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Commémoration de l’abolition de l’esclavage le 10 mai 2011 |
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1 2 > >>
Lucien tu fait expret, ne ce pas, après le hold up de Sarkozy en éburnie, nous sommes toujours esclave |
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09/05/2011 14:50 )
À Beinheim / France
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Dans tous les cas les 2700 civils, que SARKOZY à donné l'ordre de tuer le 4 avril 2011, est un crime contre l'humanité, tout ça pour nous fourguer son beau frère, avec sa pute de blondasse.
C'est pas finie nous rendrons coup pour coup, oeil pour oeil, dent pour dent, si nabot pense venir tuer des noirs et partir comme si de rien n'était, il se fourre le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. |
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numéro 7 (
09/05/2011 15:42 )
À Paris / France
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L'histoire de France, appartient à la France et aux Français !!! Les antillo-guyanais, ont leurs propres histoires DISTINCTES de L'histoire de France, et qui injustemement d'ailleurs n'est pas enseigné dans le systéme scolaire français. La France, n'a jamais respecté les noirs de France, ( Les noirs, qui ont libérés la Ville de Paris, qui ont fait la résistance, qui ont ralliés le Général de Gaulle, qui se sont battus dans les Ardennes,....... ont tout simplement été " gommés " de la belle, grande, et noble Histoire de France !!! Aucun articles de revues d'histoire pour le grand public, de films, de documentaires d'envergures diffusé à une heure de grande écoute, ou dans toutes les salles de cinéma de France et de Navarre,........ ne décrit convenablement la contribution des antillo-guyanais et des africains à la premiére et à la deuxiéme guerre mondiale. Y a t'il eu un grand film sur la " Honte Noire ", et la psychose européene puis mondiale qui s'en suivi autour des " Tirailleurs Sénégalais " ??? La commémoration de l'abolition de l'esclavage, ne doit pas etre instrumentalisé politiquement, et oui les antillo-guyanais et les africains, peuvent coopérer pour effectuer et faire connaitre dignement cette commémoration dans L'hexagone. |
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numéro 7 (
09/05/2011 15:56 )
À Livron / France
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Je tiens a préciser que l'enseignement de l'histoire de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de la Reunion, ne serait effectues que dans les territoires concernes, leur enseignement devant être majoritaire sur L'histoire de France. |
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Anka (
09/05/2011 16:13 )
À Montreuil / France
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Quel programme et quel projet politiques pour les populations noires de France ?
Les populations... |
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On ne laissera plus les petits blancs venir tuer les noir et répartir comme si de rien n'était |
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09/05/2011 18:53 )
À Beinheim / France
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Nous allons rendre notre coup, en Eburnie, suivez seulement l'actualité la semaine prochaine. |
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Très courageux Mr Pambou! |
Observateurs (
09/05/2011 23:51 )
À Montreal / Canada
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MR Pambou,
Je suis heureux, de plus en plus, de voir votre courage sur les questions importantes, car vous faites, de manière assez subtile, un travail nécessaire: celui de l'auto-critique de l'élite Afro de France qui se complaît dans la facilité mais est incapable de poser un problème de fond et d'envisager l'avenir avec un projet cohérent et rigoureux.
L'intégration ne tombera pas du ciel, il faudra bien un jour s'organiser pour poser les vrais questions de l'immigration en France.
J'admire ce courage car il est indispensable, à un moment donné, de prendre ses responsabilités et d'assumer ses insuffisances et lacunes.
D'ailleurs, je suis très surpris qu'aucun Afro est réagi après la suppression de l'histoire de l'esclavage dans les programmes scolaires, alors que cette décision, concernait aussi la SHOAH, mais pour cette dernière, elle a été rectifiée, suite à la réaction du collectif des juifs.
Mme Taubira ne va pas faire le travail de mémoire toute seule, après tout ce qu'elle a déjà fait, ce n'est pas sérieux; de toute façon, il ne faut pas que les Afros de France s'étonnent de la lente intégration dont ils sont victimes. À tout effet, il y toujours une cause.
