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à l'article: Dominique Strauss Kahn, la justice américaine, l’employée afro-américaine.. |
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Dominique Strauss Kahn, la justice américaine, l’employée afro-américaine.. |
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jess (
17/05/2011 19:56 )
À Antony / France
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elle était d'origine africaine ,maintenant est-elle américaine ou africaine ?t-elle est la question |
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Un article équitable de Mr Pambou. |
Observateurs/Vancouver (
17/05/2011 20:21 )
À Montreal / Canada
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À tous,
D'abord à Mr ou Mme Lola: vous voyez, ce genre de drame dépasse les questions raciales, alors il faut faire un effort de réflexion, au lieu de tout le temps, affirmer, de façon a priori que tel pays est meilleur que tel autre, ou insinuer des analogies malsaines. Si c'était un haut cadre Afro qui avait été soupçonné de viol, je suis certain que beaucoup l'aurait cru coupable d'avance, car les préjugés ont la vie dure.
Ensuite, l'article de Mr Pambou est équitable, car il aborde les divers aspects sociologiques culturels et historiques de ce fait divers.
Effectivement, on est en présence de deux traditions juridiques différentes, où la prétendue victime, mise dans un autre pays, n'aurait même pas osé dire un mot, et encore moins essayé de porter sa plainte devant la justice.
De plus, Mr DSK, même en cas de complot, doit néanmoins prouver son innocence, surtout qu'à la veille d'une élection présidentielle, l'image d'un candidat est très importante.
Pourvu que la justice soit rendue, et qu'on évite les amalgames avec le statut social et l'origine géographique ou culturelle, du prétendu coupable et de la prétendue victime.
Sur le plan strictement politique, le PS doit se montrer capable de présenter un programme et une équipe de dirigeants-es, capables de résoudre, avant tout, les problèmes des français mais aussi, capables de proposer une alternative réelle à la politique de l'UMP, au lieu de réduire son combat politique à celui du sort judiciaire de Mr DSK.
Bien à tous.
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DSK et les femmes : quand les langues se délient |
Francis (
17/05/2011 21:00 )
À Montreal / Canada
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Au delà de l'image de libertin ou d'homme à femmes, certains témoignages évoquent des cas de harcèlement.
Omerta médiatique ou respect de la vie privée ? Depuis ce weekend, on nous dresse le portrait d'un Dominique Strauss-Kahn séducteur, homme à femmes, adepte des clubs échangistes mais aussi un habitué "des comportements inappropriés" et "du harcèlement". Le cas de Tristane Banon (dont Le Post avait déjà parlé en 2008) ressort.
Et la question se pose : pourquoi tant d'informations n'ont pas été publiées au grand jour ?
"Connu de l'ensemble du monde politico médiatique"
"Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes. Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France)", écrivait le journaliste de Libération, Jean Quatremer, en 2007 sur son blog (mais pas dans son journal). Quelques heures après cette publication, Ramzi Khiroum, l'un des communicants de DSK, lui demandait de la retirer raconte le journaliste dans Libération mardi.
En 2009, il publiait (sur son blog encore) la lettre révélée par L'Express.fr de Piroska Nagy, une économiste hongroise avec laquelle le directeur du FMI a eu des relations consentantes. Elle écrivait néanmoins : "il est incontestable, à mon avis, que M. Strauss-Kahn ait usé de sa position pour avoir accès à moi". Jean Quatremer écrit mardi "l'affaire n'ira pas plus loin : devenu la meilleures chance de la gauche, il n'est pas question d'écorner son image. Jusqu'à ce week-end".
Le journaliste était invité de France 2 lundi. Il ajoutait que le "comportement inapproprié " de DSK " parfois à la limite du harcèlement " était " connu de l'ensemble du monde politico médiatique". "Des amies proches ont eu à souffrir de ce que j'appelle du harcèlement", a-t-il expliqué :
Dominique Strauss-Kahn
AU FAIT...
DSK et les femmes : quand les langues se délient
17/05/2011 à 16h36 - mis à jour le 17/05/2011 à 17h21 | 50718 vues | 108 réactions
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Au delà de l'image de libertin ou d'homme à femmes, certains témoignages évoquent des cas de harcèlement.
Dominique Strauss-Kahn pendant la lecture le l'acte d'accusation mardi.
