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Johann Hari : "comment nous avons entretenu la guerre au Congo" |
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1
C´est deplorable pour les Africains |
Vizenzo (
26/11/2008 10:21 )
À Köln / Germany
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Ceux que je deplore le plus dans ce conflict ce sont les RD CONGOLAIS. Du moins ceux de la diaspora, tout le monde reste indifférent, que ce soit en FRANCE, BELGIQUE ou ALLEMAGNE ou vivent des dizaines de milliers de congolais, on ne ne trouve même pas un seul site internet de leur Diaspora consacré sur ce qui se passe (Massacres, viols des femmes et autres) dans leur pays ou village ou CONGO...
On ne voit les congolais en grand nombre que lorsque KOFFI OLIMIDE ou Werrasson ou ce sait qui est en concert à paris ou en Allemagne... En ce moment on voit les soit disant SAPEURS et ne sait quoi...
Changez d´image que vous projecter sur vous même au monde extérieur. Un noir africain ne doit plus a partir du 04 NOVEMBRE 2008 s´identifier a la dance a la musique ou comme celui qui est fort sexuellement comme le font la quasi majorité des congolais ou africains...
Obama l´a déjà prouvé pour vous et tout le monde, dans la vie il n´ya le TRAVAIL QUI PAIE et en plus on doit être TRES FIER D´OU ON SERT ET SE DEFENDRE SUR TOUS LES COUPS
PAUVRE PAUVRE DESTIN pour le congo et les africains
CHERS CONGOLAIS CHERS AFRICAINS CHANGER; CHANGER |
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J'aime cette phrase... |
Martin.R.Delany (
26/11/2008 10:39 )
À Edmonton / Canada
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"Pour y arriver, nous devons mettre sur pied un système qui accorde plus de valeur à la vie des hommes noirs qu’aux profits. "
Cette phrase a elle seule, a mon avis, resume l'hyprocrisie ambiante dans lequele nous vivons! Les mots ont leur importance... |
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Vinzenzo (
26/11/2008 11:46 )
À Köln / Germany
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Mais avant cette mise sur pieds de ce type de système, nous ne devrions plus rester indéfferent et les bras croisés sur ce genre de choses qui se passent en afrique. par exemple au congo ou les habitants sont massacrés sont par des rebelles de nkunda ou soit par l´armée reguliere. Tout le monde sait, mais personne ne lève le petit pousse pour denoncer, manifester ou protester.
C´est n´est que de l´hypocritisie:
Que font les congolais de Kinshasa, ceux là qui sont en ville et disposent de medias d´informations? Rien !
Que font les congolais vivant en Europe et aux états unis? Rien !
C´est tres marrant!
Bref personne ne s´interesse qu´aux problemes personnels oubliant même d´ou ils viennent et qui ils sont.
Si certains pays européens pauvres ou minés de conflicts dans le passé tels que l´irlande, l´italie ou chine sont actuellement où ils sont... Bien c´est à cause de leur Diaspora. Ceux là qui ayant appris ou acquis de l´experience a l´exterieur de leur pays d´origine ont imposé leur point de vue dans leurs pays respectifs... |
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allomoto (
26/11/2008 16:45 )
À Montreal / Canada
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Les vampires ont soifs. |
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A Vinzenzo |
Bouyaka (
26/11/2008 18:27 )
À Liège / Belgium
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Si je suis Congolais, que je suis a Kinshasa, et que je cherche du travaill pour nourrir ma femme et mes enfants, que je n'est pas d'armes ni d'argent pour financer quoi que ce soit...que je sais que aller crier a la tele ou a la radio en "denoncant" ce que font les rebelles comme Kunda n'arrete pas le nombre de femmes inoncentes violees qlq soit leur age...si je suis sans pouvoir militaire ni monnetaire, dis moi comment je peux arreter cette guerre et je le ferai...
Sur cette satanee de terre, on ne t'ecoute que si tu as de l'argent ou des armes...et que tu as reellement de l'amour pour les tiens...Israel l'a compris!
Ce qui est dommage c'est q l'Africain qui s'appelle Kunda accepte le viol de femmes africaines ("ses filles et meres") pour faire un business avec des entreprise occidentale. Ne peut-on pas gagner de l'argent autrement avec ces mines? Les occidentaux qui achetent ces mines le font illegalement, mais aucun occidental ne meurt...ca l'Africain Kunda est trop aveugle pour le voir! Et Kabila Jr lui ne comprend pas q il pourrait changer les choses en montant un serieux plan pr arreter les Hutus extremistes qui se cachent en RDC... Africain, tu es vraiment malade! cette fois-ci on ne peut pas dire que l'occident y est pr qlq chose...il ne faut pas exagerer!
Pourquoi ces africains n'ont pas l'intelligence et le courage de refuser ce business et d'imposer le leur, plus transparent ? Quit a risquer sa vie pr cela et avoir vraiment raison devant la communaute internationale ? |
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la vraie raison |
x (
26/11/2008 20:42 )
À Puteaux / France
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la vraie raison est que les zairois ne savent pas se battre comment expliquer que le petit rwanda arrive à chaque fois à les corriger..ça dure depuis 97 les zairois ne peuvent pas constituer une armée en 11ans? en plus de détaler devant l'ennemi mieux organisé et équipé ils violent et pillent leur propre population. |
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26/11/2008 21:16 )
À Noisy-le-grand / France
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je suis ok avec x c'est une honte de la rdc et son armée qui est beaucoup plus nombreuse que les rebelles et pourtant ils se prennent une raclée.
l'armée congolaise est très mal organisée et corrompue donc inneficace et kabila fils n'a pas pu régler ce problème qui date depuis la fin mobutu.
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reaction |
(
26/11/2008 22:29 )
À Toronto / Canada
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3 meaux pour expliquer la situation de ce pays:
1ere: ils ont trop la sape dans le sang, ils achetent beaucoup de versach, pacco raban... bref ils singent beaucoup.
