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  Côte d'Ivoire : Young-Jin Choi explique pourquoi c’est Alassane Ouattara qui a gagné
Le chef de l'ONUCI a détaillé les trois méthodes utilisées pour déterminer que le vainqueur de la présidentielle était Alassane Ouattara et a récusé les attaques du camp Gbagbo
 
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Côte d'Ivoire : Young-Jin Choi explique pourquoi c’est Alassane Ouattara qui a gagné

Nombre de messages
:  28
Pages:  1  2 > >> 

 
( 09/12/2010 01:03 )
À Mableton / United States

Et voila toute l'histoire!
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  merci!
ivo ( 09/12/2010 02:19 )
À Abidjan / Cote D'Ivoire

j'ai écouté la conference de presse en direct sur onuci.fm tout à l'heure,les gens doivent en plus savoir que c'est une station que le clan gbagbo essaient de détruire depuis plusieurs jours déjà...mais maintenant,ça re-marche normalement...
par contre,toujours pas de chaînes internationales d'informations..
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  les autres
( 09/12/2010 02:31 )
À Saint-avertin / France



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47 Lu Pour Vous 234 | 12/8/2010 8:07:15 PM
Il y avait à Lomé, dans les années 55, si mes souvenirs sont bons, une équipe de football appelée „Lions blessés“. Encore une plaisanterie au sujet d’une situation bien grave ! Mais la plaisanterie, si plaisanterie il y a, n’est pas totalement dépourvue de sens et d’enseignement. L’équipe des Lions blessés est simplement celle des hommes qui font de la rage de vaincre, quand on a un handicap, quand on traîne une blessure sur soi, une haute vertu humaine, surtout lorsque l’on est conscient de son potentiel de force et de capacité à relever un défi. C’est le cas de Laurent Gbagbo et d’Alassane Ouattara, que ces deux messieurs veuillent l’avouer ou non.

Dans les années 80, je discutais avec un universitaire ivoirien, un Agni-Ashanti, au sujet de la lutte que menait Gbagbo contre le régime de Houphouet. Je dois avouer qu’à l’époque, je vouais une grande sympathie et une admiration à l’opposant intransigeant et incorruptible qu’il représentait à mes yeux et espérais qu’il parviendrait au pouvoir pour qu’au sein de cette bande d’illettrés, dictateurs et presque tous auteurs de coups d’État qui régnaient sur les États africains, il y ait quelques intellectuels. Mon ami m’avait froidement répliqué que jamais les Ivoiriens n’admettraient qu’un Bété devienne président de la République.

Imaginez maintenant un homme à qui on a longtemps répété qu’il est Burkinabé, qui a cru que ses adversaires politiques avaient inventé la loi sur l’ivoirité uniquement pour lui barrer la route vers la présidence de la République, un homme à qui on a longtemps reproché « le délit de patronyme » ( l’expression est de Guillaume Soro, l’ex-chef des rebelles, aujourd’hui „premier ministre“ de Ouattara, après avoir été longtemps celui de Gbagbo ).

Les deux candidats au second tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire ont ceci en commun qu’ils doivent l’un et l’autre se battre contre ce qu’on peut appeler des préjugés ou au moins des jugements injustes portés sur leur personne respective. Il faut ajouter à cela, concernant Gbagbo, une certaine adversité de la communauté internationale, menée par l’ancien colonisateur que suivent, non seulement les pays de l’Union européenne dans leurs prises de position, mais aussi, parfois aveuglement, ceux de la Françafrique. Gbagbo en conflit ouvert avec la France depuis son accession au pouvoir ou presque, surtout depuis le bombardement des avions de l’armée ivoirienne par les militaires français, Gbagbo est l’ennemi de la France et il est, comme je l’ai dit, de ceux qui tirent une gloire personnelle à vaincre à tout prix lorsqu’ils se sentent acculés.

Des hommes comme Gbagbo ou comme Ouattara ne sont pas faits pour perdre des élections et perdre des élections pour eux, c’est perdre la face. A défaut d’une légitimité sortie des urnes, Gbagbo, dans son for intérieur, doit se sentir une légitimité naturelle qu’il dénierait volontiers à Ouattara, perçu, non seulement comme un « étranger », mais aussi comme l’homme soutenu surtout de l’étranger, en particulier par la France. Ne pas tenir compte de ces paramètres dans l’analyse de la situation qui prévaut en Côte d’Ivoire, c’est commettre une erreur grossière et croire que l’on peut obtenir de Gbagbo qu’il abandonne le pouvoir en le flattant par l’idée ou même la promesse d’entrer dans l’Histoire ( c’est Sarkozy qui le dit, comme s’il avait reçu de Dieu les clés de l’Histoire pour l’ouvrir ou la fermer à qui il veut, comme Saint-Pierre a reçu celles du Paradis et peut en user selon son bon vouloir), c’est ajouter une erreur supplémentaire à celles commises par son prédécesseur à l’Élysée, Chirac, cet „expert en âme ouest-africaine“, les deux étant d’ailleurs mus par la même vanité dont les a enflés leur statut de présidents de l’ex-puissance coloniale.

