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  Accident de train au Congo: Une enquête est ouverte
Afin de déterminer les causes de l'accident qui a eu lieu lundi 21 juin, faisant 76 morts et plusieurs centaines de blessés
 
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Accident de train au Congo: Une enquête est ouverte

Nombre de messages
:  9
Pages:  1  

 
( 28/06/2010 14:26 )
À Strasbourg / France

Il ya des centaines de victimes et la plupart des familles de blessés se cotisent pour les soins hospitaliers.Le gouvernement de sassou a attendu des jours avant de réagir et actuellement des trains circulent déjà sur le même tronçon comme si rien ne s'y est passé...
sassou s'en fout des congolais mais on n'est plus sous la censure communiste des années 80, internet exposera ce régime mesquin, corrompu et sanguinaire pour ce qu'il est vraiment...une aberration au 21ème siècle.
Aux armes congolais...
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( 28/06/2010 15:44 )
À Strasbourg / France

Les enquêtes sont très rapides au Congo quand il s’agit de catastrophe ferroviaire ayant occasionné des dizaines de morts. La preuve, Mvouba, ministre des Transports, lors d’une conférence de presse qu’il a tenue jeudi 24 juin (l’accident s'est produit dans la nuit du 21 au 22 juin) a affirmé, catégorique : « Le conducteur se trouvait en état d'ébriété et l'accident est dû à la vitesse excessive, d'après l'enquête préliminaire (…) Sur les lieux de l'accident, les voies sont en bon état et la locomotive marchait correctement ».

Et le bihebdomadaire « La Semaine africaine » (25/6) d'emboucher imprudemment les trompettes en écrivant à ce sujet :

(...) « En effet, le train voyageur, appelé train rapide océan 1 (Roc 1), hyper chargé de monde et de marchandises, a quitté la gare centrale de Pointe-Noire, à 18h, pour Brazzaville. La rame, tractée par une locomotive Cc achetée en Afrique du Sud, était composée de six voitures voyageurs et quatre fourgons. Le conducteur du jour, Miyalou Moungondo, qui avait à ses côtés un conducteur retraité de la Comilog, en contrat à durée déterminée avec le C.f.c.o, roulait à vive allure, depuis le départ du train. Avant d’arriver à la gare de Tchitondi, le conducteur a brulé le carré n°1, en entrant à vive allure en gare. C’était, déjà, un mauvais signe pour les passagers à bord. Etait-il en état d’ébriété ? En tout cas, contre toute attente, à peine le train avait parcouru 63 km, l’irréparable s’est produit, à 20h45. Abordant le virage à vive allure, au lieu où se trouve l’aiguille de déviation, vers le carré n°1, à l’entrée de la gare de Yanga, la locomotive et la première voiture se sont découplés du reste de la rame (...) »

Circulez donc, il n y a rien à voir ! Aussitôt dit aussitôt fait : les trains (toujours aussi bondés ?) circulent à nouveau entre Brazzaville et Pointe-Noire, au grand bonheur des Congolais.

Posons tout de même un petit problème de calcul pour nos écoliers du primaire, de classe CE1, suivant les informations livrées ci-dessus par notre confrère.

Un train part de Pointe-Noire à 18 h. Il arrive à la gare de Yanga distante de 63 Km, à 20 h45 mn. A quelle vitesse moyenne circulait ce train ?

Autrement dit, et cette fois-ci à l’attention des écoliers du CP, le même énoncé : un train parcourt 63 km en 2h45 mn. A quelle vitesse horaire moyenne circulait-il ?

Réponse de nos amis de « La Semaine Africaine » : il « roulait à vive allure, depuis le départ du train ».

Réponse de Mvouba : il roulait à une " vitesse excessive ".

Réponse de l’écolier : 23 Km/h environ (1)

tQuestion : sauf si on nous explique que M. Miyalou Moungondo le conducteur s'était endormi en rase campagne sans qu'aucun passager ne s'en rende compte, par quel mystère, sur une ligne de chemin de fer " pourrie " telle que celle-là, en n'ayant même pas observé certains arrêts (selon notre confrère), notre train a-t-il pu circuler à « vive allure » ou à une « vitesse excessive », tout en ne parcourant que 63 Km en presque 3 heures ?… A cette « vive allure » le train aurait mis au moins 20 h pour atteindre Brazzaville !

Quelque chose ne colle pas dans cette version des faits qu'on sert aux Congolais. A moins qu'il y ait confusion, car dans l'histoire les seuls qu'on soupçonnerait d'être intervenu avec une " vitesse excessive " ce sont les secours : ils ont mis 5 ou 6 h, selon les témoignages, pour arriver sur les lieux de la catastrophe. Un vrai record de vitesse, à comparer avec celui battu par les autorités qui n'ont daigné communiquer officiellement sur l'accident que le mardi 22 juin après-midi, soit 20 h après !

