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  La dévaluation du franc CFA : vraie ou fausse rumeur ?
Prolégomènes pour un débat entre Africains
 
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La dévaluation du franc CFA : vraie ou fausse rumeur ?

Nombre de messages
:  20
Pages:  1  

  mieux vaut tard que jamais
sega philippe ( 26/11/2011 17:21 )
À Abidjan / Cote D'Ivoire

Nous africains, avons plus que tout autre peuple besoin d'être au bord du gouffre avant de s'apercevoir que nous faisions fausse route.
Le Fcfa n'est pas une monnaie, c'est un objet de domination coloniale inventée par la france pour son unique profit et pour notre plus grand désavantage.
Faut il une seconde dévaluation qui sera plus catastrophique que la première pour nous rendre compte que nous ne servons qu'à combler le déficit du trésor en transférant 65% de tous nos avoirs en France ?.
Lorsqu'on parle de compétitivité des nos matières premières, c'est vraiment risible. 65% de ce que nous gagnons restera en France, et nous allons payer tous les produits importés deux fois plus cher, pour un salaire qui ne bougera pas. C'est un génocide social qui se prépare. Et je ne vous parle même pas du service de la dette libellée en Euros et en Dollars.
Depuis 8 ans nous nous battons en côte d'Ivoire, au prix de nos vies et sous les bombes, pour dénoncer ce système économique avilissant et barbare. Il faut que les africains pensent pour une fois à leur jeunesse qui souffre, à leurs femmes qui ne peuvent déjà pas nourrir leurs bébés avec décence. Il n' y a pas deux options, et les africains sont assez éduqués pour se débouiller tout seul comme des hommes dignes.
Il faut quitter le FCFA, ou sombrer économiquement.
A vous de choisir.
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  Bonne analyse de Mr Pambou mais?
( 26/11/2011 21:49 )
À Montreal / Canada


Cher Mr Pambou,

J'ai été heureux de vous lire car pour une fois, vous avez fait une analyse rigoureuse et indépendante de la situation monétaire des zones CEMAC et UMOA.

Je vous remercie d'éclairer les grioonautes sur les enjeux de la probable dévaluation du f.cfa, mais je trouve que vous n'avez pas poussé très loin votre analyse car si éffectivement les prix des cultures de rentes devraient devenir compétitifs, hypothèse qui reste à être corroborer par les faits, vous omettez de signaler que les importations des pays africains seront aussi plus chers.

La seule certitude dans cette décision, est que le pouvoir d'achat de ces pays sera affaibli.

Certes, il y a un avantage indirect, que nous devons espérer : les populations vont donc être obligées de réduire leurs dépendances vis à vis des produits étrangers, ce qui relancerait les produits locaux.

Mais on peut aussi craindre l'effet inverse, c'est-à-dire une inflation galopante dont les effets seraient imprévisibles tant sur les plans sociologique, économique que politique.

Cette concentration de frustrations, vu le contexte politique actuel, pourrait même entraîner des révoltes populaires dont l'issu reste incertaine.

Un autre aspect important de cette dévaluation unilatérale concerne le coût des exportations dont vous ne faites pas du tout mention dans votre analyse.

En effet, si nous comparons les coûts des importations à ceux des exportations, en ce qui concernen la plupart des pays Africains francophones, la balance commerciale est largement déficitaire: autrement dit, la facture de nos importations -de ce que nous achetons à l'étranger- est plus élevée que celle de nos exportations -de ce que nous vendons aux autres.

La conséquence logique de ce fait serait que nous ne serons plus en mesure de soutenir certains achats d'équipements de base car n'oublions pas que nos états sont encore en construction, or la plupart des matériaux utilisés dans le BTP sont importés et viennent des pays Européens et Asiatiques.

Ce sera aussi le cas pour les médicaments qui sont achetés chez des firmes étrangères, même avec les génériques on aura une facture plus élevée.

D'autre part, Mr Pambou, en dévaluant le F.cfa, vous oubliez de signaler un point très important, qui déjà étrangle nos économies, à savoir la facture de la dette extérieure, qui augmentera sans qu'on ne soit sûr d'engrenger plus de recettes pour la payer.

