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Retour à l'article: Ali Bongo en visite officielle à Paris jusqu'à vendredi
  Ali Bongo en visite officielle à Paris jusqu'à vendredi
C'est ce qu'a annoncé le ministère français des affaires étrangères mardi
 
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Ali Bongo en visite officielle à Paris jusqu'à vendredi

Nombre de messages
:  10
Pages:  1  

 
Pisco ( 18/11/2009 12:56 )
À Sartrouville / France

Sale fils de maçon: Ali BONCON!!!
Va en enfer!!!
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  L'ultra-nationalisme, un impératif africain
STEVE BIKO ( 18/11/2009 13:04 )
À / France

Un traître à la patrie. Un DORIOT ou un REBATET du 21è siècle.
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Foutadia ( 18/11/2009 13:55 )
À / France

Le sous-préfet de la Françafrique Ali Bongo vient prendre ses ordres.
On croyait révolue cette pratique des présidents africains de venir à l'Elysée sitôt "élus". Apparemment il n'en est rien.
Parmi les services qu'il demandera aux autorités françaises figurera, sans nul doute, qu'elles musellent un peu plus l'opposition gabonaise en France.
Par contre, les paris sont pris, il ne soufflera mot de l'expulsion dont a été victime un étudiant gabonais de Poitiers pour n'avoir pas renouvelé son titre de séjour qui a expiré fin octobre. Entre fin octobre et mi-novembre on l'a, comme par hasard, contrôlé.
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  Il vient faire acte d'allégeance
Kapelo ( 18/11/2009 14:42 )
À Le Bouscat / France

et rassurer la "Mère Patrie" que les réserves de pétrole et les mines d'uranium lui sont acquises à jamais.
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  pendant ce temps là
wildcat ( 18/11/2009 15:17 )
À Vitry-sur-seine / France

on s'apprête à enterrer Ernest Gnassingbé au Togo!
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  ALI9
ME ( 18/11/2009 15:29 )
À Libreville / Gabon

La visite du Président de la République Gabonaise en France n'en déplaise aux jaloux, est une bonne nouvelles pour l'accelération des réformes.

Les nombreux intérêts français en jeux au Gabon (ils y ont investit leur pognon) doivent apprendre que le Gabon va changer ...

.... laissez nous avancer.

Vive ALI 9 pour que vive le GABON émergent !
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  Les Media sont complices de la Decadance du Continent
MERIKARE ( 18/11/2009 16:09 )
À Hoppegarten / Germany

Grioo.com ecrit: "Le président gabonais Ali Bongo effectue une visite officielle en France du mecredi 18 jusqu'au vendredi 20 novembre..."

Comment une Presse africaine digne de ce nom et consciente peut appeler ce Monsieur, cet Usurpateur - comme ds beaucoup de cas en Afrique - "Le président gabonais" ? Les journaux et journalistes africain(e)s doivent réflechir sur le rôle et la responsabilité qu´ils doivent observer pour un Changement MAAtique en Afrique.

Mais bon... à qui je parle, l´Histoire vous jugera.

ASE!
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  ALI9
EM ( 18/11/2009 17:32 )
À Libreville / Gabon

Tournant ou simple effet d'annonce ? La décision du nouveau président gabonais, Ali Bongo, d'interdire dès 2010, l'exportation des grumes de bois, principale richesse du pays après le pétrole, afin de développer sa transformation sur place, sème la consternation parmi les industriels français du secteur.


NOUVEAU ! Un sujet vous passionne ? Publiez votre chronique sur Le Monde.fr
Abonnez-vous au Monde.fr : 6€ par mois + 30 jours offerts Une plainte d'ONG vise le bois, nerf de la guerre au LiberiaAfin de dénoncer le financement de guerres civiles africaines par le commerce des matières premières, trois organisations non gouvernementales (ONG) - Greenpeace France, Global Witness et Sherpa - devaient annoncer, mercredi 18 novembre, le dépôt au parquet de Nantes d'une plainte pour "recel" visant la société danoise DLH et sa filiale française, industriels du bois. Les ONG estiment que ces compagnies ont, en dépit d'un embargo de l'ONU, acheté et importé, via Nantes et Sète, du bois du Liberia entre 2001 et 2003, alimentant la guerre civile menée par Charles Taylor. "L'Afrique a besoin d'investisseurs, mais d'investisseurs responsables", estiment les ONG.