Si la vraie sagesse gouvernait un homme comme Sarkozy, il devrait, dans l’affaire des élections en Côte d’Ivoire, comme d’ailleurs dans celles d’élections dans les autres anciennes colonies, se montrer le plus discret possible, compte tenu de l’histoire et des blessures récentes mal cicatrisées, dans l’intérêt à la fois des Français et des peuples africains. Mais, comme les interventions intempestives et les déclarations tonitruantes font partie des caractéristiques de cet homme, il ne nous a pas du tout étonnés par son message à Gbagbo, déclaré perdant dans ces élections. Peut-être même a-t-il, exprès, adopté ce ton paternaliste qu’il sait bien propre à irriter Gbagbo, exprès par esprit de provocation (certains journalistes français avaient rangé son discours de Dakar dans ce registre de la provocation). Sarkozy devrait savoir qu’un homme comme Gbagbo, aussi impulsif, aussi susceptible et aussi jaloux de son pouvoir que lui-même d’ailleurs, ne supporterait pas que l’ancien colonisateur vienne lui indiquer ce qu’il doit faire pour entrer dans l’Histoire. Le président français n’est-il pas lui-même prêt à se quereller, même en public, avec des dirigeants étrangers, européens notamment, qui semblent vouloir lui dicter la manière par laquelle il doit traiter les affaires de son pays (cf. l’affaire de l’expulsion des Roms dans laquelle il a voulu se montrer intraitable face à la réprobation presque générale des dirigeants européens) ?

Le plus grave dans ce contexte complexe de la crise ivoirienne, c’est que ce sont les peuples qui vont en pâtir. Ceux qui déclarent leur soutien à Alassane Ouattara et le félicitent de son élection connaissent peut-être leurs limites dans cette intervention. Obama parle de sanctions ciblées et d’isolement accru. Les peuples ivoiriens vont rester et même si Gbagbo quitte le palais de la présidence ( ce qu’il ne va sûrement pas faire demain matin ) ses partisans, en particulier ceux qui avaient inventé le concept de l’ivoirité et qui sont loin d’être une minorité insignifiante, seront toujours là.

L’autre problème est que Gbagbo aurait tout le mal du monde, s’il s’accrochait et bénéficiait même du soutien de l’armée, à régler le problème de la rébellion du Nord et à obtenir l’adhésion à sa politique des Mossi et des Dioulas considérés comme Maliens et Burkinabé, écartés de la vie nationale par le refus de la victoire d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle.

Ce qui se passe en Côte d’Ivoire ne peut être analysé avec un esprit partisan. Or, la plupart des gens qui en parlent, ont leur parti pris, soit que d’avance ils soient pour Gbagbo, pour ce qu’il représente notamment par ses positions vis-à-vis de la politique française en Afrique, soit qu’ils soutiennent le verdict des urnes qui donne Alassane Ouattara pour vainqueur des élections. C’est trop simple, à mon avis de dire que Gbagbo est anti-français ( cela n’est d’ailleurs pas vrai puisque ses amis socialistes français, comme Jack Lang, avaient éprouvé quelque embarras avant de lui tourner le dos ), qu’il a eu contre lui les responsables politiques et les médias français, non seulement depuis la campagne électorale, mais depuis 2004, après le bombardement par l’armée ivoirienne du camp français de la force Licorne qui a coûté la vie à neuf soldats français et les représailles de l’aviation française qui a détruit la flotte ivoirienne et massacré cinquante citoyens ivoiriens ( „On ne touche pas impunément à un soldat français“, avait déclaré Chirac au cours de la cérémonie des hommages officiels rendus aux neuf militaires de la Force Licorne.

La tentation serait donc, pour les vrais patriotes africains opposés à la Françafrique de soutenir Gbagbo, quoi qu’il ait fait... C’est tout aussi simple de penser que Ouattara a gagné, que Ouattara représente la démocratie et doit être soutenu par les démocrates africains. Or, il se peut que l’on se sente profondément africain, contre la Françafrique ( pas anti-français ) et démocrate.

En réalité, quel que soit ce que nous savons de la bataille des chiffres et de celle des institutions en Côte d’Ivoire, nous savons aussi que, dans ce genre de situation en Afrique, un certain nombre de faits doivent nous amener à réfléchir :

