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Langues Dravidiennes

Les langues Dravidiennes forment une famille de langues, originaires de l'Inde, essentiellement parlées en Inde (Exemples : États du Kérala, du Tamil Nadu, du Karnataka et de l'Andhra Pradesh), au Sri Lanka (Au Nord et à l'Est surtout) et dans les communauté émigrées.

Le terme a été employé pour la première fois dans ce sens par Robert Caldwell au XIXème siècle. Il reprenait ainsi le mot Sanskrit drāviḍa, qui avait été utilisé jusque là pour faire référence à la langue et à la population Tamouls, et parfois, de façon plus vague à toutes les populations du Sud de l'Inde.

Les langues Dravidiennes :

- Tamoul

- Télougou

- Malayalam

- Kannada

- Brahui

- Malto

- Kurukh


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Langue Tamoul

Langue de l'Inde, parlée dans l'État du Tamil Nadu et l'Union territoriale de Pondichéry, où il a le statut de langue régionale officielle. Il est également langue officielle en Malaisie et au Sri Lanka. Il existe des communautés parlant Tamoul aux îles Fidji, à Singapour, en Indonésie, en Birmanie, en Afrique du Sud, à l'île Maurice et à la Réunion, mais aussi en Europe et en Amérique du Nord. Le nombre total de locuteurs est évalué à 74 millions, d'après l'édition de 1999 du World Almanac.

Le Tamoul appartient à la famille des langues Dravidiennes. C'est une des plus anciennes langues au monde toujours utilisées, restée quasiment inchangée depuis 2500 ans. Il s'écrit au moyen d'un semi-syllabaire, le Tamoul, dérivé du Grantha.

L'écriture Tamoul

L'écriture Tamoul (ou Tamil), créée aux environs du IIIème siècle avant JC, est utilisée par la langue régionale officielle de l'État du Tamil Nadu, de l'Union territoriale de Pondichéry, de la Malaisie et du Sri Lanka.

Elle s'effectue de gauche à droite avec 18 consonnes et 12 voyelles.

Il existe des communautés parlant Tamoul aux îles Fidji, à Singapour, en Indonésie, en Birmanie, en Afrique du Sud, à l'île Maurice et à la Réunion, mais aussi en Europe et en Amérique du Nord. Le nombre total de locuteurs est évalué à 74 millions. Cette écriture est un semi-syllabaire dérivé du Grantha, provenant lui-même sans doute de la Brahmi.

Les voyelles et voyelles diacritiques :

consonnes

chiffres


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Langue Télugu

Le Télugu est une langue de l'Inde. Il est parlé dans l'État d'Andhra Pradesh, où il a le statut de langue officielle, ainsi qu'à Yanaon (Union territoriale de Pondichéry), dans l'arrière pays Tamoul, à l'est du Karnataka, au Maharastra, en Orissa. Il existe une diaspora Télugu en Birmanie, en Malaisie, à l'île Maurice, en Arabie Saoudite, dans les émirats du Golfe, en Afrique du Sud, aux îles Fidji, en Amérique du Nord et au Royaume-Uni et en France ; 69 millions de personnes le parlent comme première langue.

Le Télugu est noté au moyen d'un semi-syllabaire le Télugu. Il fait partie, avec le Tamoul, de la famille des langues Dravidiennes.

En Télugu, la conjugaison prend en compte dans la flexion non seulement le temps mais aussi la négation et l'interrogation.


EXEMPLE

L ECRITURE

Créé aux environs du XVIIIème siècle, cette écriture a sans doute pour origine l'écriture brahmi et est utilisée dans le sud de l'Inde. Cet alphabet est très proche de l'alphabet Kannada.

Cette écriture s'effectue de gauche à droite et comporte 34 lettres.

Elle est spécifique à la langue Télugu, parlée dans l'état d'Andhra Pradesh, où elle a un statut de langue officielle, ainsi qu'à Yanaon (Union territoriale de Pondichéry), dans l'arrière pays Tamoul, à l'est du Karnataka, au Maharastra, en Orissa. Cet alphabet est utilisé pour la langue Télugu parlée par 75 millions de personnes au sud de l'Inde, état d'Andhra Pradesh, au Bahrein, aux îles Fiji, en Malaisie, en Mauritanie et à Singapour

LES CONSONNES

voyelles

chiffres


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Langue Kannada

Le Kannada ou Kannara, plus rarement Sirigannada, est l'une des plus anciennes langues Dradiviennes, est est parlée par environ 45 millions de personnes. C'est la langue officielle du Karnataka, l'un des quatres états du sud de l'Inde. La première encyclopédie jamais rédigée le fut en Kannada. Elle fut plus tard retranscrite en Sanskrit, sous le titre Shivatatvaratnakara.

