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L'ONU appele Jean-Pierre Bemba et Joseph Kabila au dialogue |
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mouyabi (
22/08/2006 16:07 )
À Crotelles / France
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Manque de maturité politique et honte !!!
Mouyabi |
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C\'est Toujours la Guerre en Afrique |
auroredusud2005 (
23/08/2006 10:56 )
À Dakar / Senegal
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On s\'entre-tue comme des mouches, alors que nous sommes tous des frères. C\'est très normal. Quand on vient au pouvoir par les armes, on le quitte toujours par les armes. Cultivons l\'esprit de la logique et enterrons ces querelles fraticides qui nous divisent. C\'est vraiment dommage. Après l\'esclavage, c\'est la maladie, la pauvreté, la faim, la guerre et voilà tous les maux du continent Africain, le seul à capitaliser ce cortège parmi les 5 autres continents. Un continent qui refuse le développement qui préfère la guerre à la paix. Le dernier des mondes. Raison pour laquelle, les africains sont beaucoup plus fiers de leur nationalité europèenne que de leur africanité. C\'est une honte parfois d\'être africaine noire. |
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Rdc |
mingi (
23/08/2006 11:39 )
À Aulnay-sous-bois / France
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Je me réjouis que les choses bougent un peu dans ce pays,malheureusement dans le sang. Dans toute révolution il y ade la douleur. Assez,assez,assez ! Après 30 ans de règne de Mobutu,le peuple zaïrois ne doit pas se laisser mater encore par la dynastie des Kabilas qui n\\\'a aucun projet probant pour ce pays d\\\'autant plus qu\\\'il connaît mal ce Congo et il n\\\'a pas la carrure d\\\'un homme d\\\'Etat capable de conduire un pays encore moins de sortir ce peuple de la misère. Je porte mon soutien à Bemba malgré moi parce que lui,vrai fils du pays,remettra le contrôle du Congo à son peuple contrairement à Kabila qui n\\\'est qu\\\'une extension du pouvoir rwandais dans ce pays.
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Encore l'Afrique |
caime2000 (
23/08/2006 15:00 )
À Abidjan / Cote D'Ivoire
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L'Afrique et son visage habituel. Personne ne peut contre comme si nous sommes inaptes à faire de la démocratie. un gagne l'autre se rebelle. Personne ne peut accepter de perdre. je vous dis Aujourd'hui que si on ne change cette mentalité l'Afrique continue vers sa dérive et son inconscience politique |
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Le pire est à craindre |
FMUNYABAGISHA (
23/08/2006 15:08 )
À Magog / Canada
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Le vers est dans le fruit. Je me demande si l'on pouvait l'éviter. Le processus en cours est irréversiblement piégé, je me demande pourquoi les Congolais doivent payer encore de leur sang pour un retour aux années 60. Des armes ne peuvent naître le bien. Seule la désobéissance militaire peut ouvrir la porte à un retour à l'ordre, quand le mutin a l'inspiration de l'esprit et du respect des lois. La politique ne fait pas bon ménage avec les armes.
En RDC, le processus pseudo démocratique en cours met en vedette des seigneurs de guerre. Les penseurs, les aspirants politiciens en sont exclus, entendons les présumés nationalistes de l'UDPS. Ils ont été exclus ou se seraient-ils délibérément exclus du théâtre. Je leur donne absolution, rien ne sert de compétitionner contre des loups. Le piège de l'ordre en RDC, c'est de vouloir soumettre des seigneurs de guerre à un ordre qui voudrait les exclure du pouvoir et de la capitalisation des efforts de guerre. Tous ces loups en sont là pour avoir pris des armes, pour avoir été financés par des fournisseurs d'armes, pour avoir donné en hypothèque l'un des pays non seulement les plus peuplés d'Afrique, mais aussi les mieux nanti en ressources stratégiques de la planète. Comment peut-on imaginer le désarmement de l'un ou de l'autre par la seule magie des urnes? Ces populations qui supposément votent, sont les mêmes sur lesquelles ils n'auront jamais hésité à lâcher des orages de plomb. Leurs cris ne les auront pas ramenés à la raison, je ne vois pas comment leurs bulletins y parviendraient. La paix a un prix. Au préalable, il est important de pouvoir discuter clairement et publiquement du problème des dettes et attentes des seigneurs de guerre. Aucune des différentes factions n'aurait été motivée par le rêve de la bonne gouvernance en RDC. Aucune ne lâchera les armes que si son bilan de guerre consolidé est positif. Est-ce logique? Pourquoi gaspillons-nous tant de sueurs voire de sang pour des exercices stupides voilés "d'élections libres"?
Évidemment, l'occident n'est pas tant préoccupé par l'ordre dans un pays aussi riche en ressources convoitées. Évidemment l'occident n'aidera pas la RDC à mettre de l'ordre sans garanties sérieuses d'accès libre à son marché et à son magique sous-sol. Évidemment les Congolais ne sauront jamais s'unir bras ballants pour inventer l'ordre et réhabiliter les vieux rêves Lumumba et consort. Autant l'occident matant l'un ou l'autre des principaux protagonistes, maintiendra Kabila à son poste, et entonnera le chant de la démocratie et des progrès malgré la persistance de poches de rébellion ici et là. Évidemment, peu de Congolais peuvent le croire, mais l'avenir serait soit dans l'éclatement en plusieurs petits états, soit dans la création d'une fédération d'états aux pouvoirs étendus. Triste reste le sort des populations dont la débrouillardise demeure le seul salut.
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jafrikayiti (
23/08/2006 16:04 )
À Saint-eustache / Canada
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un intervenant d\'écrire:\"Kabila qui n\'est qu\'une extension du pouvoir rwandais dans ce pays\".
