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Conférence débat le 20 juin : l'Afrique des idées reçues |
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inscrivez-vous |
ossouka (
16/06/2006 19:31 )
À Savigny-le-temple / France
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inscrivez vous !
pourquoi?
parceque cela nous concerne et vous permettra de pouvoir debattre , de vous confronter aux représentations qu\'on se fait de l\'Afrique et de l\'homme Noir en générale ( même si vous avez dejà une petite idées!)
cela permet aussi de voir qu\'on se mobilise quand on traite d\'un sujet qui nous concerne au lieu de laisser courir;
pour ma part, je pense que plus on sera présent dans ce genre de débat et moins on se permettra de dire \" tu vois ils ont même pas capable de se déplacer quand on traite d\'un sujet qui les concernent ; ils ne sont bons qu\'à danser\"
vous voulez qu\'on parle de notre \"communauté\" eh ben voila un sujet que devrait interpéller normalement une bonne partie des grionautes, ça changera des échanges sur internet!
moi je vais m\'inscrire et je vous invite à le faire ne fuisse que pour écouter ce qu\'on pense de nous, de notre continent et ce qui va avec... pas que ce groupe de \"pseudo-penseur \" détiennent la vérité, mais pour montrer notre présence , bien à vous |
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L'Afrique en marche - démocratisation au Tchad |
PLT (
16/06/2006 22:41 )
À Montreal / Canada
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L'ouvrage "L’Afrique des idées reçues" me parait un fort bon livre, et j'invite tout le monde à venir nombreux participer à la conférence-débat du 20 juin traitant des représentations occidentales et africaines de l’Afrique et des diverses populations africaines, des fondements du mal-être de l'Afrique, des changements en cours et des divers comportements des Africains et Africaines en tant qu'acteurs de développement et de démocratisation. C'est un débat qui promet d'être intéressant et qui sera sûrement d'une grande profondeur de vue en ce qu'il permettra de mettre en lumière un certain nombre de défis à surmonter, d'insatisfactions, de fausses évidences, d'accusations non fondées, de clichés, d'idées préconçues, de préjugés, de peurs, d'angoisses, de craintes, d'attentes irréalistes, d'arrogances et de désespérances de toutes sortes, et de dégager des pistes de solutions pour mieux agir, intervenir et participer aux bons moments et aux bons endroits.
En tant que Tchadien, j'invite tous les participants à publier leurs points de vue sur le forum http://www.pltchad.com/forum-politique-tchad/ et, en tant que président fondateur du Parti Libéral du Tchad, je souhaite de tout mon coeur que vos suggestions soient entendues et suivies par le plus de monde possible, et notamment par tous les Tchadiens et Tchadiennes qui vivent à l'étranger, ainsi que bien sûr les quelques personnes qui au Tchad n'ont pas encore rejoint l'un ou l'autre des partis démocratiques pour participer aux changements en cours et notamment au processus de démocratisation par le dialogue.
Il me semble en effet que les diverses solutions ou pistes de réflexion que vous pouvez proposer du bas vers le haut sont des bonnes voies à analyser pour sortir l'Afrique et notamment le Tchad de l'enlisement politique, économique, social, financier, sanitaire, culturel et scientifique dans lequel la plupart des pays africains sont plongés alors qu'ils ont toutes les richesses et les ressources nécessaires qui leur permettraient d'avoir très rapidement un meilleur niveau de vie que le reste du monde.
Je pense aussi que toutes les élites africaines devraient retourner dans leur pays pour l'aider à se développer, et de plus bien souvent pour avoir une bien meilleure qualité de vie que celle qu'ils ont dans le pays qui les accueille. Quand on voie tant de cadres être ouvriers, techniciens, commis de bureau, agents de sécurité, employés de nettoyage ou chauffeurs de taxi, on ne peut qu'être triste devant tout ce gâchis humain. Ni leur pays hôte ni leur pays d'origine ne profite de leurs compétences et talents.
Je considère également qu'encourager la fuite des cerveaux, comme le font les divers pays d'immigration tels que les États-Unis et le Canada ou maintenant comme voudrait le faire la France avec son immigration sélective, n'est vraiment pas une bonne chose car cela prive les pays africains de leur plus grande des richesses : les ressources humaines, non seulement de nos jours mais le plus grave aussi dans l'avenir car nos enfants s'installent définitivement dans leur pays d'accueil et ne reviennent que très rarement sur la terre de leurs ancêtres, par ex. tous les Afro-Américains et les Latino-Américains aux États-Unis et tous les Algériens, Russes, Polonais, Italiens, Portugais et Arméniens en France. On ne peut donc que saluer et bien accueillir tous ceux qui décident de retourner dans leur pays natal, et encore plus quand ils veulent partager leurs expériences et oeuvrer pour le bien commun. Se soucier du bien commun de la communauté, bien entendu tout en contribuant activement par son apport personnel aux efforts de tous, est le seul ciment possible du socle sur lequel peut se bâtir un développement véritable et durable. Si l'Afrique continue à accepter de se vider de ses cerveaux, il est sûr et certain que le fossé entre elle et les autres continents ne sera jamais comblé.