2e: ils sont mechants meme entre congolais c'est pour cela qu'ils ont des dirigeants qu'ils meritent
3e: ils sont egoistes et ils manquent d'esprit de concession qui pourrait les amener a discuter autour d'une table pour trouver une solution a leur probleme.
savez vous que les congolais continuent de rejeter kabila car il ne serait pas congolais.
dans ces conditions ma propositions serait que la communaute internationale puisse fournir des armes et munitions aux beligerants et qu'on les laisse se battre pendant 10 ans ; peut etre qu'ils finiront par comprendre que seuls les compromis ont permi aux grands peuples de devenir ce qu'ils sont aujourd'hui. |
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de la part de dégoutté (
27/11/2008 00:14 )
À Dortmund / Germany
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C´est franchement dégueulasse ce que les uns et les autres ecrivent ici.Je ne suis pas congolais , mais je trouve répugnant ce qui est ecrit ici.Si l´on serait pas sur Grioo,on croirait reconnaitre des paroles de blancs suprémacistes racistes.
Il y´en a qui ont l´insulte facile, se permettre d´insulter tout un peuple, pour des betises de quelque uns.Messieurs je vous rappelle que la RDC n´est pas la seule à connaitre la guerre. Et de surcoit il n´ya aucun pays d´afrique noire dont la situation economique est reluisante.Dois je conclure messieus que vous êtes une bande d´ignares, de frimeurs d´haineux? Vous avez oublié les conflits en sierra leone, en angola, en côte d´ivoire (à causede l´ivoirité), le rwanda? AVEz vous oublié la misère au tchad, au congo brazzaville, au cameroun, au gabon etc , etc...?!!!
Frimer n´est pas l´exclusivité des congolais, je suis désolé.D´autres noirs en rafolent.
Un peuple qui a été victime d´obscurantisme depuis 1960, un peuple qui n´a réellement bénéficié d´aucune formation du moins adéquate, un peuple qui se retrouve entre le marteau et l´enclume de plusieurs pays voraces,notamment la très puissante occident,un pays dont les présidents n´ont pas eu la jugeotte de developper un réseau de télécommunications , de mettre sur pied une armée decente, enfin un peuple(des enfants, des méres, des soeurs,des frères,des hommes) qui meurt de la betise de quelque uns, tout ce que vous trouver à faire c´est de venir les insulter?!!
Oui messieurs les clairvoyants ,cracher sur les congolais, mais vous êtes ressortissants de pays qui sont toujours la risée du monde, et là on ne vous voit pas, si ce n´est à disserter à longueur de temps. VOUS N`ETES PAS MIEUX QUE CEUX QUE VOUS CRITIQUEZ ET INSULTEZ ICI.
HONTE A VOUS!!!
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MANIFESTATION POUR LA PAIX EN RDC |
LIZWI TSHAKU..... (
27/11/2008 08:32 )
À Cergy / France
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Une manifestation contre la guerre en RDC
est organisée par plusieurs associations, partis politiques Congolais RDC le samedi 29/11/08 à partir de 13h, nous partirons du métro Château rouge à la station République.
Chers frères et soeurs africains, venez nombreux, l'Afrique a trop souffert; aujourd'hui nous avons le devoir de la reconstruire dans la paix et la fraternité.
Un africain ne doit plus tuer un autre africain.
LIZWI TSHAKU, NDEKE KO SEKA TE! |
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RDC, ventre mou d'Afrique |
Louzoum (
27/11/2008 10:13 )
À Valergues / France
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Ce qu'écrit Hari est en partie vrai. Les intérêts économiques sont le mobile essentiel de ces guerres en RDC. Et de nombreux congolais sont manipulés de façon consciente ou inconsciente. Et tout ceci n'est possible que parce que ce pays est le ventre mou d'Afrique. Et il en est ainsi parce que ses dirigeants sont en majorité faciles à corrompre, irresponsables, désinvoltes. Les populations, elles-mêmes, sont si divisées qu'elles ne peuvent pas s'organiser afin de constituer une force. Certes ce pays revient de loin, à l'indépendance les congolais ayant fait des études supérieures se comptaient sur les doigts d'une main (les Belges voulaient des boys et pas autre chose). Ajouté à cela les trois décennies de saccage de Mobutu (le comble c'est qu'un fils du dictateur se trouve encore dans le gouvernement de Kabila, on n'est jamais mieux servi que par soi-même), les guerres qui n'en finissent plus. Dans ces conditions tous les ingrédients sont réunis pour aboutir au chaos actuel avec son cortège d'horreurs. Il faudrait des hommes hors du commun pour redresser ce pays. Tout est entre les mains des congolais. Les Occidentaux, tant que leurs intérêts sont défendus, même au prix de nombreux cadavres, ils n'en ont rien à cirer. |
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Vizenzo (
27/11/2008 13:23 )
À Köln / Germany
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A Reaction, X , LIZWI , TSHAKU, Bouyaka
Les raisons que X et Reaction ont donné sont pour moi plausible... Il ne sagit pas pour ma part comme Bouyaka affirmait d´avoir de l´argent pour denoncer les crimes de guerres et autres voilations de droits de l´homme a l´est de la RDC... mais juste d´improviser comme le mouvement préconisé par TSAKU...
Lorsqu´on reste les bras croisés sans rumer le petit pouce, peut être Laurent Nkunda se dit dans sa forêt de KIWANJA qu´il fait bien en tuant les "gens inutiles" chaque jour et peut être un jour il serait accueilli en heros a kinshasa, mais puisque ca ne dit rien à personne, mais aux congolais de l´exterieur, Peut être que Kabila Jr se dit dans son palais de Kinshasa qu´il fait du bien en envoyant des hommes sans scrupules (quelques soldat des FARDC) violer et tuer la population...
Je ne supporte ni Nkunda ni Kabila Jr, car en tant que President d´un pays ou responsable on ne peut se permettre de commettre les mêmes betises plusieurs fois en recrutant des bandits et autres sans aucune formation militaire ideologique et humaine, et nkunda peut être qu´il le fait exprès joue le jeu des compagnies occidentales...
Mais TSHAKU l´initiative de manifestation est une grande idée quite à sensibiliser le maximum d´africain et surtout des congolais de belgique pour dire non aux crimes commis par les "militaires" des FARDC et de Nkunda...