Cette phrase retient mon attention car elle soutient une thèse cohérente développée dans \"ça ne s\'est pas passé comme-ça â Kigali\", livre de Robin Philpot.
Selon cet auteur canadien, les États-Unis aurait activement aidé le FPR de Paul Kagame qui a assassiné les Présidents Rwandais et Burundais et ont ainsi déclanché les horribles massacres de 1994.
L\'objectif véritable des E.U. serait le contrôle du riche territoire de la région, y compris le vaste Congo. Avec la mort de Mobutu devait aussi diminuer l\'influence française tandis que de Kabila en Kabila grandira l\'hégémonie des É.U. dans la région, utilisant notamment l\'armée Rwandaise comme force d\'invasion.
Les Congolais et la démocratie dans tout cela?
Qu\'ils apprennet â se mettre en rang, â recevoir du plomb et célébrer des enterrements....
La démocratie est en marche...l\'ONU avec... le bon commerce des armes aussi. Que le peuple bouge !
Cette tragi-comedie cessera lorsque des politiciens Africains cesseront de s\'asseoir comme des idiots avec les ambassadeurs des nations vautours. Et si les politiciens n\'y arrivent point, si l\'Afrique ne peut plus produire des Lumumba, Sankara et N\'Krumah, il faudra que le peuple prenne les choses en main.
Vivre misérable sur un riche térritoire ce n\'est pas normal. L\'abcès crèvera tôt où tard !
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La guerre |
bouf (
23/08/2006 22:18 )
À Six Fours / France
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Les africains ne réfléchissent jamais au bon moment ! Encore trop de peine faite à leurs enfants qui meurent de honte aux yeux du monde !
Arrêtez donc toute cette bassesse en raisonnant au mieux pour que le diable vous libère à jmais !
Pauvres africains, que dire de vous sinon que vous ne méritiez même pas d'être originaires d'un continent débordant de sagesse ! |
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Prévisible!! |
waxfeign (
24/08/2006 11:08 )
À École / France
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La réaction de FMUNYABAGISHA me soulage car il ou elle a dit ce que je voulais dire! Le vers est dans le fruit pour le citer! Cette analyse pertinent devrait être mis comme article dans grioo!
Il est impossible de faire des élections un moyen de démocratie si les parties concernées sonr armées et peuvent donc ne pas se plier aux résultats. Comment rever que les chefs de guerre lachent les armes, les hommes, les richesses, le pouvoir et les terres et reviennet tranquilement à la vie civile en se levant pour trouver du travail ? L'ONU rêve je crois!
Il faut que es forces onusiennes puissent directement affronter les chefs qui démocratiquement battus refusent le verdict par les armes, cela est necessaire sinon pas de paix, possible. Désarmons par la force les vaincus et vainqueurs!
Pour le reste ce que nou svoyons est un appercu de la Cote d'ivoire d'ici quelque temps. Les élections seront comme en RDC, une farce! Chaqu epartie armée contestera les élections. Je crains que Gbagbo n'ai gagné quelques points ces temps ci, il est évident que le désarmement et le cantonnement des troupes est nécessaire au retour à l adémocratie et à la paix civile! Par avance je ne suis ni pro ou contre Gbagbo, je suis mm pas de Cote d'Ivoire! |
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CHNOPS (
24/08/2006 23:54 )
À Little Rock / United States
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Vous vous souvenez de Zidane ? L’homme venu d’ailleurs, le préféré des Français. Si calme, si courtois, au jeu si élégant, l’infatigable marqueur, le brillant capitaine. Quelques minutes le séparaient de l’apogée de sa carrière, de sa fin comme footballeur, de son entrée dans la légende. Soudain, Materazzi, qui n’avait cessé de le provoquer, lui susurra une injure de trop. Qui traînait dans la boue le femme du héros, ou sa mère, ou sa sœur, ou les trois. Bref, une insulte soudain insupportable, la goutte qui a fait déborder un vase déjà bien plein. Le reste appartient à l’histoire du foot, un coup de boule passé à la postérité.
Au vu des évènements de lundi à Kinshasa, on peut se demander si Joseph Kabila, aussi froidement que Zidane, avec autant de détermination, n’a pas pris à son tour le risque d’un coup de boule. Peut-être que pour lui aussi, trop c’était trop.Trop de concessions durant le partage du pouvoir suivant la fameuse formule « un plus quatre », trop de conseils et d’injonctions de la part de la communauté internationale. Trop de trahisons, de jeux « perso » dans son entourage, et surtout, surtout, trop de calomnies, trop d’injures. Evoquant les mensonges concernant sa filiation, ses origines, il répétait avec autant de conviction que le docteur Coué « moi, je suis blindé » Mais il pensait à sa mère, à sa sœur, à sa femme, en se retenant de répondre, de se placer au même niveau que ses adversaires, celui de la fange. S’abstenant de frapper en dessous de la ceinture, présentant son bilan et ses projets, même succintement, sans rappeler les forfaits des autres.
Il encaissait, en silence, pensant peut-être que le temps, l’histoire, et surtout les électeurs lui donneraient raison.
Et soudain, alors que la victoire était à portée de mains, la perspective d’une nouvelle attente de deux mois avant le second tour, d’une nouvelle cavalcade à travers le pays et surtout d’une nouvelle traversée du mur de la haine, lui a peut-être donné envie, à lui aussi, d’un coup de boule. Dans le plexus de son adversaire, dans l’estomac des diplomates qui se trouvaient malheureusement sur la trajectoire. Un coup de dés, disait le poète, n’abolira jamais le hasard. Et un coup de boule ?
Source : http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/ |
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