ANGKOK (Reuters) - L'acteur américain David Carradine, rendu célèbre par la série télévisée "Kung Fu", dans les années 1970, a été découvert mort dans sa chambre d'hôtel, à Bangkok. Il était âgé de 72 ans.
"Il a été retrouvé pendu à une corde dans un placard de sa chambre", a dit à Reuters un représentant de la police. Le comédien était nu et rien n'atteste la présence d'une autre personne sur les lieux.
Le corps a été transféré à l'hôpital pour une autopsie.
Une enquête est en cours pour déterminer les causes de son décès, a fait savoir son agent à Los Angeles, précisant que le comédien se trouvait en Thaïlande pour le tournage d'un film intitulé "Stretch".
Quentin Tarantino avait fait appel à lui pour incarner le tueur énigmatique des deux volets de "Kill Bill".
Dans son autobiographie publiée en 1995, le comédien révélait avoir tenté de se suicider dès l'âge de cinq ans.
Carradine racontait aussi son goût pour les drogues dures - LSD et cocaïne notamment - ainsi que ses efforts pour se désintoxiquer de l'alcool.
Damn... Je revois le mec et entends encore sa voix si particulière dans Kill Bill... ça deviendra désormais éprouvant de revoir ce film, de loin son plus beau rôle... COUP DE MASSUE DANS LE VENTRE C'EST PAS POSSIBLE ...
Posté le: Jeu 23 Juil 2009 17:36 Sujet du message:
L'histoire du Rock n Roll: CADILLAC RECORDS. Belle prestation des acteurs sur ce film sorti en 2008. Sincèrement ce que j'aime dans ce genre de film c'est quand l'art est associé à des périodes charnières de l'histoire à travers les crises sociales et raciales des USA et l'impact que cette musique sur le monde! Black People got jacked !!!! But we still here !!
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Posté le: Mar 28 Juil 2009 09:40 Sujet du message:
WILDCAT a écrit:
L'histoire du Rock n Roll: CADILLAC RECORDS. Belle prestation des acteurs sur ce film sorti en 2008. Sincèrement ce que j'aime dans ce genre de film c'est quand l'art est associé à des périodes charnières de l'histoire à travers les crises sociales et raciales des USA et l'impact que cette musique sur le monde! Black People got jacked !!!! But we still here !!
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Posté le: Jeu 29 Oct 2009 09:58 Sujet du message:
This is It - Comme on ne le verra jamais plus.
Retours de l'avant-première au Grand Rex.
Faisant volontairement l'impasse sur les aspects privés du personnage, Kenny Ortega prend soin de ne se concentrer que sur les coulisses des répétitions de la tournée sur laquelle travaillait Michaël en direction de Londres, et la façon dont il fonctionnait avec ses danseurs, ses musiciens et Ortega lui-même.
This is It, que d'aucuns se sont maladroitement évertués à scander comme un slogan de festival avant la projection, se révèle finalement être tout sauf une promotion de concert inachevé, mais plus sobrement le témoin des derniers jours d'une Légende faite Homme qui, malgré la pression imposée par ses producteurs et le stress fatal qui en découla (et qu'on n'avait de toutes façons pas besoin de revoir ici non plus), s'était fait le devoir de ne pas décevoir les fans de la première heure que nous sommes et, dans le meilleur des cas, museler ses détracteurs par cet imparable argument de taille qui toujours fut le sien : son indétrônable talent.
On prend plaisir à voir à l'œuvre un Michael travailleur, rigoureux et pointilleux au point de parfois véhiculer l'image d'un gars aussi attendrissant que prodigieusement chieur à ses heures (pour la bonne cause), pince-sans-rire hors pair, d'une fausse modestie épisodique hilarante, et dont la propension à la tolérance et l'amour des siens parvient toujours à interroger le commun des mortels que nous sommes, qui ne concevons pas toujours la noblesse d'appeler à la bénédiction divine sur ceux qui nous font du mal.
On cherche encore la santé "chancelante" si généreusement prêtée par les médias à Michaël ces dernières années, qu'on découvre à l'aube de ses 51 ans au meilleur d'une forme (tant physique que vocale) quasi insoupçonnée, à l'heure où le monde entier se plaisait à le déclarer socialement et artistiquement mort, alors qu'il n'en était définitivement RIEN.
Mon père m'a dit un jour que les personnes dotées de très grandes mains étaient des bourreaux de travail. J'ai par la suite toujours bloqué sur celles de Michaël qui étaient gigantesques, et pour lesquelles j'avais une affection toute particulière. Perfectionniste à l'humilité désarmante, Michaël demandait pourtant presque pardon d'exiger. Mais une fois entendu, il donnait TOUT. Ses danseurs eux-mêmes ont vite cédé la place aux gamins de 10 ans qu'ils furent jadis, inconditionnels de ce Monstre Sacré qu'ils eurent non seulement la chance d'approcher, mais en compagnie duquel ils purent également exaucer le vœu insolent de danser.
On imagine aujourd'hui l'immensité de leur chagrin, si tant est qu'il puisse être aussi dévastateur et inconsolable que le nôtre. Car pour certains voire beaucoup d'entre nous, Michael pouvait tant être un exutoire qu'une passion ou une raison de vivre qui supplantait aisément tout le reste, au risque la plupart du temps de s'oublier soi-même.
Hommes et femmes de tous âges et toutes générations, nous étions TOUS là. Comment peut-on concevoir un tel amour, une telle ferveur, une telle adoration aussi intemporelle qu'interplanétaire pour un seul homme, un petit garçon quinquagénaire au sourire destructeur, aussi frêle qu'une libellule et aussi rageur qu'un lion ? Qui pourra, dans les années et siècles futurs, prétendre à une admiration, une vague de dévotion mondiales aussi intenses ?
En voyant This is It, on prend conscience de l'ampleur du projet de destruction massive que nous préparait Michaël, et dont le but premier aurait sûrement été de nous laisser pour morts dans les gradins d'un stade en ruines après nous avoir infligé ce qui promettait assurément d'être une raclée auditive, visuelle et artistiquement ultime, telle qu'on n'en n'avait plus vue. Une oeuvre enlevée, déconcertante d'ingéniosités en tous genres, dans laquelle un "Thriller" totalement revisité aurait relégué le clip original au rang de simple bande-annonce expérimentale, ou qu'un instrumental survolté de "Beat It" sauce Jimi Hendrix aurait, d'un seul coup de corde de guitare, désintégré le solo mythique d'un Eddie Van Halen.
La mort de Michaël a donné lieu à toutes les irruptions d'hommages possibles et imaginables à travers le monde, des plus sincères aux plus hypocrites, des plus médiatiques aux plus intimistes, et autres réhabilitations dont le caractère tardif suscite bien plus la colère qu'un quelconque soulagement.
A ce titre, et si Michaël s'est - depuis sa disparition - vu le pantin d'une mascarade de cérémonies funèbres officielles aussi vomitives qu'artificielles, il n'en demeure pas moins que la projection de This is It se révèle enfin être NOTRE cérémonie d'Adieu bien à nous, ses enfants, en hommage à lui, notre Amour, notre Prince, notre Âme-Sœur, et dont la pudeur et la sobriété ici dépeintes prennent les traits d'un puissant Adieu, de funérailles festives empruntes d'une incommensurable et indéfinissable douleur, qui parle tant d'elle-même qu'il lui sera inutile à l'avenir de nous rappeler à quel point tout est désormais fini.
