Je veux réfléchir dans ce document au problème suivant : Le succès social dépend de son milieu d’éducation.

ma thèse est la suivante, le succès social dépend de son milieu d éducation

Explication du thème : 1)Je veux définir ici ce qu’on entend par le succès social dépend de son milieu d’éducation. Un enfant qui vit dans un milieu social donné ne pourra avoir qu’un certain type de vie dans le futur. Dans type de vie, nous entendons un ensemble constitué d’une certaine profession, un certain type de faits et gestes, un certain type d’activités. Notre thème signifie que la naissance dans un milieu social donné et notre éducation dans ce même milieu

   *ne nous permettent que d’atteindre que certains objectifs, 
   *ils nous formatent uniquement pour certains types d’activités. 
   *Ils définissent notre action et notre conduite pour le restant de notre vie.

Mais en plus de ça, notre milieu social formate aussi plus ou moins nos ambitions, un élève de Tles Sde banlieu, aura beau être très intelligent, il pensera toujours que les prépas ne sont pas faite pour lui, parce qu il ne vient pas de tel milieu, et le simple fait de le penser, de l avoir pensé pendant les 18 premières années de s vie et par l absence ou alors la rareté d’individus comme lui qui y sont tout de même arrivé est un frein terrible à sa motivation. Quelque part la détermination, la motivation et la persévérance sont liés à la confiance en soi, on ne sera déterminé à avoir quelque chose, que si au fond de nous on est plu convaincu qu on l aura que du contraire. Je ne dis pas que ceux des classes supérieures sont plus intelligents, plus doués que d autre, c est aberrant d ailleurs, et ce serait une généralisation beaucoup trop hâtive. Ce que je dis c est que la connaissance extra scolaire ; le fait de cotoyer une certaine catégorie de personnes, qu on ait developper chez vous un certain sens d être « plus qu un simple mortel », d’être un individu supérieur. Bourdieu dit d ailleurs que le diplôme, est l’équivalent direct du titre de noblesse dans ces sociétés. Eux de polytechnique qui ont réussis, en voulait, ils étaient déterminés, ce n était pas pour eux un rêve irréalisable, c’ était un rêve réalisable, c est pourquoi ils ont persévéré dans cette voie. Pour le francais moyen, c’est un rêve irréalisable tout simplement. Alors qu en réalité, c est un rêve qui demande beaucoup d efforts pour être réalisé.

 En fait, nous voulons dire que chaque activité humaine est associée à un milieu social donné (d’où viennent ceux qui la pratiquent). Christelle si tu n’es pas d’accord avec cette problématique donne moi les points de conflits et réécrit la s’il te plaît.

Je pense (corrige moi si cela est faux et dans ce cas considère que c’est ma pensée première) que selon Bourdieu, en prenant un milieu social et en y joignant les différentes activités (professionnelles, sociales, culturelles, cultuelles…), on constitue un groupe. Et les groupes constitués donc par les milieux sociaux et les activités afférentes sont disjoints. On entend par là que si un élément d’un milieu social donné est surpris effectuant une activité liée à un autre milieu alors il est une exception. On dira même plus en affirmant que la probabilité pour que cet élément change de milieu social est très grande ie proche de 1.

ici il est question de présenter la théorie de bourdieu, mais je ne la connais pas bien donc je ne puis confirmer ni infirmer ce qui est dit

Nous allons prendre l’exemple suggéré par une certaine personne qui se reconnaîtra : l’exemple de l’école polytechnique. Peut on affirmer que les polytechniciens viennent tous d’un même milieu social en majorité (je pense ici que tu as peut être un préjugé sur ce milieu social. Pour lever cette ambiguité, il suffira de chercher des statistiques récents sur ce sujet, ou d interroger d’autres individus. Tu me confirmeras si j’ai vu juste). Oserons nous ajouter que les exceptions, ceux qui viennent d’un autre milieu social ont changé de milieu.