tous les candidats à une élection sont capables de tricherie ( cela n’est pas spécifique à l’Afrique, que l’on songe par exemple simplement aux élections au poste de Premier secrétaire du Parti Socialiste en France, sans parler de l’élection contestable en 2002 de George Bush ) et personne ne refuse un pouvoir qui lui est offert sur un plateau grâce à une tricherie. Ceci nous amène déjà à remettre en question les chiffres communiqués par la CEI qui proclament Ouattara vainqueur, tout comme ceux sur lesquels s’appuie le Conseil Constitutionnel ivoirien pour, d’une part invalider le résultat ; proclamé par la CEI et d’autre part déclarer Gbagbo vainqueur et l’investir ;
il est évident que selon leurs intérêts et aussi selon leurs rapports et même leurs sentiments à l’égard de l’un ou l’autre „ vainqueur“ « auto-proclamé », ceux qui dirigent les grandes nations ou les organisations internationales vont accueillir favorablement ou non les résultats contradictoires des deux institutions ivoiriennes. Je lis à la une du Journal du Dimanche : Côte d’Ivoire, Gbagbo seul contre tous“. Il est intéressant de savoir ce que signifie ce „tous“ et si ce „tous“ avait le pouvoir de décider de quoi que ce soit en Côte d’Ivoire à l’exclusion des Ivoiriens.

Le problème est plutôt ceci : ces puissances et organisations ( France, Union Européenne, Union Africaine, ONU...) vers lesquelles on se tourne ou que l’on nomme communauté internationale ont trop souvent appuyé, soutenu le mensonge et la fraude, ont même, directement ou indirectement cautionné la violence et les massacres pour qu’aujourd’hui on puisse leur accorder quelque crédit que ce soit. Le cas du Togo est trop flagrant dans ce domaine, sans parler du Cameroun où Biya avait commis un coup semblable à celui de Gbagbo, sauf que dans son cas, c’était plutôt Biya que la France soutenait en 1992, contre l’anglophone John Fru Ndi, pour des raisons évidentes que Biya, régulièrement battu mais maintenu au pouvoir avec la complicité des institutions camerounaises, défendrait mieux les intérêts de la France, sans parler de l’élection des dictateurs comme Sassou-Ngesso, des élections très contestées de Kabila, de Bongo...sans parler surtout de tous ceux qui sont parvenus au pouvoir par des coups d’État et surtout des coups d’Etat sanglants comme Blaise Compaoré aujourd’hui parfaitement fréquentable et même considéré comme le grand réconciliateur en cas de conflit dans la sous-région.

Il y a aussi les exemples de ceux qui, envers et contre tout, négligeant les menaces de sanctions et autres, se sont accrochés au pouvoir et n’en ont jamais été dépossédés par quelque force que ce soit. On peut citer celui du Zimbabwe de Mugabe, mais on peut aussi remonter à celui de Gnassingbé Eyadema qui après la mascarade de 1993 s’est vu couper l’aide de l’Union européenne, mais n’a pas pour autant accepté une vraie démocratie togolaise qui le dépouillerait de son pouvoir. Son fils non plus. Gbagbo connaît trop d’exemples de chefs d’Etat non élus ou mal élus qui se sont finalement imposés à la Communauté Internationale, pour ne pas vouloir tenter sa propre chance. Comment dénier à lui Gbagbo, le droit d’inventer son art de demeurer au pouvoir sans élection véritable, comme Compaoré, comme Biya, comme les Gnassingbé, comme les Bongo ? Et en se moquant royalement des pressions extérieures !

Si dans le cas du Togo, en 2005, la France et les pays de l’Union Européenne avaient suivi la résolution du Parlement de Strasbourg qui refusait de reconnaître l’élection de Faure Gnassingbé et condamnait les violences occasionnées par le scrutin, on pourrait aujourd’hui accorder quelque crédit à sa prise de position. Si l’Union Africaine avait pu empêcher que, toujours dans le cas du Togo le mensonge et la violence triomphent, on la prendrait au sérieux pour intervenir efficacement en toute objectivité dans des cas semblables d’élections controversées. Mais les exemples du passé sont tels que ce n’est pas vers l’Union Africaine, pas plus vers l’Union Européenne ou l’ONU qu’il faut se tourner, ni pour que la vérité triomphe en Côte d’Ivoire, ni pour résoudre le conflit ivoirien en train de se raviver. Ce qu’il faut considérer, c’est que démocratie et indépendance réelles de nos Etats sont liées. Ne sommes-nous pas encore trop dépendants de l’extérieur pour que la parole de nos peuples soit réellement respectée ?

„ Cela te grandira de quitter le pouvoir, écrit Jack Lang à son „Cher Laurent“ selon le site Internet du Journal Libération du 7 décembre. D’accord, le cher Laurent voudrait apparaître comme un grand, mais il a un impératif plus pressant, plus puissant. Il a fait des concessions, sûrement sur le conseil d’amis comme Jack Lang : il a peut-être retrouvé des réflexes d’intellectuel, de professeur d’histoire, de „socialiste non pratiquant“ comme il se définit lui-même (c’est-à-dire peut-être d’humaniste internationaliste ) en enlevant la barrière de l’ivoirité dressée contre Ouattara ; il a, après mille tergiversations, organisé les élections ; il a même accepté un débat public télévisé qui l’opposait à son concurrent du 2e tour. Mais, la limite, c’est la porte du palais présidentiel qu’aucun autre que lui ne devrait franchir.