Dominique Strauss-Kahn pendant la lecture le l'acte d'accusation mardi. | REUTERS
Omerta médiatique ou respect de la vie privée ? Depuis ce weekend, on nous dresse le portrait d'un Dominique Strauss-Kahn séducteur, homme à femmes, adepte des clubs échangistes mais aussi un habitué "des comportements inappropriés" et "du harcèlement". Le cas de Tristane Banon (dont Le Post avait déjà parlé en 2008) ressort.
Et la question se pose : pourquoi tant d'informations n'ont pas été publiées au grand jour ?
"Connu de l'ensemble du monde politico médiatique"
"Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes. Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France)", écrivait le journaliste de Libération, Jean Quatremer, en 2007 sur son blog (mais pas dans son journal). Quelques heures après cette publication, Ramzi Khiroum, l'un des communicants de DSK, lui demandait de la retirer raconte le journaliste dans Libération mardi.
En 2009, il publiait (sur son blog encore) la lettre révélée par L'Express.fr de Piroska Nagy, une économiste hongroise avec laquelle le directeur du FMI a eu des relations consentantes. Elle écrivait néanmoins : "il est incontestable, à mon avis, que M. Strauss-Kahn ait usé de sa position pour avoir accès à moi". Jean Quatremer écrit mardi "l'affaire n'ira pas plus loin : devenu la meilleures chance de la gauche, il n'est pas question d'écorner son image. Jusqu'à ce week-end".
Le journaliste était invité de France 2 lundi. Il ajoutait que le "comportement inapproprié " de DSK " parfois à la limite du harcèlement " était " connu de l'ensemble du monde politico médiatique". "Des amies proches ont eu à souffrir de ce que j'appelle du harcèlement", a-t-il expliqué :
(Images France 2 / Vidéo Full HD Ready)
"Feindre de tomber de la lune"
Même chose sur le plateau de France 3. Daniel Schneidermann racontait lundi soir le harcèlement dont ont été victimes des collègues journalistes. "Je me suis dit, c'est vraiment un type qui a un vrai problème avec ses pulsions […] Si les journalistes politique n'en disent pas un mot il y a un soucis, ça fait partie de leur boulot".
l site mardi matin dans sa chronique quotidienne sur Arrêt sur images.net : "Evidemment, qu'il ne faut pas tout mélanger (tentative de viol, fréquentation de boîtes échangistes, comportements avec les dames ndlr). Mais si à force de veiller à ne pas tout mélanger, on s'interdit totalement le sujet, [...] On se retrouve dans la situation d'aujourd'hui, à se prendre dans la figure ce fait-divers mondialisé, et à feindre de tomber de la lune."
"La leçon de l'affaire DSK"
Sur Rue 89, Pierre Haski s'interroge : "Est-ce que les infidélités conjugales (réelles ou supposées) de DSK sont du domaine privé ou public ? Pour moi c'est privé, mais le harcèlement sexuel ou pire encore le viol, c'est évidemment du registre du crime et donc nécessairement public." Il conclut ainsi : "la protection de la vie privée ne doit pas servir de prétexte à cacher des pans entiers de la personnalité de politiciens qui sont candidats à diriger le pays. Ça doit être la leçon de l'affaire DSK."
"L'étrange omerta des médias sur le cas DSK"
Christophe Deloire, auteur du livre Sexus politicus (paru en 2006) s'est fendu d'une tribune dans Le Monde daté de mardi intitulée "L'étrange omerta des médias sur le cas DSK". A propos du chapitre consacré à DSK, il explique : "Les scènes racontées ne relevaient pas que de la séduction de salon. Ce chapitre avait valu à notre éditeur et à nous-mêmes d'intenses pressions, vu le caractère sensible des informations. Et s'interroge : "Si demain les Français, lecteurs ou électeurs, nous accusent une nouvelle fois d'avoir gardé un secret entre soi, d'avoir accepté chez les puissants ce que nous refusons aux humbles, que leur répondrons-nous ?"
Les photos de Frédéric Lefebvre
En 2009, le livre Hold-uPS, arnaques et trahisons citait des propos tenus par Frédéric Lefebvre, alors chef de cabinet du président de l'UMP Nicolas Sarkozy. A l'automne 2006, il se serait vanté auprès des deux auteurs du livre d'être en possession de photos compromettantes de DSK. Concernant son éventuelle candidature à l'Elysée, il déclarait que DSK "ne tiendrait pas une semaine". "On a des photos, elles existent! On les fera circuler, ça ne plaira pas aux Français!", assurait-il.
