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Un wagon du train accidenté
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Le gouvernement congolais mène une enquête pour déterminer les causes qui ont été à l'origine de l'accident ferroviaire survenu lundi 21 juin au soir à Yanga, localité située à 60 km de Pointe-Noire, principal centre économique et industriel du Congo au sud, a t-on appris à Brazzaville de source officielle. Rappelons que le dernier bilan fait état de 76 morts et de 745 blessés.
"Une enquête préliminaire a été déjà ouverte par la direction du CFCO (Chemin de fer Congo-Océan) et une autre plus approfondie est en voie d'être entamée", a indiqué le ministre congolais des Transports et de l'Aviation civile, Isidore Mvouba, qui s'adressait vendredi à la presse.
Il a souligné que les éléments préliminaires relèvent l'excès de vitesse et l'état d'ébriété du conducteur comme cause de l'accident. "La preuve, c'est que le conducteur a manqué de prendre, à cause de la vitesse, le bulletin de voie libre à la gare de Tchitondi avant d'y revenir après s'être arrêté à environ deux kilomètres", a précisé le ministre. |
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M. Mvouba, qui attribue cet accident au manque de discipline et de conscience professionnelle des agents du CFCO, a réfuté la thèse de la vétusté du matériel comme cause de l'accident, affirmant que la voie ferrée a été rénovée, notamment sur le tronçon où l'accident s'est produit.
"La voie est très bonne dans cette zone. Depuis la fin de la guerre, en 2002, le gouvernement a mis en place un programme pluriannuel pour financer, à hauteur de près de 30 milliards de FCFA, la réhabilitation du CFCO, tant au niveau du matériel que de la voie", a-t-il déclaré.
"Lorsque l'on évoque la vétusté du matériel, c'est un argument fallacieux parce que ce n'est pas le matériel qui est à l'origine de cet accident, a-t-il affirmé. La voie ferroviaire de Pointe-Noire à Bilala a été rénovée sur le tronçon où l'accident a eu lieu (...). Ce train était composé de voitures totalement réhabilitées et la locomotive est d'acquisition récente", a-t-il expliqué. |
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Le président congolais Denis Sassou Nguesso à la sortie de sa visite à l'hôpital de Pointe Noire le 23 juin
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Au sujet de la prise en charge des blessés, le ministre congolais des Transports a rappelé que le gouvernement, aidé de plusieurs sociétés basées à Pointe-Noire et d'autres donateurs, oeuvrait afin que les quelque 189 personnes encore hospitalisées bénéficient des soins appropriés.
« La prise en charge est très bonne puisque l'on n'a déploré à ce jour aucun décès en milieu hospitalier », a-t-il indiqué, ajoutant que des billets d'avion et une petite indemnité avaient été remis aux passagers valides pour qu'ils se rendent à Brazzaville.
Il a en outre indiqué qu'à la demande du chef de l'État, Dénis Sassou-Nguesso, une commission devait être mise en place pour une éventuelle indemnisation des victimes. Le ministre a, cependant, noté que plus d'un tiers des voyageurs à bord du train accidenté ne détenaient pas un titre de voyage régulier, et étaient donc considérés comme des clandestins. |
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