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Côte d’Ivoire : au moins 800 morts à Duekoué |
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moi (
02/04/2011 10:45 )
À London / United Kingdom
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j attends la reaction de la tres stupide union africaine ,incapable de se positioner dans le cas lybien et qui s aligne sans hesite sur la position de la mafia officiel internationale dite communaute internationale , bozoba ya boye to zua wapi?
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Triste élite francophone! |
Ita (
02/04/2011 10:47 )
À Montreal / Canada
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A mes frères Ivoiriens,
Avant tout, je présente mes condoléances à tous les ivoiriens-es pour les massacres génocidaires de Duekoué.
En fin connaisseur du comportement des troupes étrangères en Afrique, j'avais déjà signalé que les conseillers étrangers ne sont jamais de bons conseillers et la présence des troupes onusiennes et des forces d'occupation française n'étaient pas une garantie de sécurité pour la population civile ivoirienne.
Nous autre savons que c'est une illusion, que de croire à une guerre éclaire comme le pense les conseillers étrangers du président Ouattarra, reconnu par l'ONU.
Les étrangers ne connaissent pas l'Afrique, ils se disent spécialistes de l'Afrique, pensent nous connaître, pensent tout contrôler, même nos idées et notre idéal.
Hélas, beaucoup d'Africains les prennent encore au sérieux, surtout la génération d'avant 1960, et écoutent leurs conseils, comme parole de vérité.
Nous autre, à partir de l'histoire de leurs actions en Afrique, et de l'analyse de l'histoire des peuples d'Europe, donc d'une double lecture, savons qu'ils ne comprennent rien à l'Afrique, et d'ailleurs cela ne les intéresse pas du tout. Seules nos matières premières comptent, et sont importantes, à leurs yeux.
De plus, les enjeux géostratégiques sont plus importants pour eux, que les vies humaines en Afrique, mais hélas nos élites politiques ne l'ont toujours pas encore compris.
Aucune démocratie, aucune élection ne vaut la vie d'un africain. L'ONU ne peut comprendre cela et à chaque fois qu'elle essaye de nous dire ce qui est bon pour nous,elleempire nos difficultés; alors il est temps qu'elle se remette en cause pour tous les actes criminels qu'elle a encouragés en Afrique.
Ceci, car toute l'histoire de leur présence en terre africaine à toujours été entâchée par des complicité de crimes politiques et humains sans précédent.
En choisissant en camp contre un autre, dualisme propre à la culture politique des élites dirigeantes européennes, en soutenant la rebellion du nord de la Cote-d'Ivoire, ils ont logiquement donné, le droit à ceux-là, de faire ce qu'ils veulent.
Même si le présidant sortant à tous les défauts du monde, aucune de ces troupes n'ont massacré plus de 1000 personnes en un jour. D'ailleurs, bien souvent elles ont dû se défendre, mêmeà Abidjan.
Gbagbo est-il pire que Sassou Nguesso, Mugabé, Faure Gnassigbé, le Capitaine président du Burkina-Faso, où celui du Tchad?
La démocratie au Bazoka est un non-sens que ni l'ONU, ni le président Sarkozy, ni le Président Obama, ne pourront jamais nous faire adhérer, surtout qu'ils félicitent des dirigeants bien moins dignes que celui de Cote-d'Ivoire !
D'ailleurs, avec l'appui des troupes étrangères, ce fait a été reconnue par le reporter français Glatzer, les rebelles du nord ont d'ores et déjà commencé des massacres, et même à Abidjan, le CICR a reconnu, 40 morts dès jeudi, ceci, dû au fait des '' commandos invisibles'' du Sergent IB, de son vrai nom Ibrahim Coulibaly.
En outre, malgré la situation très tendue depuis trois mois, jamais les forces loyales au président sortant n'ont tirées sur le Golf Hotel.
A présent, comment peuvent-ils nous expliquer que les rebelles tirent sur le palais de la RCI sans que la " fameuse communauté dite internationale' ne dénonce ces actes de barbarie d'un autre genre?
Imaginons une seconde que le présidant sortant ait tiré sur l'hotel du golf, qu'est ce qu'on aurait dit de lui?