Personne au monde, ne peut respecter celui qui ne respecte pas sa propre histoire, sa culture, et ses ancêtres. C'est d'bord aux Afros d'avoir une conscience de leur histoire, s'ils veulent que les autres la respectent. Mais si les Afros eux-mêmes ne s'en soucient pas, alors la France a le droit de ne pas prendre cette histoire au sérieux, et tant pis pour eux!
Tout enfant juif, apprend très tôt l'histoire de la SHOAH, ceci avant même qu'on ne le lui apprenne à l'école. C'est pour cela que les Juifs sont très conscients, ce n'est pas un hasard.
En Algérie, par exemple, il y a un ministère chargé de régler ce problème avec la France, et jusqu'à ce jour, les débats entre l'état français et les victimes des massacres de Sétif, sont en négociation, alors si les Afros-français sont incapables de faire admettre dans les programmes scolaires, une place pour l'esclavage, alors, il n'y a même plus de débat à faire.
Sans vouloir faire une concurrence des mémoires, je trouve triste, que sur des sujets aussi importants que l'histoire de leurs ancêtres, aucune élite Afro, n'a manifesté une quelconque réaction, alors qu'il s'agit d'un choix très décisif pour l'avenir.
J'espère, Mr Pambou, que les Afros-français comprendront votre méssage et prendront conscience du rôle des organisations dans le positionnement socio-politico-économique, s'ils veulent un jour améliorer le sort de leur déscendance en France.
Sinon, il faudra que les uns et les autres assument humblement leur exclusion, de fait, des sphères de décisions, et leur position de citoyen de seconde zone.
Bien à vous Mr Pambou! |
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Merci |
PAMBOU (
10/05/2011 00:36 )
À Boulogne-billancourt / France
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Merci Observateurs du Canada.
Enfin quelques noirs qui ont la tête sur les épaules.
Vous voyez bien que pour une commémoration importante comme celle-ci les Noirs de France s'en foutent.
Tant que l'on ne parle ni de Gbagbo ni de Ouattara, le reste d l'actualité c'est pas leur problème. Et pourtant s'ils étaient subtils et fins, ils comprendraient que Gbgabo et Ouattara sont noirs et c'est parce qu'ils le sont qu'ils sont manipulables.
J'ai honte car j'ai été cofondateuir du Cran et premier secrétaire général de ce mouvement en ayant organisé la première réception du Cran à l’hôtel Concorde Lafayette Porte Maillot. Il s'agissait pour moi de mobiliser les Noirs non pas simplement sur la fête, mais sur les évènements mémoriaux. Le Cran aujourd'hui n'existe quasiment plus et je suis triste car sur le plan sociologique, les populations noires ne connaissent pas le Cran. J'attendais que cette organisation dont j'ai été le cofondateur monte au créneau pour le 10 mai.
Je suis triste, je pleure et un de mes amis blancs, dis : ne pleure pas, vous les Noirs ce qui vous intéresse c'est la fête, la danse et le sexe. je lui ai dit : tu es sûr ? Il m'a répondu : oui. Et je suis en train de réfléchir sur la manière de lui prouver le contraire.
Sur le site amadoo qui n'existe plus, j'avais proposé la création d'une fédération des Noirs de France pour se regroupent, Patrick Lozes me lisant m'a demandé de créer le Cran avec lui, ce que j'ai fait. J'en suis parti car je voulais que le Cran descende auprès des populations noires de France pour les aider à être communautaires et citoyens de la République. Les principaux dirigeants du Cran, avaient un autre objectif : la médiatisation du Cran pour leurs intérêts personnels. J'ai été démissionné, je suis fier aujourd'hui car les faits me donnent raison. le Cran n'existe dans la société française que pour lui-même et pour des positionnements personnels. De qui ? Suivez mon regard.
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À Mr Pambou! |
Observateurs (
10/05/2011 05:27 )
À Montreal / Canada
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Cher Mr Pambou,
Je n'ai absolument rien contre ce Mr Lozes, mais sans être cynique, je crois qu'il a plutôt soif de reconnaissance, des politiciens français, que soif de fédérer des élites Afros autour d'un projet sérieux.
J'ai une connaissance Afro qui m'a parlé des débuts de ce mouvement prometeur, le Cran, il m'a parlé de Manu Di Bango, et de pas mal d'Afros biens connus, près à travailler ensemble.