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Edition abonnés Fiche pays : Gabon
Ils avaient pourtant discrètement salué, en septembre, l'élection controversée du fils d'Omar Bongo.

Officiellement, le sujet n'a fait l'objet que d'un paragraphe laconique dans le compte rendu du conseil des ministres du 5 novembre : l'interdiction d'exporter le bois brut y est justifiée par le souci de "créer davantage de richesse nécessaire à juguler le chômage notamment des jeunes et des femmes et d'exporter des produits finis et semi-finis à forte valeur ajoutée". Mais chacun y a vu la patte d'Ali Bongo dont c'est l'une des premières décisions importantes, un mois après sa prestation de serment. Pendant sa campagne, M. Bongo avait en effet promis de "faire du Gabon un pays émergent" dont l'un des piliers serait la forêt et ses 22 millions d'hectares. Il s'était engagé à engager "la mutation vers une économie à forte valeur ajoutée". La majorité de la production, jadis fleuron de l'exploitation coloniale, est aujourd'hui exportée et transformée à l'étranger (80 % vers l'Asie). Une filiale du groupe Bolloré est le principal opérateur pour la France.

"Ali Bongo a raison de vouloir développer la transformation du bois sur place, mais cette décision brutale prise sans la moindre concertation est un mauvais coup pour les investisseurs et passe à côté de l'objectif, estime Anthony Bouthelier, président délégué du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN). Elle va perturber le trafic des ports et du chemin de fer au Gabon, des scieries en France. Par sa précipitation, cette mesure décrédibilise Ali Bongo." Un producteur français de contreplaqué s'alarme du risque de voir tarir l'exportation d'okoumé du Gabon, ce bois qui constitue sa matière première. Plus discrets pour ne pas fâcher "le palais", les industriels implantés au Gabon souhaitent un report de la mesure "parce qu'il faut un an à deux ans pour construire les usines nécessaires", selon un opérateur français.

Ils soulignent aussi que la transformation sur place "ne règle en rien la question de la gestion durable de la forêt". Dans un secteur désormais concurrentiel - 55 % de la forêt gabonaise serait exploitée par des sociétés chinoises, malaisiennes et indiennes -, "les principes de bonne gouvernance doivent être mis en place pour tous", souligne un industriel.

Inquiets, les industriels français ont déjà saisi la cellule diplomatique de l'Elysée en remettant une note réclamant des délais et des mesures de compensation. Ils savent qu'au Gabon, les actes politiques ne suivent pas nécessairement les paroles. Le code forestier adopté sous Omar Bongo en 2001 avait prévu de porter à 75 % en dix ans la part de la production transformée localement. Le taux actuel est estimé entre 40 % et 50 %.

Les industriels comptent en tout cas sur Nicolas Sarkozy pour aborder le dossier lorsqu'il recevra Ali Bongo, vendredi 20 novembre à l'Elysée. La question suppose une gestion délicate. Ali Bongo, élu officiellement avec seulement 42 % des voix, ne peut donner l'impression qu'il vient prendre des consignes à Paris, comme son père l'a fait pendant des décennies. Une partie de l'opinion gabonaise considère déjà que "Bongo II" a été imposé par la France - ce dont Paris se défend - et rejette vivement toute ingérence.

La décision d'accélérer la transformation locale du bois vise précisément à marquer les esprits dans un pays gangrené par le chômage, où la filière bois est le deuxième employeur, après la fonction publique.