Enfin, la question de la gestion de la monnaie doit être relativement simple car plusieurs pays africians non francophones ont des monnaies stables, dont certaines sont plus compétitives que le f.cfa. Je vous évite la longue liste d'exemple du Maghreb à L'Afrique du Sud.

En guise de conclusion je suis d'accord avec vous, Mr Pambou, pour la réflexion sur l'opportunité d'une telle décision: il s'agit donc de voir comment nos pays peuvent continuer à accepter des décisions prises par d'autres, à des fins propres à leurs intèrêts, et au détriment de nos populations, car ce ne sont pas les dirigeants qui collaborent à la prise de ces décisions qui vont en souffrir, mais encore une fois, les populations innocentes déjà exploitées sans vergogne.

Merci de signaler les tristes accords signés en catimini en 1960, au dos des peuples africains, par une poignée de dirigeants sous contrainte de renversement -voir le cas de Gilchrist Olympio et du premier président du Congo Brazzaville- et dont personne n'ose parler en Afrique.

Seul Mr Coulibaly et Mr Agbohou sur Africamaat , à la suite de POUÉMI, ont essayé, voire osé poser le problème, sans que cela ne fasse réagir l'intelligentsia africaine de facon vive. On doit aussi reconnaître la pertinence des contributions de quelques auteurs dans un ouvrage édité chez Menainbuc, sous la direction de Mr Yves Ekoué Amaïzo, à la réflexion sur les problématiques d'interdépances entre l'Afrique francophone et la France.

Dans la même perpective il sera très intéressant de découvrir les analyses de Francois N'dengwe sur la question de la monnaie.


En définitive, dans notre monde contemporains, nul ne ne pourra plus fermer les yeux sur l'enjeu monétaire vu que les conséquences d'une nouvelle dévaluations seront dramatiques sur tous les plans et nous attendons vivement ce 1er janvier 2012, car ce sera un tournant historique dans les rapports France-Afrique.
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  ah encore !!
( 26/11/2011 22:31 )
À Chennevières / France

décidement je m'aperçois que l'Afrique ne contrôle vraiment rien de rien , pas même sa monnaie , tu me diras c'est une monnaie de singe le CFA...
le continent africain n'est pas FRANC !! Quand est ce que les économistes africains feront la fierté d'un continent ....pour retrouver leur liberté spirituelle !!!!
l'art de la guerre est sur le continent depuis trop longtemps pour le tenir en oppression !
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la liberté ou la mort ( 27/11/2011 01:26 )
À Lyon / France

Quelle honte pour nous les africains( les 15 pays noirs zone cfa) ;
L'exploitation s'emplifie.
Mais où sont les journalistes ???
A la moindre occasion, posez les bonnes questions à nos dirigents et prenez le realis de l'indignation de nos peuples!!

Une moanie à nous pour de bon!!
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( 27/11/2011 02:58 )
À Lund / Sweden

mais les dirigeants de la zone franc ils disent quoi?
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  Franc des Colonies Francaises d'Afrique
Adama ( 27/11/2011 05:05 )
À London / United Kingdom

Le Franc CFA est une veritable arnaque. Il est temp de creer une monnaie Unique pour les etats Francophone d'Afrique sinon se sera la catastrophe economique.
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  FranSSais, voleur et bandit de grand chemin, n'est ce pas " JEAN MARC SIMON " Petit Ambassadeur en EBURNIE de mes couilles.
yuotam ( 27/11/2011 10:33 )
À Liernais / France

65 % au moins il nous reste 35 % et en plus des 35%, qui nous reste il faut ramener des valises remplis de tunes, pour qu'ils ne nous trucident pas avec leur armée d'occupation NAZI.

Les bombes sur la résidence de ce digne fils d'Afrique Koudou Laurent GBAGBO, parce que Alain JUPPE avec sa tronche de P.D., exigeait d'un président élu démocratiquement, Koudou Laurent GBAGBO, 80 % de notre pétrole pour la FranSSe, 10 % au Burkinafasso, pour complicité avec les rebelles, et le reste des 10 % pour les Ivoiriens, et avec ça on doit développer nos écoles, nos hôpitaux, nos infrastructures, nos recherches .