Est-ce qu'on peut vraiment parler de neutralité lorsqu'on impose un embargo à un seul camp pendant qu'on encourage le second à s'équiper, voire qu'on lui fournit des armes de destruction massive, tout en lui donnant le droit de tirer librement sur la plus importante institution d'un pays.
Ces gens de l'ONU et autres sont contradictoires, car en fournissant des armes à l'un des camps, ils ne peuvent guère dire qu'ils soutiennent la paix en RCI.
En réalité, ils soutiennent président qu'ils ont certififié, et décrédibilise tous les jours un peu plus Mr Ouattara, qui hélas n'en mesure point les conséquences.
Même si tout le monde sait que Ouatara sera au final le président qu'ilsimposeront aux ivoiriens-es, il aura, avec se alliés, l'image d'un assoiffé de pouvoir soutenu par des mercenaires et des forces étrangères partisanes et aussi des forces néo_coloniales.
L'ONU est encore plus inhumaine et indigne que je ne le pensais, ce sont vraiment des assassins et des irresponsables qui dirigent cet organisme depuis 1948, et j'espère que mes frères de Cote-d'Ivoire se surpasseront pour ne pas que cette force partisane et inhumaine, prenne place sur leur térritoire.
D'ailleurs, ils -les forces de l'ONU- ont tué cinq militaires ivoiriens il y a deux jours selon Reuters.
Je vous en prie chers frères et chères soeurs, toute votre vie, méfiez de ces fonctionnaires d'organismes internationaux qui viennent en Afrique se faire une carrière sur le dos des africains.
Car il faudra un jour en finir avec ce drame de l'ONU en Afrique.
Même si aujourd'hui nos élites universitaires, nés avant les années 1960, ne dénoncent pas avec virulence les crimes commis par cet organisme en Afrique, notre génération, née après les années 1960, doit d'ores et déjà prendre date, pour expliquer aux populations, le rôle partisan et néfaste de cet organisme dans l'histoire de l'Afrique.
Couvrir des rebelles en Cote-d'Ivoire et en Lybie, soutenir des génocidaires au Rwanda d'hier, aujourd'hui en RCI, encourager officiellement l'assassinat de Lumumba, se taire face au coup d'état contre Lissouba, soutenir le rebel Nkuda au Kivu, et j'en passe, ne sont pas des actes que nous devons oublier, au risque que l'histoire ne se répète pour d'autres générations.
Que nos ancêtres aident les ivoiriens à comprendre que le salut viendra d'eux-mêmes, de leur capacité à se sacrifier pour trouver une solution pacifique à leurs problèmes, sans intervention des puissances étrangères ou de l'ONU, car en soutenant et en laissant les forces nouvelles franchir la zone tampon, elles ont failli à leur mission en RCI, comme je m'y attendais dès le départ, vu l'absence d'impartialité qui de tout temps les caractérisent.
L'onuci ne veut pas de paix en Cote-d'Ivoire, sinon elle ne serait pas impartiale. Le seulprojet est d'imposer l'un des candidats, avec ou sans l'avis des ivoiriens, comme de fut le cas de Mobutu au Zaire.
De même, cela ne fait l'ombre d'aucun doute, que la force licorne, envoyée par la classe politique française, est aussi inutile, car tout au mieux soutien t-elle les forces nouvelles, dotée d'équipements de dernière génération, ceci en violation de l'embargo dont ils se disent garant.
Ces forces françaises ont toujours joué ce rôle d'appui à une partie, comme au Tchad en 2008 lorsque les rebelles étaient aux portes du palais d'Idriss Deby, qui en récompense devait libérer les criminels de l'Arche de ZOE; de même, au Congo Brazzaville, où Loic Le Floch Prigent a reconnu officiellement que l'état français et ELF ont financé et aidé militairement le Général Denis Sassou-Ngesso, contre le président Lissouba, démocratiquement élu, au début des années 1990.
Il eut aussi, le soutien aux troupes de Patassé, contre l'armée régulière centrafricaine où les soldats français ont tiré en pleine capitale contre l'armée nationale en 1996 au camp Kassai et à la radio, afin de sauver un régime incompétent, qu'elle finira d'ailleurs par lâcher trois ans plus tard.
