LE PAIN ET LE SANG ___________________________________________________________________________________

1. LE PAIN DE VIE.

Le Seigneur prit du pain. Après avoir rendu grâce, il le rompit et donna à ses disciples en leur disant: "Prenez, mangez, ceci est mon corps..."

Nous savons ce qu'il avait dit au sujet du véritable pain qui est descendu du ciel et qu'il donne pour la vie du monde. Jean 6,33. Je vous conseille de lire tout le passage de Jean 6, du verset 22 au verset 71. Car ce passage est très profond et très utile pour comprendre le sens de mon exhortation.

Le pain que le Seigneur est entrain de rompre et de donner aux disciples c'est, symboliquement, son Corps, sa Chair qui est descendu du ciel pour donner la Vie aux hommes.
« ...Si vous ne mangez pas la chair du fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'avez pas la vie en vous mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle..."
Or le Pain de Vie, la Chair du Seigneur, c'est la Parole de Dieu selon qu'il est écrit :
«Dans leur détresse, les hommes crièrent à YHWH-Dieu, et YHWH-Dieu leur envoya sa Parole pour les guérir et les sortir de la fosse.» Psaumes 107, 19-20.
En effet, l'apôtre Jean dit que nous avons contemplé cette Parole comme le Fils révélé de YHWH-Dieu. La Parole de Dieu qui au commencement était Dieu puisqu'en Dieu, cette même Parole avec laquelle YHWH-Dieu créa le monde, c'est Ha M'ShYH-Christ, le Messie. Jean 1, 1-34.

Et la véritable Sainte Cène, c'est lorsque nous partageons la Parole de Dieu avec des frères ou des sœurs; c'est là où nous nous délectons de la Parole de Dieu, c'est là où nous goûtons de la Chair de Ha M'ShYH. Et cette Parole qui est Esprit et Vie, et cette Parole entre en nous et elle nous donne la Vie, Elle nous transforme lorsque nous mettons Foi en Elle..

Le frère OBAKER Samuel, un pasteur camerounais, disait que la lecture de la Parole de Dieu seule peut guérir des gens lorsqu'ils La lisent avec une foi sincère et humblement.

En ce qui concerne les pastilles blanches en farine de blé sans levain que nous partageons durant ce rituel eucharistique dans nos communautés, le Seigneur nous donne l’exemple de ceux qui ont mangé la manne dans le désert et qui sont morts, mais Il insiste en disant que Lui était le Pain de Vie qui est descendu du Ciel, que tout celui qui en mangerait ne mourra point. Que Celui qui a des oreilles entendent, et commencent à méditer la Parole de Dieu sans s’en détacher et à la partager avec les bien-aimés sans relâche au jour le jour, aussi longtemps qu’il pourra dire aujourd’hui par la grâce de Jésus-Christ, notre Dieu, Seigneur et Sauveur.

2. LE SANG DE L'ALLIANCE...

Dans l'Ancien Testament, la Loi de Moïse interdisait aux juifs judaïsant, de manger la chair des bêtes avec son sang, d'où de ne pas boire du sang.

Pourquoi ? Et quel rapport il y a entre cette interdiction lévitique et la Sainte Cène?

Lévitique 17, de 12 à 14, nous enseigne pour me résumer, que l'âme, c'est à dire la vie de la bête, est dans son sang.
Or, en créant l'homme a sa ressemblance sur terre, YHWH-Dieu en avait fait selon son plan sa Tente, c'est-à-dire son Corps, afin qu'il vînt Lui-même habiter dans l'homme dans son Esprit afin de régner au travers de lui sur toutes les œuvres de sa Création. Dieu devait régner dans la chair de l'homme sur toute chose, sur tout être dans l'univers matériel comme il règne en Esprit dans l'univers céleste.
« Que ta volonté soit faite sur la terre comme cela se fait dans les cieux.»
La Parole qui dit, "que ta volonté soit faite sur la terre comme cela se fait dans les cieux", nous révèle deux mondes parallèles. L’univers matériel dans lequel Il a mis l'homme dans le jardin, et l'univers spirituel où Il régnait déjà avant la création de l'univers matériel.