Moi je lui ai demandé: travailler sur quoi, car c'est de cela qu'il s'agit. Seuls les problématiques et l'organisation font la force d'un groupe de réflexion ou d'action.
Il ne suffit pas de mettre des Afros ensenble, fut-ce-t-ils des diplômés d'un haut niveau, pour en faire des visionnaires.
La célèbbre FEANF étaient assez puissante, et aujourd'hui où en est -t-on? Pourquoi ce mouvement qui a donné à l'Afrique des illustres cadres et dirigeants-es, dont l'actuel président de la Guinnée/Conakry, a-t-il disparu ?
Je ne crois pas que Mr Lozes ait vraiment envie de réfléchir sur le fond, d'après mes contacts au CRAN, qui, certes, n'y sont plus, depuis bien longtemps,il y a un manque de fondement dans la démarche de ce mouvement et un manque d'orientation évidente.
Est-ce à cause de sa formation de base, pharmacien, est-ce à cause d'autres raisons que j'ignore, mais à plusieurs niveaux, nous avons suivi certains de ces choix, et je vous l'avoue, ce Mr Lozes, ne comprend pas du tout les problématiques Afros, encore moins celle de l'intégration des Afros en France ou en occident.
Ici au Canada, par exemple, nous travaillons beaucoup sur divers axes, avec les Afros haitiens, avec les Afros canadiens, et les tâches sont reparties de façon à facilité une fluidité de l'action.
Une élite incapable de s'organiser sur des problématiques concrètes est une élite irresponsable, et à chaque fois que ce sera le cas, pour une communauté Afro, on devra s'en prendre à nous mêmes, car cela ne dépend pas de nos pays d'accueils ou d'adoptions: cela dépend de nous même, et nul besoin de communautarisme pour résoudre ce genre de situation.
Mais Mr Pambou, ne baissez surtout pas les bras, malgré la solitude, qui est le propre des personnes en avance sur leur temps;
même à une échelle très réduite, continuez votre travail de sensibilisation des Afros, soyez disponible pour des échanges sur l'Afrique ou les problématiques Afros en France ou ailleurs, afin d'ouvrir des espaces de compréhension entre les Afros et la population d'accueil, car les français de souche ont besoin d'un autre langage, comme le vôtre et ceux d'autres Afros conscients et sérieux dans leurs efforts.
Sans vouloir polémiquer, je préfère vous lire que de lire Kelman ou Beyala, car la cohérence et l'harmonie, me semblent très importantes lorsqu'on veut être crédible dans ce l'on fait.
Il ne faut pas que les politiques soient les seuls à exploiter l'enjeu de l'immigration ou autres, il faudrait aussi que l'élite Afros de France, réfléchissent à ce problème et commencent par aborder cette question sans complexe, car si Mr Rocard a affirmé dès 1989, que la France ne peut pas accueillir la misère du monde, ce qui est vrai, alors comment trouver une solution à cet épineux problème, sans tomber dans des considérations idéologiques?
Ici, par exemple, nous réfléchissons sur le taux d'insertion des Afros d'origines étrangères, sur les pourcentages d'Afros capables d'accéder à des postes de décision, et nous essayons de voir quelles en sont les raisons ou d'établir des corrélations afin de corriger de notre côté, ce qui peut l'être.
Moi, j'explque aussi à cetains jeunes qu'en Afrique ils peuvent occuper des postes importants, à la bEAC, BECEAO, BAD, BDEAC, BOAD et autres structures africaines, et maintenir un bon niveau de vie.
D'ailleurs je connais plusieurs diplômés-es Afros qui ont compris cela, et posent leurs candidatures dès à présent.
Certes, ce sont des choix personnels, mais il faut, que chacun effectue en fonction de certains paramètres, mais il faut au moins avoir l'information.
En ce qui me concerne, j'espère que je partirai d'ici d'ici là, mais au moins, mon séjour aura été utile à mes frères et soeurs, à divers niveaux, mais aussi à mon pays d'acueil, car je respecte toutes les lois et je m'investis, en fonction de mon temps libre dans des activités sociales et d'échanges.