"Pourquoi ne le disaient-ils pas ?"
Invité de la matinale de France Inter, Bernard-Henri Lévy défendait mardi matin son ami : "J'en ai marre de ces petits messieurs qui disent 'mais on savait, c'était un secret de polichinelle' (...) Ecoutez, que ces petits mecs, s'ils savaient tout ça, pourquoi ne le disaient-ils pas ?"
La presse anglo-saxonne s'interroge mardi sur la culture française du secret. The Guardian estime que l'affaire DSK soulève "la question gênante dans les médias français et la politique de deux monde parallèles : ce qui est imprimé, et ce qu'il y a derrière ; les commérages, et ce qui doit rester officiellement les non-dits.
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si le patron du FMI est un chaud lapin ? |
insomnia (
17/05/2011 21:23 )
À Liège / Belgium
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DSK president du FMI chaud lapin et ouattara qui etait fiere d'y avoir travaillé doit surement etre a surveiller de pres car un chaud lapin peut en cacher un autre |
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Viva Africa |
moricio3 (
17/05/2011 21:29 )
À Basel / Switzerland
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En tout cas, les Socialos n'aiment pas l'homme ou la femme noire. On peut remercier cette digne femme d'Afrique d'avoir sauvé des vies dans le monde en dénonçant le satyre DSK.
Voici la photo de l'Héroïne: http://BlaBlacK.com
Enjoy ! |
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Piège ou pas, il manque 3 points cruciaux à cette article. |
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17/05/2011 21:45 )
À Boulogne-billancourt / France
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Le problème de DSK est qu'il a une réputation sulfureuse qui était soigneusement cachée par les médias français!!!
Voilà bien ce qui fait qu'il était cuit dans la moindre affaire sexuelle, en dehors du domaine de contrôle de la presse française.
Donc déjà le droit de cuissage semble d'usage en France. Voilà la vision internationnale qui manque à l'article. Aucun questionnement sur le traitement de l'information en France...
Oui les journalistes aujourd'hui piétinnent la liberté d'expression, par trop de complaisance. La question de la corruption de la presse est à poser, si ce n'est son bas niveau de compétence.
Faudrait il former des journalistes de nouveau pour leur désapprendre à ommettre des faits importants comme en CI par exemple. Ou dans le portrait d'un homme politique....
La question de la responsabilité politique elle est évidente. Aucune sanction dans la carrière pour des faits incroyables, les dossiers en justices s'accumulent et pourtant... la présidentiel. Et quand aux sujets de moeurs, c'est carrément l'époque médiévale.
Mais bon ça on est habitué mais la question de la non transparence de la presse est inquiétante.
Le troisième et dernier est bien les conséquences au niveau de la crédibilité des politiques français. Au niveau national et international. Ils viennent de perdre le FMI au profit des ricains alors que la question grecque est en jeu. L'opération lybienne, et ouattariste est une catastrophe. Il nous faudra voir comment la France pourra discuter à l'avenir, ses positions dans le monde, dans les grands hémisphères....
Mitterand disait être le dernier politique, il a raison. La France avec un développement en Afrique, n'aurait jamais eut à promotionner le silence médiatique et la corruption de ses élites autant qu'aujourd'hui. Ce type de scandale montre un système en faillite, qui ne se contrôle plus. Proposer à la présidence d'un pays et du FMI, une personne avec de tels problèmes éthiques connus depuis des lustres, montre bien que la situation est grave. |
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L'affaire DSK, une épine dans le pied des médias français |
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17/05/2011 22:21 )
À Montreal / Canada
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AFP - L'affaire DSK secoue les médias français, habituellement très silencieux sur la vie privée des politiques, une attitude ambiguë relevant d'une "sacralisation" du pouvoir qui doit changer, estiment plusieurs de leurs représentants interrogés par l'AFP.
"C'est une claque et il était temps !" gronde Jean Quatremer, correspondant de Libération à Bruxelles, auteur en 2007 d'une note sur son blog "le point faible" de Dominique Strauss-Kahn avec les femmes dans laquelle il écrivait : "trop pressant (...) il frôle souvent le harcèlement".