La FranSSe est un état voyou, gangster, voleur, criminel, quand on explique au gaulois de base avec son béret sur la tronche, et sa bouteille de rouge sous le bras, ne gars ne vous croit pas, tellement on leur a menti depuis le berceau, en leur disant que c'est nous Africain les pauvres.

Vous comprenez pourquoi, il passe le plus claire de leur temps, a assassiner nos dignes fils d'Afrique, a corrompre, à assassiner, a faire disparaître, a perpétrer des coups d'états, avec les rébus noirs de leur armée, on la bien avec Bokassa devenu empereur, Eyademon le marmiton devenu président, et ça ne suffit pas ce sont les coups d'états, avec largage de bombes sur la résidence et palais présidentielle avec complicité d'autres nègres de service, y a qu'à voir le cas d'école avec Koudou Laurent GBAGBO.
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  A Montreal merci pour les remarques complémentaires
Pambou ( 27/11/2011 12:00 )
À Boulogne-billancourt / France

Montréal-Canada,

Merci pour les remarques complémentaires concernant le renchérissement du prix des importations, l'augmentation du prix du service de la dette payée en devises étrangères. L'ensemble pouvant conduire à des révoltes sociales.
Ces informations sont importantes, mes prolégomènes servent à ça. Je ne prétends pas détenir la vérité en posant le problème mais ouvrir un débat. Un certain nombre de grioonautes ont raison, il faut que le débat soit le plus large possible et que les Africains, journalistes spécialisés, économistes informés, passent du stade de l'indignation passive à celui de l'indignation active en faisant des propositions concrètes sur le plan technique et organisationnelle.
Merci pour le débat qui doit être constructif et propositionnel et qui doit continuer en gardant la mesure de nos propos sans insultes et sans velléités inutiles.

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  Nous avons commis des erreurs, n'agravons pas les choses avec une dévalution
( 27/11/2011 15:30 )
À Paris / France

Nous avons laissez l'impérialisme blanc régner chez. Nous ne sommes jamais devenus indépendants, aujourd'hui nous payons le prix encore.
Une dévaluation aurait des effets catastrophiques pour nos niveaux de vie déjà si bas. Voulez-vous nous affamer encore et encore ? Que vont devenir nos jeunes générations ? Y avez-vous pensé ?
Nous n'avons pas le choix, l'indépendance monétaire est aujourd'hui une absurdité.
$Mais bon anniversaire le 25 du dernier mois, c'est un peu tard mais toujours temps.$
Encore une belle crise en vue, pour l'Afrique bien sûr. :)
Monsieur Pambou, merci de tenir compte des posts, je vois que vous réagissez, je vous croyais à Alfortville. Vous êtes avec ?
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( 27/11/2011 18:27 )
À Ouagadougou / Burkina Faso

quel torchi cet article!
la dévaluation du franc CFA va permettre à la France de résoudre ses problèmes de dette!
et les pays africains qui vont s'endetter davantage parce que les importations (sans lesquels ils ne peuvent survivre: pétrole; produits de consommation, matériaux...)??? comment va-t-on faire avec une monnaie aussi faible?!
j'espère que c'est une fausse rumeur et que c'est plutôt l'euro qui sera dévalué, ce qui va apporter un souffle d'oxygène aux europpéens également qui sont étranglés par les marchés financiers et autres banques!
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pierre ( 27/11/2011 19:57 )
À Bois-colombes / France

je crois que les gens non pas assez mesuré de manière rationnelle les effets de la dévaluation. sinon les réactions seraient plus vives et plus nombreuses. C'est le futur des jeunes africains qui est en jeu. Nos dirigeants sont vieux pour la plupart et ont perdu leurs aptitudes de discernement soient ils s'en fichent parce qu'il ne se sentent pas concerner et donc à l'abri. Détrompez vous Présidents de la CEDEAO vos noms resteront gravés dans l'histoire pour avoir participé au complot contre l'Afrique. Tant que nous n'aurons pas des dirigeants assez forts et courageux pour abolir ce néo-colonialisme on n'avancera jamais.
Quand les colons ont besoin de nous on est toujours là ou ils nous obligent à être la. Mais quand c'est nous qui avons besoin d'eux ...
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  @ À Ouagadougou / Burkina Faso, il faut peut être arrêter de boire du TCHAPALO
( 27/11/2011 23:43 )
À Liernais / France