Réduire les élections présidentielles ivoiriennes à une arithmétique des chiffres, ceux fournis par la CEI d’une part et ceux proclamés par le Conseil Constitutionnel d’autre part est une opération trop simple pour nos pays africains. Et qui est responsable de cette situation où les chiffres n’ont aucun sens ? Ce ne sont pas seulement nos dictateurs ou leurs opposants. Une phrase de Chirac en 2005 „ je ne peux pas abandonner le fils d’un ami de la France „ a eu plus de poids que les chiffres au Togo, y compris les chiffres de morts, de blessés, de réfugiés, des urnes emportées dans la pagaille semée par les militaires, de même que la lettre de félicitations de Sarkozy à Faure Gnassigbé en 2010.

La Côte d’Ivoire résume en moment à elle seule tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés dans nos pays africains : celui du difficile accouchement de la démocratie, bien sûr, accouchement presque partout douloureux, mais aussi celui du tribalisme qui, contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, n’est pas répandu qu’au niveau du bas peuple illettré mais aussi peut aller se loger dans les hautes sphères de l’intelligentsia, celui de l’arbitraire des frontières dans lesquelles nos nations sont enfermées et qui, même si elles doivent demeurer intangibles pour garantir la paix, doivent être regardées à la lumière de l’histoire des mouvements migratoires dans nos différentes sous-régions, celui des codes de la nationalité, peu stables, dépendant parfois de la personnalité et des fins avouées et inavouées de ceux qui président à leur rédaction, celui de l’instrumentalisation des institutions de la République ( l’exemple le plus récent au Togo étant la destitution des députés de l’ANC ), celui de l’efficacité réelle de nos institutions régionales et continentales en matière de gestion et de règlement des conflits..., celui, plus important, à mon avis, de notre indépendance effective. Il faut se dire que ce qui se passe en Côte d’Ivoire en ce moment, est arrivé, sous une forme ou une autre dans plusieurs pays africains et peut malheureusement se passer encore partout dans nos pays, faisant de nous la risée du monde.

Si positivement le cas ivoirien peut aider à résoudre certains de ces problèmes, nous le devrons alors peut-être, directement ou indirectement, sans ironie aucune, à Gbagbo et Ouattara.

En fait, les deux hommes ont eu l’occasion de régler leur propre conflit avec eux-mêmes : le Bété est parvenu à la présidence de la République et a exercé les fonctions de premier magistrat de la Côte d’Ivoire ; et nul, aujourd’hui, ne peut plus contester à Ouattara sa nationalité ivoirienne, après qu’une masse d’Ivoiriens approchant la moitié, ( même si on peut lui contester le fait d’avoir obtenu la majorité du suffrage universel ), a voté pour lui. Le lion blessé est-il apaisé tant qu’il n’a pas dévoré celui ou ceux qui lui ont infligé cette blessure ? Le problème est que ce genre de personnages, l’un comme l’autre ne sont jamais satisfaits tant qu’ils n’ont pas atteint leur objectif final, parfois au prix de la vie et du bien-être de leurs peuples.

Sénouvo Agbota ZINSOU





Source : http://Togocity.com...

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  L'Afrique & la "communauté internationale"
Kaika ( 09/12/2010 10:00 )
À Bray / Belgium

Ce qui se passe en Côte d'Ivoire est une honte pour l'Afrique. Aucun Africain ne devrait se réjouir de ce qui s'y passe car le procédé appliqué par la "communauté internationale" et l'Onu est, qu'on le veuille ou non, une imposition de leur candidat de gré ou de force.

L'erreur de Gbagbo a été de ne pas comprendre - tout Historien qu'il est - que l'usure du pouvoir est ce qui lasse les électeurs quelles que soient les motivations qui poussent à solliciter un nouveau suffrage.

L'erreur de la CEI c'est d'avoir dépassé le timing légal pour la proclamation et la remise des résultats ouvrant ainsi la voie à une intervention de la Cour suprême de Justice et à une contestation, justifiée ou non, des résultats de part et d'autre.

L'erreur de Ouattara est d'avoir signé une déclaration en guise de prestation de serment. Situation qui n'est pas constitutionnellement recevable. Il veut être président de la CI, il faut absolument respecter la Loi. Faute de quoi, on donne un signal qui montre que l'on peut violer la Loi. A terme, ce déni de la Loi se retourne contre soi. Question? En vertu de quelle loi agit-il? Il s'est déjà fragilisé.

L'erreur de la "Communauté Internationale" est de s'être précipitée pour soutenir, à cor et à cri, son candidat Ouattara en allant jusqu'à dénier le pouvoir à la Cour Suprême ivoirienne de dire le droit et de tenter d'imposer son point de vue en prenant des sanctions contre Gbagbo que cette "communauté" déclare illégitime.

Maintenant que l'on se retrouve devant 2 droit. Lequel a primauté sur l'autre? C'est une question à laquelle les constitutionnalistes devront répondre en cas d'élection, qui décide? Qui tranche? Les institutions nationales ou la "communauté internationale"? Est-ce cela la démocratie? Les votes doivent-ils répondre à ses vœux ? Les votes des africains ne peuvent-ils pas être libres et répondre à leur choix? Bon ou mauvais?