Certainement pas, mais ne  ressentent ils pas comme le sentiment de ne pas être à leur place ? N ont ils pas une aisance somme toute relative par rapport à ceux qui viennent d un autre milieu ? Ont-ils une conscience aiguë de leur génialité, de leur personne, du fait qu ils sont aussi bon que les autres même si ça ne se voit pas forcément, ont-ils autant confiance en eux que les autres, ceux là que je pointe du doigt parce qu ils viennent d en  haut, ne sont ils pas sans cesse en train de batailler avec eux-mêmes pour avoir cette désinvolture que seule confère le sentiment de sa supériorité, lequel sentiment leur est étranger, est-ce qu il n essaie pas d être comme le autres parce que c’est la norme. En gros, c aurait été le cas s ils se foutraient pas mal d’être ou pas comme les autres. Mais force est de constater qu ils mettent un point d honneur tout particulier à se fondre dans la masse, à faire comme les autres. Y en a-t-il de ces milieux désuets, qui font l unanimité, qui sont comme qui diraient les stars de l’X, celles à qui tout le monde veut ressembler ? il leur manque cette confiance en soi-même qui limitera leur ambition, leur combativité, ils se contenteront à être comme ceux qu ils côtoient, à être aussi bien qu eux et non meilleurs qu eux, ou même tout simplement meilleur qu eux-même parce que la norme en vigueur est qu ils ont la chance d avoir pu arriver aussi loin, ils se contenteront d’être que ceux là (les gosses de riches),  tandis que ces gosses de riches ambitionne de reprendre l affaire familiale, de faire de l affaire familiale la meilleure sur le marché mondial. Tandis que d autre se contenteront bien d un poste dans une grande banque de la place 5 fois mieux payé que ce qu ils auraient dû avoir en temps normal s’ils n avaient eu ce parcours d exception (car échappent au déterminisme social). Ils n auront pas l ambition d avoir plus, d’être égal à égal avec leur autre camarade de familles huppées.  Ils ne sont pas alter égaux, non, l un est juste la copie plus ou moins conforme de l’autre. C est exactement cela, il y a toujours un léger complexe d infériorité de cette exception par rapport à celui qui était socialement prédestiné à y être. C’est pour cela que je parle de pâle copie conforme. Pour réussir, pour être le meilleur et pas seulement parmi les meilleurs, il faut être conscient de sa propre valeur, du fait qu on puisse faire mieux et qu on est prêt à faire ce qu il faut pour cela. Il faut aussi être conscient du fait que si les autres y arrive  ce n est pas forcément parce qu ils sont plus doués, je suis tout à fait d accord avec la citation de ton prof de prépa. Juste une dernière image pour finir, je pense qu il y a un certain déterminisme social, d ailleurs heureusement que c est un déterminisme social et non un déterminisme biologique, ce qui veut dire que tant qu on en est conscient, on fait ce qu il faut pour aller ou on veut aller, même si on n’était pas prédestiné socialement à le faire. C’est juste que certains, par leur milieu social ont plus de facilité, comme s ils se laissaient glisser, alors que d autres en revanche doivent grimper pour arriver au même point que les autres. Somme toute, la meilleure faon de définir la réussite serait donc de la définir par rapport au point de départ, mais c est une proposition (de Kant d ailleurs) fort utopique. Ayons conscience de notre valeur et des vertus du travail.

Note : J’avoue qu’à ce niveau le problème tel que je l’ai posé est brouillon et me semble dénué de sens. Je t’expliquerai en dessous pourquoi le second point est faux. Pour ce qui est du premier, je n’ai pas d’autre excuse que la paresse de faire quelque chose de propre. Ma première difficulté ici se trouve au niveau du milieu social : comment définir le milieu social. Ce qui me vient à l’esprit est de dire qu’il est composé d’individus ayant une même gamme de comportements face à une situation de la vie. J’entends par là une même façon de parler (langage soutenu, courant ou familier), les mêmes goûts musicaux, les mêmes goûts cinématographiques bref les mêmes goûts culturels, les mêmes types d’avoirs (une maison principale et une maison secondaire par exemple). Et j’y ajouterai qu’ils ont en commun une même historique sociale (ie les trois dernières générations appartiennent à la même classe). Définissant le milieu social ainsi, peut on affirmer que les X viennent d’un même milieu social en majorité et de quel milieu ? Un petit tour des X montre qu’ils ont à peu près tous les mêmes goûts culturels. Ils viennent pratiquement tous d’une classe aisée ayant des avoirs supérieurs à ceux de la moyenne. Et ce trait est constaté d’années en années depuis des générations. D’après Bourdieu, cela serait du au fait que l’apprentissage à l’école reste élitiste (ce ne sont pas ses mots mais je vais m’expliquer) ie cet apprentissage se fait en supposant beaucoup d’acquis ou en donnant la part belle aux acquis que seuls certains milieux sociaux peuvent posséder.

Très vrai, je suis d accord. Et on a tort de nous faire croire qu on ne peut tous les posséder. Surtout de nos jours, c est à la portée de tous bien sur moyennant plus ou moins de travail suivant d où l on vient .

Mais en refaisant le tour des polytechniciens ou des familles riches de France, on constate que toutes les familles riches de France ne possèdent pas forcément de polytechniciens. Je dirai même qu’on ne peut trouver des X dans un certain type de familles aristocratiques. En fait le modèle de Bourdieu, qui est déjà un bon modèle, est encore grossier. Ce n’est pas un modèle explicatif mais plutôt une sorte de constat (d’après bien entendu ce que je comprends de son modèle).