Ceux qui sont resté en afrique ne pourront copier des examples que de leur diaspora, parcequ´on a voyagé et vu comment font les autres |
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connaitre ses limites et ses capacités |
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27/11/2008 14:27 )
À / Satellite Provider
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Dans ses difficultés d'ordre économique,social,etc..,la RDC ne peut faire faire face seul aux conséquences d'une situation lui imposée par la communauté internationale.En effet tout part de la résolution 929 du conseil des nations unies qui a autorisé l'afflux des réfugiés ruandais hutus en 1994 .Depuis la RDC est le boucémissaire. Les pays comme la coted'ivoire ont une l'aide française durant les périodes difficiles, l'ex yougoslavie l'aide de l'OTAN mais on demande à la RDC de trouver seul la solution.Quand je pense que mes ancêtres se sont battus contre le nazisme pour un monde meilleur et plus juste, je dis aujourdhui que leur sacrifice fut vain car leur progéniture vit l'holocauste avec l' aide de ceux pour qui ils sont morts.Lisez l'article suivant sur le nerf de la situation de guerre à l'est DU CONGO sur www.digitalcongo.net:
Le Forum International pour la vérité et la Justice dans l’Afrique des Grands Lacs a dénoncé, dimanche, à Madrid, le fait que des milices du général rebelle tutsi congolais Laurent Nkunda agissent comme les « gendarmes » au service de grands intérêts internationaux qui, à partir du Rwanda, s’opposent à l’entrée de la Chine en République démocratique du Congo (RDC) pour l’exploitation des ressources minières de ce pays africain, selon l’information transmise par Europa Press.
Par ailleurs, selon les déclarations faites la semaine dernière par un « témoin qualifié » dans l’instruction ouverte par le juge espagnol Fernando Andreu contre le régime rwandais pour génocide, l’ex-président Laurent Désiré Kabila, père de l’actuel président congolais aurait été assassiné sur ordre du président du Rwanda Paul Kagame pour empêcher son rapprochement avec la Chine et le Venezuela.
Ces deux informations ont été développées et étayées par le président du Forum, Joan Carrero, qui à la tête de la Fondation S’Olivar a été plusieurs fois proposé pour le Prix Nobel de la Paix. Les rebelles du Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP), du général tutsi Laurent Nkunda sont les gendarmes de groupes, beaucoup plus puissants ils agissent pour le compte de ceux qui s’opposent à ce que la Chine pénètre où que ce soit au Congo », a déclaré le président du Forum Juan Carrero, au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue au Serial.
D’après les déclarations de Joan Carrero, depuis que le gouvernement de Kinshasa « a signé un contrat d’un montant de 9 milliards de dollars avec la Chine », il a été confronté « à des niveaux insupportables de chantage ». Il a également déclaré que « Nkunda a déjà prévenu qu’il ne s’arrêtera pas tant que Kabila ne négociera pas et ne dénoncera pas ses contrats avec la Chine ».
Dans ce même sens, le sénateur Père Sampol du BLOC a déclaré au cours de cette même conférence de presse que cette nouvelle guerre à l’Est du Congo « a été présentée comme un conflit ethnique ou tribal alors que le problème essentiel a été le contrôle par de grands groupes européens et Etats-unis des ressources naturelles du Congo ».
« C’est juste au moment où le Congo a essayé d’établir des contrats commerciaux avec la Chine pour exploiter le cuivre et le coltan, avec des contrats beaucoup plus avantageux pour le Congo, que les multinationales, avec la complicité des grandes puissances internationales, ont provoqué ce conflit » a affirmé le sénateur. Le gouvernement de Paul Kagame, a poursuivi Carrero, est en train de s’approprier la plus grande partie des minerais stratégiques qui se trouvent dans l’est de la R.D.C., et en particulier une variété très spéciale de coltan, un composé de colombite et de tantale, fondamental dans l’industrie des télécommunications, et de casérite. « Le Rwanda est un grand exportateur de coltan, mais n’a pas de coltan sur son territoire » a-t-il expliqué.
Une autre déclaration de CaiTero remet en question le rôle de la Monuc, la Mission de l’Onu au Congo, constituée par environ 17.000 casques bleus. Selon des témoignages qu’il a lui-même recueillis au cours d’un récent séjour en République Démocratique du Congo, « La Monuc disparaît fréquemment quand Nkunda a le vent en poupe et, inversement, elle s’interpose et joue son rôle de modérateur lorsque Nkunda est acculé par l’armée congolaise ».
Cette thèse de l’inefficacité de la Monuc dans ce conflit est corroborée, par ailleurs, par des sources directes de groupes venus de la société civile qui travaillent pour la justice et la paix dans la zone du Kivu. Le président du Forum a qualifié de « rôle néfaste » le rôle joué par l’Onu en R.D.C. : L’ancien secrétaire général de l’Onu, Monsieur Butros Butros Ghali, avait dénoncé le fait que le génocide était à cent pour cent de la responsabilité des Etats-Unis et c’était la raison pour laquelle son mandat n’avait pas été renouvelé » a-t-il ajouté.
Cette inaction de l’Onu est attestée par le paradoxe suivant « 17.000 casques bleus s’avèrent incapables d’empêcher que 4.000 combattants de Nkunda soient à même de terroriser et de soumettre la population », a-t-il ajouté. Selon les dires de Carrero, le général espagnol Vicente Diaz de Villegas, qui a démissionné de ses responsabilités de chef de la Monuc en octobre dernier, « a laissé entendre que la Monuc dispose d’un mandat clair et énergique, mais que certaines puissances empêchent que ce mandat soit appliqué ».
Par ailleurs, la semaine dernière, quatre témoins sous protection ont témoigné devant le juge de la Quatrième Chambre du Tribunal Suprême, Fernando Andreu, dans le cadre de l’instruction judiciaire ouverte suite à la mort de quatre millions de Rwandais, victimes d’un plan « d’extermination pour raisons ethniques » exécuté par l’actuel parti au pouvoir, le Front Patriotique Rwandais, entre 1990 et 2002.