Platon, Descartes, Voltaire, Einstein, Mme Curie, et bien d'autres illustres savants ou chercheurs, ont tous connu l'exil, alors l'essentiel c'est de savoir être utile là où l'on est, et de faire avancer les choses.
Nous Afros, devons donner le meilleur de nous même à divers niveaux, pas seulement dans le sport et la politique, mais dans plusieurs autres activités afin de réveiller la conscience de nos frères et soeurs.
Cheikh Anta Diop, Aimé Césaire ou Gandhi, n'ont jamais été ministre ou président, et pourtant leur rôle reste décisif dans le destin de leurs communautés respectives, ceci, en dépit des imperfections évidentes!
Sans une réflexion approfondie, et des actions justes, notre sort ne changera pas, car les Afros adorent la facilité.
Vous savez, Mr Pambou, l'image d'une communauté est décisive, c'est pour cela que moi, je ne vais jamais dans les boites de nuits et consorts, car je considère, que c'est à nous de mettre fin à certains schémas pathétiques, entretenus par certains membres de notre communauté.
Je ne vais pas vous déranger plus longtemps, mais je tiens à préciser qu'il faut que vos amis européens aussi comprennent que le plus important, c'est le privilège qu'ils ont eu de vous connaître, alors qu'eux aussi fassent ce lent travail de leur côté, et qu'on cesse de réduire l'Afro à l'inconscience, la fête, la joie de vivre, le football, la sexualité, la guerre tribale,des élections truquées, et je ne sais quoi encore.
Ici au Canada, et dans les autres pays où j'ai des partenaires, nous insistons beaucoup là-dessus, et je puis vous dire, que c'est l'un des motifs pour lesquels je consacre, à titre personnel, la moitié de mon temps à l'enseignement, l'orientation et des conférences sur divers sujets de culture générale, et j'espère toujours garder ce volet afin de donner aux Afros, et autres cultures qui nous accueillent, si possible, une autre image de notre communauté.
Mr Pambou, ne baissez jamais les bras, faites votre boulot, d'autres frères et soeurs travaillent, je vous assure, et espère que le moment venu, nous pourrons vous inviter afin d'échanger sur les méthodes et les problématiques Afros, car si nous le faisons pas, personne ne le fera à notre place.
Où que nous soyons, quels que soient nos choix personnels, nous devons donner une image positive de nous même, et en attendant d'établir des groupes de contact et de conseil avec certains dirigeants Africains, car nous devons aussi apporter notre modeste contribution à la reconstruction de l'Afrique, il faut agir là où l'on est.
Pour l'instant les groupes que je connais, par exemple, l'Africa Progress Panel (Kofi Annan, Michel Camdessus, Peter Eigen, Bob Geldof, Linah Mohohlo, Olusegun Obasanjo, Bob Rubin et Tidjane Thiam) ou les Elders et autres, sont constitués de personnes majoritairement éloignées des réalités du terrain, alors nous devons au fur et à mesure occuper cet espace, et affirmer notre présence sur notre continent ou ailleurs, et ils nous appartiendra de prendre nos responsabilités à ce niveau là, aussi. À ce propos, nous essayons de travailler avec certains Afros d'ici et des USA, et espèrons très vite passer à des phases d'actions plus concrètes afin d'éclairer nos frères et soeurs, sur nos propres tares.
Je vous encourage vivement à jouer votre rôle, le hasard n'existe pas, tôt ou tard, vos efforts, louables, seront appréciés par qui de droit.