Comme YHWH-Dieu voulait que sa Vie, qui est Christ, sa Parole, soit dans l'homme afin qu'il règne au travers de lui, au jardin, Eve, alors vierge sous la Loi édénique, devait, comme Marie, vierge selon la Loi mosaïque, concevoir "Le Fils".

Mais avec la tromperie de l'ange Lucifer qui s’incarna tout normalement dans le serpent, normalement puisque les esprits angéliques devaient s'incarner dans les animaux pour servir Dieu dans l'homme comme ils le servaient déjà dans les cieux, Eve n'a pas pu recevoir la Parole de Dieu pour concevoir le Fils du Saint-Esprit comme prévu dans le Plan éternel de Dieu.

C'est pour cette raison que les femmes ont depuis des menstruations qui leur rappellent et leur rappellera jusqu'au renouvellement de toute chose, que le "Fils" n'était pas né en premier dans le Jardin de l’Eden avant tout enfantement des fils des hommes.

Aussi, YHWH-Dieu a-t-Il choisi un peuple par Abraham et lui a redonné la Loi par Moïse pour obtenir une nouvelle vierge sous la Loi, au même titre qu’Eve dans le Jardin afin de faire entrer la Fils dans l’Univers.

Aussi YHWH-Dieu, donna-t-Il le signe à Achab par Isaïe dans Isaïe 7:14. Et toujours fidèle à sa Parole, Il envoya encore un autre ange, Gabriel, le fidèle, vers une autre fille vierge selon la Loi, cette fois ci c'est sous la loi mosaïque, afin qu’elle conçoive "Le Fils" par l’Esprit Saint au moyen de sa foi en la Parole de Dieu annoncée par l’ange, et que naisse enfin Celui qui doit conduire Toute l’humanité à Lui après lui avoir donné sa CHAIR et son SANG comme nourriture sanctifiée et sanctifiante pour la Vie éternelle.

Si nous ne mangeons sa chair, si nous ne buvons son sang, nous n'avons pas la Vie éternelle en nous mêmes. Car son sang c'est vraiment un breuvage pour notre justification et notre santé spirituelle et sa chair c'est vraiment une nourriture pour notre âme et notre esprit, car son Sang et sa Chair en nous fait qu’Il vienne Lui-même nous couvrir de sa Esprit de Puissance et de Force pour marcher de victoire en victoire en nouveauté de Vie.

Ceux qui le font ainsi, sont des adorateurs que le Père recherche, qui adorent YHWH-Dieu en esprit et en vérité conformément à sa chair et à son sang.

3. BOIRE LA COUPE DU SEIGNEUR

Boire a la Coupe du Seigneur, c'est participer à ses souffrances conformément à son Corps dont nous sommes membres, chacun pour sa part.

La mère des fils de Zabdi, dont l'apôtre Jean, le disciple que le Seigneur aimait, demanda un jour au Seigneur que ses deux enfants soient assis l'un à sa droite l'autre à sa gauche au jour de son règne. Matthieu 20, 20-28.. Ici, dans Marc 10, 35-45, ce sont les deux frères eux-mêmes qui posent à leur Seigneur.

Le Seigneur leur répondit, non pas à leur mère, mais à l'apôtre Jean et à son frère puisque le Seigneur savait que ce sont eux qui avaient poussé leur mère à faire cette demande, qu'ils ne savaient pas ce qu'ils demandaient :
« ... Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire ou être baptisé du baptême dont je dois être baptisé?... - Nous le pouvons, répondirent les deux frères. - Il est vrai, leur répondit le Seigneur, que vous boirez la coupe que je dois boire et que vous serez baptisé du baptême dont je dois être baptisé..."
De quel baptême s'agissait-il?

En tout cas ce n'était pas du baptême du Saint-Esprit, puisque non seulement cela devait se passer après son ascension selon qu'il le leur avait promis d'aller l'attendre à Jérusalem. tes 1,4-11.

