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  Inauguration controversée du monument de la renaissance africaine de Wade
L'opposition a protesté contre le coût du projet jugé démesuré
 
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Inauguration controversée du monument de la renaissance africaine de Wade

Nombre de messages
:  29
Pages:  1  2 > >> 

  La seule oeuvre de WADE qui restera!
YETNA ( 04/04/2010 17:30 )
À Staten Island / United States

Ce monument a est la seule oeuvre positive de Wade qui aura plusque decu.

Wade aura passe le plus claire de son temps a saper les bases du fragile processus de democratisation au Senegal.

Pour une fois il a consacre son temps a laisser une oeuvre a la posterite.

Chaque jour j'ai l'occasion de passer devant devant la statut de la Liberte pour aller a mon travail, voir ce monument a Dakar me rempli d'esperance pour l'Afrique malgres les nombreuses frustrations.

Voir notre mere patrie l'Afrique faire un pas en avant et deux en arriere est tres penible. Mais chaque pas dans la bonne direction est toujours la bienvenue.

Oui le Senegal a de nombreuses urgences materielles. Mais dans la contruction d'un pays il y'a des actes symboliques qui permettent de definir l'horizon et de struturer la psychologie du peuple qui sont absolument indispensables.

La je crois que c'est ce que Wade a essayer de faire. L'Afrique n'est pas comdamnee a la petitesse bien au contraire.

Nous avons contruit les pyramides qui fascinent encore aujourd'hui, a une epoque ou les autres peuples se chercahaient encore.

Bon maintenant on peut objectivement discuter de la maniere dont a ete conduit le projet. L'histoire des royalties posent evidement le probleme du conflit d'interet etc...

Bon voila comme d'habitude faire les choses comme il se doit, en respectant les lois n'est pas une des qualites de ce Wade qui comme je l'ai dit plus haut aura ete globalement plusqu'une deception pour l'Afrique qui espere le progres.
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  Renaissance africaine : un signe visuel
Grandnoir ( 04/04/2010 17:46 )
À Pierrefitte-sur-seine / France

J'espère seulement que ce monument sera le témoin d'une réelle volonté d'autonomie pour le Sénégal et aussi le début d'une série pour l'Afrique. Lap Dior pourra peut-être enfin reposer en paix : Faidherbe un peu moins et tant mieux ! J'imagine déjà que nombreux d'entre vous allez critiquer cet acte symbolique qui pour d'autres sera le signe que l'Africain a aussi le droit de faire un tapage psychologique autour de ces propres valeurs afin de marquer les esprits avec des images fortes et des témoignages qui dureront dans le temps. Je comprends ceux qui manifestent leur mécontentement contre une dépense qu'ils jugeront sûrement superflue à cause de la misère qui règne encore dans certains endroits de ce pays. Les plus grands monuments du monde on le sait, se sont construits dans le sacrifice et la peine mais plusieurs générations après, le sentiment de fierté domine les efforts de ceux qui y ont laissé quelquefois jusqu’à leur vie. La mégalomanie de certains hommes ont permis de dresser à l’honneur de leurs ascendants des monuments immenses d’une valeur inestimables visités par des historiens, touristes, observateurs et scientifiques du monde entier.
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( 04/04/2010 19:06 )
À Toronto / Canada

Wade est l'un des seuls leaders visionnaires de l'Afrique malgré ses défauts. Qui n'en a pas! L'opposition sénégalaise a raté un rendez-vous avec l'histoire. On pouvait lui critiquer sur d'autres sujets, on pouvait contester l'appropriation de 30% du revenu sans remettre en cause le bien fondé du monument.

De toute façon ce monument va rapporté plus que ce qu'il a coûté. Où est le pb qu'il dépense 15 milliards de CFA?
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( 05/04/2010 11:37 )
À Dublin / Ireland

Qu'est-ce que Wade a ouvrir sa grande gueule comme ça? A ce targuer de l'indépendence de son pays alors qu''il est toujours en train de prostituer le Sénégal pour les anciennes puissance coloniales. Il devrait seulement démissionner!
Vieux chien!
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fille ( 05/04/2010 13:36 )
À Argenteuil / France

Merci Mr Wade pour ce geste d'un grand symbolisme. Les africains aujourd'hui affamés ne comprennent pas la portée de ce monument, mais dans un futur pas très lointain, ils comprendront ce que vous avez voulu exprimer, peut-être même qu'en ce moment vous ne mesurez pas vous-même le symbolisme psychique de ce monument de la Renaissance Africaine. Merci encore.