.. Et cet étrange sentiment d'apprendre ta mort une seconde fois, Michaël, une mort que je ne semble réaliser qu'aujourd'hui car venant de m'exploser au visage, avec l'assurance qu'il ne me sera dorénavant plus possible de rêver de te revoir, au moins encore une fois, ne serait-ce que pour avoir l'occasion de te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi.
Le monde sait maintenant ce qu'il a perdu, ce que de son vivant il pourchassait gratuitement et ne retrouvera jamais plus. L'ironie c'est qu'il s'en aperçoit trop tard, et qu'il ne nous reste à nous que nos larmes et amertumes, qu'il prendra un temps cruellement précieux à ravaler.
Pour gâcher ton plaisir ( ) disons que c'est l'histoire d'un gars brillant (un ingénieur des services sécrets américains) dans le genre cerveau ( et non exécutant) qui devient un tueur brillant après qu'un va-nu-pied ai assassiné sa femme et sa fille.
Certaines phrases comme "Dans une cour de justice c'est pas ce qu'on peut croire mais ce qu'on peut prouver qui compte !" sonnent comme des coups de massue, on se reveille soudain d'un doux rêve pour affronter le vrai monde où l'écume de la terre peut aisément s'échapper d'un système de justice boîteux parce qu'elle sait l'utiliser à son compte.
G. Butler le père désabusé devient tueur pour faire payer toute la société du laxisme (?) (qu'il prend en tout cas lui pour de l'injustice) patent qui imbibe le système, le pédophile et tueur se sort des griffes de la justice en signant une entente avec le departement de justice ( réprésenté par Jamie Foxx) en tant que délateur, il denonce son compère qui prend la peine de mort puis lui le vrai assassin s'en sort avec une peine bonbon.
La vengeance fait vivre longtemps dit-on, après une dizaine d'années de préparation où il s'est achété des hangars industriels, et a pris le temps d'apprendre jusqu'au bout des doigts le code criminel et juridique américain ( for just ONE purpose), l'ex-papa et époux vengeur s'est mis à se ...venger.
Mais bon à la fin il est pris à son propre piège au propre comme au figuré , en définitive le flick est plus brillant que le pauvre père de famille désabusé devenu soudainement tueur. Un bon film de vendredi !
Ah oui, juste en se mettant à sa place, on se satisafait bien de la partie où G. Butler découpe le tueur de sa famille à la scie à guichet (?), oui, oui pour avoir tué femme et enfant, ce gars a bien mérité ce qui lui est arrivé ! _________________ "Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
Ah oui, juste en se mettant à sa place, on se satisafait bien de la partie où G. Butler découpe le tueur de sa famille à la scie à guichet (?), oui, oui pour avoir tué femme et enfant, ce gars a bien mérité ce qui lui est arrivé !
Ca me fait penser a la serie Dexter, ce psychopathe tueur en serie qui a appris a ne tuer que pour la bonne cause. _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
Tres beau film, belle histoire et impeccable jeu des acteurs principaux surtout celui de l'actrice "Hilary Swank".
Il vous sera difficile de retenir vos larmes a la fin.
Bizarrement je l'avais pas regarde a sa sortie, je ne l'ai fait que dernierement et je l'ai pas regrette.
Le film est base principalement sur une histoire vraie.
Je vous recommande de le regarder sans trop chercher a avoir plus d'informations au depart.
Il vous touchera profondemment de cette maniere.
Il s'agit de la decouverte de soi, de la maniere la plus radicale possible.
Ce film vous fait decouvrir quelques manigances de la haute finance.
Pertinent egalement quand a l'afrique livree a tous ces predateurs a cause de ses manques structurels et de leadership.
Ne croyez surtout pas avoir affaire ici qu'a de la fiction, pour vous en convaince, regardez les documentaires proposes par un grioonaute sur l'affaire clearstream.
Le luxemburg pas aussi innocent que ca, ce minuscule etat (voyou par conviction).
Le film montre les derives dans l'implementation de la doctrine socialiste en Europe de l'Est, ici en allemagne de l'est.
Bien que fictive, l'histoire est une tres belle etude sociologique.
Ou l'on comprend tres vite que, dans tous mouvements, les personnes aux commandes sont celles la meme qui decident sur la concretisation ou alors la trahison des ideaux enonces.
_________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
Dernière édition par M.O.P. le Ven 30 Oct 2009 09:44; édité 2 fois
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Posté le: Dim 15 Nov 2009 13:11 Sujet du message:
2012 - Une leçon de FIN DE VIE.
Quand j'ai vu Terminator 2, je me suis dit "c'est fini, après ça, y'a plus rien derrière". Titanic plus tard, je me suis dit "nan nan, cette fois c'est vraiment mort, y'aura vraiment plus rien derrière".
Mais là je viens de voir 2012. Et je doute vraiment, même en fouillant au plus profond de mes convictions, qu'il puisse concrètement avoir quoi que ce soit derrière ça. Ou alors si. La simple réalité. C'est-à-dire plus rien. Le néant et nous dedans.
En sortant de projection, on ne sait pas quoi dire, on se sentirait presque indécent de réduire l'importance d'un tel film à ses effets spéciaux - dont personne ne pourra jamais contester l'ultime souveraineté, le furieux prodige, l'ingéniosité dévastatrice.
Je me sentirais indécente également de sortir de salle et me contenter de m'enflammer sur des "wooh", "mortel", "génial" ou autre "trop bon ce film" et bêtement reprendre une vie tranquille sans rester profondément perturbée par un tel film.
2012 ne peut se contenter d'être un grand spectacle, bien que malheureusement pour nous il le soit. Je ne peux me limiter à le voir comme un simple divertissement haut de gamme, mais plutôt comme un supplice visuel qui prend la forme du pire des avertissements qu'il m'aura jamais été donné jusqu'ici de me prendre dans les orbites.
Roland Emmerich, spécialiste en la matière, a cette fois tout donné, tout mis, tout détruit surtout. Il te fait sentir à quel point au jour J tu ne seras rien aux yeux de ceux qui dans les Hautes Sphères savaient déjà et auront préféré sélectionner une élite aux critères douteux pour reconstruire le monde après le chaos (ça ne surprendra personne s'étant déjà intéressé de près aux Projets des Maîtres du monde).
Comment sortir de là simplement extasié sans réfléchir à sa condition humaine aussi chancelante que pleinement responsable de la fin qui nous est promise ? Comment ne pas avoir envie de rentrer son poing dans la mâchoire des moqueurs de tout ceux qui défendent de près ou de loin l'écologie en les traitant de hippies et autres baba-cool écolos mal sevrés alors qu'il s'agit ici de parler d'un globe agonisant sur lequel nous vivons tous (incluant ces mêmes moqueurs qui appelleront les jupons de leur mère en se faisant dans le froc une fois le désordre enclenché) ?
2012 ne nous apprend rien que nous ne sachions déjà, sauf qu'il met une image sur la menace, qu'il la personnifie, lui fait prendre corps et illustre de la façon la plus probable, réaliste et plus rationnelle qui soit, la violence avec laquelle notre monde prendra inévitablement fin.