"A l'époque, je disais tout ce que tout le monde savait de DSK - arrêté samedi à New York, après avoir été accusé d'agression sexuelle, Ndlr - qui risquait de déraper aux Etats-Unis mais personne n'a enquêté, les journalistes américains étaient sidérés", ajoute-t-il, en dénonçant les "tabous" et la "frilosité" de journalistes qui "n'ont pas osé en parler de peur de déplaire" et ont utilisé la "vie privée comme cache-sexe de leur lâcheté".
L'affaire DSK donne des arguments à ceux qui souhaitent que les médias français évoluent sur ce point.
"La protection de la vie privée ne doit pas servir de prétexte à cacher des pans entiers de la personnalité de politiciens qui sont candidats à diriger le pays. Cela doit être la leçon de l'affaire DSK", s'insurge le journaliste Pierre Haski auteur d'un éditorial très critique sur le site rue 89, qu'il a co-fondé.
"La presse française est très en retard dans sa lucidité sur sa société à dominante masculine et blanche qui sacralise le monde du pouvoir, ses préjugés dominants et minimise les violences faites aux femmes", commente de son côté Edwy Plenel, ancien directeur de la rédaction du journal Le Monde et fondateur du site d'informations Médiapart.
Si "chacun a droit au respect de sa vie privée, il y a une nécessité absolue de révéler des faits d'intérêt public. C'est une question de culture démocratique", ajoute-t-il.
Olivier Royan, directeur de la rédaction de l'hebdomadaire Paris Match, déplore de son côté une "sacralisation extraordinaire de la politique en France: l'homme politique ne représente que ses idées".
"Ce tabou a sauté une première fois avec la révélation de Mazarine" (en 1994), la fille "cachée" de François Mitterrand, rappelle-t-il.
"J'ai regretté qu'on en n'ait pas parlé à l'époque", confesse Michel Gaillard, directeur du journal satirique Le Canard Enchaîné. "Mais on s'est dit que si on faisait cela, tout serait permis".
"L'attitude de la presse n'a pas vraiment changé depuis. Angeli (Claude Angeli, ancien patron du Canard Enchaîné) disait que la vie privée s'arrête à la chambre à coucher...La presse française s'honorait en fermant les yeux sur la vie privée quand elle n'avait pas de répercussion sur la vie de l'Etat", ajoute-t-il, sans dévoiler la Une du prochain Canard.
Pour Christophe Deloire, auteur en 2006 avec Christophe Dubois du livre "Sexus politicus" qui consacrait un chapitre à DSK, la patron du FMI "a été l'objet d'analyses très élogieuses mais de bien peu d'enquêtes". Dans un point de vue publié dans Le Monde, il regrette "une classe médiatique qui n'agit pas, ne cherche pas la vérité mais ratiocine".
Henry Samuel, correspondant du Daily Telegraph à Paris, estime pourtant que l'attitude des médias français a un peu changé avec la campagne présidentielle de 2007.
"Avec Nicolas Sarkozy les magazines et les journaux s'y risquent plus. Mais en Angleterre, on est toujours étonné de voir combien vous laissez les politiques et les personnalités tranquilles en général".
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Démocratie, justice, médias et politiques? |
La démocratie est-elle possible avec une telle presse? (
17/05/2011 22:30 )
À Montreal / Canada
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Avec l’affaire DSK, la classe politique ouvre les yeux sur la justice américaine.
Un système, certes imparfait, mais où même les plus puissants peuvent se retrouver menottés entre deux dealers. Un aspect qu’oublie parfois la droite quand elle s’en inspire.
C’était un modèle pour certains à droite. Depuis 2002, la droite a essayé d’importer plusieurs aspects du système judiciaire américain.
En 2004, la « comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité » a été créée, une procédure vaguement inspirée du « plaider coupable » américain.
En 2009, Nicolas Sarkozy a tenté de supprimer le poste de juge d’instruction pour confier toutes les enquêtes aux procureurs, un projet avorté. Certains y ont vu une autre similitude avec le système américain.
En septembre dernier, Brice Hortefeux avait proposé de « réfléchir à l'élection des juges de l'application des peines, voire à celle des présidents de tribunal correctionnel ».
L'élection des juges, autre importations des Etats-Unis. D’une manière générale, chaque fois que l’on veut dénoncer l’aspect répressif d’une réforme de la justice, on dénonce à tort ou à raison une dérive « à l’américaine ».