Enfin, ce fut aussi le cas de l'opération turquoise, mise en place pour faciliter la sortie des génocidaires rwandais soutenus et formés par l'armée française comme l'ont reconnu les organisations de droit de l'homme, à qui le Président François Mitterand dû envoyer une lettre officielle, pour justifier sa décision.
Cette élite universitaire africaine, chantre de la démocratie, pourquoi ne dénonce t-elle pas de tels actes, au lieu d'aller fêter le cinquantenaire des indépendances? Pourquoi n'a-t-elle jamais dénoncée cette rebellion inhumaine et injustifiée dès 2002?
Tout africains-es conscient doit dénoncer le comportement de l'élite politique française afin que le peuple de France dans son ensemble sache que sa classe politique est responsable depuis les années 1960 de crimes contre les populations civiles africaines, et bien souvent de complicité avec des criminels.
Si nous africains victimes de cette classe politique ne les dénonçons pas, personne ne le fera à notre place et ces crimes continuerons indéfiniment.
Même dans les colonies anglaises, il y a aussi des problèmes, mais jamais personne n'a entendu que l'Armée du Royaume unie n'a tiré sur les populations civiles d'Afrique après les années 1960, et encore moins sur l'armée régulière d'un pays.
Je crains que s'ils ne le comprennent pas assez vite, nos frères de Cote-Ivoire, s'enliseront dans une guerre plus longue et plus complexe; dès lors, le massacre de Duekoué, et tous les autres décès depuis la crise post-électoral, et même avant, c'est-à-dire depuis 2002 où 1999, dans les deux camps, ne seront que le début d'une liste plus longue.
De toutes lesfaçons, les conseillers, ne sont jamais les payeurs.
Pour preuve, les forces de l'Onuci sensées s'interposer dans les combats, vivent tranquillement dans leur hotel, et soutiennent un camp contre l'autre, comme cela à toujours été les cas avec elle.
Que les mânes de nos ancêtres aident nos frères de Cote-d'ivoire à sortir de ce piège dangeureux qu'est la guerre civile, que les forces éternelles de l'Afrique profonde, les aident à traverser ces moments difficiles de leur histoire afin que la violence cesse et que ce pays retrouve sa digne place dans l'élite des nations africaines.
Toutes mes condoléances aux ivoiriens-es, de l'est, de l'ouest, du nord et du sud. Puissent nos ancêtres et les forces invisibles vous aider à retrouver l'esprit de fraternité, gage d'une paix nationale.
Fraternellement, en toute souffrance et compassion pour ce digne peuple d'Afrique.
Ita.
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afronoir (
02/04/2011 12:27 )
À Mérignac / France
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et voila les pro-laurent montrent leurs vrai visages à toute l'afrique en s'attaquant aux burkinabais ,aux dioula et aux musulmans.dire qu'il y'en a beaucoup sur ce site qui defende le concept d'ivoirité, c'est à vomir. |
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(
02/04/2011 13:39 )
À Drancy / France
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Afronoir tu es sur que tu es né d'une femme. L'Afrique doit se débarrasser des gens comme toi. Tu oses soutenir ADO là mais c'est pas possible tu es une malédiction pour te parents ! vendu baiseur de français et autre occidentaux ! pour nourrir les petits blancs ici des milliers d'africains doivent mourir et cela ne te choque pas ? Mais tu es maudit ! tu vas vivre malheureux(se) toute ta vie ! Tu penses que là il est question de proGbagbo? Ces singes de blancs dans l'ONUCI et la licorne après avoir bombarder l'intérieur du pays ont déversés les rebelles dans ces coins là - Daloa, Douékoué, Yamoussoukro ect...- et nous n'avons plus de nouvelle de mon oncle qui était à Daloa quand cela s'est passé ! Imbécile Chient batard ! Mais ce n'est pas possible et tu te fais appeler afronoir...Sous merde baiseur de blancs... |
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@ Afronoir |
Coolman (
02/04/2011 13:54 )
À Abidjan / Cote D'Ivoire
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Je ne sais pas si tu es CON ou si ta cervelle est trouée mais voici ce qu'écrit Anmesty International sur les crimes des rebelles de Ouattara (appellée abusivement hier forces nouvelles et aujourd'hui forces républicaines....). Ils tuent, égorgent sur leur passage tout ce qui n'est pas sahelien et du Nord. Mais actuellement les combats font rage à Abidjan. Avant de venir faire assoir le Mossi à la Présidence, vous devrez passer sur les corps de centaines de milliers (voir des millions) de Non Nordistes. Vous esperiez que les choses allaient etre faciles, non ? :
"
Et du côté des Forces nouvelles, qui s’appellent maintenant les Forces républicaines, il s’est passé des choses extrêmement graves notamment à Duékoué, une ville qui se trouve à 600 km à l’ouest d’Abidjan (...) à la suite de la prise de cette ville par les Forces républicaines des cadavres jonchaient les rues, des dizaines de milliers de personnes se trouvaient réfugiées dans la mission catholique de la ville, sans eau, sans nourriture et sans service d’assainissement.
