La CEDEAO outrepasse ses prerogatives en s'ingérant dans les affaires intérieures des Etats membres comme au Mali et en guinée Bissau.
Le cas Malien est tellement aberrant, qu'on se pose la question comment une organisation inter Etat qu'est la CEDEAO puisse aller à l'encontre des textes qu'elle même est coauteur? L'accord -cadre du 06 Avril 2012 qui vise un retour à l'odre constitutionnel. Au moment où tout semble rentrer en ordre, la CEDEAO en recevant Dioncounda TRAORE (chef des esclaves) lors de ses assises d'Abidjan du 26 AVril 2012 fit un volte face pour plaire à ce dernier. Le Mali n'est pas la Côte d'Ivoire. Alassane risque de l'apprendre à ses dépens. Les maliens peuvent peiner des siècles, mais n'accepteront jamais un dictat de telle nature en provenance de la CEDEAO (maintenir Dioncounda 12 mois à la tête de la transition, faire une transition de 12 mois). Je parie que ça sent du roussis. Qui vivra verra. En tout cas tous les mailens (puisque la majorité absolue) sont prêts à en découdre au terme des 40 jours constitutionnel avec la CEDEAO si elle insistait sur sa décision.
Le sort du Mali ne se décide pas à ailleurs qu'à Bamako et entre les forces vives du Mali. |