Sauf que l’affaire du futur ex-patron du FMI montre que la justice américaine a au moins un aspect positif : l’égalité de traitement.
Au PS, on s’est indigné du traitement de l’ex-ministre des Finances, filmé sortant menotté du commissariat. Elisabeth Guigou, ancienne ministre de la Justice, s’est dite « heureuse » de ne pas avoir le même système en France.
Robert Badinter, autre ex-Garde des Sceaux, a lui dénoncé « l'exhibition, provoquée, organisée par la police américaine de Dominique Strauss-Kahn sortant de garde à vue ».
Certes, l’image d’un DSK menotté est peu respectueuse de sa personne. Mais, en garde à vue, au tribunal, il a finalement été traité comme n’importe quel accusé, malgré sa fonction.
D’autres se sont indignés qu’il n’y ait pas de « Carré VIP » dans la prison de Rikers. Mais au nom de quoi, si ce n’est sa fonction, DSK aurait-il le droit à un traitement de faveur ?
Soit le sort des prisonniers est indigne pour tous, soit pour personne mais il ne peut être indigne uniquement pour les puissants.
Les mêmes critiques avaient été faites lors de l’affaire Polanski. C’était alors … Nicolas Sarkozy, pour le coup moins admiratif du système américain, qui avait estimé « que ce n'est pas une bonne administration de la justice que de se prononcer trente-deux ans après les faits ».
Visiblement, l’admiration de la droite pour le système judiciaire américain a des limites.
Si Nicolas Sarkozy a voulu y emprunter la suppression du juge d’instruction, il a oublié que la justice outre-Atlantique était organisée selon une procédure plus complexe nommée « procédure accusatoire ».
Pour simplifier, la « procédure accusatoire » est une procédure basée sur l’affrontement entre deux parties, le ministère public contre l’accusé, qui s’opposent de manière contradictoire face à un juge arbitre.
En France, on parle d’une procédure dite « inquisitoire », où un juge indépendant enquête à charge et à décharge.
D’un côté, la justice est censée venir du débat entre deux parties égales, de l’autre, de la décision d’un juge mû par un désir de vérité, d’où le rapprochement, peut-être abusif, avec l’Inquisition.
C’est cette même conception de la justice qui fait, qu’en France, les avocats ne peuvent dire « Objection ! » lors d’un procès, puisque que c’est le président du tribunal qui dirige les débats.
Cela dit, il ne faut pas caricaturer cette opposition, les parties ne sont pas totalement passives notamment avec l’intervention de l’avocat dès le début de la garde à vue.
Mauvais procès?
D’où l’autre aspect de la justice américaine, dans le cadre de cette lutte entre les deux parties, le système américain offre théoriquement les mêmes droits au ministère public et à l’accusé.
La défense dispose en cela d’importants droits, la plaçant théoriquement, à égalité avec le Parquet. Mais les détracteurs de la justice américaine y voient un facteur d’inégalité estimant que seuls les plus riches peuvent se payer les meilleurs avocats permettant une meilleure contre-attaque.
C’est d’ailleurs l’absence de réforme des droits de la défense qui avait été critiquée lors de la réforme de la procédure pénale voulue par Nicolas Sarkozy.
La question d’une justice à l’américaine est donc plus complexe qu’on ne le croît.
Quand la droite s’en inspire, elle oublie parfois d’oublier qu’elle accorde de nombreux droits à la défense.
La gauche le dénonce mais oublie que la toute-puissance du juge d’instruction a aussi ses travers, l’affaire d’Outreau en est le triste exemple.
L’affaire DSK peut être pour tous un véritable laboratoire pour examiner ce qui est importable en France.
Mais les différences entre les deux systèmes ne relèvent que d'opposition (parfois caricaturales) entre les procédures.
Il y a aussi toute une question culturelle, dans un pays où des politiques estiment choquant qu’on ne fasse qu’appliquer la loi à un simple citoyen, même ex-futur président de la République. Badinter et Guigon ont fait là un mauvais procès à la justice américaine.
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Justice américaine, française... chacun son style. |
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17/05/2011 23:36 )
À Boulogne-billancourt / France
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Le problème de la justice en France est le même que celui de la presse...
TROP DE PASSE DROIT!!!
Et ça c'est un problème qui flirt avec le délit de corruption, pas avec le système.