Au post plus haut : c'est vous le chien et cela dans tous les sens du terme. Paut-être que dans 3 siècles, lorsque vous serez enfin rassasié, vous comprendrez le geste de Wade. Même affamé, il n'est pas interdit de s'élancer en avant. Cela commence dans l'esprit et se projette ensuite dans la réalité. Permettez-vous de voir plus loin que votre ventre et vous releverez l'Afrique.
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Mawat ( 05/04/2010 15:34 )
À Paris / France

Je prefere Wade mille fois plus que biya. D'ailleurs, il y'a aucune comparaison entre les deux. En oiutre, Wade est le seul president africain a construire une statu de la liberte' pour toute l'afrique. Vive Wade. Je suis sur qu'un jour, les senegalais te regreteront
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( 05/04/2010 21:53 )
À Swords / Ireland

Statue de liberté pour toute l'Afrique, surtout quand l'africaine représentée à les cheveux lisses !??
A moins que ce vieux con de Wade a voulu rendre hommage à sa blanchette. Le chien et la chèvre!!!
Mais c'est comme le titre d'une fable, là, non?
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  ouais bof !
moi ( 05/04/2010 21:56 )
À Dewsbury / United Kingdom

cette statue ressemble aux statues sovietique des annees 30.

Je ne suis meme pas sur que le phenotype physiologique ( afro ) ressemble a ce truc.

Par contre ce sont les chinois qui on construit cette statue. C'est la honte.

Il y a des tas de sculpteur et ingenieurs senegalais qui auraient pu monter ce truc. Non il faut donner le contrat aux chinois.

Comme bongo et son fils donne tous les contrats de constructions d'hopitaux, de palais de justice aux chinois.

Quelle honte. C'a nous fait passer pour de grand enfants.

Elsie Owusu, David Adjaye etc.. auraient pu faire des trucs aussi grandioses.

C'est lassant.
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  Ce mec assis sur son trone avec sa femme Blanche!
Bisou ( 05/04/2010 22:55 )
À Toronto / Canada

Une honte ca..
en plus il a gardé l'armee francaise regner sur son territoire pendant plus de 50 ans et ce.. meme si ce pays se dit independant.. J'ai vu Jessie Jackson lors de cette inauguration..
cet homme est une honte pour toute l'Afrik.. lui et ses stupid enfnats blancs.. il voulait faire de quoi pour Haiti.. mais ce n'etait que du bruits.. rien d'autres.. pauvres CON.. gueule de conard..
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  jalousie
kem ( 06/04/2010 07:52 )
À Chartres / France

bla bla bla bla alienner bla bla bla
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  ider africain
kem ( 06/04/2010 08:31 )
À Chartres / France

architeque africain le reste main d vre apres c de la jaluosie vous voulez pas que les africains recommence a faire des grandes choses quand ils commence vous les culpabiliser vous les tromper par vos hummanistes je te signal que l afrique a de l argent ils c comment l utiser maintennant je te signal il constuit aussi des haupitaux des univresite tout doucement mais surremmnt l afrique est en marche et arrete de ecoute les lumieres et les brouillard
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  @ fille ( 05/04/2010 13:36 à Lalizolle / France )
Mille Merci Mr Wade pour ce geste d'un grand symbolisme.. Les africains aujourd'hui affamés ne comprennent pas la portée de ce monument, mais dans un futur pas très lointain, ils comprendront ce que vous avez voulu exprimer, ( 06/04/2010 11:20 )
À / France

Mille Merci Mr Wade pour ce geste d'un grand symbolisme.. Les africains aujourd'hui affamés ne comprennent pas la portée de ce monument, mais dans un futur pas très lointain, ils comprendront ce que vous avez voulu exprimer, peut-être même qu'en ce moment vous ne mesurez pas vous-même le symbolisme psychique de ce monument de la Renaissance Africaine. Merci encore.

Peut-être que dans 3 siècles et moins que celà, lorsque vous serez enfin rassasié, vous les africains, vous comprendrez le geste de Wade. Même affamé, il n'est pas interdit de s'élancer en avant. Cela commence dans l'esprit et se projette ensuite dans la réalité. Permettez-vous de voir plus loin que votre ventre et vous releverez l'Afrique.

...dixit : fille ( 05/04/2010 13:36 à Lalizolle / France )

J’AIME L’AFRIQUE et que dieu bénisse et protège les enfants africain orphelin de guerre, orphelin civil, orphelin de la rue qui balaye les marchés, qui balaye les rues, qui font la menche car nous ne sommes pour rien dans la situation actuel du continent Par Children of the Street ( children soldiers), mardi 16 février 2010 à 16:05 ::

Dans un tel contexte,il y a des raisons d’ordre pratique : Autant que ses moyens FINANCIER le lui permettent, à tous les problèmes du continent africain. L’Afrique pendant la décolonisation et quelques années après a connu beaucoup de problèmes. Je ne vais pas m’apesantir sur ce passé. Malgré la pauvreté qui persiste, malgré la résurgence de certains conflits, l’accentuation de la pauvreté et du fossé entre pauvres et richesses, le continent a fait d’énormes progrès ... Aujourd’hui en revanche, de nombreux Africains cultive encore au plus profond d’eux la rage, la haine, la colère, la jalousie, l’envie et le manque d’amour pour vos semblables qui ne font que reculé l’homme noire dans sa médiocrité ancestrale... Je dis ceci a mes nombreux (frère noire) compatriote africain et surtout congolais de brazzaville, si vous pensez pouvoir mieux faire... commencer par étudié l’économie, le droit, la philosophie voir la psychiatrie...etc ?