C’était la Coupe de ses souffrances pour le versement de son sang en vue de la libération des hommes des chaînes du péché. C'était le baptême de l'épreuve de feu, de la purification du peuple, des hommes au travers de sa Chair immolée. Il devait payer par l’offrande de sa Chair sans tâche la rançon que réclamait la Loi édénique, exigence que ne pouvait payer la Loi mosaïque. Il devait souffrir la mort dans sa chair pour le salut des plusieurs selon que Caïphe l'avait prophétisé, accomplissant par le fait même les exigences, et de la Loi édénique et mosaïque. Jean 10, 11; Isaïe 52, 13-15 et 53, 1-12.

Que le Nom triplement saint de notre Seigneur et Sauveur, YéShWa Ha MeShYa, soit béni ! O gloire!

Les chrétiens véritablement né de nouveau, d'Eau et d'Esprit, doivent aussi participer, chacun pour sa part, aux souffrances de Christ conformément à ce qu'ils sont entant que membres du Corps de Messie. Ils auront eux aussi leur baptême de feu, non pas en mourant comme Christ dans leur Chair, mais de prime abord spirituellement dans l’immersion du baptême conformément à la mort de Ha MeShYa pour être parfait et prêt pour l’œuvre du salut des autres, et ensuite quotidiennement dans les jeûnes et les privations selon que le Seigneur le voudra pour telle ou telle œuvre dans la faiblesse de leur chair. Car lorsque nous sommes faibles dans notre chair et mort à nous-mêmes quant à notre chair de péché, Christ est puissamment agissant en nous dans son œuvre pour le salut de nos frères et sœurs encore sous le joug du diable ou encore pataugeant dans l’ignorance.

Car il faut que tous soient sauvés et parviennent à la connaissance de Christ à l’état d’homme fait, jusqu’à atteindre si possible la stature parfaite de Christ. Or rien n’est impossible à Dieu. Amen.

Tout serviteur doit lui aussi livré spirituellement par la foi son corps pour la crucifixion de sa personne et de sa vie antérieure sur la Croix avec Christ. Il aura lui aussi des tribulations à cause de l'Evangile, il devra aussi donner sa vie pour que les frères et sœurs qui croupissent encore dans le monde reçoivent leur part de pain pour leur salut. Et tout cela, il le fera conformément à sa part dans le Corps de Jésus-Christ de Nazareth. Jean 15, 18-27; Romains 8, 16-18; Galates 5, 24; Philippiens 2, 7-8; 3, 10 et 18; 2 Timothée 2, 3-12.

Tout chrétien fidèle, véritablement né de nouveau, participe aussi à l'aspersion du sang de Christ en souffrant comme Lui pour la salut des âmes, par des jeûnes, des privations de toutes sortes pour le salut des âmes. Hébreux 2, 13-18; 12, 24; 1 Pierre 1, 2.

Car les disciples de Jean sont venus Lui poser la question de savoir pourquoi ses disciples ne jeûnent pas. Il leur répondit, étant encore vivant dans sa chair avec ses disciples, qu’Il était l’Epoux, donc Dieu Lui-même, et qu’étant encore avec eux, ils ne devaient pas jeûner, mais à son ascension après sa mort, ils devaient jeûner pour affaiblir leurs chairs afin que son Esprit se manifeste dans toute sa puissance dans leurs vies. Matthieu 9 : 14-17, Marc 2 :18-22, Luc 5 : 33-38. Là aussi, vous remarquerez qu’Il parle du Vin nouveau, son Sang versé, dans des outres neuves régénérées justement par son Sang précieux versé pour la Vie et le salut de plusieurs.

( J'ouvre une poarenthèse...