Un violeur va être jugé et condamné mais si c'est un homme d'état ou certaines fonctions... on a de la chance si on arrive au procès...
Peu importe le système, quand un pays n'est pas démocrate, il crée des passes droits et celà est trop flagrant en France.
La double mesure dont parlait Dieudonné, est une balance d'inégalité, qui aujourd'hui ressort plus forte que jamais. |
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V ictime mon cul, |
Demeldza (
18/05/2011 08:00 )
À Ottawa / Canada
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DU n'importe quoi. Il ne la pas violé c'est sûr. je crois qu'elle lui a peut être offer son service pour une petite pipe la saloppe et qu'ensuite il la refusé car il ne se tape pas des noires car peu d'homme blanc se tape des filles noires en général.
Pour finir il est juif et les hommes juifs ne se tapent pas de femmes noires sauf des juives noires et c'est trés rare et les filles noires juives sont d'origine Ethiopiennes pas Guinneéenne ou sénégalaise ...etc..
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@Demedza |
(
18/05/2011 10:11 )
À Strasbourg / France
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Sort la ptite bite de DSK de ta gueule...
Les faits seront bientôt établis et ton tonton feuj croupira en prison avec des balaises blacks musclés qui vont lui en apprendre bien des choses une fois les lumières éteintes... |
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18/05/2011 12:07 )
À London / United Kingdom
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DEMELDZA , quand tu te regardes dans un mirroir que vois TU? un IDIOT ou UN ATARDE mental? |
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N'ACCUSEZ PAS SANS PREUVE |
ACHILE A. (
18/05/2011 12:18 )
À Paris / France
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La version de cette femme est contestable et je pense que l'avocat Ben B. de Dominique va détruire facilement l'accusation. Faites moi rire, elle suce dans la chambre et ensuite va dans la SDB se faire encu... ??? Bizare tout cela. J'ai bossé 5 ans dans les hotels SOFITEL en France et à l'étranger, à chaque fois qu'un VIP arrivait à l'hotel, le personnel était informé et particulièrement la réception, les femmes de chbres et gouvernantes, car l'acceuil pour ce type de client est personnalisé. Et dans ce cas, si elle travaille depuis 3 ans au Sofitel ou DSK descend tout le temps depuis des années, alors je peux vous dire que pour quelqu'un qui s'occupe des chambres et suites à cet étage, elle ment en disant ne pas être au courant de du nom et l'importance du client qui occupait cette suite. De plus la gestion electronique des chambre fait que la reception et le bureau des gouvernantes (c'ad les chefs des femmes de chambres) savent excatement le statut libre ou occupé de chaque chambre quasimt en temps réel.
A ce stade, elle ferait mieux de retirer sa plainte et négocier avec l'avocat Ben.B de DSK. Sinon ils vont fouiller les poublelles de sa vie pour détruire sa credibilité, j'espere qu'elle est entrée aux USA avec ses papiers et un visa travailleur, qu'elle travaille avec ses porpres papiers, que son numero de Social security est bien a elle, qu'elle loue son apptmt avec ses papiers, que ses soins de santés aient été payés sans magouilles, wait and see ! vous verez la machine destructrice américaine en marche. Il suffit de fire douter un seul juré et DSK est dehors, je pense que ce sera faisable. Le problème est le manque de solidité de l'accusation. Personnellmt, je pense qu'elle connaissait DSK et il y a eu un desaccord lors de cette rencontre furtive à l'hotel. Shalom. |
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Demelza/raciste/Achile A/Raciste/Lola/raciste |
À Bruxelles/Belgique (
18/05/2011 15:26 )
À Montreal / Canada
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Oui, tu veux une justice raciale où les blancs ne sont couopables de rien lorsqu'il s'agit de noirs?Dommage, l'esclavaqge et la colonisation sont finis en Amérique.
Là bas il y une justice, là bas les journalistes ne sont pas hypocrites et malhonnèt comme chez toi, là bas il vérifie au moins les faits, meme si tu es président.
Tout le monde ne pratique pas le racisme comme tu le souhaite, non il y a au moins des pays qui ont envie de progresser.
Alors, au diable vos idées et que les ricains fassent leur boulot, et que la justice triomphe.
Si DSK est innocent, les ricains ne le condamneront jamais, donc pas besoin de racisme comme vous dans une affaire de moeurs. |
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@Achile |
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18/05/2011 15:32 )
À Boulogne-billancourt / France
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Rien à voir, ce qui est incontestable... c'est que les politiques français et les journalistes sont une belle bande de cachent pervers!!!