Un des intervenants un « nouveau témoin extrêmement digne de foi, qui a eu une connaissance directe de l’assassinat de Laurent Désiré Kabila, le père » a certifié au magistrat qu’un « commando constitué de Rwandais recrutés dans l’entourage tutsi immédiat du président Kabila avait exécuté Kabila avec un membre de la garde personnelle pour couper toutes les pistes ». Laurent Désiré Kabila fut assassiné en janvier 2001 et c’est son fils, l’actuel président, Joseph Kabila, qui lui a succédé à la présidence.
Le but de ce crime, a-t-il affirmé, c’était de « conserver le contrôle de l’exploitation des richesses minières du Congo par les grandes entreprises qui avaient obtenu les concessions d’exploitation grâce à l’invasion du pays qui avait précédé ». « Il y avait, à ce moment-là, des approches très sérieuses en direction de la Chine et du Venezuela, opposés à cette exploitation, ou plutôt à ce pillage, des fabuleuses ressources minières de l’ex-Zaïre qui sont parmi les plus importantes du monde », a affirmé Carrero. Le juge Andreu, selon Carrero, a été fortement impressionné par ce témoignage au point d’ordonner un supplément d’enquête et d’autres auditions. Les témoignages faits devant le juge Andreu, a affirmé Carrero, ont révélé « des massacres » perpétrés par les forces rwandaises entre 1997 et 1998 dans « ces mêmes camps de réfugiés où, aujourd’hui, à nouveau, sont regroupées les personnes déplacées ».
(SL/Th/GW/Yes)
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Mais????, |
fab (
28/11/2008 09:58 )
À / France
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Je penses qu'aujourd'hui le Congo(et je crois que je ne lui apprends rien)a bien pris conscience de la faiblesse de son armée,parce que vu comment il se fait humilié par le Rwanda un pays nettement plus petit que lui,hmmmmm!!!!
Donc puisqu'il a autant de ressources,pourquoi n'utiliserait-il pas ses ressources pour les monnayer contre des armes hautement sophistiquées avec des pays prêts à les vendre???Pourquoi pas??Pourquoi ne pas les utiliser(les ressources) pour envoyer des militaires se faire former au maniement des armes sophistiquées,où tout simplement former des militaires,ou encore faire venir des instructeurs militaires???Avec des pays prêts à le faire????Car ne nous faisons pas d'illusions si militairement le Congo reste un nul et bien la situation ne changera pas!!!Il y aura toujours guerre de pillages.Alors...... |
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Je sais qu'on peut.... |
maisha (
28/11/2008 19:32 )
À Ris-orangis / France
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je suis moi meme congolaise et je dois avouer que ce que certaines personnes disent ici n'est pas faux. L'indifférence des congolais de la diaspora me dégoute, je suis vraiment révoltée.Après plusieurs mois de lecture non-stop et en profondeur sur mon pays, (et oui trop occupée a lire cousteau, voltaire, rousseau ....pffff) je me rends compte que finalement j'en connaissais plus, il y a quelques mois, sur la france que sur mon propre pays.Je pense qu' à partir du moment ou tu es vraiment conscient de TOUT ce qui se passe, de tous les enjeux...tu n'es plus pareil.Moi personnellement je ne suis plus la meme, j'ai une rage de dénoncer, de réussir mes études, de me battre que je n'ai jamais eu jusqu'ici et de voir qu'a coté, tout ce qui intéresse certains, ce sont les sapes j'ai honte. C'est a la diapora de sauver la RDCongo je sais qu'on peut le faire. Le monde prend une telle tournure, c'est notre chance d'inverser la tendance. Cette crise économique que vit surtout les pays industrialisés, d'après moi, n'est rien d'autre qu'un retour de manivelle, comme une punition.Sachons profiter de situations comme celles ci car contrairement aux autres, l'Afrique n'a rien à perdre mais tout à y gagner.
Je demanderais à tous les africains, congolais en première ligne, de participer à cette manifestation du samedi 29 novembre (demain) s'il vous plait, déplacons nous en masse, montrons leur qu'on sait, qu'on n'est plus dupe et que l'Afrique compte bien se relever. |
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A l'attention de la part de dégoutté |
N'importe quoi..... Ivoirité (
28/11/2008 22:25 )
À Paris / France
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La guerre de la Côte d'Ivoire, ce n'est pas à cause de l'Ivoirité. Si vous êtes vraiment un Africain vous comprendrez que cette guerre a été créé pour protéger les intérêts de bouygues, bolloré et consorts... en un mot pour protéger les intérêts français en Côte d'Ivoire au mépris des vies ivoiriennes.
Avant de lancer des affirmations, informez vous, cultivez vous d'abord.
Merci
de la part de dégoutté ( 27/11/2008 00:14 )
C´est franchement dégueulasse ce que les uns et les autres ecrivent ici.Je ne suis pas congolais , mais je trouve répugnant ce qui est ecrit ici.Si l´on serait pas sur Grioo,on croirait reconnaitre des paroles de blancs suprémacistes racistes.
Il y´en a qui ont l´insulte facile, se permettre d´insulter tout un peuple, pour des betises de quelque uns.Messieurs je vous rappelle que la RDC n´est pas la seule à connaitre la guerre. Et de surcoit il n´ya aucun pays d´afrique noire dont la situation economique est reluisante.Dois je conclure messieus que vous êtes une bande d´ignares, de frimeurs d´haineux? Vous avez oublié les conflits en sierra leone, en angola, en côte d´ivoire (à causede l´ivoirité), le rwanda? AVEz vous oublié la misère au tchad, au congo brazzaville, au cameroun, au gabon etc , etc...?!!!
Frimer n´est pas l´exclusivité des congolais, je suis désolé.D´autres noirs en rafolent.
Un peuple qui a été victime d´obscurantisme depuis 1960, un peuple qui n´a réellement bénéficié d´aucune formation du moins adéquate, un peuple qui se retrouve entre le marteau et l´enclume de plusieurs pays voraces,notamment la très puissante occident,un pays dont les présidents n´ont pas eu la jugeotte de developper un réseau de télécommunications , de mettre sur pied une armée decente, enfin un peuple(des enfants, des méres, des soeurs,des frères,des hommes) qui meurt de la betise de quelque uns, tout ce que vous trouver à faire c´est de venir les insulter?!!