SACHEZ QUE NOUS AVONS BESOIN DE MAINS D’HOMMES DE TOUTE SORTE POUR PETRIRE Les MONTAGNE

..a celà j’ajouterais J’AIME L’AFRIQUE et que dieu bénisse et protège les enfants africain orphelin de guerre, orphelin civil, orphelin de la rue qui balaye les marchés, qui balaye les rues, qui font la menche car nous ne sommes pour rien dans la situation actuel du pays et du continent en general.

bien à vous

Children of the Street ( children soldiers) Permalien psychisme negrier (children soldiers grioo.com)

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  J’AIME L’AFRIQUE et que dieu bénisse et protège les enfants africain orphelin de guerre, orphelin civil, orphelin de la rue qui balaye les marchés, qui balaye les rues, qui font la menche car nous ne sommes pour rien dans la situation actuel du continent
Children of the Street ( children soldiers) Permalien psychisme negrier (children soldiers grioo.com) ( 06/04/2010 11:30 )
À / France

Dans un tel contexte,il y a des raisons d’ordre pratique : Autant que ses moyens FINANCIER le lui permettent, à tous les problèmes du continent africain. L’Afrique pendant la décolonisation et quelques années après a connu beaucoup de problèmes. Je ne vais pas m’apesantir sur ce passé. Malgré la pauvreté qui persiste, malgré la résurgence de certains conflits, l’accentuation de la pauvreté et du fossé entre pauvres et richesses, le continent a fait d’énormes progrès

... Aujourd’hui en revanche, de nombreux Africains cultive encore au plus profond d’eux la rage, la haine, la colère, la jalousie, l’envie et le manque d’amour pour vos semblables qui ne font que reculé l’homme noire dans sa médiocrité ancestrale...

Je dis ceci a mes nombreux (frère noire) compatriote africain et surtout congolais de brazzaville, si vous pensez pouvoir mieux faire... commencer par étudié l’économie, le droit, la philosophie voir la psychiatrie...etc ?

SACHEZ QUE NOUS AVONS BESOIN DE MAINS D’HOMMES DE TOUTE SORTE POUR PETRIRE Les MONTAGNE


..a celà j’ajouterais J’AIME L’AFRIQUE et que dieu bénisse et protège les enfants africain orphelin de guerre, orphelin civil, orphelin de la rue qui balaye les marchés, qui balaye les rues, qui font la menche car nous ne sommes pour rien dans la situation actuel du pays et du continent en general.

bien à vous

Children of the Street ( children soldiers) Permalien psychisme negrier (children soldiers grioo.com)
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  Arrêrez de délirer
Sénégalais ( 06/04/2010 11:33 )
À / Senegal

Dabord il faut être au Sénégal pour voir ce que WADE réalisé. Je vous donnent quelques exemples
Autoroute à péage en court de finalisation
LA vdn
la Corniche, les chantiers du réseau routier intérieur,
Construction de trois centres universitaires régionaux
L'Aéroport Blaise Diagne en court de construction.
Le grand hopital Dalal Jamm en court de construction
etc.
La liste n'est pas exhaustive ET je ne suis pas un fan de Ablaye Wade

Venez voir ce que nous somme entrai de faire de notre SENEGAL au lieu de piailler comme des oiseaux depuis l'exterieur. NOUS SOMME UNE DEMOCRATIE ET INCH ALLAH NOUS VOTERONS POUR ELIRE NOTRE PRESIDENT EN 2012.
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  Wade le tit' KIRIKOU et L’identité Africaine et la Renaissance culturelle d'AFRIQUE NOIRE... Pourquoi WADE Un nègre fondamental "noire".. Qu'est-ce qu'être AFRICAIN d'ORIGINE ?. "L'Identité crépus un produit ancestral..."
"L'Identité crépus un produit ancestral..." ( 06/04/2010 11:55 )
À / France

Rituel, identité, spiritualité ancestral, respect de nos ancêtre, Valeurs...

''Qu'est-ce qu'être Africain ? Qu'est-ce que L’identité Africaine et la Renaissance Culturelle? Pourquoi Un être fondamental "noir"

L’identité africaine et la renaissance culturelle.

Introduction
Cheikh Anta Diop est pour nous le penseur par excellence de la Renaissance africaine. Il nous convie à tourner notre esprit vers le réveil de l’Afrique. On peut certes l’étudier pour retrouver les traces des anciens Égyptiens ; on peut le lire pour s’en enorgueillir et avoir le sentiment d’avoir été quelqu’un par le passé et s’en contenter. Mais selon nous, il faut aller plus loin car devant se trouve la finalité de ses écrits. Ceux-ci nous ouvrent à une Renaissance africaine. Mais cette renaissance ne peut être possible sans une modernité et une identité africaines. Nous soutenons l’idée que la Renaissance africaine qui perce sous la philosophie de l’histoire de Cheikh Anta Diop passe à la fois par la médiation de la modernité et la recherche d’une identité culturelle africaine.