Surtout, les Forces républicaines ont tué plusieurs civils, dont Jean Louana, le directeur de campagne de l’une des ministres nommées par Laurent Gbagbo, ainsi que le pasteur d’une église évangélique et plusieurs fidèles de cette église. De l’autre côté, un imam et un Burkinabé ont été tués, eux, le 28 mars par des miliciens loyaux à Laurent Gbagbo."
Voici la réalité de la rebellion sahelienne qui enduille mon pays. Tu pensais que nous allions rester les bars croisés laissés une horde de bandits nous tuer ?
Oui l'ivoirité est une bonne chose....elle a été crée par votre nouvel ami (de circonstance), appelé BEDIE. Qu'en dis-tu ? Si vous ne vous sentez pas ivoirien, vous pouvez toujours repartir dans votre pays. |
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Mankoun N'zué (
02/04/2011 13:57 )
À Paris / France
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L'IVOIRITE est un très beau concept et un très grand concept pour la survie du peuple de Côte d'ivoire qui se trouve très minoritaire dans son propre pays avec 12 millions d'étrangers pour 8 millions d'Ivoiriens.
La population Ivoirienne s'est dramatiquement réduite pendant ce génocide Ivoirien perpétré par la Coalition armée ONUCI LICORNE ARMEE FRANCAISE ECOMOG ET MERCENAIRES ETRANGERS semant désolation exactions destruction de la cellule familiale exodes et tout le lot de malheurs liés à cette saleté de guerre importée chez nous par les occidentaux à cause de nos immenses richesses.
Et la terre entière assiste à cet Assassinat avec complaisance en évoquant toute sortes de prétextes farfelus....
VIVE L'IVOIRITE pour que vive la COTE D IVOIRE |
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L'Ivoirité de BEDIE est un excellent Concept |
Coolman (
02/04/2011 14:35 )
À Abidjan / Cote D'Ivoire
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Au vu de ce qui se passe actuellement en Cote d'Ivoire, nous allons clairement nous approprier maintenant ce concept inventé par Bédié, que nous avions négligé au début. C'est un bon concept à partir duquel notre nation va renaitre.
Voici ce que disait le Président Bédié :
"
Bédié parle de la nationalité de Alassane Dramane.
Le livre d'Henri Konan Bédié, Les Chemins de ma vie, Entretiens avec Éric Laurent, Plon, paru au cours de l'année 1999, donne sa version des choses.
Extraits :
P. 44 :
Éric Laurent: Que pensez-vous du concept de négritude?
Henri Konan Bédié : Je l'ai trouvé pratique. Il existait une culture négro-africaine et il fallait bien lui donner un nom. Le terme forgé par Aimé Césaire, qui est un maître de la langue, a tout de suite reçu l'adhésion de l'intelligentsia noire et même mondiale grâce à Senghor qui l'a popularisé. De même, lorsque nous avons voulu trouver une formule qui évoque la synthèse culturelle entre les ethnies habitant la Côte d'Ivoire, nous nous sommes référés à la géographie et nous avons forgé l'« ivoirité» qui souligne la qualité de ce qui est ivoirien, au sens culturel et identitaire. Mais nous aurions pu, tout aussi bien, choisir le mot « ivoiritude ».
Éric Laurent: Quelle différence établissez-vous entre l'africanité et la négritude?
