est vite dit et plus est faux. Il n'avait pas de plan d'affaire, soit mais il ne gérait pas une entreprise. Il a gouverné un pays dont la majorité était des nomades qu'il a fallu sédentarisés. C'est vrai que c'était une nation rurale qui avait développé de façon hypertrophiée l'agriculture mais qui manquait cruellement de voies de communication pour le transport de la production. C'est aussi vrai qu'il a dû se battre contre l'influence des deux puissances à savoir les USA et l'URSS.
Son socialisme africain était en fait un communautarisme dans lequel la solidarité et l'entraide y figurait en bonne place. C'est facile de dire après que "Le fait d'être riche et entreprenant était mal vu et même sanctionné. L'austérité et le misérabilisme furent érigés en dogmes et en références dans toutes les sphères du pouvoir." Il a fait un choix de société dans lequel la cellule familiale fut le centre sans aucun soutien. La force de ce modèle lui a permis de vaincre la puissance militaire et économique de la région qu'était l'Ouganda. L'endettement engendré par cette guerre a fait sombré l'économie rurale de la nation tanzanienne. Respectez l'Homme et ses oeuvres.
Ceux qui l'ont succédé et qui ont été formé à l'occidentale ont failli dans une certaine mesure à faire rentrer le pays dans la modernité en conservant la base traditionnelle comme ce fut le cas en Asie. Malgré cela et de son vivant, il a su éviter d'interférer dans la gestion de son pays.
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Entre l'ego et l'echo |
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20/12/2005 23:56 )
À Brussels / Belgium
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A Nyawo.
Relativiser les actes du maçon sans considérer le mur qu'il a bati relève d'une tentative de flatter l'ego du maçon sanssuffisamment voir ou écouter l'écho que renvoit le mur. La démarche est tronquée et ne peut refléter correctement la situation de la Tanzanie.
Nyerere a des mérites immenses pour ses réalisations en matière politique et que certains chefs d'état n'ont pas pu réaliser. Il faut lui en savoir gré. Il avait aussi le mérite d'être constant. Toutefois, au maître, il lui a manqué un esprit critique surtout à l'égard de sa gestion de la chose publique. Pourtant ces ne sont pas les exemples qui manquaient tout au tour de lui. Ses collaborateurs se sont contentés de manger dans l'écueil du communautarisme. Même s'il était un peu dictateur, ils pouvaient lui suggérer certaines solutions patantes.
La Tanzanie avec ses deux voisins historiques, Kenya et Uganda auraient pu mieux tirer parti de leurs ressources par leur union et surtout de la masse touristique. Le chef a manqué d'une meilleure vision!!!
La Tanzanie n'est pas tout à fait un pays des nomades si ce n'est dans des régions économiquement difficiles. On peut même dire que ces nomades possèdent des biens à valeur ajoutée très élevée avec leur bétail et le tourisme qui s'y joue. Certains possèdent des comptes en banque fabuleuses.
Il existe grosso-modo quatre voire cinq parties géopolitiques: la côte et son commerce peu dévéloppé, la région le long du lac et sa population travailleuse et motivée en tout; sans oublier la part de l'apport démographique à très haute valeur ajoutée du Burundi et surtout du Rwanda proches et enfin, le reste qui se partage entre la région montagneuse du Kilima-Njaro, fort agricole et touristique ainsi que le reste, la savane qui est fait pour les safari et le nomadisme. En définitif, ce pays est un paradis qui s'ignore. Il vaut deux à trois fois la RSA.
Le seul problème qui complique le pays est le problème de l'eau dans certaines régions du plateau nord et central. Pour le reste tout beigne. Nyerere avait tout pour rendre son pays heureux et riche. Mais le problème est qu'il l'ignorait.
C'est ainsi qui a fait l'erreur des villages de l'Ujamaa au lieu de renforcer les villes existantes et de créer des villes moyennes en des points stratégiques pour un meilleur dispatching du progrès en tout. Il semble que ses successeurs continuent à se palnter dans la même voie du milieu du gué sans pouvoir traverser. |
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25/12/2005 19:23 )
À Nantes / France
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démocratie à l'africaine!!! |
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Le nouveau président comme le beaujolais |
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26/12/2005 20:11 )
À Brussels / Belgium
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Le nouveau président pourrait s'avérer moins bon que son prédécesseur tant pour son idéologie que par son sens peu différent de celui de Nyerere. Le risque est grand que la Tanzanie se dirige vers un mur si le nouveau guide ne se départit pas des us et coutumes du CCM.
Dommage que Grioo, dans son laconisme courant, ne nous donne pas le pédigré de Jakaya Kikwete. C'est un nouveau chef dont on connait peu les "skills" et le profile. Il fait penser à ce beaujolais qui apparait sans qu'il puisse être catégorisé.
Espérons qu'il va réellement changer et innover sans se servir du pouvoir pour le pouvoir. Un signe d'impuissance politique et incapacité de gestion économique. L'Afrique a besoin de managers et d'entrepreneurs même en politique.
Time is running out!!! Il faut que la Tanzanie cesse son misérabilismes et ses manip de pseudo stabilité politique quand la population a besoin de travail et des revenus à la hauteur des besoins du pays. Le communautarisme est mort avec Nyerere.... |
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