On ne sait pas ta reaction, d'abord tu traite l'article de TORCHI, et après on ne sait pas si tu abonde dans le sens de Pambou, ou bien des voleurs Gaulois, ou des victimes Africains.

Dans tous les cas cet article est mieux que les torchon du FASO PAS NET.
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aida ( 28/11/2011 15:45 )
À Englewood / United States

vraiment thank you ouattara
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  le franc cfa dévalué
Tsoua ( 29/11/2011 03:53 )
À Saint Denis / France

Si cette dévaluation devient effective le 01er jan 2012, voilà une occasion que nous offre la France, pour dénoncer ces vieux accords imposés aux pères de nos fictives indépendances.Et par cette opportunité , si nos dirigeants sont bien des présidents qui representent les interêts de leur pays et non celles de la France, ils doivent songer à créer une monnaie commune à tous les pays de la zone cfa
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  Pauvres africains pris dans un cercle vicieux
( 30/11/2011 12:14 )
À Liège / Belgium

Nous africains, nous nous retrouvons dans une situation on ne peut plus difficile.
Nos exportations sont inférieures à nos importations, et même nos propres matières premières vont en occident pour être transformés et malheureusement nous importons de nouveaux nos propres matières premières finies. La dévaluation est forcement déletaire pour les africains que nous sommes.
d'autres part, nos chefs d'état nous sont imposés par l'occident et dès qu'ils refusent de travailler pour les occidentaux, ces mêmes occidents utilisent d'autres africains pour l^'écarter du pouvoir.
Nous sommes donc dans une situation de faiblesse et nos chefs d'état ne sont au pouvoir que pour servir les interêts des occidentaux et pas des africains.
Que faire pour changer les choses? les africains devaient tous reflechir afin de répondre à cette question. n'attendons pas des situations de crise pour chercher des réponses à cette question capitale.
je suis persuadé que cette deuxième dévaluations qui est imprévisible, ne sera pas la dernière et cela a été dit lors de la première dévaluation en 1994.
Commençons déja par élir nos propres dirigeants avant de défendre nos interêts contre l'occident.
Une fois de plus, merci Mr Pambou d'avoir lancé le débat.
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  ARMES ET CORRUPTION
( 30/11/2011 14:31 )
À Saint-avertin / France

Les chefs d'états Africains sont en manquent d'imaginations car ils ne sont pas en majorités démocratiquement élu par leurs peuples .Ils n'aiment pas leurs peuples ni de penser a leur souffrances historique.Ils ne sont pas a l'hauteur de dériger la politique attendu de leur continent de la lumière de Dieu (le soleil la premier force de l'univers ).Ils sont intellectuellement faibles en majorités pour osér a imposer leur désires.Brèf ils dupent et humilient les peuples .Honte a eux .
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( 30/11/2011 20:19 )
À Saint-avertin / France

SEK | 11/29/2011 11:24:27 AM
lu pour vous:

Le Franc CFA : Piller l 'Afrique sans laisser de traces
Lundi, 27 Décembre 2010 10:38
L’une des influences les plus importantes dans la vie économique et politique des États Africains qui étaient des Colonies Françaises dans le passé c’est l’impact d’une monnaie commune ; le Franc de la Communauté Financière de l’Afrique ("CFA"). Il y a en effet deux francs CFA distincts en circulation.

Le premier est celui de l’Union Économique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMAO) qui comprend huit pays Ouest Africains ( Bénin, Burkina Faso, Guinée-Bissau, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal et Togo).