La Kannada est parlé depuis environ 2500 ans, et possède un système d'écriture alphasyllabaire, utilisé depuis 1900 ans. Le développement du Kannada est similaire à celui des autres langues Dravidiennes, notamment le Tamoul et le Télougou. Au cours des derniers siècles, le Kannada et le Télougou ont été beaucoup influencé par le vocabulaire et le style littéraire Sanskrit. Le Kannada est une langue très infléchie, possédant trois genres (masculin, féminin, neutre), et deux nombres (singulier et pluriel). Le genre, le nombre et le temps, entre autres, modifient l'intonation d'un mot.

Il y a également une divergence entre la langue écrite et la langue parlée : cette dernière varie en fonction de la région, alors que le Kannada écrit est globalement constant. On estime qu'il y a environ 20 dialectes de Kannada. Les plus importants sont :

- le Kodava (parlé dans le Coorg)

- le Kunda (parlé dans le Kundapura)

- le Havyaka (parlé par les Havyaka Brahmanas du Dakshina Kannada, dans l'Uttara Kannada, dans le Shimoga, dans le Sagara et dans l'Udupi)

- l'Are Bhashe (parlé dans le Sullia, au Dakshina Kannada)

- le Soliga Kannada

- le Badaga Kannada

- le Gulbarga Kannada

- le Hubli Kannada

L'écriture Kannada

L'alphabet Kannada, très proche de l'alphabet Telugu, fut créé à partir du Brahmi.

Les documents les plus anciens connus datent du VIème siècle. L'ouvrage plus ancien et conservé est «le Kavirajamarga», qui est un traité d'art poétique composé par le roi Nripatunga (qui régna de 815 à 877). Au Xème siècle vécurent Pampa, l'une des grandes figures de la poésie Kannada, dont les œuvres principales sont l'Adipurana et le Vikramarjunavijaya, Chavundaraya, auteur d'une des plus anciennes œuvres en prose Kannada qui nous soient connues, une vie des saints jaïns intitulée le Chavundarayapurana, et Nagavarma le premier, auteur du premier traité de prosodie, le Chandombuddhi. Comme pour les autres littératures de l'Inde, une grande partie des écrits kannada de cette période et de périodes ultérieures est d'inspiration religieuse et de contenu sectaire.

Parmi les autres personnalités de la poésie Kannada brillèrent Nagavarma le second et Nagachandra (XIIème siècle), Kêsiraja (XIIIème siècle), auteur du Sabdamanidarpana, la plus célèbre grammaire Kannada, Chikkupadhyaya, Shadaksharadêva et Lakshmisha (XVIIème siècle). Entre autres poètes ultérieurs, se distinguent au XIXème siècle Aliya Lingaraja et Chandrasagaravarni, au XXème siècle, B. M. Srikantia, D. R. Bendre, K. V. Puttappa et Madhura Chenna. Drame, roman, nouvelle et essai ont tous été largement cultivés depuis le début du XXème siècle.

Deux langues utilisent cet alphabet :

Le Kannada, langue officielle de l'état du Karnataka fait partie des langues Dravidiennes et est parlée par 27 millions de personnes

Le Tulu, langue Dravidienne parlée dans l'état du Karnataka par 1,2 million de personnes.

L'alphabet


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Langue Malayalam

Le Malayalam ou Malayî est une langue de l'Inde, parlée dans l'État du Kerala et les îles Laquedives. Le nombre total de locuteurs est évalué à 36 millions.