La crise de la Côte d'Ivoire est celle de 2 visions. Celle de Gbagbo qui (peut-être le croit-il) défend les intérêts de la CI et celle de Ouattara qui est accusé, à tort ou à raison, d'être le pion de l'impérialisme américain.

Faut-il tuer Gbagbo? Cela est toujours faisable par ceux qui possèdent un arsenal d'armes les plus sophistiquées. Mais l'effet pervers sera d'en faire un martyr de la Nation. Il sera reconnu comme tel à plus ou moins long terme.

Ouattara doit-il "s'écraser" quelque temps? Il le refusera car sa frustration a été longue. L'ivoirité l'a longtemps freiné. Maintenant pour lui, c'est le moment où jamais.

Les grands perdants sont les institutions ivoiriennes et le peuple ivoirien. Ce dernier n'aspire qu'à vivre en paix et de manière décente chez lui. Mais d'autres en ont décidé autrement. La fracture entre le Nord et le Sud de la CI est consommé. La fracture inter ivoirienne est acquise. Quand le fruit sera mûr, les violences semblables à celles du Liberia ou de la Sierra Leone embraseront la CI et les vautours viendront prendre ce dont ils ont besoin car les combattants feront défaut.

C'est vraiment dommage que l'Histoire ne nous apprend pas à tirer les leçons et à être humbles quand la vie de millions de personnes est en jeu.

Honte à Gbagbo, à Ouattara et à la "communauté internationale". A cause de vous des milliers de vies seront encore perdues.

Cette même "communauté internationale" a prétendu apporter la démocratie en Irak, en Afghanistan. A quel prix? Tous ces milliers de morts tués par les armes des occidentaux et les balles des résistants n'aspiraient-ils pas eux aussi à la démocratie?
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  Nous avons pas oublier que PATRICE LUMUMBA à été assassiner, avec la complicité de l'ONU, pour nour imposer un MUMBUTU
( 09/12/2010 10:13 )
À Avenheim / France

Il faut foutre ce trou du cul de COREEN dehors, dehors de mon pays.

Mon pays est en guerre contre les vampires bref un complot international.
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Pisco ( 09/12/2010 11:35 )
À Cergy / France

OUATTA le président de l'ONU et de la Communauté Internationale!!!

Quand est-ce que il va prendre ses fonctions à New York, où peut-être PMaris avec sa fausse blomde?
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Foutadia ( 09/12/2010 12:33 )
À / France

Au messager qui a posté le texte de Sénouvo Agbota ZINSOU, merci. Texte un peu long mais très intéressant.
Tu aurais pu aussi nous faire partager le texte de Che Alphonse Lawson-Hellu que je mets en ligne.

4 décembre 2010
La communauté internationale, une mafia au service des intérêts impérialistes

Ce qui se passe en Côte d’ivoire doit éveiller notre conscience sur le double langage hypocrite, scélérat de la communauté internationale et sur leur fumeux concept de la démocratie en Afrique. Aussi doit –il nous éveiller sur la continuité de la domination programmée des pays africains par les anciennes puissances colonisatrices et sa nébuleuse communauté internationale avec la complicité des africains laquais et suppôts.
L’opposition togolaise marche depuis 10 mois contre la fraude électorale de Faure Gnassingbé qui s’est imposé par la force et la fraude électorale à deux reprises à la tête du Togo avec des milliers de morts à la clé et chose bizarre, silence radio de la part de la communauté internationale. Sarkozy ne dit rien. Obama silence radio. O.N.U a mit dans un placard le rapport qu’il a effectué, établissant 500 morts togolais sacrifiés froidement sur l’hôtel de l’ambition du prince.
Remarquez comment cette même communauté internationale se mobilise t-elle avec une rapidité sans précédent dans le cas de la Côte d’Ivoire ? La main invisible de la France qui ne veut pas de Gbagbo est magique et experte.
On nous parle de démocratie et de respect des institutions notamment la cour constitutionnelle. Dans le cas du Togo la communauté internationale demande à l’opposition de se soumettre aux décisions iniques de la cour constitutionnelle par contre dans le cas de la Côte d’Ivoire, elle ne reconnaît pas la décision de la cour, l’organe suprême du pays. Où se trouve la souveraineté de la Côte d’Ivoire ? Où se trouve la démocratie ? La communauté internationale n’a pas daigné désarmer les rebelles qu’elle, au demeurant, a armés. Comment peut-on parler de démocratie et de vote libre dans une zone contrôlée par des gens armés qui ne respectent ni la vie humaine, ni la loi ?
La sacrée communauté internationale n’a pas trouvé mieux comme médiateur dans la crise ivoirienne qu’un certain Blaise Comparé qui parle de démocratie et d’élection libre mais qui modifie la constitution à sa pointure s’octroie 80 % des suffrages dans son pays et cela n’émeut nullement personne. Ni Obama , ni Sarkozy, encore moins l’ONU qui d’ailleurs le félicite.
L’exemple de la Guinée où le candidat malheureux s’incline devant la décision de la haute juridiction du pays n’inspire pas la communauté internationale et son poulain Watara, fabrique de la FMI pour liquider la Côte d’Ivoire aux vautours de tout poil. La complicité des africains pour livrer l’Afrique aux voleurs et aux colons mérite d’être mis en relief.
Pourquoi souhaitent-ils tant la démocratie en Côte d’ivoire et non dans les autres pays africains ? La réponse est simple. La Côte d’Ivoire qui a été vendue par Houphouët Boigny à 1 franc cfa symbolique à la France doit revenir à tout prix à la France. Ce qu’elle n’a pas pu obtenir par les coups d’état, les tentatives d’assassinat, la rébellion ; elle doit coûte que coûte l’arracher par les élections où les logiciels de fraude sont mis à partie avec un black out total dans les zones contrôlées par la rébellion.