Le deuxième c’est celui de la Communauté Économique et Monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC) qui comprend six pays d’Afrique Centrale (Cameroun, République Centrafricaine, Tchad, Congo Brazzaville, Guinée Équatoriale et Gabon), cette division correspond à l’AOF (Afrique Occidentale Française) pré-coloniale et AEF(Afrique Équatoriale Française), avec l’exception que la Guinée-Bissau était une colonie Portugaise et la Guinée Équatoriale une colonie Espagnole dans le passé.

Chacun de ces deux groupes produit son propre franc CFA. Le franc CFA de l’UEMAO est produit par la BCEAO( Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest) et le franc CFA de la CEMAC est produit par la BEAC (Banque des États de l’Afrique Centrale).

Ces monnaies étaient estimées à 100 F CFA pour chaque franc Français, mais après que la France a rejoint la zone Euro de la Communauté Européenne à un taux fixe de 6,65957 francs Français pour un Euro, le taux du CFA par rapport à l’Euro fut fixé à 665, 957 F CFA pour chaque Euro, maintenant le ratio de 100 pour 1.

Il est important de noter que c’est la responsabilité de la Trésorerie Française de garantir la convertibilité du Franc CFA à l’Euro.

La politique monétaire gouvernant une agrégation aussi diverses de pays est simplifiée parce qu’elle est en fait opérée par la Trésorerie Française, avec aucune aux autorités fiscales centrales ni de l’UEMAO, ni de la BEAC. Sous les termes d’accord qui mirent sur pieds ces banques et la CFA, la Banque Centrale de chaque pays est obligée de maintenir au moins 65% de ses réserves d’échanges étrangers dans un "compte d’opérations" tenu par la Trésorerie Française, de même que 20% en plus pour couvrir d’autres obligations financières.

Les banques centrales de la CFA imposent aussi un CAP sur les crédits étendus à chacun des États membres équivalent à 20% des revenus publiques de ce pays au cours de l’année précédente. Bien que la BEAC et la BCEAO aient des facilités de découvert avec la Trésorerie Française, les DRAWDOWNS sur ces facilités de découverts sont sujets au consentement de la Trésorerie Française.

Le dernier mot c’est celui de la Trésorerie Française qui a investi les réserves étrangères des pays Africains en son propre nom à la Bourse de Paris.

En un mot, plus de 80% des réserves étrangères de ces pays Africains sont déposées dans les « comptes d’opérations » contrôlés par la Trésorerie française. Les deux banques CFA sont Africaines de nom, mais ne possèdent pas de politiques monétaires propres à elles. Les pays eux-mêmes ignorent, il ne leur est même dit, quel pourcentage de la cagnotte de leurs réserves étrangères tenues par les la Trésorerie Française leur appartient en tant que groupe ou individuellement.

Les gains de l’investissement de ces fonds dans la cagnotte de la Trésorerie Française sont supposés être ajoutés à la cagnotte, mais aucune comptabilité d’aucun de ces changes n’est adressée ni aux banques, ni aux pays. Le cercle limité des hauts cadres de la Trésorerie Française qui ont connaissance des montants des "comptes d’opérations" où ces fonds sont investis ; qui savent s’il y a des bénéfices sur ces investissements ; ont la prohibition de ne livrer aucune de ces informations aux banques CFA ou aux banques centrales des États Africains..

Cela rend impossible pour les États Africains de réguler leur propre politique monétaire. Les pays les plus inefficaces et les plus gaspilleurs sont capables d’employer les réserves étrangères des pays plus prudents sans aucune intervention significative des pays les plus riches et couronnés de succès.

Le fait que, pendant que le PIB Français grandit et que la parité de l’Euro face au dollar (principale monnaie du commerce international) apprécie, il y a le danger constant que le franc CFA pourrait être fixé à un taux d’échange très élevé.

Ceci freine la croissance dans le commerce entre l’Afrique et le reste du monde et permet aux autres pays, spécialement en Asie, d’employer leurs taux d’échange plus flexibles pour gagner des parts de marché, supplantant l’Afrique.