C'est pour cela que lorsqu'aux noces de Cana, Mariem, la mère du Christ, vient lui dire qu'ils n'ont plus de vin, le Seigneur lui demande, je cite Jean 2:4: "Femme qu'y-a-t-il entre toi et moi? Mon heure n'est pas encore venue."
A cette traduction commune de Louis Segond, je préfère celle d'André Chouraqui dans le Pacte Neuf, Annonce de Iohanan, qui fait apparaître la Parole de YéShWa dans un jour nouveau et la Vérité dans toute sa splendeur. En fait, selon la traduction d'André Chouraqui de ce passage, le Seigneur avait dit, je cite: "Qu'en est-il pour moi et pour toi, femme? Mon heure n'est pas encore venue."
Et ici, nous voyons que le Seigneur n'avait pas, comme certains nous l'ont enseigné, mis une opposition entre la femme Meriem et Lui, puisque finalement, comme Marie avait dit aux servieteurs de la fête de faire tout ce qu'Il allait leur dire, Il avait quand même céder à la demande de sa Mère, préfiguran ainsi le genre de vin nouveau qu'Il allait offrir au monde quand son heure arriverait Et, ainsi que le traducteur l'explique sur la note en bas de la page, cette locution en grec est littéralemment traduite de l'hébreu et signifie: "Qu'avons nous en commun?" Non pas entre les deux, Christ et Meriem, mais par rapport aux noces. Le pronom "en" remplace les noces ou le fait qu'ils manquent de vin.

En fait le Seigneur voulait simplement dire à Meriem que les deux n'ont rien à voir dans cette histoire de vin qui vient à manquer. Et si lMeriem avait déjà accompli sa part dans l'Oeuvre de Dieu, celle de recevoir dans son sein le Fils et l'enfanter selon la Volonté de Dieu, Lui, Ha MeShYa-Le Christ, "son temps n'était pas encore venu pour accomplir son oeuvre, celle de donner du Vin nouveau à toute l'humanité: Il s'agit de son sang qu'il allait verser sur la Croix. Amen.

Voilà le pourquoi de cette qustion: "Qu'en est-il pour moi et pour toi, femme? Mon heure n'est pas encore venue."

Je ferme la parenthèse. )

Les disciples de Jean et les pharisiens étaient comme des vieilles outres dans lesquelles il y avait du vin vieux des œuvres de la Loi. Mais Christ réservait ses disciples pour du Vin nouveau de son Sang qu’Il allait verser sur la Croix qui les auraient régénérés pour contenir du Vin nouveau du Sang de Christ qui sanctifie Tout homme qui entendra leur témoignage et croira aux œuvres qu’ils allaient accomplir en son nom.

L'apôtre Paul nous exhorte afin que nous sachions jusqu'à quel point doit aller notre souffrance dans ce combat pour accomplir l'œuvre de Dieu, le salut des âmes.

"Vous n'avez pas encore lutté jusqu'au sang, nous dit-il!" 2 Corinthiens 4, 5, 6 et 7. Ce n’est pas à dire que nous allons nous infliger nous-mêmes des meurtrissures, ou aller nous faire kamikaze comme certains religieux le font pour satisfaire les exigences leur dieu, mais il voulait dire que nous n’avons pas encore souffert des pires persécutions. Ainsi dit, nous devons nous préparer à ces choses pour le nom de notre Seigneur. Ce sera pour nous une gloire, comme ce le fut pour les serviteurs fidèles qui nous ont précédés dans la Foi véritable au nom de YéShWa Ha MeShYa, notre Dieu et Sauveur.

Cette coupe est aussi bien explicitée par la prédication de la croix qui est une folie pour ceux du monde qui vont périr. C'est l’Annonce de la mort de Christ pour les péchés de tout homme qui entre en Lui par la Foi , donc nous aussi avec Lui, et de la résurrection de tout homme devenu parfaits en Lui et nous aussi avec Lui. Voila le sens de la prédication de la Croix.

