Au Sénégal, la musique sénégalaise reconnue dans le monde entier est le Mbalax, qui mélange les rythmes et les instruments traditionnels, djembé, sabar, kora aux instruments et rythmes modernes, Pop, Rock, Jazz….. Né dans les années 60, le mbalax est en perpetuelle évolution.

Dans les années 60, de nombreux artistes sénégalais intègrent la rythmique mbalax à base de tambours dans des musiques en vogue tels l'afro-cubain, le R&B et la musique mandingue : le saxophoniste Bira Guèye, le Star Jazz d'Aminata Fall, le Star Band de Pape Serigne Seck, le Sahel I de Cheikh Tidiane Tall et Idrissa Diop et l'Orchestre Baobabde Laye Mboup.

A la fin des années 1960, d'autres groupes innovent en prenant le mbalax comme base rythmique à leurs créations contemporaines : le groupe gambien Super Eagle de Badou Diop et Pape Touré (actuel Ifang Bondi), les Sénégalais Ouza et ses Ouzettes d'Ousmane Diallo et le Xalam de feu Abdoulaye Prosper Niang.

Le mbalax connaîtra des formules diverses avec l'apparition, dans les années 1970, de Wato Sita, de Soleya Mama et du défunt André Lô, du groupe parisien West African Cosmos d'Umbagne U Ks et et de Wasis Diop, du joueur de kora Lamine Konté et du guitariste Seydina Insa Wade. Les premiers y injecteront de la soul et de la pop et les deux derniers opteront pour un afro-folk électro-acoustique.

Dans les années 1980, Touré Kunda glisse le mbalax dans son madinka dong. Omar Pène, Thione Seck, Youssou Ndour, Ismael Lô et la chanteuse Kiné Lam l'internationalisent dans une version " new look ". Baaba Maal l'intègre à son style mélodique halpulaar.

Les années 1990 dévoilent de nouveaux talents : Alioune Kassé, Cheikh Lô, les frères Guissé, El'hadji Ndiaye, Boy Marone, Fatou Gëwel, Coumba Gawlo Seck, et Viviane Ndour (sans oublier la vague hip hop : PBS, Daara-J, Xuman, Djoloff…).