Je n'ai pas réussi à rire ou applaudir aux répliques propres aux anti-héros de services dont les profils psychologiques sont tant sans surprise que récurrents (divorcés, enfants rebelles et amoureusement recollés sur le tard avec les ex-femmes), encore moins m'enthousiasmer devant la prouesse (totalement déstabilisante) des effets spéciaux. Je n'ai pu que rester là et me prendre cette interminable raclée, du genre de celles quasi permanentes qu'on entrecoupe d'un seul cheveu de répit et laissent le spectateur rarement indemne.
Qu'on adhère ou pas à la prophétie, mais se poser la question de l'utilité d'un tel film, du message qu'il véhicule et l'intensité avec laquelle se le prendra le spectateur serait un moindre mal. Et 2012 alerte assurément moins sur l'état d'une planète à sauver in extremis qu'il ne le fait bien plus violemment sur le peu de temps qu'il nous reste à vivre. Emmerich ne nous invite pas à nous remettre en question, ni "agir-avant-qu'il-ne-soit-trop-tard", il nous invite juste à venir voir à quelle sauce la Terre Mère a l'intention de nous bouffer. La question n'est donc plus de sauver les meubles, mais plutôt de savoir avec quel degré de motivation on décide de profiter de notre existence avant de rentrer une bonne fois pour toutes dans le mur.
Formidable ironie : seule Mama Africa s'en sort.
Défaitistes convaincus de tous bords, 2012 servira définitivement votre cause. _________________ Les Toiles de Maryjane
Défaitistes convaincus de tous bords, 2012 servira définitivement votre cause.
Je viens de voir le film. Ce qui m'a paru bizarre, c'est l'oubli de l'Afrique pendant tout le déroulement de l'intrigue. Puis soudain, elle apparaît comme par enchantement le seul continent sauvé des flots à la fin du désastre. Quel message l'auteur a-t-il voulu donner ?
Une Afrique hors de l'histoire, immuable, mais une Afrique origine mais aussi dernier refuge de l'humanité ? _________________
"L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir".THOMAS SANKARA
Défaitistes convaincus de tous bords, 2012 servira définitivement votre cause.
Je viens de voir le film. Ce qui m'a paru bizarre, c'est l'oubli de l'Afrique pendant tout le déroulement de l'intrigue. Puis soudain, elle apparaît comme par enchantement le seul continent sauvé des flots à la fin du désastre. Quel message l'auteur a-t-il voulu donner ?
Une Afrique hors de l'histoire, immuable, mais une Afrique origine mais aussi dernier refuge de l'humanité ?
L'afrique vu de Hollywood n'existe pas! C'est la disparition de la civilisation occidentale qui les intéresse! En plus il parait que même la destruction de la Mecque d'après ce qu'on ma dit car je n'ai pas encore visionné ce film n' a pas été montrée! Bref j'irai voir ce film dans la semaine! _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
J'ai regardé ce film il y a quelques semaines, il serait bien difficile d'en dire autre chose que du bien. On y épie la vie comme elle va, le réalisateur, Bill Duke (Que j'ai apercu la première fois dans "Commando" avec Schwarzenegger) filme avec une simplicité saisissante le couple enchevêtré dans les embarras du quotidien. Le film est une contribution cinématographique qui expose une perception plus valorisante de l'homme afro, il offre des pistes assez intéressantes et justes dans l'approche des rapports multiraciaux. On y parle d'amitié, de belle-mère, de foi réligieuse... à voir
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Posté le: Mer 18 Nov 2009 00:57 Sujet du message:
Merikama a écrit:
Maryjane a écrit:
2012 - Une leçon de FIN DE VIE.
Formidable ironie : seule Mama Africa s'en sort.
Défaitistes convaincus de tous bords, 2012 servira définitivement votre cause.
Je viens de voir le film. Ce qui m'a paru bizarre, c'est l'oubli de l'Afrique pendant tout le déroulement de l'intrigue. Puis soudain, elle apparaît comme par enchantement le seul continent sauvé des flots à la fin du désastre. Quel message l'auteur a-t-il voulu donner ?
Une Afrique hors de l'histoire, immuable, mais une Afrique origine mais aussi dernier refuge de l'humanité ?
T'as tout dit.
La réponse est définitivement dans ta question . _________________ Les Toiles de Maryjane
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Posté le: Mer 18 Nov 2009 01:06 Sujet du message:
Kiné Lam a écrit:
J'ai regardé ce film il y a quelques semaines, il serait bien difficile d'en dire autre chose que du bien. On y épie la vie comme elle va, le réalisateur, Bill Duke (Que j'ai apercu la première fois dans "Commando" avec Schwarzenegger) filme avec une simplicité saisissante le couple enchevêtré dans les embarras du quotidien. Le film est une contribution cinématographique qui expose une perception plus valorisante de l'homme afro, il offre des pistes assez intéressantes et justes dans l'approche des rapports multiraciaux. On y parle d'amitié, de belle-mère, de foi réligieuse... à voir
Inscrit le: 25 Mai 2005 Messages: 3244 Localisation: Derrière toi
Posté le: Mer 18 Nov 2009 01:09 Sujet du message:
WILDCAT a écrit:
Merikama a écrit:
Maryjane a écrit:
2012 - Une leçon de FIN DE VIE.
Formidable ironie : seule Mama Africa s'en sort.
Défaitistes convaincus de tous bords, 2012 servira définitivement votre cause.
Je viens de voir le film. Ce qui m'a paru bizarre, c'est l'oubli de l'Afrique pendant tout le déroulement de l'intrigue. Puis soudain, elle apparaît comme par enchantement le seul continent sauvé des flots à la fin du désastre. Quel message l'auteur a-t-il voulu donner ?
Une Afrique hors de l'histoire, immuable, mais une Afrique origine mais aussi dernier refuge de l'humanité ?
L'afrique vu de Hollywood n'existe pas! C'est la disparition de la civilisation occidentale qui les intéresse! En plus il parait que même la destruction de la Mecque d'après ce qu'on ma dit car je n'ai pas encore visionné ce film n' a pas été montrée! Bref j'irai voir ce film dans la semaine!
Emmerich dit avoir reçu une fatwa avant de présenter le film. Il aurait été menacé de mort s'il montrait la Mecque en train de se faire souffler.
Du coup il l'a retiré.
Source : Interview Michel Denisot, Le Grand Journal - Canal + _________________ Les Toiles de Maryjane
J'ai regardé ce film il y a quelques semaines, il serait bien difficile d'en dire autre chose que du bien. On y épie la vie comme elle va, le réalisateur, Bill Duke (Que j'ai apercu la première fois dans "Commando" avec Schwarzenegger) filme avec une simplicité saisissante le couple enchevêtré dans les embarras du quotidien. Le film est une contribution cinématographique qui expose une perception plus valorisante de l'homme afro, il offre des pistes assez intéressantes et justes dans l'approche des rapports multiraciaux. On y parle d'amitié, de belle-mère, de foi réligieuse... à voir
Not easily broken
Bill Duke
Je l'ai visionné il y a p-e un an, et ... ma foi, à s'y méprendre on dirait un de ces Tyler-Perry-joint, l'immanquable triptyque : Famille-amour-église, comment dire ...Spike Lee traite ce genre de film de "Coonery and Buffoonery", sans vouloir entrer dans la polémique ( parce que c'en est une de longue), j'ai de plus en plus l'impression , ou disons que je m'attends à plus venant des réalisateurs Noirs, suis-je trop exigent ?! Je ne sais pas, mais j'ai envie que ce que je visionne excite mon intellect et mes sens, trop caricatural peut-on dire ? Oui p-e mais à un certain moment c'est comme ça ! Une belle-mère frustrée, une femme qui jauge mal le bon et gentil époux, des situations ordinaires de gens ordinaires mises en boite projetées sur écran, well, enough for me !