Oui messieurs les clairvoyants ,cracher sur les congolais, mais vous êtes ressortissants de pays qui sont toujours la risée du monde, et là on ne vous voit pas, si ce n´est à disserter à longueur de temps. VOUS N`ETES PAS MIEUX QUE CEUX QUE VOUS CRITIQUEZ ET INSULTEZ ICI.
HONTE A VOUS!!!
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la mafia des onu et les imperialismes n'ont que le même discours genocide rdc à sih,e un contrat avec la chine et les impérielisme c'es n'est plus le soudan maintenant c'est la rdc arrêtez de nous insultez bande d'assassins |
(
28/11/2008 22:44 )
À Nanterre / France
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Africom et Eufor : sous couvert de grands principes et de sigles abscons, le quadrillage en douceur
Redaction kamayiti
Sous couvert de grands principes, l’ingérence humanitaire et la guerre contre le terrorisme, sous couvert de sigles abscons, à coups d’Africom au Maghreb, de « Recamp » (1) dans l’Afrique francophone ou d’Eufor dans le centre du continent(2), le quadrillage occidental de l’Afrique se fait en douceur, face aux bouleversements géostratégiques induits par l’émergence de la Chine dans l’ancienne chasse gardée coloniale de l’Occident et la féroce bataille qui s’y déroule pour la maîtrise des réserves stratégiques sur le flanc méridional de l’Europe.
Sur fond d’exacerbation de la controverse publique sur les bienfaits et les méfaits de la colonisation, son « rôle positif » et ses séquelles, les « test ADN » et les « charters de la honte » en France, l’« immigration choisie » en Europe, la percée chinoise s’est produite d’une manière pacifique propulsée par le déficit américain, un consistant matelas financier constitué de plusieurs milliards de dollars de bons de trésor américains sur un continent que n’obère aucun passif colonial de la Chine.
Par son impact psychologique et ses conséquences à long terme, elle est comparable à la conquête arabe de la rive méridionale de la Méditerranée qui a brisé le monopole de la navigation et du commerce dans l’ancien « Mare Notrum » et l’Atlantique sud, déclenchant en retour les Croisades et la colonisation du continent africain en vue de rétablir le statut quo ante.
I - Le grand jeu occidental en Afrique face la Chine
Au prétexte de la « guerre contre le terrorisme », les Etats-Unis s’emploient à mettre sur pied spécialement pour le continent noir un corps d’armée qui prendra le nom de « VIII eme corps d’armée » américain afin d’achever le maillage militaire de la planète par une présence physique opérationnelle sur l’ensemble des continents. L’AFRICOM dont la création a été décidée en 2007 aura compétence sur les 50 Etats membres de l’Union Africaine, à l’exception de l’Egypte.
Sa mission officielle est de « développer la coopération militaire avec les pays africains, d’apporter un soutien à des missions non militaires et de mener des opérations militaires sur le continent africain si elles sont décidées par le gouvernement américain ».
L’offensive diplomatique américaine en direction de l’Afrique s’est déployée crescendo depuis deux ans, parallèlement à la pénétration chinoise, avec l’implication croissante des grands pontes de l’administration néo-conservatrice. Le ballet diplomatique américain a été inauguré par le Général William Cape Ward (novembre 2007 à Addis-Ababa), commandant en chef de ce corps d’armée, suivi de John Negroponte, l’ancien proconsul américain en Irak et responsable en chef du renseignement américain, puis de Robert Gates, le nouveau secrétaire à la Défense, enfin de George Bush.
Point culminant de cette offensive, la tournée du président américain sur le continent noir à la mi-février 2008, à moins d’un an à la fin de son mandat présidentiel, ne semble pas avoir réduit la résistance africaine à son projet. Quatre pays sollicités - Le Ghana, la Zambie, le Nigeria et l’Algérie- y ont même opposé une fin de non recevoir à sa proposition.
Dns ce contexte, sauf revirement de dernière minute, le choix se porterait finalement sur le Maroc très désireux d’abriter le siège du nouveau commandement de l’armée américaine pour l’Afrique, un moyen pour le Royaume chérifien de pérenniser sa souveraineté sur le Sahara occidental face aux revendications indépendantistes de la République Arabe Saharouie Démocratique (RASD) soutenue par Alger.
Le choix du Maroc de servir de pivot à la nouvelle force d’intervention américaine en Afrique, s’il était confirmé, se situerait dans le prolongement de la coopération stratégique des Etats-Unis avec les pétromonarchies du Golfe. Il viendrait en complément de la présence au Qatar, sur le golfe arabo-persique, du QG du Centcom, le commandement central américain qui ouvre une zone allant du Maroc à l’Afghanistan, et de la base navale de Manama (Bahrein), QG de la V ème flotte américaine pour le golfe arabo-persique/Océan indien.
Dans le droit fil de cette coopération, le Royaume chérifien s’est toujours situé en pointe du combat pour la défense des intérêts occidentaux sur le continent africain, un combat qu’il confond avec la survie du régime monarchique. Membre du « Safary club » au paroxysme de la guerre froide soviéto-américaine (1948-1989), le Maroc a assuré la protection et la survie des régimes pro-occidentaux africains, notamment le Zaïre de Mobutu et le Togo de Eyadema au sein d’une alliance secrète conclue avec les encouragements des Etats-Unis, entre l’Arabie saoudite, qui en était le financier, la France, son stratège, et le Maroc, son exécutant.
Ce rôle souterrain a d’ailleurs été illustré tant par les complicités françaises dans la disparition de Mehdi Ben Barka, chef de l’opposition marocaine, que par le rôle dépotoir assumé par le Maroc pour les tyrans déchus et décrétés ipso facto indésirables par leur ancien protecteur malgré leur état de service patenté, comme ce fut le cas avec l’asile accordé au Président zaïrois Mobutu, répudié par la France dont il a pourtant été un zélé serviteur pendant près de trente ans.
Dans le cas d’espèce, le choix du Maroc se serait porté par défaut, après le refus de l’Algérie et du Nigeria, deux acteurs majeurs du continent d’accueillir le QG de l’Africom. Soucieux de diversifier leurs alliances, les Etats-Unis s’étaient d’abord tournés vers ces deux puissances émergentes d’Afrique, bien que la première soit en butte à des actions de type terroriste et le second à des troubles claniques.