4. LA SAINTE CENE EN VERITE.

Avant de conclure, résumons en peu de mot le sens véritable de la Sainte Cène tel que le veut le Seigneur selon l’Esprit de l’Evangile.
« Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où j'en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. » Matthieu 26.29.
Si je dis que Jésus-Christ, notre Seigneur, selon cette Parole, ne mange plus du pain et ne boit plus de vin terrestres, fruits de la terre et de la vigne, comme nous le faisons lors de nos célébrations eucharistiques, c'est dans la mesure où Il est spirituellement VIVANT en Nous.

L'apôtre Paul dit:
"Si je vis, ce n'est plus moi qui vit mais c'est Christ qui vit en moi..."
Or Christ est en nous dans une présence spirituelle. Et Il a sa nourriture spéciale: c'est de faire la volonté du Père qui est de travailler au salut des hommes.

Et c'est ce qu'Il fait en nous depuis que nous l'avons reçu dans notre cœur comme Seigneur et Sauveur et dans tous ceux qui se sont engagés en son nom dans l'eau du baptême pour le servir fidèlement en Esprit et en Vérité et qui sont nés de nouveau, travaillant conformément à son Esprit et selon sa Parole.

Je confirme donc au nom de YéShWa Ha MeShYa, Jésus Le Messie, que j’adore par-dessus toute chose, que la Sainte Cène est un acte plus spirituel que charnel. Ce n’est pas une pratique traditionnelle, une rituelle, mais, selon la Volonté de l’Esprit et conformément à la Parole de Dieu révélée prononcée dans cet exposé pour rétablir la Vérité en son nom, c'est Le partage de la Parole de Dieu et la prise de part active dans ses souffrances pour le salut des âmes, et non la distribution et la manducation du pain et l'absorption du jus de raisin ou du vin comme nous le faisons traditionnellement dans nos communautés.

Et puis, pour ceux qui cherchent à savoir plus de précision, je dis soit du vin soit du jus de raisin, c'est pareil, les deux sont issus du fruit de la vigne. Et le seigneur n’en boirait plus jamais jusqu’à ce qu’Il le boira nouveau dans le Royaume avec nous. Amen.
Ce n'est donc ni du jus, ni du raisin, qu'il faut, mais il faut donner de la nourriture solide, sanctifiée et sanctifiante à ses enfants au temps convenable, c'est-à-dire au temps que le Seigneur veut selon les directives de son Esprit Saint.
Il faut annoncer la Parole de YéShWa Ha MeShYa, distribuer la Parole de Dieu, l'Evangile de la Croix, la Prédication de la Croix au jour le jour selon la Volonté du Très-haut. Il faut prendre sa croix, chacun pour sa part, et souffrir pour sa part dans le Corps de Christ étant membres du Corps, conformément à sa mort et à sa résurrection, pour le salut de nos frères et sœurs encore sous le joug du diable.

L'apôtre Paul exhorte ses contemporains et leur dit:
"chaque fois que vous faites cela, vous annoncez sa mort jusqu'à ce qu'Il vienne..."
Comprenant bien la profondeur des Paroles qu’YHWH-Dieu faisait sortir de la bouche de l’apôtre Paul à ce sujet, et mettons les en pratique en faisant le travail que le Seigneur nous donne d’accomplir selon la Vérité en suivant les directives de l’Esprit de Christ.

La mort du Christ est-il pour nous qui avons déjà été affranchis par sa mort et sa résurrection ou pour le monde? Nous sommes déjà morts avec Lui dans le baptême, et sommes ressuscités et assis à droite de son trône en Christ.

Christ, et nous avec Lui, ne pourra mourir deux fois. Aussi en partageant la Parole de Dieu, en annonçant l’Evangile, en prêchant la Prédication de la Croix, nous annonçons à ceux qui ne Le connaissent pas encore la Mort de Christ et son Sang, sa Résurrection et son Esprit pour leur salut, et nous nous tenons à cette tâche selon les directives de son Esprit qui coordonne les actions de tous les membres de son Corps pour son édification, jusqu’à ce qu’Il revienne. Amen !