1- Les principales thèses de Cheikh Anta Diop

La pensée de Cheikh Anta Diop affirme pour l’essentiel l’origine nègre du peuple et de la civilisation de l’Égypte ancienne. Rappelons les trois thèses principales de Nations nègres et culture qui vont parcourir l’ensemble des oeuvres de C.A. Diop.

1-1) La civilisation pharaonique égyptienne était négro-africaine. Non seulement les anciens Égyptiens se sont perçus et représentés en Noirs, mais les aspects essentiels de la culture pharaonique se retrouvent chez les peuples négro-africains de l’Antiquité jusqu’au temps modernes.

2) La civilisation pharaonique a ses origines dans le sud-égyptien et au sud de l’Égypte c’est-à-dire en Nubie-Soudan. Le Delta n’a compté dans l’histoire égyptienne qu’à la basse époque. Ainsi les cultures nubio-soudanaises sont antérieures à celles de l’Égypte.

3) La Nubie-Soudan constitue le berceau de la civilisation. De là, celle-ci a irradié par l’Égypte vers le reste de l’Afrique, la Méditerranée et le Proche –Orient. On peut tirer trois conclusions de ces thèses essentielles. Les conclusions qui se dégagent de ces trois thèses doivent être également mentionnées pour mieux comprendre ces ruptures présentées ci-dessous.

1) L’Égypte pharaonique était une civilisation négro-africaine jusqu’au 16e siècle après J-C, cette civilisation n’a cessé d’exercer une influence considérable sur le reste de l’Afrique.

2) Les populations de l’Afrique actuelle viennent de la Vallée du Nil depuis les époques préhistoriques.

3) Le monde noir a civilisé l’humanité antique. Du Néolithique au XVIe siècle après J-C, l’Afrique était en avance sur bien des plans sur le reste du monde. Il élabore ainsi l’affirmation de principe d’une continuité historique des données africaines reposant sur la parenté d’essence des civilisations négro-africaines sud–sahariennes et des antiquités égyptiennes et éthiopiennes : « de tous les peuples de la terre, le Nègre d’Afrique noire, seul, peut démontrer de façon exhaustive, l’identité d’essence de sa culture avec celle de l’Égypte pharaonique. Il est le seul, à pouvoir se reconnaître encore de façon indubitable dans l’univers culturel égyptien; il s’y sent chez lui. »1

Ainsi toute l’histoire du continent est réévaluée selon un nouvel étalon unitaire qui revivifie et cimente tous les éléments inertes de l’ancienne mosaïque historique. En introduisant l’unité culturelle de l’Afrique comme principe et en partant de la négritude originelle des antiquités égyptiennes et éthiopiennes, C.A. Diop imprime un tournant à l’histoire africaine. L’histoire particulière des Noirs d’Afrique est à insérer dans l’Histoire générale.

Elle n’est ni en dehors ni au seuil de l’histoire générale : « en renouant avec l’Égypte nous découvrons, du jour au lendemain, une perspective historique de cinq mille ans qui rend possible l’étude diachronique, sur notre propre sol, de toutes les disciplines scientifiques que nous essayons d’intégrer dans la pensée africaine moderne.2 » L’Afrique revient au coeur de l’histoire générale. C’est pourquoi selon C. A. Diop, la science historique ne fournira sur le passé, toute la lumière qu’à partir du moment où elle intégrera dans ses symboles la composante nègre de l’humanité, dans une proportion en rapport avec le rôle que celle-ci a vraiment joué dans l’histoire.

L’idée que les premiers Égyptiens étaient des Noirs et que les civilisations négro-africaines s’expliquent par l’Égypte devient un concept scientifique opératoire puisqu’elle permet de fonder la nouvelle science historique. Elle devient également « la condition nécessaire pour réconcilier les civilisations africaines, pour pouvoir bâtir un corps de sciences modernes, pour rénover la culture africaine. 3»

La réconciliation historique se conçoit à travers la reconnaissance des permanences et de la continuité historique entre l’Égypte et l’Afrique noire. Il s’agit de faire passer cette connaissance naturelle en reconnaissance réfléchie. Si l’histoire est l’ensemble des événements vécus ou survenus, réconcilier les civilisations africaines avec l’histoire, ce serait reconnaître que ce qui est arrivé en Égypte et à l’Égypte appartient en propre à l’Afrique noire. Il assigne ainsi une nouvelle finalité à l’histoire africaine : restaurer et fortifier la conscience historique africaine. Mais pourquoi asseoir cette finalité à l’histoire?

C.A. Diop sait que l’histoire est connaissance et conscience du passé. Elle ne retourne pas au passé pour connaître uniquement ce qu’on a été ou ce qu’on est mais elle veut suivre les traces de l’évolution en vue de prévoir les mouvements futurs. Si C.A. Diop a milité pour un État fédéral dans lequel les langues négro-africaines seront le lien de communication privilégiée, c’est parce que pour lui l’histoire doit parvenir à réorienter l’évolution sociale et à éduquer les consciences.