Autre question idiote : sur la base de quels éléments objectifs M. Mvouba étaye-t-il ses accusations de « vitesse excessive » et d’état d’ « ébriété » du conducteur ? Aurait-il fait pratiquer un test d’alcoolémie à ce dernier dans la nuit de l’accident ?

De toute façon, même dans l’hypothèse où le conducteur aurait prétendument dépassé la vitesse autorisée, la responsabilité de l'employeur qui laisserait les trains voyageurs circuler dans des conditions aussi irrégulières resterait entière. De plus, s’il est prouvé une première faute de sécurité du conducteur qui aurait raté son point d'arrêt habituel à la première gare, il se poserait la question de savoir pourquoi l'agent de circulation a-t-il autorisé le départ de ce train, vu le comportement du conducteur qui mettait déjà en danger ses passagers. On peut donc à bon droit s'interroger sur les conditions de sécurité des trains sur le CFCO.

Quoiqu'il en soit, à notre connaissance le sieur Mvouba n’a pas eu à répondre à de telles questions. Peut-être les journalistes congolais présents à la conférence de presse, trop polis, ne les lui ont pas posées. On respecte les chefs chez nous, même quand il y a des cadavres...

Etroubéka

(1) Même en imaginant qu’il y ait eu de longs arrêts sur le parcours (au contraire, on nous dit que le conducteur n'en a pas observés certains !) il est difficile d’imaginer « une vitesse excessive » du train quand après 2h45 il n'est qu'à 63 km de son point de départ ! Encore faut-il savoir ce qu'on entend par " vitesse excessive " dans le langage de la CFCO ! 25 Km/h, une " vitesse excessive " ?

Source: www.mwinda.org
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  mes sincéres condoléances
kemite ( 28/06/2010 16:57 )
À Paris / France

mes condoléances aux familles des victimes, sachons que dans cette vie nous ne sommes rien et qu'on peut mourir à tout moment
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  avec tout ce pétrole qui coule à flot
Charlie ( 28/06/2010 18:23 )
À Le Bouscat / France

au Congo, les autorités ne sont même pas capables d'entretenir les voies de chemin de fer.
50 ans après les indépendances, on mesure l'incompétence des dirigeants africains.
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  mes condoléances aux familles des victimes, paix à leur âme
hélène ( 28/06/2010 18:53 )
À Orléans / France

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( 28/06/2010 21:38 )
À Strasbourg / France

Merci à grioo d'avoir relayé l'info même si c'est fait avec beaucoup de retard, le deuil nationale instauré étant déjà passé.

Mes frères et sœurs, sassou et sa bande mentent sur les chiffres, il ya eu plus de 76 morts. Le nombre 76 avait été avancé avant que tous les corps coincés sous les wagons n'aient été délogés et identifiés. Il aurait dû augmenter depuis.

Si vous voyez les conditions dans lesquels les congolais voyagent, il ya plus de 200 personnes par wagon. Non c'est un gros mensonge, il ya eu des centaines de morts dans cet accident, ne parlant même pas des blessés graves qui sont obligés de se débrouillés eux mêmes pour se soigner.

Toute mon affection aux familles éprouvées.
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Maurice "momo" Leblanc ( 28/06/2010 23:10 )
À Bitam / Turkey

Ah la-la ces indépendances quel désastre, même cinquante ans après vous n'y arrivez toujours pas.
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( 28/06/2010 23:53 )
À Strasbourg / France

C'est normal qu'on n'y arrive pas si des porcs comme toi batifolent avec la merde complexée et corrompue qui nous sert de dirigeants.Le directeur de cette société de chemin de fer est bien un porc comme toi momo...rassure-toi.
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  Décidement dans les 2 congo les infrastructures sont à revoir
( 05/07/2010 14:04 )
À Villeneuve-la-garenne / France

Monde - International dim 4 juil, 19:46

"Un deuil de deux jours a été décidé par le président (Kabila). Les drapeaux seront en berne sur toute l'étendue du territoire" lundi et mardi, a déclaréle porte-parole du gouvernement, Lambert Mende. Cette décision a été prise suite à la mort de 235 personnes, la plupart brulées vives, dans l'explosion et l'incendie d'un camion-citerne d'essence accidenté vendredi en fin de journée à Sange, dans la province du Sud-Kivu (est). La quasi-totalité des victimes, dont une soixantaine d'enfants et une trentaine de femmes, a été enterrée dès samedi en fin de journée dans trois fosses communes à Sange. L'accident a également fait près de 200 blessés, dont certains très grièvement brûlés, selon la Mission de l'ONU en RDC (Monusco).