Les exceptions renforcent aussi un peu ce sentiment d’inachevé du modèle Bourdieu. C’est vrai que une bonne partie des exceptions que je connais ont pratiquement changé de classe, changé de goût musicaux, leur façon de voir, leur manière d’agir (on pourrait aussi expliquer ce changement par la fréquentation continuel des personnes de milieu aisé qu’imposent par exemple le fait de vivre à l’X). j ai étayé ce point plus haut, quand je disais que ce changement, est en quelque sorte la confirmation de cette thèse, on reconnaît qu il y a un moule pour entrer à l’X c est pourquoi une fois qu on y est entré, on s y conforme. Il ne s agit pas seulement d’être brillant, on forme aussi les futurs dirigeants de la société, ceux qui vont perpétuer la supériorité de la classe dominante, consciemment ou non. Le fait d adopter, de se conformer au moule signifie qu on reconnaît, on s incline devant ce moule. C’est exactement ce que je disais par rapport aux gens qui deviennent la pâle copie d autres gens.

Mais ce n’est pas le cas de certains de mes amis ou de moi par exemple. D’autre part, les statistiques montrent que ceux qui sont à l’X ont eu des parents qui y ont été aussi ou des parents issus du corps professoral.

En discutant avec mes camarades, j’ai été frappé par la détermination de tous d’avoir l’X. Tous l’ont ardemment désiré. Désiré ici signifie plutôt cherché que rêvé. Je pense plutôt que les écoles à concours exigent des candidats une certaine détermination, une envie monstre. Tu rétorqueras sans doute que des dispositions intellectuelles sont nécessaires aussi. Et moi, je te raconterai ce que disais mon prof de prépa : « parlant des candidats aux concours les génies, il y en très peu, tous les autres ne sont que des bosseurs ». Les élèves en MP*, PC* se valent à peu près. Ma thèse c’est que tout est dans la motivation. Chaque activité humaine exige un certain type de motivation pour y prendre part et maintenant naître et vivre dans une certaine classe conditionne tes motivations.

C est vrai ce que tu dis sur ce point, je veux juste rajouter un truc, nous sommes conditionnés à penser que nous devons rester dans notre milieu d origine, ce qui fait que nos ambitions sont plus ou moins restreintes fonction du milieu d où on vient. Cf le mec qui se contentera d un salaire 5 fois supérieur à celui qu il aurait espérer en étant resté dans son milieu d origine alors que l autre, que la société aura légitimé l’entrée à l’X puisqu il vient d une grande famille aspirera à faire de l’entreprise familiale la meilleure du monde.

Contrairement à ce qu’affirme Bourdieu, j’ai vu beaucoup de gens, d’amis issus de milieu pas favorisés par l’apprentissage scolaire qui malgré tout possédait des capacités extraordinaires mais malheureusement se sont contentés de très peu parce qu’ils n’avaient pas la motivation, parce qu’ils n’y croyaient pas. Je vais m’arrêter ici, je suis déjà fatigué et il est déjà 1h du matin passée.

Avant, je vais conclure en affirmant tout simplement que le drame de ce monde c’est le manque de foi. On a peur de rechercher la perfection dans tous les domaines de notre vie. En politique, on résout partiellement le problème de la violence parce qu’on se dit qu’on ne pourra jamais le résoudre totalement et donc la violence empire. Dans la société, la pauvreté subit le même sort aussi.

Je suis entièrement d accord sur ce point là. Si seulement je pouvais moi-même expérimenter toutes mes théories, ce serait une excellente chose

Dans les relations humaines, en amour principalement on a tendance à ne pas aimer ceux qu’on trouve trop bien. Selon qu’on appartient à une certaine classe, on a foi à certaines choses qui influence notre devenir matériel dans la société mais lorsque vient le domaine spirituel, morale, sentiments, relations humaines il n y a plus de classes, plus rien, on est seul.
Martin Luther King, qui demandait aux gens de rechercher la perfection, comprendra que sa phrase « que celui qui est appelé à être balayeur de rues, balaie les rues si parfaitement que les hôtes des cieux et de la terre s’arrêteront là pour dire, bien des années après, qu’ici vécu un balayeur de rue qui fit bien son travail » est bien vaine sur cette terre.

Si je n avais pas moi-même expérimenté la difficulté, le nombre d obstacles extérieurs mais aussi intérieurs dans cette quête non pas de perfection mais de dépassement perpétuel de soi, dans ces tentatives de repousser ses limites, j aurais dit sans hésité que tu as raison. Mais pour avoir vu avec mes yeux, je dirais que je comprend, nous sommes finalement que des hommes. Je n ai pas encore étudié le surhomme de Nietzsche, mais je pense que je n en suis pas encore là et ce serait de l orgueil démesuré de prétendre en la toute puissance de l homme, ne serait ce qu à faire de lui-même ce qu il voudrait, ne serait ce qu à repousser toujours un peu plus ses limites .

Pour conclure, ce que je reproche virulemment au déterminisme social, c est de tuer dans l œuf l ambition la motivation et la détermination qui pourrait aider certains à s extraire de leur condition désuète. Elles nous imposent des limites qui sont somme toute fictives et non avérées, ou du moins non prouvées. On ne peut être conscient de ses limites que si on essaie de les dépasser.