C’est intéressant d’entendre le représentant de l’ONUCI déclarer sur RFI qu’ils ont trop investi en Côte d’Ivoire (plus de 3 milliard) pour perdre cette élection. On croyait qu’il est en Côte d’Ivoire pour aider les ivoiriens à retrouver la paix et la sécurité. On ignorait que c’est un négociant négrier qui est venu rentabiliser les intérêts et investissements de ses maîtres.

L’Afrique doit se réveiller et s’éveiller à la conscience de la sauce dans laquelle elle est bien mangée.
Unis pour la même cause, la lutte continue !
Che Alphonse Lawson-Hellu
Canada
http://www.togocity.com/spip.php?article6110
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  dem all crazy
( 09/12/2010 14:17 )
À Saint-avertin / France

Le media politique Francais et leur co menteurs nous faitent savoir que le GHANA est le premier démocratie en AFRIQUE .OK . Mais quand Dr Kwame Nkrumah lutté pour cette action , qui sont ceux qui ont mis son pays a l'échec ? ONU DES OCCIDENTAUX ESCLAVAGISTES . MAINTENANT ILS VEULENT NOUS DONNER DES LECONS DE SAVOIR VIVRE . UN PEU DE HONTE QUAND -MEME.
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Pisco ( 09/12/2010 18:06 )
À Cergy / France

Surtout le Ghana n'a pas la France, le Franafrique, le Franc des colonies françaises d'afrique etc.. dans ses pattes
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P.O ( 09/12/2010 22:10 )
À Montreal / Canada

Tòublie le quatrieme F de franc maçonnerie.
FFFF
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PISCO ( 10/12/2010 00:39 )
À Cergy / France

La Francarique, le cancer de l'Afrique, est plus que vivant encore malheureusement, pour les nègres, qui se laissent toujours abusé par le premier bouffon venu soutenu par l'occident blanc
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  2 POIDS 2 MESURES
( 10/12/2010 00:56 )
À Saint-avertin / France


12-06 15:40:08 K. Kofi FOLIKPO
L’opposition togolaise marche depuis 10 mois contre la fraude électorale de Faure Gnassingbé qui s’est imposé par la force et la fraude électorale à deux reprises à la tête du Togo avec des milliers de morts à la clé et chose bizarre, silence radio de la part de la communauté internationale. Sarkozy ne dit rien. Obama silence radio. O.N.U a mit dans un placard le rapport qu’il a effectué, établissant 500 morts togolais sacrifiés froidement sur l’hôtel de l’ambition du prince.

Remarquez comment cette même communauté internationale se mobilise t-elle avec une rapidité sans précédent dans le cas de la Côte d’Ivoire ? La main invisible de la France qui ne veut pas de Gbagbo est magique et experte.

On nous parle de démocratie et de respect des institutions notamment la cour constitutionnelle. Dans le cas du Togo la communauté internationale demande à l’opposition de se soumettre aux décisions iniques de la cour constitutionnelle par contre dans le cas de la Côte d’Ivoire, elle ne reconnaît pas la décision de la cour, l’organe suprême du pays. Où se trouve la souveraineté de la Côte d’Ivoire ? Où se trouve la démocratie ? La communauté internationale n’a pas daigné désarmer les rebelles qu’elle, au demeurant, a armés. Comment peut-on parler de démocratie et de vote libre dans une zone contrôlée par des gens armés qui ne respectent ni la vie humaine, ni la loi ?

dixit Che Alphonse Lawson-Hellu

Nous autres n avons plus rien à ajouter à ces Passages très pertinents.

Ils coupent court la polémique futile des uns et autres qui sont "pour" ou "contre" GBAGBO, alors que l Enjeu ici est de voir au-delà de la Personne de GBAGBO !!!