Parlant de S. Lee qui a encore le boycott litéral de son film Miracle at St. Anna à travers de la gorge, s'agit-il de jalousie ou est-ce justifié de se plaindre du peu de cas des sujets abordés dans certains films fait pas des Noirs ? Je crois au finish que oui et non, car des films conscients existent ( quoiqu'en nombre absolu ils ne reprensentent rien ou presque), mais en même temps les films vus par la très garnde majorité des Noirs qui passent dans un nombre important de salle avec une bonne distribution sont vides en sujets intéressants d'un certain point de vue !
Chris Rock malgré son inexpérience a fait sortir un film sur le cheveu Africain Good Hair, un film non seulement drole mais très instructif que la critique caucasienne a litéralement primée, mais qui fut snobé par celle Africaine-américaine, à la limite boycotteuse, pourquoi ?
Personnellemt, je ne me taperais plus jamais ce genre film, on a l'impression après l'avoir visionné d'avoir perdu son temps, ce sentiment est d'autant plus pesant quand il s'agit de réalisateur Noir, enfin c'est un sentiment PERSONNEL ! _________________ "Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
Avant de prendre la décision d'aller vous louer un film qui de toutes les manières avec les frais de retard va vous coûter le fond de votre portefeuille, pourquoi ne pas visionner ça : Ma'afa.
Il y a plusieurs parties, celle-ci est la première, bon visionnement !
Dans la même veine, un film emblématique Sankofa.. J'ai pu trouver le film 500 years Later ( que je conseille vivement) mais il n'est visionnable que quand on est aux USA, quoique pour ceux qui sont intéressés, ils peuvent le commander èa moins de $20.
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AH OUAIS RIEN AVOIR AVEC l'Affiche Internationale. L'image est plus parlante avec un corps déchiré qui est la conséquence d'un esprit perturbé et d'une souffrance violente. A moins que Carey ait demandé qu'on fasse une version Butterfly
Ah Precious, Precious, meuahhhh ... Si tu ne trouves point le besoin de te tirer une balle dans la tête dans les dix premières minutes, tu planifieras surement de le faire au milieu du film, euh... à moins que tu ne le fasses à la toute fin... si jamais tu n'es pas surpris que le film finisse tout à coup-à-coup-soudain-brusquement !
Le film aurait dû s'appeller Visionne ça si tu veux déprimer, oubien What-about-jumping-from-the-windows-of-your-six-floor-ass-building-after-killing-all-your-crazy-ass-neighborhood", le film donne des envies de meurtre, on se demande dans l'esprit de qui de telles images émanent, lorsque qu'on le sait on se gratte la tête !
Mère abuseuse, père abuseur et violeur, illétrée, mère de deux enfants à 16 ans, pas fini le collège, est convaincue qu'elle ne sait rien faire dans la vie, si ce n'est cuisiner, elle-même violente, m'enfin quel cocktail hein, d'habitude lorsque les films ne m'intéresse pas je n'interviens pas mais là, la critique était tellement élogieuse qu'après le vionnement, je suis un brin déçu, vraiment quelle brique !
Et quand je pense que je ne suis pas aller à un concert de Magic System pour ça ?! Arghhhh ! _________________ "Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
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Posté le: Dim 29 Nov 2009 20:40 Sujet du message:
Gnata a écrit:
WILDCAT a écrit:
AH OUAIS RIEN AVOIR AVEC l'Affiche Internationale. L'image est plus parlante avec un corps déchiré qui est la conséquence d'un esprit perturbé et d'une souffrance violente. A moins que Carey ait demandé qu'on fasse une version Butterfly
Ah Precious, Precious, meuahhhh ... Si tu ne trouves point le besoin de te tirer une balle dans la tête dans les dix premières minutes, tu planifieras surement de le faire au milieu du film, euh... à moins que tu ne le fasses à la toute fin... si jamais tu n'es pas surpris que le film finisse tout à coup-à-coup-soudain-brusquement !
Le film aurait dû s'appeller Visionne ça si tu veux déprimer, oubien What-about-jumping-from-the-windows-of-your-six-floor-ass-building-after-killing-all-your-crazy-ass-neighborhood", le film donne des envies de meurtre, on se demande dans l'esprit de qui de telles images émanent, lorsque qu'on le sait on se gratte la tête !
Mère abuseuse, père abuseur et violeur, illétrée, mère de deux enfants à 16 ans, pas fini le collège, est convaincue qu'elle ne sait rien faire dans la vie, si ce n'est cuisiner, elle-même violente, m'enfin quel cocktail hein, d'habitude lorsque les films ne m'intéresse pas je n'interviens pas mais là, la critique était tellement élogieuse qu'après le vionnement, je suis un brin déçu, vraiment quelle brique !
Et quand je pense que je ne suis pas aller à un concert de Magic System pour ça ?! Arghhhh !
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Posté le: Dim 29 Nov 2009 20:48 Sujet du message:
... Tarantino ou l'art du coïtus interruptus chronique.
Mater un Tarantino revient à se faire allumer pendant deux plombes en ayant une fois sur cinq l'occasion de se faire pénétrer mais rater son orgasme à deux doigts du déchiquetage de rideaux. On croit qu'on le touche, mais à la dernière fraction de seconde, on rate son tir. Alors on rempile jusqu'à épuisement du fond de brique de jus et on conclut ivre mort par un poli "c'était pas mal" pour ne pas avoir à dire à l'autre qu'on est déçu.
Le paradoxe est qu'on y retourne car on aime se faire du mal, sachant qu'il est arrivé parfois dans le passé qu'on ait atteint le but recherché, soit prendre son pied.
Tarantino, on l'aime ou pas, on l'ignore ou pas, mais tout un chacun s'accordera à lui reconnaitre cet amour du cinéma à travers lequel il peut absolument tout se permettre (bande-son "Blaxploitation" fusion Western pour un film de guerre dans lequel Hitler se fait dégommer par un squad sanguinaire d'insurgés Résistants Juifs), et ceci d'abord pour son plaisir personnel. Tarantino ne fait pas de cinéma pour l'argent et le box-office, mais pour l'amour du 7ème art tout court et de lui-même. Et chez QT, 7ème art et égo ne font qu'un.
Une caméra dans les mains et QT est dans son aire de jeux de naissance. Les acteurs seront ses jouets, les femmes sa source d'inspiration, le Vintage sa mission, l'humour déjanto-cradingue sa prédilection, et l'utra violence son pêché mignon. On secoue le tout et on obtient du Tarantino pur jus acide et tout en contradictions, qui passionne autant qu'agace et enthousiasme autant que déçoit.