En somme il s’agit de créer une nouvelle personnalité africaine qui, libérée par la conscience historique, est convaincue de sa capacité à créer, à innover et à faire face à l’adversité sans subir les mutations fondamentales du monde. La conscience historique ainsi armée permettra aux Africains d’éliminer tous les complexes d’infériorité aux origines diverses. Elle leur permettra sans doute de retrouver confiance en eux-mêmes et de croire en l’avenir radieux du continent. Elle permet également de vaincre le désabusement dont sont victimes certains africains face aux échecs qui quelquefois rendent caducs les efforts de reconstruction de l’Afrique : « à travers le recherche sur l’origine nègre de la race et de la civilisation égyptienne, il s’agit donc d’une reconquête de la mémoire indispensable à la redécouverte de soi et à l’élaboration de l’avenir. 4» Le but final c’est de renforcer la personnalité africaine par une réappropriation salutaire de la mémoire. La conscience historique ainsi crée sera un rempart contre toutes les formes de destruction de l’identité africaine.

Cette conscience historique sera à la base de l’identité culturelle africaine. Elle crée la cohésion à travers le sentiment de continuité historique vécu par l’ensemble de la collectivité. En s’appuyant sur une histoire commune et un avenir commun à construire, la conscience historique sera le fondement de l’identité culturelle. Pourquoi également rechercher une identité culturelle ?

Qu’est-ce que l’identité culturelle ?

L’identité culturelle est ce qui différencie et distingue un homme ou un peuple d’un autre, sous un angle dynamique. Elle consiste dans la vision du monde, dans la conception de l’homme et de son rapport au monde.

L’identité d’une culture c’est ce qui fait que sa vision du monde et les oeuvres qui en découlent n’appartiennent qu’à cette culture et la rendent différente des autres. C’est en somme ce qui donne à l’individu la conscience d’appartenir à une unité culturelle précise. L’identité personnelle ou individuelle ne peut se construire en dehors de l’appartenance à des identités collectives parce que tout homme éprouve le besoin de s’enraciner dans la culture du groupe qui le reconnaît, c’est-à-dire l’accepte, l’estime, le valorise. Elle permet une réelle protection et une sécurité symbolique. Les identités collectives servent de références à tous ceux qui se sentent menacés dans leur intégrité ou qui cherchent à être reconnus dans ce qu’ils estiment être leur spécificité.

On comprend pourquoi Cheikh Anta Diop pense qu’il y a trois facteurs qui concourent à la formation de l’identité culturelle : un facteur historique, un facteur linguistique et un facteur psychologique5. Le facteur historique est selon lui le ciment culturel qui unit les éléments disparates d’un peuple pour en faire un tout. Il crée un sentiment de continuité historique vécu par l’ensemble de la collectivité. La conscience historique ainsi engendrée permet au peuple de se sentir uni et de devenir autre chose qu’une population. Le facteur linguistique concerne la langue et tous les moyens de communications que le peuple utilise pour traduire ses émotions, expliquer le monde et échanger avec les autres. La langue est le trait d’identité culturelle par excellence. Enfin le facteur psychologique, ce sont les invariants psychiques qui résistent le plus longtemps aux changements. À ce propos, Cheikh Anta Diop opposera le pessimisme, l’individualisme et la tension vers le futur des Européens à l’optimisme, au sens social et au goût du présent des Noirs africains. Dans ses premiers écrits, il avait développé l’idée de l’existence de deux berceaux culturels, indépendants, pour parler de l’identité culturelle des Négro-africains et de celui des Européens6.

De façon générale, cette identité n’est pas figée, éternelle. Elle évolue, car par son génie créateur, elle impose la tâche de réinterpréter, par le truchement des expériences multiples et des échanges historiques, le contenu et la signification de ces traits culturels. C’est ainsi que, remarque Cheikh Anta Diop, nous assistons à l’émergence d’une nouvelle conscience morale et spirituelle africaines portée par l’individualisme, la perte des liens sociaux et la recherche du bonheur matériel.

L’identité culturelle et l’identité africaine, tout comme les autres identités sont structurées par l’histoire, sur le long terme. Une courte vue met en évidence les différences inconciliables entre les diverses entités d’une même culture. Mais une vision plus synthétique fait au contraire apparaître les facteurs de convergence. Les travaux de C.A. Diop ont plutôt insisté sur cet aspect de convergence des cultures africaines au moment surtout où les penseurs, intellectuels et savants européens s’attachaient à des singularités. Il voulait montrer l’unité des faits historiques ou sociologiques africains afin de fonder une science africaine.

3- Les méthodes utilisées

La preuve de l’antériorité des civilisations nègres dans l’histoire de l’humanité s’enracine selon lui, dans l’antiquité négro-égyptienne. Elle s’appuie d’abord sur un nombre important de vestiges anthropologiques, littéraires, iconographiques et archéologiques. C. A. Diop nous livre le témoignage d’auteurs grecs et latins contemporains des Égyptiens : Hérodote( 5e siècle avant J-C) Aristote (4e siècle avant J-C), Diodore de Sicile (1er siècle avant J-C), Diogène Laerce et bien d’autres. Ils ont laissé des renseignements convergents à propos de la nature des Égyptiens anciens. Il recourt constamment aux sources écrites d’auteurs grecs et latins contemporains des Égyptiens, aux sources arabes du Moyen-Âge, puis aux sources modernes des voyageurs et explorateurs.