Selon des informations de presse non encore confirmées officiellement, le QG de l’Africom devrait être édifié à l’extrême sud du Maroc dans la région de Tan Tan, à la limite des frontières du Sahara Occidental, à proximité de la bourgade de Ras Dari, choisie pour abriter ce projet. Du fait de sa proximité des côtes atlantiques marocaines, le site offre des facilités pour l’US Navy. Outre la base de Tan Tan, les Etats-Unis disposent au Maroc de la base aérienne de Ben Jarir, à une soixantaine de kilomètres de Marrakech ainsi que du site-relais de VOA (Voice of America) à Tanger. Le Maroc aurait donné son accord à l’installation du QG de l’Africom en contrepartie de substantiels avantages financiers.
Cet arrangement dans ses volets militaires et financiers expliquerait les déboires de la France dans la vente du « Rafale » que Jaques Chirac puis Nicolas Sarkozy ont vainement tenté de vendre au Royaume. Des déboires amplifiés d’ailleurs par les dysfonctionnements des institutions françaises qui ont fait preuve dans cette transaction stratégique portant sur l’avenir du nouvel avion de combat de supériorité aérienne, d’un amateurisme déconcertant, se lançant dans cette aventure sans concertation, d’une manière concurrente, l’Elysée voulant placer à tout prix l’appareil en guise de produit d’appel pour les pétromonarchies arabes et le constructeur Dassault, en comptable méticuleux de sa trésorerie, plutôt préoccupé de conserver la maîtrise de la détermination des prix.
Survivance d’une tradition coloniale, l’Africom était auparavant rattaché au commandement européen à Stuttgart auprès de l’USEUCOM (United States European Command). Selon le département d’Etat, la région du Sahel, notamment le Mali et la Mauritanie, constituerait un abri potentiel pour les activistes islamistes. Auparavant, les Etats-Unis surveillaient l’Afrique à travers trois commandements : Central Command (CENTCOM) dont la zone de responsabilité s’étendait sur 27 pays dont sept sont africains, le commandement européen (EUCOM), sa zone couvrant 91 Etats dont 42 sont africains, le commandement pacifique enfin (PACOM) qui a autorité sur une zone couvrant Madagascar et les îles en périphérie de l’est du continent africain.
Si le souci proclamé des Etats-Unis est de mener une guerre planétaire contre le terrorisme, la création d’un commandement spécifique pour l’Afrique marque aussi d’une manière sous-jacente l’implication plus marquée de l’Amérique dans la compétition que se livrent les grandes puissances pour la conquête des marchés africains particulièrement le pétrole qui fournit 30 pour cent de la consommation mondiale.
Dans l’attente du déploiement de l’Africom, l’administration américaine avait aménagé en 2006-2007 dans le Golfe de Guinée une base flottante, constituée de navires à très grande vitesse (swift ship) servis par un équipage de 300-400 marins pour la surveillance côtière le long des pays riverains : Angola, Cameroun, Gabon, Ghana, Guinée équatoriale, Liberia, Sao-Tome et Principe, Sénégal et Nigeria.
Le dispositif américain en Afrique est complété en Afrique orientale par la co-location de la base française de Djibouti « Le camp Lemonier », ainsi que de la base aéro-navale de Diego-garcia dans l’Océan indien, et par le nouveau rôle de gendarme confié à l’Ethiopie dans sa répression des mouvements islamistes dans la zone, notamment en Somalie.
Le positionnement américain à Djibouti a notamment pour mission de détecter les groupes terroristes en liaison avec ceux du Moyen-Orient. Le gouvernement américain soupçonne, en effet, l’organisation Al-Qaïda de s’être implantée en Afrique de l’est, en particulier en Somalie qui aurait abrité, selon Washington, le comorien Fazul Abdullah Mohammed et le kenyan Saleh Ali Saleh Nabhan, impliqués dans les attentats contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie en 1998 au cours desquels deux cent vingt quatre personnes avaient été tuées.
Ces suspicions fondées ou non expliquent le coup de force éthiopien soutenu par les Américains contre la Somalie en 2007 ayant débouché sur l’éviction du pouvoir du régime des « Tribunaux islamiques » à Mogadiscio. Le positionnement américain à Djibouti, face au Golfe, permet en outre le contrôle stratégique de la route maritime qu’emprunte un quart de la production pétrolière mondiale.
La base de Djibouti permet ainsi aux Etats-Unis et à la France de dominer l’extrémité orientale de la vaste bande pétrolière traversant l’Afrique considérée désormais comme vitale pour leurs intérêts stratégiques, une bande allant de l’oléoduc Higleg-Port Soudan (1600 km) dans le sud-est à l’oléoduc Tchad-Cameroun (100 km) et au Golfe de Guinée dans l’Ouest. Un poste d’opération américain en Ouganda donne aux Etats-Unis la possibilité de contrôler le sud-Soudan où se trouve le gros des réserves soudanaises de brut.
II- Face à la Chine, l’humanisme sélectif des pays occidentaux au Darfour
L’Amérique importe 15 pour cent du pétrole africain pour sa consommation domestique. Mais la concurrence est rude avec la Chine : L’Angola est d’ores et déjà le principal fournisseur de pétrole à la Chine devant l’Arabie saoudite, avec 456.000 barils/jour, alors que le Soudan et le Nigeria, deux bêtes noires des pays occidentaux sur le continent, ont octroyé d’importantes concessions pétrolières à la Chine, et que des informations persistantes, sur fond de rumeurs de presse sur une probable déstabilisation du président Joseph Kabila, font état d’un troc imminent entre la Chine et la République du Congo prévoyant la livraison de trois mille tonnes de cuivre en contrepartie de la construction de 3000 kilomètres de routes et d’infrastructures annexes (hôpitaux, établissements scolaires, électrification de villages etc.).