Henri Konan Bédié : L'africanité embrasse tout ce qui est africain, les Arabes du Nord comme les Noirs du sud du Sahara. La négritude englobe tout ce qui se réclame de la culture négro-africaine. L'ivoirité, elle, concerne en premier les peuples enracinés en Côte d'Ivoire mais aussi ceux qui y vivent et y travaillent en partageant nos valeurs.
P. 147-150 : H.K.B : [A. D. Ouattara] était burkinabé par son père et il possédait toujours la nationalité du Burkina Faso, il n'avait donc pas à se mêler de nos affaires de succession.
Éric Laurent: Mais il avait pris la nationalité ivoirienne?
Henri Konan Bédié : Je ne saurais le dire, jusqu'à ce que la preuve en soit faite. Le président Houphouët lui avait accordé un passeport diplomatique quand il avait des difficultés avec les autorités du Burkina Faso. Il servait alors à la Banque centrale, commune aux sept Etats d'Afrique de l'Ouest. Un passeport diplomatique, vous savez, n'est pas une pièce d'état civil.
Éric Laurent: Il avait tout de même été Premier ministre et à ce titre le chef du gouvernement.
Henri Konan Bédié : Certes, mais sa mission était terminée. La charge de ministre, fût-ce celle de Premier ministre, n'a pas comme un mandat électif une durée fixée d'avance. A tout moment il peut être mis fin à cette fonction par le président de la République. Ce n'était pas la première fois dans son histoire que le président Houphouët-Boigny faisait appel à des compétences techniques extérieures. Encore une fois, il n'existait pas la moindre ambiguïté la-dessus. Au demeurant, Alassane Ouattara était allé un jour voir le président Houphouët-Boigny, en présence d'un témoin, pour lui demander de le prévenir quelques jours à l'avance, au cas où il souhaiterait mettre fin à ses fonctions, de façon à avoir le temps de faire ses valises. Il ne semblait pas vouloir servir en Côte d'Ivoire après sa mission à la tête du gouvernement. Aussi, lorsque M. Camdessus, directeur général du FMI, m'a informé de son intention de l'appeler auprès de lui, je n'y ai vu aucun inconvénient. J'ai répondu : à condition qu'il ne s'occupe pas des dossiers de la Côte d'Ivoire, pour des raisons élémentaires de déontologie en vigueur dans cette institution. Après le départ d'Alassane Ouattara, nous avons renoué les négociations avec le FMI et la Banque mondiale et mis au point un nouveau programme. Entre-temps j'ai pris la décision de rallier ceux, peu nombreux, qui étaient favorables à la dévaluation du franc CFA. La Cote d'Ivoire a été la locomotive africaine de la dévaluation de 1994.
Éric Laurent: Selon certains observateurs et experts, la candidature à la présidence d'Alassane Ouattara, en 1995, aurait menacé l'unité du pays, en raison d'un risque de fracture entre le Nord et le Sud, entre chrétiens et musulmans?
Henri Konan Bédié : Alassane Ouattara savait très bien que la mission qui lui avait été confiée exigeait qu'il ne se mêle pas des problèmes politiques, d'autant qu'il n'était pas un citoyen ivoirien. Le président le lui avait dit et me l'avait confié, ainsi qu'à de nombreuses personnalités ivoiriennes et étrangères.
Éric Laurent: En quels termes?
Henri Konan Bédié : En termes très clairs et aussi par des faits précis. Peu après sa nomination, le président a demandé à Alassane Ouattara de se rendre dans les capitales voisines pour insister sur l'objectif purement économique de sa mission. La preuve que son action était temporaire, c'est que le président demandait de conserver son poste vacant à la tête de la Banque centrale. Pendant deux ans le poste fut maintenu ouvert et son occupant, Charles Banny, n'agissait que comme intérimaire.
Éric Laurent: En 1993, a-t-il vraiment existé un risque de conflit religieux?