Le coup politique d'Ali Bongo, à destination de son opinion, intervient au moment où l'opposition dénonce une "dictature émergente" et au lendemain de la "suspension" administrative de six journaux qui avaient mis en cause l'honnêteté du processus électoral, pour "violations des principes de déontologie et d'éthique".
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  @ME
jess ( 18/11/2009 18:32 )
À Marly-le-roi / France

content de l'apprendre et pourtant la famille au Gabon me dit le contraire au point ou elle me recommande fortement de ne pas passer les vacances de noel prochain au pays
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  Quand ce sont les blancs qui le disent ...
ME ( 19/11/2009 10:39 )
À Libreville / Gabon

L'Afrique, notre avenir
(L'Express 19/11/2009)



Jacques Attali, dans sa chronique, revient sur le défi africain, continent de toutes les souffrances et de tous les potentiels.

Selon les statisticiens, l'Afrique vient de franchir le seuil du milliard d'habitants: elle abrite désormais 1 humain sur 7, alors qu'elle n'en accueillait que 1 sur 10 en 1950, et en hébergera 1 sur 5 en 2050, soit 2 milliards d'habitants. Ce n'est qu'un des signes qui font de l'Afrique, principal creuset de misère, une source de croissance et la matrice de notre avenir.

L'Afrique, certes, est d'abord le lieu de toutes les souffrances: une durée de vie inférieure de quinze ans à la moyenne planétaire, une mortalité infantile 20 fois plus élevée qu'en Europe de l'Ouest, le taux d'exode rural le plus élevé du monde, avec la multiplication des bidonvilles et le délabrement des infrastructures. La moitié de son territoire, qui abrite la moitié de la population, est désertique ; la famine y est permanente et, comme le manque d'eau, s'aggravera avec le changement climatique, ce qui entraînera d'immenses mouvements de population.

C'est le continent de toutes les souffrances et de tous les potentiels
L'Afrique est aussi le poumon écologique de la planète: de ses forêts, qui couvrent environ 22 % du continent (et même 45 % de l'Afrique centrale, en particulier avec le bassin du Congo, deuxième forêt tropicale du monde) dépendent la maîtrise des gaz à effet de serre, la protection de la diversité, la stabilisation des sols, la qualité et l'écoulement des eaux.

L'Afrique est l'un des moteurs de la croissance mondiale, puisque la sienne est supérieure, depuis des années, à la moyenne planétaire, et dépasse encore 2% en 2009, contre 5% auparavant, ce qui n'est pas assez pour empêcher des millions d'Africains de tomber dans une pauvreté extrême.

L'Afrique est enfin le lieu de toutes les promesses. C'est le continent le plus riche en matières premières (pétrole, minerais, produits agricoles). C'est aussi le plus jeune: 43% des Africains subsahariens ont moins de 15 ans et, dans le seul Nigeria, il naît chaque année plus d'enfants que dans l'ensemble de l'Union européenne. L'Ouganda est même le pays le plus jeune du monde, avec 56% de moins de 15 ans.

La scolarisation est en pleine explosion, la natalité, de mieux en mieux maîtrisée, en particulier au Maroc, en Tunisie, au Sénégal, en Afrique du Sud et au Kenya; l'espérance de vie a progressé de seize ans depuis 1950. Des marchés financiers s'ouvrent partout, les universités s'améliorent, les connections Internet sont bouleversées par la mise en service de deux câbles sous-marins. Enfin, les mentalités changent incroyablement vite et la gouvernance s'améliore, malgré le maintien, trop souvent, du népotisme et de la corruption.

Aussi, nous, en Europe et en particulier en France, devrions considérer l'Afrique comme un formidable potentiel, bien plus proche de nous que tous les autres géants qui nous fascinent. Si l'on sait y organiser des partenariats pour développer sur place les ressources naturelles, au lieu de les abandonner aux Chinois et aux Américains, une fois de plus ligués contre les Européens. Si l'on sait compléter la zone Franc par d'autres institutions de coopération, stabilisant les cours des matières premières et valorisant les fabuleuses capacités créatives du continent. Si l'on sait ainsi, au-delà de tout altruisme, dont il ne faut rien attendre, préparer notre avenir en nous accrochant à cette exceptionnelle locomotive.
Par Jacques Attali, publié le 18/11/2009 à 19:00



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