L\'asthme ne serait donc pas une maladie psychosomatique ?
Pas d\'accord. Pour la simple raison qu\'un bébé (qui a souffert d\'une complication lors de l\'accouchement, donc d\'une détresse psychologique) va développer, dans les tous premiers mois, eczéma et asthme, lesquels vont s\'atténuer, puis disparaître, en grandissant, grâce à une prise en charge pharmaceutique, d\'accord, mais aussi à beaucoup d\'attention affective, d\'amour de ses parents, lesquels ne négligerontnt pas sa sensibilité \"à fleur de peau\".
Pour les asthmatiques qui le deviennent en vieillissant, là aussi, il y a forcément un lien de cause à effet.
L\'esprit et le corps allant de pair, si le psycho est fort souvent mis à l\'épreuve de souffrances morales en tous genres, il va se mettre à somatiser (tirer des sonnettes d\'alarme dans le corps).
D\'où le fait que \"ne pas oser broncher\" (qui, en terme populaire signifie ne pas s\'affirmer en disant tout haut ce qu\'il pense tout bas, par exemple ...) va petit à petit déclencher la bronchite.
L\'asthme, quant à lui (difficulté à respirer) n\'est que le résultat d\'un étouffement moral.
Je m\'arrête là, mais je suis convaincue que bien des maladies, par lesquelles les grands groupes pharmaceutiques s\'enrichissent avec des produits chimiques (certes quelquefois nécessaires), sont d\'origine psychologique, c\'est-à-dire que ces maladies sont la matérialisation d\'une souffrance d\'abord morale.
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