Signe de la défiance que suscite la politique occidentale en général et la politique américaine en particulier, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo (1976-1979/1999-20O7), s’exprimant en sa qualité de président du pays le plus peuplé d’Afrique (130 millions d’habitants) et premier producteur africain de pétrole, n’avait pas hésité à enfreindre les usages diplomatiques pour souhaiter à son homologue chinois dans son allocation de bienvenue que « la Chine dirige le Monde ».
Selon les prévisions des stratèges occidentaux, l’Afrique subsaharienne risque de supplanter le Moyen-orient en tant que principal fournisseur énergétique des Etats-Unis. L’Afrique occidentale dispose de près de soixante milliards de barils de réserves pétrolières avérées. Son pétrole à faible teneur en soufre, est un brut doux, fort apprécié par les pétroliers américains.De nouveaux gisements sont signalés au Cameroun, au Gabon, en Guinée équatoriale et en Mauritanie, qui deviendra un pays exportateur vers la fin de la décennie.
Parallèlement à ses découvertes, les Etats-Unis ont multiplié les initiatives diplomatiques et militaires en vue de sceller les pays africains à la stratégie globale américaine. Des points d’intervention favorisant le déploiement rapide des forces américaines ont été aménagés dans la zone sahélienne sénégalo-malienne, ainsi qu’en Namibie à la frontière avec l’Angola. Des opérations conjointes avec les pays du Sahel ont été lancées en 2003-2004 contre le groupe Salafiste pour la prédication et le combat (GPS) dans le cadre du « programme de contre-terrorisme en Afrique ».
Les attaques contre les touristes français en Mauritanie en décembre 2007, entraînant l’annulation du rallye automobile Paris-Dakar et son transfert vers l’Amérique latine, de même que l’attentat contre l’ambassade israélienne à Nouakchott témoignent des réticences locales et régionales au déploiement américain en Afrique.
Dans ce grand jeu des puissances, l’Afrique émerge comme champ de bataille stratégique, dont la Chine en a fait sa ligne de front dans sa recherche d’une plus grande influence mondiale, triplant son commerce avec le continent, verrouillant ses ressources énergétiques, et, fait plus grave pour l’avenir, assurant l’éducation des futures élites africaines dans les universités chinoises.
C’est dans ce contexte qu’il importe d’appréhender le conflit du Darfour. Les appels incessants à des interventions humanitaires au Soudan, principalement de la France, sont destinés en premier lieu à contrecarrer l’influence grandissante de la Chine qui a réussi le contournement de l’Europe par l’Afrique à qui elle inflige de surcroît une rude et traumatisante concurrence dans son ancienne chasse gardée.
Le nouvel humanitarisme sélectif des anciennes puissances coloniales, qui fustigent le Soudan mais couvrent de mansuétude d’aussi redoutables autocrates que le tchadien Idriss Déby, son prédécesseur Hissène Habre ou encore le libyen Mouammar al-Kadhafi, parait sans consistance face au poids d’une Chine, sans passif colonial avec l’Afrique, dispensant de surcroît un important flot de liquidités, sans contrepartie politique.
La mise en place de l’Eufor, le corps expéditionnaire européen chargé de s’interposer entre les belligérants aux confins soudano-tchadiens répond autant à des considérations humanitaires qu’au souci des Occidentaux de créer un glacis stratégique au centre de l’Afrique, à proximité de la plateforme opérationnelle de la Chine dans la zone, un cordon sanitaire identique à celui que les pays occidentaux veulent établir autour de l’Iran, l’autre grand fournisseur d’énergie de la Chine.
Le dérapage à l’automne 2007 de la ténébreuse opération prétendument humanitaire de l’affaire de l’« Arche de Zoe » sur l’exfiltration de faux orphelins prétendument du Darfour participe de cette pression à forte charge émotive, à fort dividende médiatique pour un interventionnisme plus marqué des pays occidentaux au Soudan par le biais du Darfour.
Le redéploiement militaire français en Afrique annoncé depuis l’Afrique du sud, le 28 février, par le président Nicolas Sarkozy, loin d’opérer un bouleversement stratégique dans les relations franco-africaines, participe de ce même souci de discrétion efficace. Le Recamp (renforcement des capacités africaines de maintien de la paix) est une opération à double détente visant à associer des pays tiers (Afrique, Europe, ONU) aux opérations militaires françaises en Afrique dans le but de partager les coûts et de diluer les responsabilités, tut en conservant la maîtrise des opérations. Un chef d’œuvre de ravalement cosmétique d’un repositionnement militaire identique au dispositif américain dans le Golfe (Arabie saoudite, Bahrein, Qatar, Koweit et Irak), face à l’Iran.
Toute conscience se pose en s’opposant. L’Occident a constamment forgé des concepts pour assurer sa domination sur le reste du Monde. Il en a été de la théorie du « Res Nullus » et du « Fardeau de l’Homme blanc » justifiant les conquêtes coloniales. Constamment besoin d’un ennemi extérieur pour cimenter sa cohésion et perpétuer sa suprématie.
Depuis la fin de la II ème Guerre mondiale (1939-1945), toute une littérature belliqueuse a développé les thèmes sur le péril rouge (contre le communisme), avant de se rabattre après l’implosion de l’Empire soviétique (1989) sur le péril vert (l’Islam), et, dans le domaine de la stigmatisation, « le juif bolchévique » a cédé la place au « nazislamisme ». Notons que le « péril vert » est un jalon intermédiaire préludant à la naissance du « péril jaune » (Chine, Inde, Japon) qui sera d’actualité lorsque ses trois pays majeurs d’Asie auront parachevé leur phase de montée en puissance, vers l’an 2025.
A cette date, l’Occident aura perdu le monopole de la puissance et partant son rôle prescripteur. Il devra, par la force des choses, composer. Dur métier pour celui qui a constamment imposé, dur apprentissage de la diversité. Composer avec les autres composantes de la planète. Cette échéance explique sa frénésie d’acquisition de gages territoriaux et énergétiques (Irak, Afghanistan, Darfour, Balkan) en vue d’aborder la prochaine étape en position de force dans une « stratégie de transformation du réel », qui se réduit en une quête désespérée visant à enrayer un déclin prévisible par le maintien de « Droits acquis » aux faîtes de la puissance.