Le Malayalam appartient à la famille des langues Dravidiennes. Il s'est séparé du Tamoul vers le Xème siècle. Il s'écrit au moyen d'un semi-syllabaire : le Malayalam

EXEMPLE

ECRITURE

L'écriture Malayalam apparut aux environs de l'an 1000, sans doute dérivée de l'écriture Brahmi et se construisit pendant les 600 ans suivants à partir des alphabets Tamoul et Grantha mais n'arriva à sa forme définitive qu'au XIIème siècle. L'alphabet Malayalam est utilisé par la langue Malayalam, qui fait partie des langues Dravidiennes, parlée par 22 millions de personnes au Kerala dans le sud de l'Inde et à Singapore et en Malaysie


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Langue Brahui

Langue parlée principalement dans le Balouchistan au Pakistan, mais aussi en Afghanistan et en Iran. Elle est parlée par environ 2 000 000 locuteurs au Pakistan (1998), 2 210 000 dans le monde entier. Au Pakistan, elle est principalement utilisée sur le plateau du Kalat dans la région de Balouchistan. La plupart des locuteurs ne savent ni lire ni écrire la langue. Beaucoup sont bilingues et parlent aussi le Balouchti.

Bien qu'étant une langue Dravidienne, elle a été fortement influencée par les autres langues parlées dans la zone et partage peu de vocabulaire avec les autres langues Dravidiennes parlées dans le sud de l'Inde et le Sri Lanka. On pense parfois que l'existence de la langue Brahui au Pakistan est une survivance de la civilisation de l'Indus, et que les langues Dravidiennes étaient autrefois beaucoup plus largement répandues dans le sous-continent indien, ce qui est à rapprocher de la théorie de l'invasion Aryenne, théorie controversée de l'histoire antique Indienne


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L'écriture Brahmi

D'origine incertaine, cette écriture est attestée vers 250 avant JC dans le sous-continent indien.

Elle utilise un système syllabique et comporte 39 signes principaux (voyelles et consonnes isolées) et des ligatures se lisant de de gauche à droite.

L'écriture Brahmi est utilisée par les langues Indiennes et est à l'origine des écritures indiennes postérieures. Les plus anciens documents connus sont les inscriptions d'Asoka (voir Les exemples).

La légende de la naissance de l'Écriture

La légende attribue l'invention de l'écriture au créateur universel Brahma. Une sculpture qui date d'environ 580 de notre ère représente Brahma tenant un manuscrit de feuilles de palmiers dans l'une de ses mains. Mais dans la tradition ancienne de l'Inde, la tradition védique des Brahmanes, la Révélation n'est pas liée à une écriture particulière mais à une langue sacrée, le sanscrit, qui peut se transcrire dans la plupart des écritures de l'Inde. C'est pourquoi la mythologie indienne privilégie plutôt les mythes de naissance de la Parole. La Parole détient l'énergie créatrice, ainsi est-ce par elle que Prajâpati créa l'univers : «La parole était tout ce qu'il possédait (...)». Il pensa : «Je dois émettre cette parole, elle emplira tout l'univers» (...) Elle jaillit, s'élança comme un flot ininterrompu. Disant «a», il retrancha un tiers de la parole, et cela devint la terre (...). Il prononça «ka», et ce faisant il retrancha une deuxième partie qui devint l'espace intermédiaire (...). Il prononça «ho», et lança en l'air la troisième partie de la parole, cela devint le ciel.


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BRAHMI

EXEMPLE

Inscriptions d'Asoka


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L'écriture Grantha

L'écriture Grantha est l'une des premières écritures à avoir dérivé du Brahmi dans les environs du VIème siècle puis disparut vers le XIIème siècle.

Cette écriture servira de base aux écritures Tamoul et Malayalam et eut une influence sur l'écriture Singhalaise. Le plus célèbre document en Grantha est le Pañcatantra (voir les exemples).

L'alphabet


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Peuple Chola

Le peuple Chola : Les Chola sont une dynastie très ancienne du sud de l'Inde, mentionnée dans le Mahâbhârata, et qui a donné son nom à la côte de Coromandel (d'après Chola mandalam, «le pays des Chola») au Tamil Nadu. On sait peu de choses des premiers Chola, dont la tradition et la littérature nous ont transmis quelques noms et dates approximatives :

Veliyan Tittan, conquérant d'Uraiyur (aujourd'hui près de Tiruchirapalli), la première capitale Chola (50 avant JC - 25 avant JC)

Porvaikko-Perunarkilli (25 avant JC -1 avant JC)