Henri Konan Bédié : La réponse est non. Je répète que le président voulait qu'Alassane Ouattara s'occupe uniquement de l'économie. A cette fin, il devait s'appuyer sur moi et sur l'Assemblée nationale pour faire passer les mesures impopulaires de l'ajustement structurel. En revanche, je n'étais pas parfaitement informé des relations qu'il entretenait avec les milieux musulmans. Ce que je sais, c'est qu'un tract intitulé La Charte du nord circulait pendant qu'il était au gouvernement. Le président s'en était du reste vivement indigné et avait même demandé que l'on traque les auteurs de ce manifeste. Lors de mon accession à la présidence de la République, les musulmans n'ont pas manifesté la moindre hostilité à mon encontre, et, en 1995, quand je suis devenu président élu, les régions musulmanes de la Côte d'Ivoire ont voté pour moi à plus de 95 %. Par conséquent, je crois que cette donnée n'a pas pesé dans la balance. L'intrigue se situait ailleurs, plutôt au niveau des prises de position d'un certain groupe sur l'application de la Constitution.
P. 173-174 :
Éric Laurent: Il est très difficile de comprendre la politique suivie en Côte d'Ivoire depuis l'indépendance et qui permettait à n'importe quel Africain, à peine installé sur le sol ivoirien, de voter.
Henri Konan Bédié : Un tel choix a des raisons historiques. Pour organiser la lutte de libération, nous avons dû opter pour un système panafricain. Le Rassemblement démocratique africain, le RDA, en était l'illustration. Après l'indépendance, il était difficile de dire aux militants des pays voisins : maintenant rentrez chez vous si vous voulez voter. Donc ils ont régulièrement participé aux élections successives. Comme le parti unique choisissait les candidats, ce fut sans conséquences. Le problème ne se pose qu'en Côte d'Ivoire, pays natal du fondateur du RDA. Vous savez, par contre, qu'aucun Ivoirien n'aurait l'idée d'aller élire des dirigeants dans les pays francophones qui nous entourent. Nous sommes aujourd'hui les seuls à admettre pour la députation que les candidats puissent avoir une double nationalité. Jusqu'à présent, notre taux de croissance avait permis à tous ces immigrants de s'insérer dans le tissu économique, mais le marché du travail traverse actuellement une grande crise. Tous les secteurs ont fait le plein et les créations d'emplois sont de plus en plus réservées aux Ivoiriens.
Éric Laurent: La modification du code électoral qui avait été opérée éliminait de facto celui qui aurait pu apparaître comme votre rival le plus sérieux, l'ex-Premier ministre. Ce changement de la loi électorale le visait personnellement, puisque pour être éligible il fallait être né ivoirien, de parents nés ivoiriens, ce qui l'excluait d'emblée.
Henri Konan Bédié : Ce projet de loi est parti de l'exigence de l'opposition qui réclamait que la loi électorale réserve le suffrage universel uniquement aux citoyens de nationalité ivoirienne. Jusqu'alors le PDCI, parti dont j'étais devenu le président, autorisait tous les ressortissants d' Afrique de l'Ouest, résidant en Côte d'Ivoire, à voter. L'opposition estimant cette situation illégale, il a fallu changer les règles. Mais quand vous décidez de ne faire voter que les nationaux, cela exige que les candidats qui se présentent soient également des nationaux. Je ne connais aucun pays où l'on vote pour qu'un étranger devienne président de la République. Ça n'existe pas. Voyez les textes que l'on adopte en France à propos de l'immigration. Qui aurait voulu que nous votions une loi permettant à un Burkinabé, un Zaïrois, un sud Africain, etc., de devenir président de notre pays? C'était aller à l'encontre des aspirations du peuple ivoirien qui tient à son identité et à son indépendance.
