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  Incidents en Centrafrique : démission du gouvernement et valorisation de la rébellion
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Incidents en Centrafrique : démission du gouvernement et valorisation de la rébellion

Nombre de messages
:  5
Pages:  1  

 
( 28/12/2012 11:05 )
À Chessington / United Kingdom

" Force est de constater que dans les démocraties « tropicales » africaines, le droit, la justice ne sont pas des valeurs universelles" ??!!!
Quand on a un "ami" comme Pambou a nos cotes, on a plus besoin d'ennemi.
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  Pas mal le jeu de mots
Pambou ( 28/12/2012 15:29 )
À Boulogne-billancourt / France

A l'indigène de Chessington,

Je ne réponds pas sur le fond de votre remarque puisque vous ne répondez pas à mon papier, en revanche je trouve pas et drôle votre phrase qui fait l'objet de ce que j'appelle le bon mot.
Continuez à faire des bons mots !

Très fraternellement puisque nous sommes tous frères en Afrique, n'est ce pas ?
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( 30/12/2012 13:53 )
À Chessington / United Kingdom

Je suis pas spécialiste en éolienne mais en matière de brassage de vent, je vous trouve assez performant. Écrire sur la toile avec le seul but d'exister politiquement est un exercice vieux comme le monde....
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  Incident en centrafrique
Elaj Soumah ( 30/12/2012 14:35 )
À Noisiel / France

À qui le tour devrait-on penser, sachant qu'il y a une nébuleuse en gestation dans certaines zones du continent?
Il faudrait commencer par amputer les sommes folles engagées pour "la fonction régalienne" au profit des budgets de l'éducation, de la santé, de l'emploi, la souveraineté alimentaire, des infrastructures de base... pour notre développement. Une société équilibrée n'a pas besoin de faire la guerre, et pourrait ainsi mettre son armée au travail.
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  Alpha Diallo
( 31/12/2012 09:10 )
À Montreal / Canada

Cher M. Pambou,

J'espère que vous avez passé une bon réveillon de noël et d'avance je vous souhaite une heureuse année 2013.

J'ai lu votre article avec un réel intérêt et je dois dire qu'il y a pas mal de points intéressants qui méritent réflexion hormis votre traditionnelle expression de « démocratie tropicale», valable uniquement pour l'Afrique.

M. Pambou, je vous comprends mais il faut le savoir que le drame des pays francophones, pas tous, mais quelques-uns, vient de la personnification du pouvoir, allant dans certains cas jusqu'à la familiarisation du pouvoir.

En nommant ses fils aux postes clefs de la sécurité nationale et en refusant tout équipement aux F.A.C.A (forces armées centrafricaines) le président de la R.C.A a tout simplement pris le risque de livrer son pays aux rebelles qui l'ont lui-même soutenu il y a une décennie.

Le président Bozizé est Général d'armée, comme son ex homologue A.T.T: ce sont donc des militaires de carrière qui ont eu un parcours sans reproche au plan miliataire. Ils ont une bonne connaissance de la troupe et de ces besoins.

En revanche, malgré un bon début en politique, ils ont été très mal conseillés car ils ont vite perdu leur capital confiance, auprès de leurs peuples respectifs.

Ces deux cas de figure prouvent tout simplement que la stratégie d'affaiblir sa propre armée relève d'un choix volontaire, des dirigeants politiques, que nul ne peut nier, vu le déroulement des évènements et l'état des lieux actuels.

Au contraire,les présidents Deby, Kagamé et bien d'autres avant eux, ont augmenté le budget de l'armé en achetant du matériel militaire et maintenus à un haut niveau la formation des officiers et même de la troupe.

Ces choix personnels de certains dirigeants politiques expliquent logiquement les résultats actuels sur le terrain car ce n'est ni par incapacité ni par manque d'hommes de qualité que le Mali ou la R.C.A. sont en proie à des rebellions occupant plus de la moitié du territoire.

Je puis vous affirmer que dans ces deux pays il y a des officiers bien formés et que dans le cas du Mali, il existe même l'une des meilleurs écoles de formation d'officiers formant les futurs élites militaires pour l'ensemble de l'espace francophone.

Sous Moussa Traoré, lui-même Général d'armée, l'armée malienne avait des Migs et était l'une des meilleurs d'Afrique francophone pour ne pas dire d'Afrique tout court..

Mais une fois le régime militaire renversé, il y à peine 20 ans de cela, à la suite des révoltes estudiantines et, sociales, donnant lieux à l'émergence du pluralisme politique au Mali, le président Alpha Omar Konaré, puis son successeur A.T.T ont choisi de démobiliser l'armée malienne, ceci afin d'éviter toute action de la grande muette qui venait de perdre ses privilèges après 23 ans au sommet de l'État.

Ce fut aussi la stratégie de feu, président Sékou Touré, qui échappa de justesse à un coup d'état dirigé par des mercenaires au cours de la décennie 1970. Mais par exemple, ce ne fut pas le choix du Général Kérékou, au Bénin.

Nul besoin de faire des Études de stratégie militaire avancées pour prévoir la situation actuelle dans ces deux États francophones, R.C.A et Mali, car au sommet de l'État les choix et stratégies étaient faillibles ce qui expliquent la facile progression de la rébellion.

Si le président Bozizé avait utilisé la stratégie de son collègue et prédécesseur,le Général Kolingba, les rebelles n'auraient pas eu tant de réussite en un temps record.

De même pour A.T.T., sIl avait était stratège, il n'en serait pas là.

En effet, ni le Niger, ni les autres pays dont les touaregs sont issus n'ont connus un quelconque soubresaut car les dirigeants politiques de ces pays et l'armée ont agi de concert et pris leurs responsabilités afin de contenir le retour des hommes de main du guide libyen.

Malgré un niveau de formation plus faible que celui du Mali, l'armée nigérienne a su faire face aux Touaregs en les désarmant avant l'accès au territoire nationale. De même pour l'armée algérienne et l'armée mauritanienne.

Pourquoi A.T.T ne l'a-t-il pas fait?

Sans y répondre, je vous laisse l'imaginer...

Voilà en filigrane la source primaire de la situation de rébellion au Mali, mais de la même manière en R.C.A. la chaîne de décision au sommet de l'État a connue de graves manquements ce qui explique l'état des lieux.

On doit donc analyser ces crises conjoncturelles à la lumière des actes et décisions prises par les acteurs si on veut les comprendre et les éviter à long terme.

Certes, ce sont des problèmes conjoncturels, contrairement aux guerres d'Angola et du Mozambique, mais hélas les peuples souffrent durement des négligences d'une partie de la classe politique, surtout du haut commandement militaire et des responsables politiques, qui pour des raisons assez complexes, refusent de prendre à chaque fois, les bonnes décisions afin d'éviter des troubles inutiles aux populations.

Puisse la classe politique de certains pays à risque tirer les enseignements des crises en R.C.A et au Mali.
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