Celà fait des années que ce gars et à la limite du correcte et rien. Si c'était Fofana, direct on l'aurait brulé sur le bouché...
Au USA l'égalité a un sens, tu peux être blanc, riche et puissant... t'es un pervers, tu est traité comme tout le monde!!!
Voilà ce qu'on répugne en France, ce deux poids de mesure ou on laisse des esclavagistes comme l'arche de Zoé libres comme l'aire. Ne me parlez plus d'égalité fraternité ou quoi, quoi!!!
Voilà la vérité qui ressort des faits, la France est un pays de NON DROIT!!! |
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Justice ou débat raciale? |
Yankam/Cameroun (
18/05/2011 15:44 )
À Montreal / Canada
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Il s'agit d'un article sur la juridiction américaine, à propos d'un prétendu viol où d'un problème racial.
Non, il ne faut pas abuser, toujours vouloir utiliser le concept de race dans toutes les situations est intellectuellemnt absurde.
Il y à des faits, et la justice des USA fera, comme à son habitude, toutes les enquetes nécessaires pour que le droit soit dit.
Bill Clinton et d'autres ont été jugés, au USA, pourquoi pas DSK?
Cela choc les frenchies, à cause de leyurs traditions juridiques, et du fait qu'il s'agit d'une femme bsasanée, mais franchement, le problème de race ne doit pas occulter les faits.
Certes, comme le signale l'auteur de l'article, en France, ce procès n'aurait jamaios eu lieu, la justice l'aurait étouffée, comme bien d'autres cas en France, mais dans la tradition anglo-saxone, face à la justice, tout le monde est égale.
Alors, que les uns et les autres évitent de croire qu'il s'agit d'une question raciale, car on n'est pas en france mais au USA où la justice sévit meme quand il s'agit d'un président, contrairement à la justice francaise où italienne.
Berlusconi, peut faire ce qu'il veut en Italie, idem pour DSK en France, au USA, on vérifie tout.
Et selon moi, c'est cela la justice, et peu importe la couleur des plaignants.
Vive la justice pour tous, car ici au Cameroun, on connait les méfaits de l'injustice.
Justice, Justice, Justice et au diable le débat racial.
C'est l'une des meillleurs justice au monsde, alors évitons de
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noahambroise (
18/05/2011 16:20 )
À Bornheim / Germany
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Voici un article interessant paru aujourd'hui dans le New York Times. Ca va vous donner une autre facon de voir les choses:
http://www.nytimes.com/2011/05/18/opinion/18dowd.html?_r=1&nl=todaysheadlines&emc=tha212 |
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Le CONSTAT!!! |
(
18/05/2011 16:47 )
À Boulogne-billancourt / France
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Le constat est bien que le discours des élites françaises n'a plus aucune valeur.
On voit bien que la justice importe peu dans ce pays. On est condamné sur des critères de moyen age. Celon la couleur de la peau par exemple et pour couronner le tout, plus vos actes sont négrophobes, plus vous êtes récompensés; il n'y a rien qu'a voir les récompenses télévisuels données aux auteurs d'actes racistes...
Le karcher de Sarko lui a donné une position de roi dans ce pays, une campagne gagnée sur un discours FRONT NATIONNAL. Pour montrer qu'on cautionne le pire dans ce pays... surtout le pire des abrutissements. Mais le cercle français s'apperçoit de plus en plus, que le monde existe en dehors des illusions franco-française.
Mais celà n'est qu'une partie de cette hypocrisie. Il y a aussi l'argent, ça peut être si vous habitez en banlieu et en face un policier. Pareil en politque, il faut venir d'une grande famille, avoir le sang moderne bleu, sinon on ne fait pas carrière. Les bourgeois de hier censés défendre la démocrtie, sont devenus les royalistes d'aujourd'hui. Et la vision esclavagiste est de plus en plus pressante et n'hésite même plus a s'attaquer à la population française elle même, qui dans la vie cher, commence à flirter avec le va nu pied!!!
Cette société n'a eut de cesse, que de s'enfoncer dans la privation de liberté pour les uns et dans la promotion de la criminalité pour les autres.