S’appuyant sur des arguments linguistiques, ostéologiques, religieux et génétiques militant en faveur de l’origine négro-africaine de la civilisation égyptienne ancienne, C. A. Diop soutient que non seulement l’Afrique est le berceau de l’humanité, mais c’est sur cet espace que s’est édifiée la première et primordiale civilisation : la civilisation égyptienne ancienne.

Pour atteindre les buts qu’il s’est assigné, Cheikh Anta Diop va s’appuyer sur plusieurs sciences. L’aspect pluridisciplinaire de sa formation universitaire sera un avantage capital qui lui permettra d’étudier l’Afrique dans sa globalité. Sa méthode est fondée sur une double démarche. D’abord il fait une constante référence au présent pour déceler l’état d’avancement des sociétés africaines actuelles ; ensuite il offre au chercheur la possibilité de constater les liens culturels que les sociétés africaines entretiennent d’une part entre elles, d’autre part entre elles et l’Égypte ancienne, leur origine. Enfin les archives de l’administration coloniale apportent des précisions aux informations souvent recueillies sur le terrain.

La méthode de C. A. Diop s’appuie sur les techniques de localisation des sites archéologiques, les méthodes de datations, les faits culturels, les sciences humaines et l’art. La localisation des sites archéologiques part de la localisation magnétique, technique que C. A. Diop considère peu sûre. Puis elle utilise la prospection fondée sur la mesure de résistivité du sol dont le but est de trouver les anciennes routes, de localiser les emplacements des sites avec précision. La photographie aérienne vient en aide pour restituer les routes antiques, les monuments enfouis et les villes antiques.

Les méthodes de datation simples qu’il manipule sont : la dendrochronologie, la méthode des varves de Geer, la méthode du C14. Les méthodes complexes sont : les méthodes géologiques, la méthode des ultrasons, la méthode de la thermoluminescence. Cette dernière permet aux objets archéologiques de subir l’analyse chimique, l’analyse spectrale et l’analyse métallographique. Les faits culturels sont analysés à partir d’une méthode ouverte ayant pour support l’ethnonymie, la toponymie et la linguistique. Ces supports lui servent à retracer les mouvements migratoires des peuples africains.

Enfin l’anthropologie physique, l’anthropologie culturelle et l’art ont été d’un secours inestimable dans l’affirmation d’une parenté physique et culturelle entre les civilisations négro-africaines et l’Égypte pharaonique. En somme les sciences humaines et l’art ont mis en valeur les fondements de l’unité culturelle de l’Afrique noire.

Les travaux de C. A. Diop ont contribué de manière scientifique à la transformation générale de l’histoire africaine. Ils dépassent l’idée d’une inexistence de l’histoire africaine, passent par le rejet du cadre événementiel des monographies ethnologiques pour aboutir finalement à la possibilité de rétablir un enchaînement des mouvements historiques africains depuis l’antiquité jusqu’à l’époque contemporaine. Une fois qu’on a retrouvé la filiation culturelle et anthropologique entre l’Afrique noire et l’Égypte ancienne, l’histoire des Noirs d’Afrique s’intègre d’elle-même à l’histoire universelle.

La méthode et les acquis de Cheikh Anta Diop donnent de l’importance à des aspects alors négligés : la tradition orale et le comparatisme. La tradition orale devient un versant de la recherche scientifique capable, comme l’écrit, d’atteindre la vérité. Le comparatisme met en valeur l’unicité des faits culturels éloignés les uns des autres dans l’espace et le temps. Si l’histoire culturelle de l’humanité s’en trouve enrichie, c’est parce que sa méthode remet en cause des certitudes (les négro-africains n’auraient rien donné à l’humanité), attire notre attention sur des rapprochements audacieux (les langues d’Afrique noire et celle de l’Égypte ancienne, par exemple).

Loin de constituer un enfermement sur soi, sa méthode détermine, sous l’angle des échanges mutuels et des influences réciproques, les liens historiques de l’Afrique avec les autres continents. Enfin elle révèle la contribution du négro-africain au développement de l’humanité. Tout cela fait progresser la connaissance de l’histoire culturelle et intellectuelle de l’humanité. Une certaine attention aux pensées de C. A. Diop aboutit à la tolérance générale. Contre ceux qui l’en ont exclu, il affirme au contraire l’intégration de la dimension négro-africaine dans l’histoire universelle. L’histoire universelle n’est plus une histoire de l’exclusion, mais bien une histoire d’inclusion, d’intégration des composantes initialement évacuées pour des raisons le plus souvent non scientifiques.