Pourquoi toujours "Deux Poids, Deux Mesures" dans les Questions électorales dans les différents Pays d Afrique dès que les Intérêts occidentaux sont en jeu, puis accuser fallacieusement plus tard les Africains qu ils sont eux-mêmes responsables de leur Malheur ???

Merci au Combattant Lawson-Hellu.

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  Qu'es ce qu'il croit ce fils de pute Coréen, c'est pas pour rien que sa maman l'appel chiotte
( 10/12/2010 01:10 )
À Avenheim / France

Le Président de la CEI : Youssouf Bakayoko en prison a l'hôtel du Golf
C’est à la faveur de l’arrivée de l’ancien président sud-africain, Thabo Mbeki, à Abidjan que l’on a redécouvert Youssouf Bakayoko.


Le président de la CEI, Il vit à l’Hôtel Golf dans une chambre située au 2è étage. il est sequestré, par des militaires des Forces rebelles et de l’ONUCI.

Pourvu qu'il ne l'empoisonne pas en disant, que ce pauvre bougre a fait un suicide de trahison, car le Burkinabè Ouattara n'est pas a son 1er crime, ni le dernier, de peur que le gars nous balance tout.


d'après ses dire sa famille est ménacé a SEGUELA, en zone CNO" Centre Nord Ouest, par le chef rebelle SORO Guillaume.


Ce connard de SORO Guillaume, vient de briser sa carrière politique, en CI, trop presser, quel con.


Quand à BEDIE, il à demandé la protection de Laurent GBAGBO, alors que tout le monde l'avait mise en garde contre le SIDA, qui s'est autoproclamé maître d'hôtel du golf, le cas BEDIE mérite la trithérapie
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Bambou-ici ( 10/12/2010 13:25 )
À Castelnau-le-lez / France

Ouatara le cancer de la Françafrique a perdu malgré l'appui des institution leucoïdes et néocolonialistes mais il l'a mauvaise.
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  et apres ( bravo aux ivoiriens )
insomnia ( 10/12/2010 13:59 )
À Paris / France

voila un peuple qui sait ou il va et ou il veut aller . ca pourrait etre un message a toutes les nations africaines qu'aujourd'hui l'occident n'est plus le feseur de destins de tout ces africains qui se sont battu pour une liberté et legalité, et ca ouattara ne l'a pas compris meme bedié qui a été dechu n'a pas eu recour a l'occident pour essayer de revenir au pouvoir. mais pourquoi lui ouattara signe et persiste a croire que cela serait possible pour lui . les ivoiriens sont pas des mandiants ni des pleurnicheurs au pres de qui que se soit
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  @insomnia
KAK ( 10/12/2010 14:50 )
À Meaux / France

Oh mon DIEU, la même rengaine.
Toi même tu fais quoi à roussillon, et c'est où ce bled.La ci n'est pas mendiante et tu n y es pas?? Ah j oubliais t y avais un boulot à abidjan et ouattara te l'a ôté..lol lol
LA BOUCHE vous tuera vous Ivoiriens, remark y a ke ça..
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  Côte d'ivoire Yako
Mankoun N'zué ( 10/12/2010 16:23 )
À Paris / France

Merci FOUTADIA pour cette lumière sur ce qui se passe dans mon pays....
Je peux ajouter ma contribution en disant qque Che Alphonse Lawson-Hellu ignore (ce n'est pas péjoratif) ou a oublié de préciser que Allassane Ouattara le Bourkinabé de père et de mère a été imposé à Houphouet Boigny mourant par le FMI (ce Fabricant de Misère Instantané ) en Afrique et grand créateur des Plans d'Ajustement Structurelle le fameux PAS qui a permis à ses amis Négriers appelés aussi Communauté Internationale de s'approprier gratuitement toutes les entreprises 'Etat des pays africains ( ce qui est totalement anti constitutionnel....)

C'est une habitude de allasane Ouattara de ne pas respecter la constitution ivoirienne..... Il est dans sa logique, rassuré par ses employeurs de la communauté internationale....

La première fois c'était en 1993 lors du décès du Président Houphouet Boigny....

L'article 11 de la Constitution Ivoirienne stipule que au décès du président de la république, c'est le président de l'Assemblée Nationale qui le remplace.....

Malgré ça Allassane Ouattarra s'est imposé comme Le remplaçant de Houphouet en faisant fi de la Constitution Ivoirienne..... Mais la constitution ivoirienne a remis les choses à leur place et Konan Bédié qui était le Président de l'assemblée nationale a remplacé Houphouet....


Allassane Ouattarra le père de la Rebellion et des Assaillants est arrivé en mission en Côte d'Ivoire pour la première fois en 1990....

Son but ? Devenir président de la Côte d'Ivoire par tous les moyens nécessaires.... Et ce, au mépris des vies humaines et de la Constitution

C'est pourquoi il a semé la Division, la Mort, la Désolation en Côte d'Ivoire....

Je crois qu'il est temps qu'il retourne chez lui au Bourkina Fasso et qu'il fiche la paix à la Côte d'Ivoirien...