Une sauce aigre-douce dont Inglourious Basterds se révèle être une parfaite illustration de l'univers du cinéaste, où l'humour autant que l'agacement font qu'on en ressort l'engouement en demie-teinte, la faute sans doute - et récurrent chez QT - à la tortueuse longueur des dialogues, chers à Tarantino qui prend un plaisir malsain à faire jacter inutilement ses personnages dans des conversations à la banalité des plus cliniques.
On se marre très violemment un coup, on suffoque sur la violence aussi crue qu'explicite la minute qui suit et on s'ennuie les vingt minutes d'après, tout ceci en boucle... et c'est bien dommage.
Rien à reprocher pourtant à la distribution ou la qualité du jeu des acteurs, en dehors peut-être d'un Brad Pitt un peu caricatural en chef de bande à l'accent sudiste et au rictus à long terme abusif, ou d'un certain désintérêt pour le rôle tenu par Mélanie Laurent, qu'on ne peut s'empêcher de comparer - même un peu - à l'inoubliable Béatrice Kiddo du cultissime "Kill Bill", mais en 20 fois moins pertinente. Car il s'agit encore ici de la vengeance d'une femme, rejointe ici par celle des Inglorious Basterds eux-mêmes par le pur fruit du hasard.
Un peu déçue aussi par cette troupe de casse-cous vengeurs, prodigieusement entrée en scène mais peu vue à l'œuvre et vite décimée, en conséquence de quoi l'intérêt pour le reste du film devient rapidement moindre.
On dira qu'Inglorious Basterds a su toucher tous les registres, mais que le dosage, sur 2 h 30 de projection, a plus été hasardeux qu'astucieux.
Donc, sympa dans l'ensemble mais quand même sacrément bof sur les bords... _________________ Les Toiles de Maryjane
... Tarantino ou l'art du coïtus interruptus chronique.
Mater un Tarantino revient à se faire allumer pendant deux plombes en ayant une fois sur cinq l'occasion de se faire pénétrer mais rater son orgasme à deux doigts du déchiquetage de rideaux. On croit qu'on le touche, mais à la dernière fraction de seconde, on rate son tir. Alors on rempile jusqu'à épuisement du fond de brique de jus et on conclut ivre mort par un poli "c'était pas mal" pour ne pas avoir à dire à l'autre qu'on est déçu.
Le paradoxe est qu'on y retourne car on aime se faire du mal, sachant qu'il est arrivé parfois dans le passé qu'on ait atteint le but recherché, soit prendre son pied.
Tarantino, on l'aime ou pas, on l'ignore ou pas, mais tout un chacun s'accordera à lui reconnaitre cet amour du cinéma à travers lequel il peut absolument tout se permettre (bande-son "Blaxploitation" fusion Western pour un film de guerre dans lequel Hitler se fait dégommer par un squad sanguinaire d'insurgés Résistants Juifs), et ceci d'abord pour son plaisir personnel. Tarantino ne fait pas de cinéma pour l'argent et le box-office, mais pour l'amour du 7ème art tout court et de lui-même. Et chez QT, 7ème art et égo ne font qu'un.
Une caméra dans les mains et QT est dans son aire de jeux de naissance. Les acteurs seront ses jouets, les femmes sa source d'inspiration, le Vintage sa mission, l'humour déjanto-cradingue sa prédilection, et l'utra violence son pêché mignon. On secoue le tout et on obtient du Tarantino pur jus acide et tout en contradictions, qui passionne autant qu'agace et enthousiasme autant que déçoit.
Une sauce aigre-douce dont Inglourious Basterds se révèle être une parfaite illustration de l'univers du cinéaste, où l'humour autant que l'agacement font qu'on en ressort l'engouement en demie-teinte, la faute sans doute - et récurrent chez QT - à la tortueuse longueur des dialogues, chers à Tarantino qui prend un plaisir malsain à faire jacter inutilement ses personnages dans des conversations à la banalité des plus cliniques.
On se marre très violemment un coup, on suffoque sur la violence aussi crue qu'explicite la minute qui suit et on s'ennuie les vingt minutes d'après, tout ceci en boucle... et c'est bien dommage.
Rien à reprocher pourtant à la distribution ou la qualité du jeu des acteurs, en dehors peut-être d'un Brad Pitt un peu caricatural en chef de bande à l'accent sudiste et au rictus à long terme abusif, ou d'un certain désintérêt pour le rôle tenu par Mélanie Laurent, qu'on ne peut s'empêcher de comparer - même un peu - à l'inoubliable Béatrice Kiddo du cultissime "Kill Bill", mais en 20 fois moins pertinente. Car il s'agit encore ici de la vengeance d'une femme, rejointe ici par celle des Inglorious Basterds eux-mêmes par le pur fruit du hasard.
Un peu déçue aussi par cette troupe de casse-cous vengeurs, prodigieusement entrée en scène mais peu vue à l'œuvre et vite décimée, en conséquence de quoi l'intérêt pour le reste du film devient rapidement moindre.
On dira qu'Inglorious Basterds a su toucher tous les registres, mais que le dosage, sur 2 h 30 de projection, a plus été hasardeux qu'astucieux.
Donc, sympa dans l'ensemble mais quand même sacrément bof sur les bords...
Bonjour MJ Il me semble que tu es plus indulgente que critique non sur ce film? Moi je l'ai vu sans m'encombrer des attentes que tout fan respectable de Tarantino pourrait avoir. L'histoire du film est assez originale. Un filon qui n'a pas encore été exploité à Hollywood, ou alors très rarement, mais au final il est peut-être juste d'affirmer que ce film n'est pas à la hauteur des ambitions qu'on lui prêtait. Cependant il ne faut pas manquer de souligner les quelques fulgurances qui y sont parsemées comme lors des premières minutes du film que la caméra capte à la manière western (Plan du paysan francais en train de fendre du bois, arrivée de la horde nazi... les bons ont souvent le tort de vivre isolés de toute civilisation, tels des ermites, seuls et vulnérables), la tension assez palpable lors de l'interrogatoire auquel notre détective nazi soumet le pauvre bougre qui essaie de soustraire une famille juive à la meute assoiffée de sang. Une autre scène excellente mais truffée de violence, celle de l'exécution de cet officier allemand à la batte de baseball. Je l'ai trouvée très dérangeante sur les bords: Ce nazi qui affronte la mort avec une dignité exemplaire, le regard froid, la haine intacte... j'ignore s'il y a là un sous-entendu. Il n'y en a en revanche pas quand le jeune prodige allemand que tout l'entourage de Hitler adule et vénère se pique d'amour pour une jeune fille qu'il ne sait pas juive... tomber sous le charme d'un être que notre nature foncière est supposée abhorrer. Assez paradoxal. La scène de la fusillade dans le café qu'une série de dialogues très réussis précède est aussi à inventorier dans les bons côtés du film. Vers la fin, le film glisse peu à peu vers un admirable n'importe quoi, un peu comme si notre bon Tarantino l'avait bâclé. On en sort sans véritable avis. Même si j'ai eu le sentiment de ne l'avoir peut-êre pas compris, je n'ai pas eu le courage de le revoir.