4- De la modernité à la renaissance africaine

Malgré le retour à l’Égypte qu’il professe, C. A. Diop ne s’enferme pas dans une exaltation romantique de ce passé historique plus ou moins grandiose. Il insiste sur le sentiment continuité si caractéristique de la conscience historique et de l’identité culturelle plus par désir de forger une personnalité africaine que par désir de se réclamer d’un passé prestigieux. Cette identité culturelle sera l’animatrice de la renaissance africaine. C’est l’esprit animé de ce sentiment qui peut être créateur de civilisation et d’avenir. Mais comment concevoir la modernité et la renaissance africaines ?

Nous rappelons notre thèse. La pensée de C. A. Diop vise en réalité la Renaissance africaine. Ces trois thèses mentionnées plus haut en appellent à une rupture avec les anciennes méthodes d’analyse des faits africains. Il y a une rupture idéologique dans la mesure où la dimension africaine est désormais présente dans l’histoire universelle. Alors que depuis longtemps, les différentes sciences et la mentalité occidentale surtout avaient fait croire que l’Africain n’avait rien apporté à l’histoire universelle et que les Noirs vivaient à la lisière de l’humanité, il réussit au contraire à montrer qu’il faut rompre avec cette vision tronquée de l’histoire. Ces trois thèses placent l’Afrique par l’intermédiaire de l’Égypte antique au coeur de l’histoire du monde.

La rupture idéologique, c’est-à-dire la mise à mort d’une certaine représentation de la part nègre de l’histoire universelle, va de pair avec une révision complète des paradigmes de toutes ces sciences ayant pris l’Afrique pour objet d’étude. Il faut mettre fin aux méthodes anciennes de monographies qui considéraient les faits africains comme des singularités à étudier avec une approche tout autant singulière. Les sciences humaines et sociales comme l’ethnologie et l’anthropologie et même la philosophie avaient, les sciences médicales comme la biologie, sous la pression des préjugés racialistes voire racistes, avaient clamé haut et fort l’existence de mentalités primitives, de sociétés attardées congénitalement. Ce sont les paradigmes de ces sciences qu’il faut reprendre à nouveau frais avec une vision endogène fondées sur la longue durée nubio-égyptienne.

Autrement dit, en révisant le regard que qu’ils portent sur eux-mêmes, les Africains doivent remettre en cause les résultats des nombreuses études qui naguère les avaient pris pour objets d’études avec des préjugés racistes. Ce que nous appelons la modernité, c’est cette manière nouvelle de se regarder avec ses propres yeux selon des références fondées sur la pensée originelle de l’Égypte ancienne. Cette manière de faire est semblable aux procédés intellectuels que les Européens, au sortir du Moyen Âge, utilisèrent. Ces procédés leur ont permis d’atteindre la modernité ; et la Renaissance européenne en est résulté.

En effet, la question fondamentale qui occupa la modernité en Europe fut celle-ci : faut-il recopier servilement les Anciens et subir leur autorité ou au contraire le temps était-il venu de rompre avec des valeurs qui ne donnaient plus de réponses satisfaisantes aux interrogations du moment ?

A cette interrogation fondamentale qui opposa les Anciens et les Modernes, une tendance se dégagea qui jugeait nécessaire de conjurer les forces rétrogrades du passé. S’il faut se laisser aller à la joie d’une nouvelle créativité, c’est parce que l’idolâtrie du passé est un défaut lorsqu’elle confère puissance et force au passé uniquement parce qu’il est du passé. La modernité occidentale libéra l’individu par un acte endogène de création personnelle. N’est-ce pas cet aspect conquérant de la force critique de l’esprit libre et libéré qui doit nous inspirer aujourd’hui en Afrique ? Les méthodes d’analyse de Cheikh Anta Diop peuvent être des modèles critiques de soi-même et des sciences. En proposant de rénover les sciences humaines, il invite en réalité les Africains à moderniser leur rapport à la science. Pour ce faire, il envisage le retour à l’Égypte antique, patrie des Nègres et lieu d’émergence de l’éclair primordiale.

Évidemment il ne s’agissait point d’une exaltation nostalgique de ce passé. L’ultime fin, selon nous, c’était la Renaissance africaine. Analysons l’examen du verbe « renaître ». Si naître veut dire venir à l’existence, renaître signifie alors naître de nouveau, ou encore commencer une nouvelle vie. Renaître c’est donner la possibilité à une vie nouvelle de venir au jour ; c’est un nouvel essor qui s’exprime. La renaissance est donc un cheminement qui devra permettre de retrouver un état supérieur jadis connu mais aujourd’hui disparu. Cet état antérieur est pris dans l’histoire d’abord dans l’Antiquité nubio-égyptienne, puis dans les royaumes et principautés qui ont essaimé un peu partout en Afrique, après le démantèlement de l’Égypte ancienne. Mais il y a une précision à faire car les esprits chagrins pourraient penser qu’il s’agirait de faire réapparaître des choses passées sans tenir compte du temps et de l’espace. En réalité la renaissance dont il s’agit n’est guère la réapparition de choses antiques ou anciennes. En toute rigueur, il s’agit plutôt de créer des choses qu’on n’a jamais vu en prenant pour modèles les Antiquités nubio-égyptiennes comme jadis la Renaissance européenne avait renoué avec les Antiquités gréco-romaines.