En effet, si le fait de manger le chair et de boire le sang du Seigneur était annoncer sa mort, c'est à ceux qui n'ont pas encore connu Christ afin qu'ils soient eux aussi sauvés et parviennent à la connaissance de Ha MeShYa à l’état d’homme fait. Voilà la profondeur de cette Vérité. Nous nous glorifions de sa mort qui agit en nous et de sa résurrection qui agit dans eux selon que Dieu le veut, et tout pour la seule glore de notre Seigneur. Amen.

Ainsi conformément à sa mort, frères et sœurs, travaillons avec notre chair au moyen de la foi dans notre Corps Unique qui est Christ afin de sauver plusieurs de nos frères et sœurs humains pour lequel Il a été crucifié, selon sa Volonté et par sa grâce en partageant sa Parole et en aspergeant son Sang par la Foi en Lui, supportant avec patience nos souffrances et nos peines présentes par l’Amour de nos prochains à cause de son Nom et surtout à cause de l’Amour dont Il nous a aimés lorsque nous étions, nous aussi pécheurs.

C'est de cela dont nous devons nourrir Christ qui est en nous: et non des rondelles de farine non levé et du vin ou du jus de raisin. C’est de cette façon que Christ veut être nourri au travers de notre chair.

Gloire et louange soient rendues à notre Seigneur et Dieu qui nous a jugés dignes d’une telle marque ineffable d’affection, nous qui étions des pécheurs et qui n’avions aucune possibilité de bénéficier de nous-mêmes de ses prérogatives divines réservées à ses saints dans les lieux très-hauts.

Mais chacun fait ou fera selon ses convictions: car, certains diront que tout ce qui n'est pas fruit d'une conviction, est péché. Moi, je vous dis que toute conviction qui n’est en Christ, bâtie sur la Parole de Dieu et selon le Saint Esprit de YéShWa Ha MeShYa, notre Seigneur et Sauveur, est péché, et pire, après avoir entendu ce qui est révélé ici, est le reniement du Saint-Esprit et désobéissance à la Parole de Jésus-Christ.

EN CONCLUSION__________________________________________________________________________

Eu égard à tout ce qui est dit ci-haut à Bible ouvert, je crois en deux choses. Les chrétiens nés de nouveau, doivent arrêter cette pratique traditionnelle que le Seigneur n'avait pas instituée de cette façon rituelle.

Puisqu'il dit expressément:
"Je ne boirais plus désormais de ce fruit de la vigne jusqu'à ce que j'en boirai du nouveau avec vous dans le royaume..." Matthieu 26, 17-25.
C'est-à-dire que dès le moment qu'Il avait fini de boire de ce fruit de la vigne avec les disciples pendant ce repas de pâques, il n'en boirait plus jusqu'au paradis où il en boira du nouveau à la noce de l’Agneau, c'est à dire qu’Il boira du vin nouveau avec nous, tous les chrétiens nés de nouveau et sauvés de la tribulation au renouvellement de toute chose, lors des noces de l'agneau dans les lieux célestes.

Dans Luc 14, 25, il est écrit:
"... jusqu'au jour où je le boirai nouveau dans le royaume..."
Comme chez Matthieu, il est bien clair, bien-aimés, qu’au moment où je vous parle, Le Seigneur ne boit plus du fruit de la vigne jusqu'à ce qu'il LE boirai NOUVEAU dans le royaume... Puisqu’il est en nous spirituellement et non charnellement...

Par analogie, il ne mange pas non plus de ce pain de blé, fruit de la terre. Car, "l'homme ne vivra pas de pain, mais SEULEMENT de TOUTE PAROLE qui sort de la BOUCHE de Dieu."