Il est évident qu'aujourd'hui, il es normal d'approuver, de cacher ou d'avoir un comportement criminel, dans certains organes dominants... car ce n'est plus l'exercice du pouvoir, dont l'impunité devant les crimes a corrompue la tache.
Si les journalistes ne peuvent même pas dénoncer un harcellement, que pouvons nous craindre pour la gestion de l'état. Dans quel état est la liberté d'expression pour être aussi muselée en France??? La gestion de la françafrique est déjà chaotique mais il semble qu'on ait encore rien vu...
Au vu de l'opacité de cette presse, dont le rôle finit par être de couvrire des exactions en tout genre. Donc celui d'une presse de propagande, comme au temps de l'Allemagne Nazi. Ce pays ne peut que dériver vers la dictature, le royalisme Sarkoziste, dont on doit même fêter la naissance d'un héritier presque. Quand il sagit de rentrer dans la naissance du mouflet du président avec un ex mannequin pas de problème... mais dire ce qui va mal dans le pays... OH GRAND JAMAIS!!!
L'hypocrisie française ne trompe plus personne à vrai dire et celà depuis longtemps. Mais les dégats qu'elle entraine aujourd'hui et de plus en plus, ne sont plus gérable du tout. Elle risque bien d'être écartée de l'échiquier du monde...
Cette année 2011 elle vient de perdre moralement le reste de caution qui lui restait en Afrique, avec la dictature et les massacre Ouattariste qu'elle a soutenue. Peuple africain très calme, jusqu'à ce qu'il pète un plomb... l'Abolition, la décolonisation et le multipartisme en témoigne.
La Lybie lui a ouvert la porte du club fermé des ennemis du monde Arabe, des habitués à des guerres sales et tenaces!!!
Elle vient de perdre le FMI pour longtemps et une bonne partie de sa crédibilité internationale, non seulement en perdant la face. Mais cette face était en fait un masque qui cachait non pas la patrie des droits de l'homme mais la démocratie la plus hideuse du globe!!!
AU FMI UN PERVERS CONNU ET IMPUNI DEPUIS DES LUSTRES!!! QUI DEVAIT DEVENIR PRESIDENT EN PLUS, rien que ça.... |
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SOYONS PRUDENT |
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18/05/2011 18:19 )
À Chemnitz / Germany
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Je pense qu´ il faut attendre le dénouement de cette affaire avant de se prononcer . Au delà d´un débat racial ou je ne sais trop quoi, ce qui arrive á DSK est susceptible d´arriver á tout le monde á savoir : Etre accusé pour des actes qu´on ne reconnait.
Telle est la raison pour laquelle la prise de position, en particulier, @ d´Archille m´interpelle.
Car tu dis : « A ce stade, elle ferait mieux de retirer sa plainte et négocier avec l'avocat Ben »
Je crois que si tu suis un temps soit peu cette affaire, tu dois savoir que la victime présumé n´a pas déposé une plainte contre DSK.
Jusqu´ici , c´est la police NEW YORKAISE qui á tout entrepris, sur la base des faits rapportés par cette victime présumé et qui bizarrement semble corroborer avec les test ADN, les griffure sur les corps de DSK, et les vidéo de L´hôtel (Car après révision de la chronologie, les faits se seraient produit ver 12h et DSK est vu en train de faire un « Check out » vers 12h28.)
D´autre part si tu suis cette affaire le depuis le début, tu devrais avoir remarque qu´au départ, DSK plaidait NON COUPABLE . Apparemment, d´après certains journaliste US, ces avocats seraient en train de vouloir plaider COUPABLE mais en mentionnant que ce fut une RELATION CONSENTANTE.
Par ailleurs DSK est accusé au USA , pour des même faits, mais dans l´état de Californie.
Moi je souhaite tout simplement , s´il y´a procès, qu´il aille jusqu´au bout car ca permettra d´avoir une belle image des politiciens français et de s´imaginer ce qui se passe de temps á autre lors de leur voyage en Afrique
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Le problème c'est que tout le monde ne veut pas niquer tout ce qui l'entoure en toute impunité |
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18/05/2011 19:09 )
À Boulogne-billancourt / France
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Sous couvert de la liberté d'expression et de la responsabilité politique.
Peu importe le résultat du procès, il est inadmissible qu'un tel comportement ait pu être couvert et ne pas l'empêcher de prendre la tête du FMI, comme des présidentiels pour le PS. |
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