Ni Gbagbo Ni Bédié ne sont parfaits Ce n'est bien grave car le linge sale doit se laver en famille....

TOTALEMENT ECOEURE, TOTALEMENT DEGOUTTE
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  @ Mankoun N'zué
KAK ( 10/12/2010 19:22 )
À Meaux / France

t'es dégouté et bien dégage.. Le pb il ets où ?? Cette rengaine à la con qui ne sort que lors des elections presidentielles, y en a marre.. Toi t'es en france non? Pkoi viens tu t imposer aux autres ici??
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  chez le voisin
( 10/12/2010 19:56 )
À Saint-avertin / France

12/9/2010] Les comptes bancaires des représentations diplomatiques du Togo bloqués aux Etats-Unis

Les diplomates togolais basés à New York sont dans la tourmente la plus totale. Le compte de la représentation du Togo aux Nations unies, donc de la représentation diplomatique du Togo est bloqué à new York, nous livre une enquête menée par l’hebdomadaire ‘’L’indépendant Express’’ dans ce pays. Une mesure bancaire qui frappe aussi d’autres pays africains, avec des motifs pas des moindres banals. Le cas du Togo semble plus sérieux avec des soupçons graves. Virements suspects, soupçons de blanchiment d’argent sale, drogue et terrorisme sont reprochés aux pays africains qui sont embarrassés entre se plaindre au département d’Etat ou effectuer des représailles réciproques à l’encontre des Etats-Unis d’Amérique.








Le Togo est concerné par une situation qui, d’après l’enquête de Carlos Kétohou, dure depuis plus d’une décennie. Véritable pagaille que la gestion de l’ambassade et la représentation du Togo aux Nations unies, lourdes des conséquences qui se répercutent aujourd’hui sur des diplomates en poste. Illustration parfaite de la gestion hasardeuse de l’image du Togo à l’étranger.

La confirmation de cette mesure qui frappe le Togo nous a été faite dans l’entourage de l’ambassade à Washington. Information confirmée sur place à New York par la représentation onusienne du Togo et les responsables de la banque.

Selon ces différentes sources, le compte du Togo au sein de la banque Chase est nourri des trafics faramineux et réguliers de fonds qui curieusement ne servent pas à la représentation et à son personnel. Il arrive que des milliers de dollars soient virés sur le compte pour se voir automatiquement décaissés souvent dans un lap de temps, ce qui nourrit des inquiétudes de la banque sur la provenance et la destination réelle de ces fonds. A la représentation du Togo auprès des Nations unies, il s’est opéré un changement de compte. Autant l’ancien que le nouveau ne maîtrise les contours des difficultés liées aux dépenses de la représentation diplomatique. Tout viendrait de Lomé d’après des constats. Des fonds, des virements, des ordres de gestion et même parfois de la liquidité.

Mais paradoxalement, les diplomates togolais aux Etats-Unis vivent dans une situation particulièrement pitoyable.

Le Togo a fait l’objet d’une préoccupation particulière dans ce dossier pour le fait qu’il est souvent reproché aux autorités de mal gérer les fonds publics. Dans les milieux d’affaires et au sein de la diaspora, il existe aux Etats-Unis et particulièrement à New York un groupe de Togolais se réclamant d’une éminente autorité togolaise qui mène une vie de mamamouchi. Ne travaillant souvent pas de façon régulière, ce groupe d’individus organise des fêtes et réjouissances à fréquence régulière sans vraiment compter. C’est un fait qui est entretenu depuis plus de dix ans. Ils sont considérés comme des togolais qui organisent des voyages et d’autres activités des autorités togolaises aux USA. Certains estiment que les virements douteux dont il est question servent à ces genres de gâchis mais passent régulièrement par les comptes de l’ambassade qui ne s’en sert pas pour résoudre les innombrables problèmes des diplomates et du patrimoine togolais aux USA.

Approché, le chef de la diplomatie togolaise ignore tout sur le bocage des comptes du Togo aux Etats-Unis. Il nous a signifié, raconte le journal qu’aucun rapport ne lui a été transmis à ce sujet, ni aucun compte-rendu ne l’a mis au courant de cette affaire. Néanmoins, nous a-t-il confié, raconte le journal qu’il est conscient de la situation difficile des diplomates togolais à l’étranger.

Aujourd’hui donc, les responsables de l’ambassade du Togo aux Etats-Unis voient leurs peines redoubler depuis que la banque Chase a décidé de bloquer les comptes, mais ils peuvent également se frotter les mains puisque les virements effectués ne servent souvent pas aux personnels des représentations diplomatiques. Les diplomates du Togo aux USA vivent le meilleur des cas. Puisque le pire se vit ailleurs.



(mo5-togo.com)


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  Kaika, je suis de tout coeur avec toi
Africaine ( 11/12/2010 01:54 )
À Ottawa / Canada

Comme on le dit en Anglais:''you read my mind''.

C'est triste pour nous: le combat doit conyinuer car on n'est pas encore sorti de l'auberge!
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