Mudittalaiko-Perunarkilli ou Ilan-set-Senni (1 avant JC-25)

Karikala I (1-25) aurait fait bâtir un barrage sur la Kaveri

Velpahtadakkai-Perunarkilli (25-50)

Uruva-pahter-Ilan-id-Senni (50-75)

Karikala II (75-100)

Sed-Senni-Nalankilli (100-125)

Kulamurrattu-tunciya-Killivalavan (125-150)



Rajasuyam-Vetta-Perunarkilli (150-175)

Cholan Ko-Cenkannan (175-200)

La suite se perd dans la confusion. Puis les Chola reviennent sur le devant de la scène :

Vijayalaya Chola (836-870) prend Thanjavur et en fait sa capitale.

Aditya Chola (870-907) abat la puissance des Pallava et étend sa domination jusqu'à Kanchipuram

Parantaka Chola I (907-953) chasse le roi Pandya Rajasimha II qui trouve refuge à Ceylan

Gandaradityavarman Chola (950-957)

Arinjaya Chola (956-957)

Parantaka II Rajendra Sundara Chola (957-970)

Madurantaka Uttama Chola (970-985)

Rajaraja Chola I (985-1014) reprend la politique de conquête après les temps troublés des rois précédents. Il détruit la flotte Chera près de Trivandrum, conquiert une partie du Karnataka et le nord de Ceylan. Il organise l'administration de son royaume, entreprend la construction du temple de Thanjavur et favorise le culte de Shiva tout en étant tolérant avec les autres cultes, bouddhiste en particulier. En 1001, il fait effectuer un grand recensement de ses territoires.

Rajendra Choladeva (1014 ? 1045) achève la conquête de Ceylan, guerroie en Orissa et au Bengale. Il fait construire le temple de Gangaikondacholapuram où il transfèrera sa capitale. Rajendra envoie des expéditions en Malaisie pour lutter contre un royaume pirate qui entrave le commerce avec l'Extrême-Orient, fait la conquête des îles Andaman et Nicobar. Il envoie un ambassadeur à l'empereur de Chine en 1033.

Rajadiraja Chola I (1018-1054)

Rajendra II (1051-1063)

Virarajendra (1063-1070)

Adhirajendra (1070-1073)



Rajendra Kulottunga Chola I (1070-1118) réunit pour un temps les royaumes Chola et Chalukya, reconquiert le Kalinga révolté, mais perd Ceylan et ses colonies d'outre-mer. En 1086, il fait aussi effectuer un recensement de ses territoires.

Vikrama Chola (1118-1133)

Kulottunga Chola II (1134)

Rajaraja II (1134-1162)

Rajadhiraja II (1162 ? -1178)

Kulottunga III (1178-1216)

Rajaraja III (1216 puis 1245-1252)

Rajendra III (co-régence 1242 -1252 puis 1267-1279), le dernier souverain Chola.

La dynastie entre en décadence et le royaume Chola de nouveau réduit à la zone originelle d'Uraiyur sera absorbé par le royaume du Vijayanagar au XIVème siècle.

Les Chola connaissent leur apogée sous Rajaraja Chola I et Rajendra Choladeva. C'est aussi sous leurs règnes que l'Inde connaît son seul empire maritime, propageant sa civilisation, dont l'hindouisme en Indonésie, en Malaisie et jusqu'au Viêt Nam et aux Philippines. L'hindouisme balinais est une subsistance de cet empire.

L'écriture Chola est un système transitionnel entre l'écriture Pallava et l'écriture Grantha, qui a été créé au VIIIème siècle après JC.

Cette écriture était utilisée par le peuple Chola qui vivaient dans l'état de Chola.


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L'écriture Pallava

L'écritures Pallava est un système dérivé au Vème siècle sde l'alphabet Brahmi

On a retrouvé principalement des inscriptions sur des plaques de cuivre dans l'état du Pallava.

Cette écriture fut utilisée jusqu'au VIIème siècle.

L'alphabet


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Je tiens à préciser que les textes ainsi que les photos sont tirés de http://aleph2at.free.fr/index.html?http://aleph2at.free.fr/ecritures/liste.htm

Je n' ai fait que sélectionner les écritures ayant trait à l' Afrique . Je salue la tache louable entreprise par les responsables de ce site .

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