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02/04/2011 15:08 )
À Drancy / France
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Je dis la terre entière est témoin de ce que font subir la France, L'onu, les USA et Ouattara à la Côte d'Ivoire et son peuple donc lorsque le retour de boomerang s'abattra sur la France...Les populations -pratiquant avec brio la politique de l'autruche- sont prévenues |
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02/04/2011 19:08 )
À Sainte-geneviève-sur-argence / France
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MACHINE COMPLETEMENT BLOQUEE. EH BEN! |
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La France se bat contre la Côte d'Ivoire ouvertement. |
(
02/04/2011 19:18 )
À Drancy / France
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http://www.facebook.com/video/video.php?v=2001622800223
Cette guerre est maintenant France vs l'Eternel des armées. |
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l'avenir nous dira |
insomnia (
02/04/2011 19:56 )
À Liège / Belgium
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bravo a mes freres ivoiriens y a pas un peuplen plus courageux que vous en afrique . aujourd'hui c une guerre france contre cote d'ivoire mais souvenez vous que l'armée francaise n'a jamais gagné aucune des guerres qu'elle a méné souvenez vous la honte n'est plus loin. |
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jackson (
02/04/2011 21:09 )
À Tarbes / France
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Duékoué est depuis quelques jours sous controle des forces pro ouattara l'ont si bien chanté les médias occidentaux,alors ne venez pas nous faire du fifty fifty en accusant a moitié les fds et a moitié les rebelles de ouattara,ce sont bel et bien ces rebelles qui ont massacré les populations comme ils l'auraient fait si elles avaient voté gbagbo et on vous parle d'un processus democratique le fusil sur la tempe des votants,ce sont bele et bien vos acolytes chers europeens qui sont responsables de ce massacre,il faudra l'assumer,fini les fuites en avant |
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(
02/04/2011 21:33 )
À Lorette / France
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800 morts mon Dieu mais dramane tu tiens deja le pays pourquoi continuer a egorger les gens?tu as pu prendre les villes sans combats pourquoi massacrer des innocents, tu as fait plus de morts en une journéé que les soit disant 300 morts de gbagbo depuis la presidentielle.
quand ouattara organise de l'puration ethnique ,on n'entend plus la cpi ,on n'entend plus les comdamnations fran caises ,americaine etc...ou est passe l'onuci qui a mandat de proteger les civils.vous ne savez vraiment que tuer tuer toujours tuer. |
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Kimbo (
02/04/2011 21:45 )
À Loos / France
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l'IVOIRITE ??? quelle bétisse ce concept , quand on sait que la Cote d'Ivoire est un pays fait de toute pièce , pour ne pas dire un pays artificiel , parce que les vrais Ivoiriens n'exsitent même pas !! Ah,ah,ah,ah,ah,ah ..!!!! |
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Binta (
02/04/2011 22:21 )
À Montrouge / France
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Mes condoléances au peuple de côte d'ivoire.
C'est très grave !
Pour éviter d'avoir à reconnaître que ce sont les groupes armés pro-Ouattara qui ont commis ces atrocités lors de la prise de Duekoué l'ensemble des médias de France parlent de guerre inter-ethnique.
Je ne pensait pas qu'ils iraient aussi loin dans la désinformation ; ces médias occidentaux me répugnent.
Ce sont ces rebelles PRO-OUATTARA qui n'hésitent pas à répandre le sang de 800 innocents que les blancs et l'ONU voudraient voir à la tête de la côte d'ivoire.
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afronoir (
03/04/2011 12:15 )
À Mérignac / France
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Coolman et Venizel vous etes tous tous les 2 des grands couillons,raciste et sauvage ,l' afrique et vos parents n'a pas besoin de genocidaire ethnique.vous avez le cerveua auusi molle qu'une banane ,bande d'abruti sans cervelle.dite moi ,il faut etre de quel ethnies pour etre ivoirien qu'on rigole espece de fasciste. comme laurent vous devez etre un admirateur de napoleon. bande de nazes |
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Voila le Vérité |
(
03/04/2011 14:36 )
À Drancy / France
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Epuration ethnique anti Wê à Duékoué, le témoignage d'un humanitaire de la région
Ce témoignage est celui d'un habitant de Duékoué exerçant dans l'humanitaire, qui pour des raisons évidentes, préfère garder l'anonymat. Mais qui s'engage sur l'honneur et se dit prêt à témoigner devant n'importe quelle juridiction à l'avenir. Une liste des morts et des disparus de Duékoué est déjà en train d'être constituée pour ce qui apparaît comme le massacre de plus forte ampleur dans l'histoire de la guerre en Côte d'Ivoire.
La prise de Duékoué par les FRCI (ainsi se sont baptisées les troupes de Ouattara) a eu lieu le lundi 28 mars 2011. Les journaux qui leur sont proches confirment bien cette date, dans leurs parutions de lundi et mardi. De même que l'intervention d'Alain Lobognon, porte parole de Soro. Une depêche de l'AFP est disponible à ce sujet.