Courage Mr Pambou et bonne continuation! |
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Les Noirs des Antilles, ont renié leur racine africaine |
Grandnoir (
10/05/2011 09:36 )
À Pierrefitte-sur-seine / France
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Je comprends presque que les Africains ne se sentent pas concernés par la commémoration de l'abolition de l'esclavage : (si abolition il y a eu). La plupart des Antillais ont renié leur racine africaine et n'arrêtent pas de cracher sur l'Afrique, comme si l'Afrique était la pire de leur hantise. En plus ils parlent de leur île ou des concessions françaises où ils vivent comme des Nations indépendantes. Ce n'est évidemment pas le cas. Leurs discours sont pleins de confusions : (dire être soi-même et subir en même temps les grandes décisions politiques de la mère patrie hexagonale), me parait assez incohérent. S'ils ne ressentent aucune fibre africaine, je ne vois absolument pas pourquoi l'Afrique se sentirait concernée : d'autant que de nombreux musées bâtis sur les ruines même de la déportation pour la mémoire ont été conservés à la mémoire des Africains déportés. Très peu d'Antillais foulent le sol de l'Afrique ne serait ce que pour s'imprégner de cette histoire commune : d'un côté les victimes du pillage substantiel et de l'autre les victimes du mauvais traitement ou esclavage. Seuls les Afro-Américains visitent ces endroits de génération en génération. Très peu "d'Afros-français" ou descendants d'esclaves africains issus d'Europe ou des Antilles y mettent les pieds. Je reconnais que la plupart du temps c'est pour une raison purement économique. La plupart des Noirs francophones sont encore au vingt et unième siècle encroutés dans une misère inacceptable et inimaginable, souvent parce qu'ils n'ont jamais réussi à s'organiser en communauté solidaire. On ne peut pas avoir deux discours : «celui de ne ressentir aucune fibre africaine et en même temps parler de commémoration de l'esclavage alors que ces deux choses sont indubitablement liées. Les Afro-américains eux, l’ont compris ! J’espère seulement que les petits Africains qui naissent en France aujourd’hui et parleront un Français impeccable demain, même si des mélanges venus d’ailleurs viennent à changer jusqu’à la couleur de leur peau. J’espère qu’ils n’oublieront jamais leur partie Africaine inscrit inévitablement jusque dans leur ADN. (Celui qui n’a pas de passé n’a pas de futur). Toutes les cultures du monde ont su prendre ce qu’il y a de meilleur chez les occidentaux pour s’en faire une force sans mettre à la poubelle ce qui les rassemble en une forte communauté authentique et ancienne. Nos parents et grands-parents ne sont pas toujours des gens parfaits pour d'autres, pourtant nous continuons à les aimer pour ceux qu'ils sont. |
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numéro 7 (
10/05/2011 10:17 )
À Livron / France
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Grandnoir, les antillo-guyanais n'ont pas renies leur racines africaines, mais ils doivent clarifier leur rapport a L'Afrique et a la France, ce qui demande un processus de construction identitaire. Parlez de nos territoires, comme des " pays indépendants " reflètent plutôt selon un état d'esprit, une psychologie, comme d'autres " peuples sous tutelle ", enfin la question de l'avenir institutionnel de nos territoires concerne exclusivement les antillo-guyanais. Seule la bourgeoisie afro-américaine, qui en a les moyens se rend régulièrement en Afrique. Que les africains de France, ne participent pas a la commémoration de l'abolition de l'esclavage , contribuera plus a une plus grande " divergence des communautés antillo-guyanaise et africaines " . |
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Assimilation |
numéro 7 (
10/05/2011 10:22 )
À Livron / France
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Grandnoir, les africains qui " changent de couleur de peau " a cause des melanges ( tres important chez les africains de France ) n'auront plus rien d'africains ni au niveau ethnique et culturel, dans la tres " latine France " , ils seront des blancs !!! |
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correction |
numéro 7 (
10/05/2011 10:37 )
À Paris / France
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Parlez de nos territoires, comme des " pays indépendants " reflètent plutôt moi selon un état d'esprit, une psychologie, comme d'autres " peuples sous tutelle ",....................... |
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kImbo Slice (
10/05/2011 11:33 )
À London / United Kingdom
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Numero 7 , tu as fais une bonne remarque par rapport aux Afro-americains : plus ils sont riche et instruits , plus ils ont cet interet pour leur racines Africaines . plus ils sont pauvres voir ghettoisant , plus ils ont cette indifference par rapport a leur racines Africaines ! |
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Les Nègres n'ont pas besoin |
Kinyo (
10/05/2011 15:20 )
À Paris / France
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de commémorer l'abolition de l'esclavage. , ce qui supposerait encore une fois que le blanc y aurait joué un rôle essentiel.