Ce serait assez divertissant de savoir l'avis sur ce film de Gnata qui semble ces jours, plus que jamais, en délicatesse avec sa poussée dentaire Allez ce n'est qu'une bénigne boutade mon ami! Not easily broken, je l'ai aimé justement parce qu'il est filmé sans aucune prétention, et c'est peut-être là que réside la difficulté d'un tel sujet: raconter la vie telle qu'on la vit chaque jour, avec ses petits malentendus,
son lot d'histoires. Ce film m'a surtout ému parce que la caméra nous propose une perspective de témoin direct des événements. Bien sûr, le thème est remâché, mais le jeu des acteurs n'est pas le même, l'agencement des événements non plus. Et, il y a des surprises. On pourrait s'attendre à ce que la collègue de sa femme lui sucre ses clients quand elle est malade non? Que note héros succombe au jungle fever (après tout ce que ses femme et belle-mère lui font endurer)... et le destin du petit babtou (là aussi il fait voler en éclat l'un des tabous hollywoodiens), il y a une suggestion assez instructive dans le dialogue de la première scène sur le terrain de baseball... ce n'est pas une vie comme celle que vivrait John Mclane certes, mais c'est si agréable de voir comment le réalisateur s'investit dans la défense de l'homme Afro.
Bref, j'aimerais savoir ton avis autant que celui d'MJ et des autres sur District 9 que j'ai regardé dernièrement. Bien avant d'apprendre que peter jackson(le seigneur des anneaux)faisait partie de sa production, je l'ai trouvé trop négrophobe. Je concède cependant qu'il est assez original et frais comme film, plus le jeu de la caméra et ses plans-documentaires que le thème.
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Posté le: Lun 30 Nov 2009 21:55 Sujet du message:
Kiné Lam a écrit:
Bonjour MJ
'llo !!
Kiné Lam a écrit:
Il me semble que tu es plus indulgente que critique non sur ce film?
J'ai été super croulante sur ce coup j'avoue . Je vais moins voir un film pour l'histoire en elle-même que pour le réalisateur, la distribution ou encore le chef d'orchestre de BO. Et puis... c'est Tarantino quoi... damn mais pourquoi un tel ratage (Wow-wow-wow attends c'est moi qui viens de dire ça ????) ??
En fait, Tarantino chez moi c'est comme pour Spike Lee, Oliver Stone ou Scorsese. J'irai pas voir leurs films pour l'histoire, j'irai surtout parce que c'est leur nouveau long-métrage en salles... Ceci dit, Stone m'a très fraîchement calmée question projection à l'aveuglette hein...
Kine Lam a écrit:
Moi je l'ai vu sans m'encombrer des attentes que tout fan respectable de Tarantino pourrait avoir. L'histoire du film est assez originale. Un filon qui n'a pas encore été exploité à Hollywood, ou alors très rarement, mais au final il est peut-être juste d'affirmer que ce film n'est pas à la hauteur des ambitions qu'on lui prêtait.
Tout est dit !!!!!
Kine Lam a écrit:
Vers la fin, le film glisse peu à peu vers un admirable n'importe quoi, un peu comme si notre bon Tarantino l'avait bâclé. On en sort sans véritable avis. Même si j'ai eu le sentiment de ne l'avoir peut-êre pas compris, je n'ai pas eu le courage de le revoir.
Vooooooooooooooila !!!! Autant se dire que QT s'est fait ce film pour se le projeter un dimanche de glandouille dans son home ciné perso, et scander toutes les 2 mn de projection, la bouche pleine de pop corn, un truc bien gamin du genre "I FUCKIN' MADE THIS !!!!!!!" krr krr krrrr !!!!
Kine Lam a écrit:
Bref, j'aimerais savoir ton avis autant que celui d'MJ et des autres sur District 9 que j'ai regardé dernièrement. Bien avant d'apprendre que peter jackson(le seigneur des anneaux)faisait partie de sa production, je l'ai trouvé trop négrophobe. Je concède cependant qu'il est assez original et frais comme film, plus le jeu de la caméra et ses plans-documentaires que le thème.
Pas encore vu. Et justement les critiques qui en sont ressorties m'ont encore plus confortée pour ne pas le voir. Je suis dans une phase où j'aime pas m'énerver gratuitement, mais en même temps j'aime bien vérifier par moi-même... donc je m'arrangerai pour le voir... je te dirai ça tantôt . _________________ Les Toiles de Maryjane
Ce serait assez divertissant de savoir l'avis sur ce film de Gnata qui semble ces jours, plus que jamais, en délicatesse avec sa "poussée dentaire " Allez ce n'est qu'une bénigne boutade mon ami! Not easily broken, je l'ai aimé justement parce qu'il est filmé sans aucune prétention, et c'est peut-être là que réside la difficulté d'un tel sujet: raconter la vie telle qu'on la vit chaque jour, avec ses petits malentendus, son lot d'histoires.
Houlala, se faire embrocher pour avoir donné son avis sur un film, j'avoue que je ne m'étais même pas rendu compte que c'est toi qui l'avait commenté, dans mon esprit je voyais Mary, mais bon je doute que ça aurait changé mon point sur ta chose...
Ce film ne m'a rien dit, je suis saturé de ces historettes à la Tyler Perry où larmes pleurs Église et époux désepérés s'empêtrant dans la mélasse de leur vie ordinaire nous explosent à la tronche, de toutes les manières, j'ai toujours été réticent à visionner les drames amoureux, pourquoi ? commentaire sexiste ON: p-e que c'est parce que je suis un Homme, je suis dans le style barbu qui n'a pas forcément la larme à l'oeil pour si peu ...OFF, bref, tes commentaires de dentiste online n'y feront rien !
Pour mon avis sur tes films-là, je vais passer mon tour, je n'ai pas envie que tu m'infliges encore un autre disgnostic de dentiste ici , sinon pour intervenir sur un sujet je me passe bien d'invitation.
Citation:
On pourrait s'attendre à ce que la collègue de sa femme lui sucre ses clients quand elle est malade non? Que note héros succombe au jungle fever (après tout ce que ses femme et belle-mère lui font endurer)... et le destin du petit babtou
Euh ... selon mes souvenirs, oui sa collègue lui a pris ses clients, elle l'a avoué sur un ton plus professionnel mais elle l'a fait ( sauf p-e un le juge si je me souviens) et oui le bon époux a foutu le camp de la piaule pour aller se blotir pour finir dans les bras de la femme blanche, il s'est ravisé certes plus tard mais il l'a fait, quant à la fin hein plus hollywoodien tu meures, mais pour ne pas écorcher, on va dire qu'on n'a jamais vu ce genre de scénarii, que c'est du bon, que c'est original ... _________________ "Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
A propos de crampes. Si vous etes Fan des 70's ou nostalgique d'Isaac Hayes, Curtis mayfiel ? Alors cette parodie est définitivement faite pour vous.
Le décor, la mode, les hair styles, la musique, les pimps, les hoe's and playas, les Blackpanthers...tout y est. Surtout, ne vous laissez pas mener en bateau par la mine sérieuse et flegmatique de Black Dynamite car c'est un real P.I.M.P. Can you dig ?
By the way, prenez la peine de lire la bio Michael Jai White. Un vrai fighter .
_________________ Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis.
dans mon esprit je voyais Mary, mais bon je doute que ça aurait changé mon point sur ta chose...