Quant à la France, qui abrite l’un des plus importants patrimoines immobiliers des dirigeants africains —pas moins de 47 résidences somptueuses rien que pour Omar Bongo (Gabon) et son beau-père Denis Sassou Nguesso (Congo)- elle est conduite, sous l’effet de cette compétition, à un partenariat contraignant avec les Etats-Unis. Contrainte à une coopération militaire avec l’Amérique, en raison de son infléchissement atlantiste, elle est contrainte aussi de subir de plein fouet la concurrence américaine dans son « pré-carré ». Une transaction mutuellement féconde…mais au bénéfice exclusif des Américains.
En somme, et, pour reprendre le jargon politique à la mode, une offre « win, win » gagnant, gagnant pour les Américains, et pour eux seuls, sur les deux tableaux, avec en contrepartie pour la France, l’illusion de participer au « grand jeu mondial » sur le seul continent où elle dispose encore d’une certaine influence.
Lointaines réminiscences de ses déboires coloniaux, l’activisme de la France au Soudan au-delà du débauchage de la Libye pour en faire un substitut à l’Algérie dans la fourniture du gaz et un marché sécurisé pour ses exportations militaires et ses centrales nucléaires, pourrait, d’une manière sous-jacente, répondre à son souci de purger son « complexe de Fachoda » (3), le désastre militaire et diplomatique français subi dans ce pays contre les Anglais au XIX me siècle durant la phase de conquête coloniale écartant durablement la France des eaux du Nil
Notes :
1 - Recamp (Renforcement des capacités africaines de maintien de la paix) : Ce concept recouvre le nouveau dispositif français en Afrique mis en place progressivement depuis l’été 2007. Il consiste à associer des pays européens et africains et éventuellement les organisations internationales aux opérations de maintien de la paix dans le double but de partager les coûts et donc de réduire les frais pour la France et de diluer les responsabilités évitant le sempiternel tête à tête France-Afrique. Quatre pôles correspondent à quatre « sous-régions » et dessinent ce que pourrait être la future carte des implantations françaises. Il s’agit de Dakar (Sénégal), Libreville (Gabon), Djibouti et La Réunion. Dans chacun de ses pôles, la France a créé un petit état-major et prépositionné du matériel. Ils participent à l’entraînement des armées des pays de la région et sont censés accueillir des officiers européens.
2 - EUFOR TCHAD/RCA : est une opération militaire de transition chargée notamment de la protection de la population en proie à la guerre civile dans l’Est du Tchad et dans le Nord-Est de la République centrafricaine. Sa mise en place a été décidée par l’Union Européenne le 28 janvier 2008, dans le cadre de la politique européenne de sécurité et de défense (PESD), en vue de faire face à la crise du Darfour dans la zone frontalière soudano-tchadienne. Forte de trois membres, dont le contingent français en constitue l’ossature (1.700 membres), l’Eufor Tchad est commandée par le général de Corps d’armée Patrick Nash
3 - La crise de Fachoda : Dans l’imaginaire collectif français, l’épreuve de force qui opposa Paris et Londres, en 1898, demeure comme le plus important revers militaire et diplomatique, une profonde humiliation infligée par le Royaume uni à la France sur le continent africain. Ce sérieux incident diplomatique au retentissement considérable en pleine phase d’expansion coloniale entraîna la fin des ambitions françaises sur l’Egypte et la zone nilotique (Egypte, Soudan, Ouganda), alors qu’elle avait été le maître d’oeuvre du percement du Canal de Suez. Le site de Fachoda (ou Kodok) est situé à 650 km au sud de la capitale soudanaise Khartoum.
René Naba est ancien responsable du monde arabo-musulman au service diplomatique de l’Agence France Presse, ancien conseiller du Directeur Général de RMC/Moyen orient, chargé de l’information.
A paraître prochainement : « Il était une fois la dépêche d’agence » Editions l’Armoise - 8, Rue des Lions saint Paul 75004 Paris septembre 2007
source: Oumma.com
La mafia de l’ONU en République démocratique d...
La guerre au CONGO n est autre qu une nouvelle fase de tentative de recoloniser l AFRIQUE Rappeller ...
Narmer, Ma plume au service de la MAAT
Hotep frangin Toi même tu sais, pas besoin de parler...tes paroles, tes rimes et ta plume parlent ...
Narmer, Ma plume au service de la MAAT
Salut frero c'est Reda franchement rien a dire ton interview elle tue comme tes sons comme je te l a...
Narmer, Ma plume au service de la MAAT
Si si Narmer Trop fort les flows, les textes .. le tout quoi ! http://kemeticsoldats.skyrock.com
Narmer, Ma plume au service de la MAAT
hotep narmer, je te suis depuis un moment, là première que je tes vus s 'était au festival shomar...
Narmer, Ma plume au service de la MAAT
Ouais Broza si² comme on dit ! notre génération a de l'ambition
Narmer, Ma plume au service de la MAAT
les arabes et autre n'ont jamais méprisé !!!et kémite martinikais jamais entendu et ceux ki disen...
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a n´importe quoi |
de la part de dégoutté (
29/11/2008 13:10 )
À Dortmund / Germany
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Je suis désolé pour toi si tu es incapable de savoir que le mot conflit ne veux pas dire confrontation armée. C´est toi qui devrais te cultiver tchiiiip!!!!
Maintenant viens oser affirmer ici que l´ivoirité n´a pas fait des vagues en cote d´ivoire.
Et quan je vois des gens dire que les congolais ne s´aiment , sont haineux,rapide à juger, à insulter comme si cet etat de fait n´etait que l´apanage des congolais.
Je le dis les africains nous sommes des grandes gueules , mais rien derriere. Tout ceux qui sont choqués ici et insultent les congolais sont des africains, dont les pays sont à la traine, la ris´´e du monde entier et dont les dirigeants sont des marionnettes. QU´attendez vous pour agir et les dégagez hein?
Des grandes gueules pour rien !!! TCHIIIP!! |
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A reflechir |
Neter (
29/11/2008 19:15 )
À / United Kingdom
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Vedeo: La guerre en RDG
http://www.youtube.com/watch?v=upHpQdCavpg |
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