Après la prise de la ville, les FDS ont replié sur Guiglo, laissant les populations aux mains des rebelles. A Guitrozon et Petit-Duékoué, toutes les populations se sont refugiées en brousse, fuyant d'éventuelles exactions. Il en est de même des populations des villages WE de DAHOUA, BAHE, PINHOU et GLAOU.
Jusqu'à mercredi, la ville de Guiglo, coincée entre Blolequin (occupée par les FRCI) et Duékoué (occupée aussi), et sans défense aucune (les FDS ont décroché vers le SUD en passant par TAÏ) n'était pas prise par les FRCI, à la grande surprise des populations. On le comprendra dans ce qui suit.
Les FRCI tenaient à massacrer les populations du quartier CARREFOUR, soupçonné d'abriter un groupe d'autodéfense. Les tueries ont eu lieu dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 mars 2011, dans le quartier "Diaye Bernard" communément connu sous le nom de "CARREFOUR". En regardant une carte GOOGLE EARTH, on peut localiser ce quartier qui a accueilli près de 9 000 réfugiés, suite aux conflits de janvier 2011 à DUEKOUE.
Il est situé à l'entrée de la ville de DUEKOUE, le long de l'axe ISSIA-DUEKOUE-MAN. Il est limité à l'EST (axe Duékoué-Issia) par une zone marécageuse qui donne sur la scierie NSD-THANRY et le camp de l'ONUCI. A l'OUEST, le quartier est bordé par les marécages du GUEMON. Ce sont ces marécages qui isolent ce quartier du centre ville. Le NORD du quartier est traversé par la route non bitumée Duékoué-Bagohouo-Kouibly. Le Nord est donc en zone rebelle, puisque le poste FDS est implanté dans le quartier. Le sud du quartier est la voie bitumée ISSIA-DUEKOUE-MAN.
Une fois la ville conquise le lundi 28 mars, les pillages ont commencé dans la nuit du lundi et se sont poursuivis toute la journée du mardi 29. Les populations étaient toutes terrées chez elles, les rebelles tirant pour couvrir leurs forfaits. Ainsi ont été pillés les hôtels Ermitage, Matchaix et Monhessea. L'hôtel en construction du politicien Séa Honoré, pourtant proche de Ouattara, a été pillé à partir du jeudi. Il en fut de même pour tous les domiciles des FDS (qui ont quitté la ville) et de tous les cadres proches de Gbagbo. Au cours des combats, des véhicules appartenant au riche commerçant DEMBA, d'origine malienne ont été brûlés. Au moins 7 gros camions, communément appélés remorques et servant au transport de cacao. Dans des circonstances non encore élucidés, l'imam Konaté, connu pour ses efforts de paix et de rassemblement et proche des cadres LMP de la région et du ministre Issa Coulibaly Malick, ex-DNC de Gbagbo, a été tué à son domicile.
Dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 mars 2011, les rebelles ont bouclé le carré du quartier CARREFOUR. Il a suffit pour cela de se positionner tout le long de l'axe DUEKOUE-ISSIA (Au Sud) et d'occuper de la même façon le Nord du Quartier. les zones EST et Ouest étant marécageuses, donc peu propices à la fuite, quelques rebelles suffisaient à empêcher toute sortie du quartier. Le reste de la troupe pouvait donc investir le quartier et se livrer à l'exécution de tout mâle ne parlant pas malinké. Les We, autochones de DUEKOUE ont donc été systématiquement massacrés, au seul motif de leur appartenance ethnique. Le CICR parle de 867 morts. Mais les disparus, les tués en brousse portent ce nombre à au moins 1200 personnes. L'objectif est de modifier le rapport démographique et électoral en faveur du RDR, dans cette région stratégique et riche, mais où les conflits fonciers sont un grand souci pour les autorités politiques.
Il convient de signaler que, devant l'ampleur des massacres et l'émoi créé, l'ONUCI s'est vue obligée de désarmer le samedi 2 avril 2011, à 15H, les rebelles postés au corridor de Guitrozon. "Pourquoi, tuez-vous tant de personnes?" s'est exclamé l'oficier marocain de l'ONUCI. A Petit-Duekoué, le même samedi vers 14H, deux rebelles qui avaient abattu sommairement des villageois ont été abattus, après sommation, par l'ONUCI.
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