Or les Nègres se sont débarrassés eux-mêmes de leurs chaînes. Les combats, les révoltes, les mutineries, ont été leurs oeuvres sans l'aide de personne.
A ce titre, nous préférons célébrer le 25 mai 1802, date à laquelle Delgrès Louis et ses partisans ont préféré mettre fin à leurs jours, en se faisant sauter à Matouba en Guadeloupe, plutôt que de se retrouver de nouveau esclaves de la France.
Leur devise : " VIVRE LIBRE OU MOURIR ". |
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numéro 7 (
10/05/2011 16:56 )
À Livron / France
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Kynio, tu devrais relire dans un dictionnaire le sens du mot " commémoration ". Nous sommes bel et bien Francais, nous dependons de la France, et nous sommes nous antillo-guyanais, objectivement incapables a l'heure actuelle, d'assurer la prospérité économique a nos territoires respectifs !!! Tant que le noir Francais, ne se " bougera pas " pour organiser sérieusement sa communauté, celle-ci sera constamment menace " dimplosion " . Le noir francais comme la femme noire française de fait, ne sont pas tres fiers, et se mélangent beaucoup aux blancs et aux blanches, alors pourquoi tu veux faire passer les noirs Francais, comme des noirs orgueilleux et jaloux de leurs identités, les juifs, les indiens, les tziganes,..... Eux sont fiers de leur culture, de leur patrimoine, de leur identité, de leur peuple,.... Eux sont ENDOGAMES, pas les noirs francofolles !!! D'ailleurs, je l'ai déjà dit ceux qui ont des problèmes avec les femmes noires francofolles, ils n'ont qu'à " serrer " des femmes noires britanniques, elles aiment les noirs Francais, elles peuvent être en " galère " avec leur frères, ce qui fait que certaines d'entres elles vont avec des pakistanais, ( un peu comme Jade Ewen ) car ils ont la peau mate, donc ils leur rappellent leur frères, même si ça n'est pas la même chose. |
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numéro 7 (
10/05/2011 17:00 )
À Livron / France
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Désole, pour les erreurs du post precedent. |
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En quoi es-tu français, cher ami ? |
Kinyo (
10/05/2011 18:21 )
À Paris / France
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Donne-moi un seul fait, un seul exemple qui indique que dans ta vie de tous les jours, non pas que tu te sentes français, mais que les français de souche te considèrent comme l'un des leurs, pleinement.
Ne viens surtout pas me parler de carte d'identité. Une Carte d'identité n'a jamais fait une identité.
Il suffit d'aller sur le web et de lire les témoignages de ces gens à qui l'administration française exige qu'ils prouvent maintenant qu'ils sont français lors du renouvellement de leurs papiers, alors qu'il leur semblait qu'ils l'avaient toujours été.
Comme par hasard, cela touche ceux qui sont nés à l'étranger, ou alors les juifs nés en Algérie, ceux qui ont un parent étranger, à qui l'on demande des papiers, des justificatifs qui n'existent même pas afin qu'ils prouvent qu'ils sont bien français.
Ces histoires arrivent à des gens blanc de peau, alors je n'ose à peine imaginer lorsqu'ils sont noirs.
Tu ne cesses de parler dans tes interventions d' Antillo-Guyanais et pourtant dans chacun de tes pots tu utilises les termes que je ne supporte pas de "Français, de DOM, domiens etc".
Nous ne sommes pas Français, cher ami. Car si nous l'étions vraiment, ce genre de débats n'auraient pas lieu d'être.
La France a besoin de ces confetti d'Empire pour sembler exister à la face du Monde. Donner l'illusion qu'elle est encore une grande puissance comptant sur la scène internationale.
Ce qui est un leurre.
Moi, que les Français commémorent l'abolition de l'esclavage, m'importe peu, me laisse de glace.
Qu'ils considèrent l'esclavage comme un crime contre l'Humanité m'indiffère énormément.
Je ne compte pas sur eux, pour émanciper la Guadeloupe, pour la libérer de cette situation dans laquelle elle vit, elle croupit : Les colons blancs qui viennent sur nos terres s'enrichir, se comporter en territoires conquis avec leur INSUPPORTABLE ARROGANCE de français.