> VIDEO: LES DERNIERES IMAGES DU CONGO



"Rattrapés par le feu et réduits en cendres"

Le drame s'est noué samedi après-midi. Un camion-citerne, qui roulait probablement trop vite, s'est renversé sur le bas-côté de la route traversant le centre de la ville de Sange, dans la province du Sud-Kivu. "Une grande foule était rassemblée pour regarder le match Brésil/Pays-Bas qui venait de finir et attendait la rencontre Ghana/Uruguay", a raconté Tondo Sahizira, 28 ans, enseignant à Sange, localité de quelque 50.000 habitants.

"Un camion-citerne est alors arrivé sur la route traversant le village et s'est renversé sur le bas-côté. Blessé, le chauffeur a pu sortir de la cabine et a dit aux gens de s'éloigner parce qu'il y avait un risque d'explosion", ajoute-t-il. "De l'essence commençait à sortir du camion, mais les gens, au lieu de fuir, sont venus récupérer le carburant. Quelques minutes après, il y a eu une explosion, du feu est sorti du camion et s'est propagé autour très rapidement. Des gens ont brûlé sur le champ. D'autres qui voulaient fuir ont été rattrapés par le feu et réduits en cendres", détaille l'enseignant.

A noter que selon le propriétaire du camion, joint par RTL-TVI, il n’y a pas eu d’accident. Il serait tombé en panne et la population se serait précipitée pour piller l’essence. "On a tenté, par tous les moyens, de les disperser. Mais la population n'a pas accepté", a-t-il affirmé.



Des enfants brûlés vifs dans la salle

Mbaka Munyerere, 54 ans, membre de la société civile d'une commune voisine, décrit l'enfer à l'intérieur d'une salle de cinéma. Les gens étaient pris par "les commentaires du match Brésil/Pays-Bas. Beaucoup ont été surpris et n'ont pu se sauver. Il y avait des enfants. C'est terrible !"



Une vingtaine d'habitations ont brûlé

Recouverts d'une bâche blanche, la plupart des corps étaient alignés près du camion-citerne couchés sur un flanc, totalement calciné, et d'où sortait encore quelques flammes, a constaté un correspondant de l'AFP. La carcasse est immobilisée près des habitations, construites en majorité en terre et recouvertes de paille et dont une vingtaine ont brûlé.



Les camions percuteraient souvent la population sur cette route

Autour des cadavres, une femme crie en pleurs: "Nous avons perdu nos hommes, nos enfants. Je suis morte, je n'ai plus de vie". "Nous sommes en train de pleurer nos morts. Nous attendons de les enterrer, peut-être dans une fosse commune", ajoute M. Munyerere. Selon Agnès Saida, commerçante de 25 ans, "la route est trop étroite à cet endroit, les camions ne peuvent pas doubler et souvent ils cognent les gens ou le bétail en passant. C'est très dangereux".



Excès de vitesse

Selon un officier de la police congolaise s'exprimant sous couvert d'anonymat, l'accident du camion-citerne serait dû "à un excès de vitesse", alors que la route passant à Sange est en bon état. Sange est située entre Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, et la ville d'Uvira plus au sud. Un important marché s'y tient chaque jour, notamment pour la viande.



L'organisation des secours

Les blessés ont été acheminés vers les hôpitaux de Bukavu, le chef-lieu de la province, à 70 km au nord de Sange, et d'Uvira, à une trentaine de km au sud. Parmi les blessés, "trente qui ont été brûlés au 3e ou 4e degré ont été transportés par hélicoptère de l'ONU à Bukavu. Une soixantaine d'autres sont soignés sur place au centre hospitalier de Sange", a précisé James Raynolds, responsable du Comité international de la Croix-Rouge en RDC. Outre un hélicoptère et des ambulances pour le transport des blessés, la Mission de l'ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco) a "déployé des équipes et des équipements sur place" à Sange, a indiqué la mission dans un communiqué.



Des Casques bleus parmi les victimes ?

Des informations contradictoires circulent au sein même de la Mission de l'ONU pour la stabilisation du Congo au sujet de la présence de Casques bleus de l'ONU parmi les victimes. Une source sécuritaire de la Monusco a déclaré, sous couvert d'anonymat, que cinq Casques bleus pakistanais étaient décédés, mais le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubai a affirmé qu'aucun soldat onusien était parmi les victimes.

http://www.rtlinfo.be/info/monde/international/720736/explosion-d-un-camion-citerne-au-congo-plus-de-230-morts/?article_comment_action=displayReportAbuseForm&newsCommentId=1018826
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