Tu en es donc à nous confondre, MJ et moi! Mais voyons, il est de notoriété commune sur grioo que j'aime à m'épandre en saillies drôlatiques de la sorte de: "Mater un Tarantino revient à se faire allumer pendant deux plombes en ayant une fois sur cinq l'occasion de se faire pénétrer mais rater son orgasme à deux doigts du déchiquetage de rideaux. On croit qu'on le touche, mais à la dernière fraction de seconde, on rate son tir. Alors on rempile jusqu'à épuisement du fond de brique de jus et on conclut ivre mort par un poli "c'était pas mal" pour ne pas avoir à dire à l'autre qu'on est déçu. ... un effluve de profond vécu s'en échappe lol (sorry sweetheart, couldn't help lol tu sais bien que tu es the best dans notre coeur à tous )
Gnata a écrit:
Pour mon avis sur tes films-là, je vais passer mon tour, je n'ai pas envie que tu m'infliges encore un autre disgnostic de dentiste ici , sinon pour intervenir sur un sujet je me passe bien d'invitation.
Ca flaire bon le vaudeville à la facon africaine là lol Et si je proposais de t'offrir aux soins réparateurs de 4 ou 5 pom-pom girls allemandes dépravées et blondes, penses-tu que ton avis fléchiriait? ton envie aussi peut-être?
Gnata a écrit:
Euh ... selon mes souvenirs, oui sa collègue lui a pris ses clients, elle l'a avoué sur un ton plus professionnel mais elle l'a fait ( sauf p-e un le juge si je me souviens) et oui le bon époux a foutu le camp de la piaule pour aller se blotir pour finir dans les bras de la femme blanche, il s'est ravisé certes plus tard mais il l'a fait, quant à la fin hein plus hollywoodien tu meures, mais pour ne pas écorcher, on va dire qu'on n'a jamais vu ce genre de scénarii, que c'est du bon, que c'est original ...
J'ai bien compris que tu n'avais pas aimé le film. Je n'essaie pas de te persuader qu'il est bon; j'explique juste à ceux qui ne sont pas encore blasés par une consommation pléthorique de films à la Tyler Perry en quoi celui-ci, qui n'est pas de lui, m'a plu. Sur les scènes au sujet desquelles nous semblons en désaccord, je nous exhorterais volontiers à les revoir afin d'en avoir le coeur net, mais je ne pense pas que souffrir soit ton fort quand il retourne de choses aussi frivoles que celle qui nous occupe présentement
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Posté le: Mer 02 Déc 2009 18:06 Sujet du message:
Kiné Lam a écrit:
Gnata a écrit:
dans mon esprit je voyais Mary, mais bon je doute que ça aurait changé mon point sur ta chose...
Tu en es donc à nous confondre, MJ et moi! Mais voyons, il est de notoriété commune sur grioo que j'aime à m'épandre en saillies drôlatiques de la sorte de: "Mater un Tarantino revient à se faire allumer pendant deux plombes en ayant une fois sur cinq l'occasion de se faire pénétrer mais rater son orgasme à deux doigts du déchiquetage de rideaux. On croit qu'on le touche, mais à la dernière fraction de seconde, on rate son tir. Alors on rempile jusqu'à épuisement du fond de brique de jus et on conclut ivre mort par un poli "c'était pas mal" pour ne pas avoir à dire à l'autre qu'on est déçu. ... un effluve de profond vécu s'en échappe lol (sorry sweetheart, couldn't help lol tu sais bien que tu es the best dans notre coeur à tous )
AH OUAIS RIEN AVOIR AVEC l'Affiche Internationale. L'image est plus parlante avec un corps déchiré qui est la conséquence d'un esprit perturbé et d'une souffrance violente. A moins que Carey ait demandé qu'on fasse une version Butterfly
Ah Precious, Precious, meuahhhh ... Si tu ne trouves point le besoin de te tirer une balle dans la tête dans les dix premières minutes, tu planifieras surement de le faire au milieu du film, euh... à moins que tu ne le fasses à la toute fin... si jamais tu n'es pas surpris que le film finisse tout à coup-à-coup-soudain-brusquement !
Le film aurait dû s'appeller Visionne ça si tu veux déprimer, oubien What-about-jumping-from-the-windows-of-your-six-floor-ass-building-after-killing-all-your-crazy-ass-neighborhood", le film donne des envies de meurtre, on se demande dans l'esprit de qui de telles images émanent, lorsque qu'on le sait on se gratte la tête !
Mère abuseuse, père abuseur et violeur, illétrée, mère de deux enfants à 16 ans, pas fini le collège, est convaincue qu'elle ne sait rien faire dans la vie, si ce n'est cuisiner, elle-même violente, m'enfin quel cocktail hein, d'habitude lorsque les films ne m'intéresse pas je n'interviens pas mais là, la critique était tellement élogieuse qu'après le vionnement, je suis un brin déçu, vraiment quelle brique !
Et quand je pense que je ne suis pas aller à un concert de Magic System pour ça ?! Arghhhh !
WOUR' !!!!!!!
C'est encore pire que cela: C'est une tentative de suicide qui a échoué et qui te rends handicapé à vie! Même la mort ne veut pas accueillir cette souffrance! VIOLENT!!!!!! _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Inscrit le: 25 Mai 2005 Messages: 3244 Localisation: Derrière toi
Posté le: Mar 16 Fév 2010 10:30 Sujet du message:
Le meilleur moyen de ne pas être déçue, c'est encore de ne rien attendre. Je n'attendais donc rien d'Avatar dont la bande-annonce et le foin fait autour de sa sortie avaient suffi à me gaver, et dix fois plus convaincue de ne pas mettre un centime de ma thune dans un film que j'avais déjà classé section Manga 3D pour toxicos shootés à la PS3 avant même de l'avoir vu.
Il y a quelques mois de ça, je m'enflammais sur les prouesses techniques du "2012" d'Emmerich, en affirmant, l'air grave, main sur le coeur et cheveux aux quatre vents, qu'il n'y aurait plus rien derrière ce film. Preuve est qu'en plus de la Vie elle-même dont on ne sait jamais ce qu'elle nous réserve, le progrès technologique en fait plus que jamais partie intégrante.
Comme chaque décennie a son artiste, son sculpteur, son homme de lettre, son ennemi juré et son héros, s'ajoute pourtant à la chaîne une troisième décennie consécutive durant laquelle l'industrie cinématographique aura l'obligeance et le privilège de compter avec James Cameron. Derrière une bonhomie couplée à une réputation de perfectioniste tyranique, s'asseoit l'excellence de l'un des cinéastes les plus libres et audacieux de notre ère, à qui l'on doit de mémorables perles comme Abyss, Terminator ou encore Titanic.
Sortie de projection d'Avatar, les mots ont manqué pour décrire la force de fascination, d'émerveillement voire aussi de colère qu'a pu déclencher ce film en moi.
Entre le mémorable Apocalypto de Mel Gibson et La Foret d'Emeraude de John Boorman, les Na'vis, géants bleus aux yeux félins, nous rappellent tant les Mayas par leur allure qu'ils nous ramènent incontestablement vers les Peuples du Continent Mère de part leurs traits, leurs rites et leurs chants.
Autant les autochtones sont la plupart du temps perçus comme des "sauvages" par lesdits "civilisés", autant le "SAUVAGE", ici, est le plus vêtu de tous : l'Etre Humain. A ce titre, Avatar m'apparaît clairement comme une dénonciation moderne contre toutes les formes de colonisation possibles et imaginables instaurées en tous temps par l'homme depuis la Création. A plus forte raison, quel plus fort symbole que celui - lourd de sens selon moi - d'avoir confié les rôles principaux des Na'vis à des acteurs d'origine essentiellement Indiennes et Africaines (Wes Studi, Zoe Saldana, CCH Pounder, Laz Alonso, Peter Mensah) ?