Je sais de quoi je parle, j'ai longtemps vécu en Afrique (Côte d'Ivoire) et je les ai vus à l' oeuvre. Leur comportement en Afrique est le même que dans leurs dernières colonies.
Nos ancêtres se sont libérés eux-mêmes,comme je l'ai signalé déjà, grâce à leurs actions, leurs actes, leurs révoltes.
La France n'a joué aucun rôle dans tout cela, elle n'a fait qu'accompagner ce mouvement inéluctable d'émancipation des esclaves par leurs propres moyens.
Toujours vouloir donner un rôle à ce pays, qui ne le mérite pas.
Célébrons nous-mêmes les nobles RESISTANTS guadeloupéens (Delgrès, Massoteau, Ignace, Solitude etc), martiniquais, guyanais, réunionnais, africains, qui ont su par leurs luttes, leurs combats, leurs sacrifices, porter un coup décisif à l'oppression esclavagiste de la France.
Sarkozy qui commémore "l'abolition de l'esclavage" en ce moment, alors qu'il vient de porter au pouvoir son gouverneur Ouattara, en utilisant les mêmes méthodes martiales que les colons au cours des siècles de servitude : La force armée brutale contre les Nègres réfractaires à l'ordre colonial !!
FOUTAISES que cela, ou bullshit comme disent les Anglo-Saxons..
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A mon avis, tu n'as jamais mis les pieds |
Kinyo (
10/05/2011 18:31 )
À Paris / France
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en Angleterre, sinon tu n'écrirais pas ce genre de bêtises concernant les Blacks british qui selon toi adoreraient les "Noirs français".
Il n'y a pas plus méprisant envers la Guadeloupe-Martinique, que les Antillais anglophones.
Ils ne cessent de se demander comment encore à l'époque où nous vivons, nous acceptons de ne pas lutter pour nos îles caribéennes.
Toute la Caraïbe est indépendante, sauf la Guadeloupe et la Martinique. Une tâche indélébile, sur la carte régionale à leurs yeux.
Des accords de coopération existent dans la région caraïbe et les seuls à ne pas en profiter sont Karukera et Madinina, puisque encore sous domination coloniale.
Nous sommes quantité négligeable pour ne pas dire insignifiante dans notre zone géographique.
Même pour aller aux USA, il nous faut d'abord nous rendre sur un île anglophone pour obtenir le fameux visa, puisque pas de Consulat US chez nous.
Donc ne viens pas nous raconter des cracks ici. |
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numéro 7 (
10/05/2011 19:18 )
À Paris / France
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Oh si mon frére, j'ai déja mis les pieds en Angleterre, et je peux te dire que je parlais des femmes noires britanniques ( Les antillaaaises britanniques, pour certaines sont vraiment de belles femmes, d'ailleurs certaines elles nous regardent nous noirs français dans les yeux !!! ) , pas des cancans et palabres étenels entre noirs anglophones et noirs francophones. |
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numéro 7 (
10/05/2011 19:37 )
À Paris / France
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J'utilise les termes de " Français " , de " domien ", et de " DOM ", parce qu'il s'agit la de nos statuts ainsi que du statut de nos territoires OBJECTIFS et FORMELS !!! Le simple rejet de termes ne changera pas la situation de personnes données ou de territoires !!! Je pense qu'il faut " garder la tete froide " et ne pas s'agiter dans tous les sens. Nous sommes à l'heure actuelle formellement incapables de nous débarrasser de la domination politique, culturel, économique, et militaire de la France, car nous sommes nous memes pétris de contradictions à tous les niveaux, nous ne nous " aimons pas " , nous entretenons un rapport " amour-haine " avec les blancs depuis des siécles, nous ne " coupons toujours pas les ponts avec eux ", nous sacrifions trés souvent notre identité pour nous intégrer dans les sociétés blanches, à la différence d'autres peuples,........... bref, s'énerver et " sauter comme un cabri " dans tous les sens contre les français ne servira à rien. C'EST A NOUS MEME QU'IL FAUT S'EN PRENDRE, ARRETONS LE DOLORISME !!!! |
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