Nous devons nous prendre en main, comme autrefois du temps des premières civilisations et des grands royaumes et empires, et procéder par nous mêmes et pour nous mêmes aux changements nécessaires sans attendre de l'aide ou le soutien de telle ou telle puissance que certains accusent par ailleurs d'ingérence. Nous devons être logique avec nous mêmes et dans nos démarches et actions.
C'est aussi pourquoi après m'être exilé, et malgré tous les risques et toutes les craintes de ma famille, j'ai décidé de revenir au Tchad pour contribuer à ma façon à l'essor de mon pays et, comme on le dit en Afrique Centrale, de faire mon devoir d'africain qui est d'écrire une page de ma communauté. C'est cette évolution pacifique et démocratique que tout le monde attend depuis si longtemps que l'ensemble de mon équipe est en train de mettre en place en mobilisant toutes les forces vives du pays, des plus petites fleurs de ketmie jusqu'aux plus grands baobabs, en passant par toutes les autres ressources que recèlent le Tchad, pour construire tous ensemble un Tchad plus juste, en santé et plus prospère. J'en ai la ferme volonté et tout le courage nécessaire avec le support de tous ceux et celles qui me soutiennent. En regardant les énormes progrès réalisés en quelques mois, je peux vous dire que ça marche malgré toutes les difficultés surmontées et tous les défis qui restent encore à relever.
Ce que je peux vous dire aussi avec certitude, en voyant tous les militants et militantes qui me rejoignent chaque jour, c'est que le changement que vous souhaitez et dont il est question au Tchad et que tout le monde souhaite depuis si longtemps est effectivement en marche, sûrement de manière irréversible et très bientôt en voie d'aboutissement. Ce que je constate, pour reprendre la belle expression de Jean-Claude Guillebaud dans son article "Le pays sous la croûte" paru dans le magazine Télé Nouvel Observateur du samedi 4 février 2006 en p. 50, c'est que le Tchad "sous la croûte" bouge, qu'il est maintenant tout à fait réveillé ou est en train de se réveiller et qu'il est prêt à devenir une vraie démocratie et un pays où il fera bon vivre, et ce malgré que certains groupes essaient de freiner son nouvel élan et malgré le grand nombre de problèmes à solutionner. Comme d'autres peuples ont fait leur révolution orange, des roses, des tulipes ou des oeillets, le Tchad est décidé à faire sa révolution bleue, la couleur du ciel infini que symbolise le bleu de notre drapeau ou la couleur de l'algue qui pousse dans le Lac Tchad (et qui sert à fabriquer la spiruline), selon certains, ou sa révolution des ketmies (des groseilles qui servent à fabriquer une boisson rafraîchissante), selon d’autres.
N'étant pas un homme de parti ou de pouvoir ou d'un clan ou d'un groupe ethnique ou religieux, mais tout simplement une personne soucieuse du bien commun de toutes les populations tchadiennes et qui veut oeuvrer pour la paix, la prospérité et la démocratie au Tchad, je pense aussi qu'il est important de ne pas imposer ou amener à mettre en oeuvre des idéologies toutes faites telles que le libéralisme et le socialisme qui ont démontré leurs limites et leurs défauts, et de plus qui sont étrangères aux diverses valeurs africaines telles que que le dialogue, le partage, l'harmonie entre tous, le respect des enfants, des mères et des anciens et la solidarité sociale. C'est pourquoi le parti politique, ou plutôt le mouvement de démocratie participative et de réconciliation nationale, que j'ai créé souhaite tout simplement apporter des solutions pratiques à des problèmes concrets en s'entourant de bonnes personnes et avec la participation de toutes les personnes de bonne volonté.
Enfin, contrairement à certains afro-pessimistes, je suis vraiment confiant dans l'avenir du Tchad et de tous les autres pays africains. Comme il est dit dans le Coran "La vérité plane et ne se laisse jamais dominer", et quand elle est connue nul ne peut voiler son éclat. Même si certains groupes arrivaient à faire tourner le lait de la vie (la volonté du peuple) et réduisaient en bouillie tous les efforts fournis, il faut qu'ils sachent que le génie tchadien a su transformer le lait caillé (roaba) en une magnifique recette, de la même façon que toutes les mères et filles d'Argentine ont finalement transformé une des pires dictatures militaires d'Amérique Latine en un pays démocratique et pacifique.
Comme le souligne Eric Sarner dans son ouvrage "Mères et « folles » sur la place de Mai, Argentine 1976-2000", on constate que les acteurs sociaux qui connaissent le mieux les défis, problèmes et besoins de leurs sociétés et qui mettent en oeuvre des initiatives pertinentes de transformation sociale ce sont ceux qui ne sont pas aux postes de pouvoir. Bien souvent il s’agit de personnes ou de groupes vivant aux marges des sociétés qui contribuent de manière significative à faire changer les choses.
Vivent le Tchad, toute l'Afrique et l'Humanité entière! Que la Paix, la Démocratie, la Liberté et la Prospérité règnent sur la terre entière pour le bénéfice de tous et de chacun!
Mika Lelita Yondoloum
président du Parti Libéral du Tchad (PLT) http://www.PLTchad.com
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