Si Avatar doit en grande partie son succès à la vulgarisation de la dimension 3D en salles obscures, il la doit définitivement à la qualité inédite de son esthétisme, de sa perfection visuelle, et de cette histoire d'amour, symbole d'un rapprochement respectueux de l'Autre et de l'absorption tant de son hygiène de vie que de ses convictions profondes ; histoire d'amour autour de laquelle se tisse et nous étreint littéralement la somptuosité d'un univers parallèle luxuriant qui nous laisse plantés là, hagards, vaincus devant la beauté, si terrible, des images, au point qu'elle en devient blessante et fait couler les larmes, sans qu'on les maîtrise, ni ne puisse encore moins les arrêter.
Mais on prend la mesure de l'homme, et de son ingéniosité qui n'a d'égale que son mauvais fond, dès lors qu'il ne sait plus se contenter de nourrir sa curiosité en allant vers l'autre, et s'emploie à l'assujettir à défaut de ne pouvoir être ce qu'il est, avoir ce qu'il a.
C'est peut-être en cela qu'on oublierait presque la taille démesurée de ces Na'vis qui, sitôt placés près d'un humain, nous rappellent à quel point l'Homme n'est d'abord rien d'autre qu'un "petit".
Citation du film :
"Quand un peuple est assis sur une chose qu'on convoite, on en fait son ennemi. Et ça justifie le pillage".
Est-il encore besoin de méditer là-dessus.
Avatar ne se raconte pas. Il se vit. Et rend amer de n'être qu'une fiction. _________________ Les Toiles de Maryjane
L'histoire tres atypique du docteur Benjamin S. "Ben" Carson, Sr., M.D., un Neurochirurgien de renom, connu notemment pour des operations tres mediatisees de separation de Siamois. _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
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Posté le: Mer 10 Mar 2010 10:18 Sujet du message: Démineurs (de fond de cave).
... "Un suspens insoutenable"... j'adore ce genre de petite phrase étrange sur les affiches de film.
... "Démineurs" est d'une platitude monstre avec un début qui démarre en trombe truffé de prises de vue ultra léchées sur la première explosion sur le chef d'équipe des démineurs (Guy Pearce), de plans ralenti super esthétiques sur la poussière qui tressaute sur un véhicule à l'abandon et puis plus rien. Le reste du film et ses extraits de profils psychologiques aussi téléphonés que bâclés s'avère aussi palpitant que la séquence météo du câble qui t'annoncerait du gel sur l'ensemble du globe terrestre.
Le chef remplaçant qui débarque avec ses airs de tête brûlée limite sociopathe à la Inspecteur Harry fusion Robocop du désert qui retrouve son humanité le temps d'un clin d'oeil en croyant découvrir le cadavre piégé de son pseudo jeune pote Irakien "Beckham" et qui reprend du service une fois sa mission terminée "parce-que-c'est-plus-fort-que-lui" : désolée mais ce sont pas les films qui ont manqué sur le sujet et qui ont fait preuve de (LARGEMENT) plus de TESTOS dans le traitement.
A aucun moment pendant ces deux (internationalement chiantes) plombes de projection ce film ne m'a parlé ; seul Anthony Mackie sort son épingle du jeu dans un film au scénar 10 000 fois vu, revu et surlifté, et primé UNIQUEMENT parce que dépeignant les petits soldats de l'Oncle Sam comme limite humanistes-incompris-marguerite-entre-les-dents dans un pays hostile tout sec tout pas beau où tous les Irakiens sont de sanguinaires petits diablotins phone portable-détonateur au poing.
Je cherche encore l'utilité d'y avoir incrusté de grosses pointures comme Ralph Fiennes si ce n'est pour ne les voir que 5 mn et pour rien, ou encore même le fameux David Morse ("Brutus Howell" dans La Ligne Verte) tout aussi éphémère que stéréotypé à mort dans son rôle de sergent couillu, dépourvu d'humanité dès que ça touche l'Irakien et fasciné par le palmarès de déminage de son baroudeur de soldat qui rentre chez lui aussi vite qu'il en repart en larguant femme et enfant pour retourner faire joujou avec des bombes.
"Démineurs" n'est rien de plus qu'un best of de clichés politiquement corrects bons qu'à rassurer l'Amérique que "ce qu'elle fait c'est pour le bien de l'Humanité" ; d'où les prix et les consécrations qui pleuvent, car l'Américain, plutôt qu'on le pointe du doigt, préfère largement quand on lui redore son blason de Gendarme du Monde en contreplaqué pour se donner bonne conscience dans le miroir de l'Humanité.
Entre un "Jahread", un "Platoon", un "Soldat Ryan", un "Bad Times", un "4 Juillet", un "Brothers" ou bien plus visuellement hardcore encore un "Full Metal Jacket" face à ce "Démineurs", mon choix est sacrément - DEFINITIVEMENT fait.
Ça veut dire TOUS sauf le dernier.
... Public fraîchement proprio d'enceintes Dolby Surround de salon, cette quiche mal cuite est pour toi. _________________ Les Toiles de Maryjane
dépeignant les petits soldats de l'Oncle Sam comme limite humanistes-incompris-marguerite-entre-les-dents dans un pays hostile tout sec tout pas beau où tous les Irakiens sont de sanguinaires petits diablotins phone portable-détonateur au poing.
, l'image m'est soudain venue dans la tête... marguerite entre les dents sautillant et esquissant quelques pas de dance classique, battements, chassés et cie évitant adroitement les bombinettes ça et là ...
C'est drôle mais c'est tellement ce qu'ils semblent pensés d'eux, que nul n'est au fond surpris qu'ils priment ce qu'ils croient être la réalité, entre le triomphalisme triomphant et l'autre idée qu'ils ont de la famille monoparentale noire, rien de nouveau ! _________________ "Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
Inscrit le: 25 Mai 2005 Messages: 3244 Localisation: Derrière toi
Posté le: Jeu 11 Mar 2010 09:58 Sujet du message:
Gnata a écrit:
Mary a écrit:
dépeignant les petits soldats de l'Oncle Sam comme limite humanistes-incompris-marguerite-entre-les-dents dans un pays hostile tout sec tout pas beau où tous les Irakiens sont de sanguinaires petits diablotins phone portable-détonateur au poing.
, l'image m'est soudain venue dans la tête... marguerite entre les dents sautillant et esquissant quelques pas de dance classique, battements, chassés et cie évitant adroitement les bombinettes ça et là ...
C'est drôle mais c'est tellement ce qu'ils semblent pensés d'eux, que nul n'est au fond surpris qu'ils priment ce qu'ils croient être la réalité, entre le triomphalisme triomphant et l'autre idée qu'ils ont de la famille monoparentale noire, rien de nouveau !
Quelques trucs à chaud là tout de suite à dire à propos de ce film :
1 - J'ai BEAUCOUP pensé à toi
2 - Un seul mot pour englober d'ici à ce que je gratte ma chronique : NON.
Un seul mot : NON.
A tout'
... Mais encore ?! _________________ "Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
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