Ce ne sera pas la première fois que l’on parlera de renaissance d’une culture ou d’une civilisation. Hors de l’Europe il eut aussi la renaissance japonaise où l’ère Meiji. Elle fut marquée par la modernisation et l’industrialisation du Japon. En une génération, le Japon de Meiji est sorti de son isolement féodal, pour entrer la tête haute dans le concert des puissances modernes par une appropriation sélective des éléments de la puissance occidentale : la science, l’organisation universitaire, l’art militaire, l’économie, etc. Des élites bureaucratiques et intellectuelles vont conduire le Japon à la conquérir de son indépendance économique et de son autonomie scientifique. Les Japonais vont traiter avec l'Occident, pour l’imiter et pour le rattraper. Ils ont compris que le développement n’était pas un simple article d’importation, mais une véritable exigence intérieure de modernisation et d’imitation7.

Cheikh Anta Diop a bien compris que l’Afrique ne vit pas seule sur la terre et qu’elle n’a pas forcément à repartir de zéro, la renaissance étant un phénomène universel et courant. En s’instruisant de l’expérience de l’humanité, elle aura à faire faire un bond qualitatif inédit à sa culture par l’enracinement dans l’Antiquité nubio-égyptienne. L’identité culturelle sera un élément du grand travail de réhabilitation de la conscience indispensable à la modernité. Au bout du compte, la modernité aura par la médiation de l’identité culturelle pour rôle de créer la confiance en soi, premier pas vers la renaissance.

Conclusion

Utilisée pour la première fois en 1948 par Cheikh Anta Diop, l’expression « Renaissance africaine » va désigner le fait pour les Africains de connaître leur histoire, de savoir ce qui a été leur parcours dans le passé. La renaissance va signifier pour lui l’émergence d’une Afrique nouvelle bâtie avec le regard des Africains sur leur propre histoire. Une nouvelle représentation de soi est donc nécessaire. Il n’y a pas de renaissance sans modernité. Et il n’y a pas non plus de modernité sans recherche d’une identité culturelle.

Aujourd’hui cette idée de Renaissance connaît une autre renaissance, sans jeu de mots. Depuis les années 90, des hommes politiques et des intellectuels lui ont donné seconde vie. Thabo M’béki8, Théophile Obenga9 et les théoriciens de l’Afrocentricité comme Molefi Kete Asante10, Ama Mazama11, Omotundé12 et Bwemba-Bong13 parlent de résurrection de l’Afrique dans un contexte, il est vrai nouveau, ayant pour enjeux la démocratie, la culture politique, les droits de l’homme et la concurrence mondiale. Ils osent rompre avec l’Afrique de la misère en proposant que les Africains reprennent en main leur destin. Ils rejettent l’Afro-pessimisme ambiant distillé par des médias occidentaux et repris en écho par les Africains nihilistes. Il nous appartient de donner force et vigueur à cet idéal panafricain. Ce sera notre manière à nous d’être fidèles à tous ces créateurs qui ont contribué à sortir l’humanité du chaos. La période est du reste propice car, comme au temps de la Renaissance occidentale avec l’imprimerie, un nouveau canal de diffusion du savoir s’offre à nous : internet. A nous de lui faire jouer le rôle de merveilleux moyen de modernisation des mentalités négro-africaines et d’amplificateur du phénomène de diffusion de l’information.


Children of the Street ( children soldiers),__Code Noires de 1685 stipule l'ABOLITION de l'esclavage


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  ah ces Noirs
aze ( 06/04/2010 13:44 )
À Puteaux / France

on parle de la statue et des pb actuels on nous envoie des posts sur l'égypte antique..! toujours à vivre dans le passé ces Noirs
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apophis ( 06/04/2010 19:29 )
À Montigny-lès-cormeilles / France

ta gueule ass de merdeux
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  AH!!!
Lola ( 06/04/2010 23:03 )
À Paris / France

Vraiment les africains!!! Hééé!

C'est graves ce que je vois là, 24 Millions d'euros?! Hé!!!

Choquée!!! Imaginez tout ce qu'il aurait été possible de faire avec cet argent?!

Les sénégalais ne connaissent pas la crise? il n'y'a pas des routes et des hopitaux dignes de ce nom a construire là-bas???

Ce vieux fou de wade est un megalomane!! et cette maladie se soigne mes chers frères et soeurs.

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fille ( 07/04/2010 00:04 )
À Argenteuil / France

certains sont franchement irrécupérables, c'est triste.
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  Wade lui aussi veut rentrer dans l'histoire
Bisou ( 07/04/2010 02:07 )
À Toronto / Canada

vec la gueule qu'il a .. il aimerait lui aussi rentrer dans l'histoire..
Un monument pour se rappeler de ce vieux dictateur... Wow!!
Pauvre afrik.. on aura tout vu..
On attend un monument de Zuma, Ali Bongo aussi.. bientot.. WoW..
Pauvre Afrik.. L'afrik de mes ancetres merite mieux que ce Con la..
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