En effet, n'ayant plus de chair et vivant dans nos chairs, nous, les membres de son Corps spirituel que sont les chrétiens sincèrement nés de nouveau et fidèles à leur poste dans le Corps de Christ, Ha M'ShYH, C’est Lui « l’Homme dont il s’agit ici, ne mange plus de ce pain et ne boit plus de fruit de la vigne que nous partageons traditionnellement dans la sainte cène que nous célébrons dans nos différentes communautés selon ce rituel liturgique... Selon qu’Il dit : « je ne boirais plus du fruit de la vigne jusqu’à ce que j’en boirais du « nouveau » dans le Royaume... »

Mais Il est dans la Parole que nous témoignons, que nous partageons et que nous distribuons tous les jours en son nom pour le salut de quiconque croit. Il est avec nous dans les épreuves lorsque nous prenons notre part de souffrance dans son Corps pour gagner une âme, pour intercéder sur un cas et même lorsque nous souffrons d'une persécution à cause de son nom, Il est avec nous et son Sang nous couvre et nous purifie afin que le méchant ne nous atteigne et que son esprit manifeste sa puissance en accomplissant sa Parole qui sort de notre bouche selon son Esprit...

Cette vérité est bien établie lorsque nous regardons que les disciples n'ayant pas encore compris la profondeur spirituelle de cette Parole "faites ceci en mémoire de moi", ont commencé à célébrer "la sainte cène" de cette façon charnelle. Et ce rituel est devenu traditionnel à la longue, creux et religieux par excès.

En lisant les épitres de Paul, nous voyons effectivement, qu'il y a eu des écarts de conduite des disciples. Il s’agit bien des disciples. Ils n’étaient pas plus ni moins spirituels que nous. Mais simplement, ils n’avaient pas encore reçu cette révélation, le Saint-Esprit montrant par là qu’il fallait prendre une autre voie, parce que la Sainte Cène ne se déroulait pas comme cela devait se faire évangéliquement et selon la Volonté de Ha MeShYa, Le Christ, notre Sauveur...

Parce que simplement, sachant qu'il n'y a pas de hasard dans les choses du Seigneur, YHWH-Dieu lui même n'était pas et n'est pas toujours d'accord avec la façon dont cette chose est faite. C’est donc Lui qui permettait ces écarts de comportement des disciples pendant ce repas pratiqués selon leur entendement afin que nous comprenions et que nous saisissions que ce n’était pas comme cela que nous devions célébrer la Sainte Cène.
"Faites ceci en mémoire de moi".
C’est en Esprit que cela devrait se faire et non selon la chair et les rudiments traditionnels du monde religieux. Or spirituellement, manger ou partager la chair de Christ, c’est lire, étudier, méditer, partager et annoncer sa Parole de Jésus qui est le véritable Pain de Vie descendu du ciel comme nous l’avions bien explicité à soi-même et à tout homme ; et boire et asperger son sang, c’est annoncer sa mort et sa résurrection et participer à ses souffrances pour le salut de tous ceux qui sont encore sous le joug de l’esclavagisme du diable, jusqu’à ce qu’Il revienne.

C’est Lui qui fera sonner par son ange la trompette de la fin. Amen.

Ainsi, pour nourrir Christ qui est en Lui, l'homme né de nouveau, ne devrait manger que la Parole de Dieu et ne boire que le Sang de Christ versé sur la Croix:. Car La Vie de Jésus-Christ, YHShWH HA M’ShYH, est dans son sang,. Or sa Parole est Esprit et Vie, donc son Sang est dans sa Parole. En effet, l'Ame, donc la Vie de Jésus Le Messie est dans son Sang versé sur la Croix pour nos péchés selon sa Parole éternelle, par Amour pour nous, tout homme créé à son image. Amen!

Que le Dieu de gloire et de toute miséricorde, vous bénisse au travers de cette lecture, et vous couvre, si vous le voulez, par son sang. Amen A Lui soit la Gloire et la magnificence pour toute l’éternité. Car l’Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire et la louange.. Heureux donc ceux sont appelés au festin de noces de l’Agneau !

Et tout esprit qui atteste que YéShWa qui est Dieu, est venu Lui-même sur terre sous une forme humaine comme Ha MeShYa, est de Dieu. Ces Paroles sont les véritables Paroles de Dieu. Amen.

Votre frère Justin Jules SIMBA,
Humble esclave de son Seigneur, Dieu, Maître et Sauveur,
Yeshoua Ha Meshiah.