La création et le maintien de la domination Française des économies de l’Afrique Francophone sont le produit d’une longue période de colonisation Française et la dépendance apprise des États Africains.

Pour la majeure partie de l’Afrique Francophone, leurs banques centrales n’ont que des pouvoirs limités. Il y a des économies dont la vulnérabilité face à une économie de plus en plus globalisée s’accroît de jour en jour. Il ne peut y avoir de politique de commerce sans référence aux réserves.

Les politiciens et les partis élus pour promouvoir la croissance, la réforme, les changements dans le commerce et les politiques fiscales sont relégués au second plan à moins qu’il n y ait l’approbation de la Trésorerie Française qui rationne leurs fonds.

Il y en a plusieurs qui objectent à la continuation de ce système. Le Président Abdoulaye WADE du Sénégal a déclaré ceci très clairement : "L’argent du peuple Africain bloqué en France doit être rapatrié en Afrique afin de profiter aux économies des États de la BCEAO. L’on ne peut pas avoir des milliards de milliards placés dans les marchés bousiers étrangers et en même temps dire qu’on est pauvre, et aller ensuite quémander de l’argent" Comment Cela est-il Arrivé ?

Ce système de dépendance est une résultante directe des politiques coloniales du gouvernement Français. Dans la période immédiate après-guerre, après la signature des accords de Bretton Woods en juillet 1944, l’économie Française avait besoin de se relever de toute urgence. Pour l’aider dans ce processus, elle créa le franc CFA au sein de ses colonies d’Afrique afin de garantir un marché captif pour ses produits. La décision principale qui découla des accords de Bretton Woods c’était l’abandon des Standards de l’Or.

En un mot, le nouveau système donnait une place dominante au dollar. Les autres monnaies virent leur taux d’échange être indexé au dollar. Les réserves des banques centrales Européennes en ce temps là étaient constituées de monnaies à valeur douteuses d’après-guerre qui avaient été dévalorisées des fluctuations de la monnaie.
Pour cette raison, la France avait besoin des monnaies de ses colonies pour soutenir sa compétitivité avec ses rivaux Américains et Britanniques.
Charles De GAULLE et Pierre MENDÈS, son principal conseillé économique, rencontrèrent des dirigeants Africains et développèrent un pacte colonial qui garantirait que ceci dans un traité (avec des clauses publiques et des clauses secrètes). Le génie derrière tout cela c’était Jacques FOCCART le "Mister Africa" Français.

La décolonisation au Sud du Sahara ne se fit pas comme Charles De GAULLE l’avait prévu. Il aurait voulu une Communauté Franco-Africaine qui interrompit l’indépendance totale.

Mais lorsque la Guinée de SÉKOU TOURÉ vota « non » au référendum de 1958 concernant cette Communauté, l’idée fut effectivement morte. La Guinée fut propulsée dans les ténèbres à cause de sa décision et un semblant de Communauté fut mise sur pieds, mais l’appel à l’indépendance totale se montra difficile à résister.

Sans y être vraiment préparé, en 1960, Charles De GAULLE avait à improviser des structures pour une collection de petits États nouvellement indépendants, chacun avec un drapeau, un hymne et un siège aux Nations Unies, mais souvent avec de petits atouts précieux.
C’est à ce niveau que Jacques FOCCART eut à jouer un rôle essentiel, celui d’un architecte d’une série d’accords de Coopération avec chacun des nouveaux États dans les secteurs des finances et de l’Economie, de la culture et l’éducation, et de l’armée. Il y avait onze pays impliqués à l’origine : Mauritanie, Sénégal, Côte d’Ivoire, Dahomey (actuel Bénin), Haute Volta (actuel Burkina Faso), Niger, Tchad, Gabon, République Centrafricaine, Congo Brazzaville et Madagascar. Le Togo et le Cameroun, anciens Territoires Administratifs des Nations Unies, furent aussi co-optés dans le club.

Ainsi furent aussi, plus tard le Mali et les anciens territoires Belges (Rwanda-Urundi, actuel Rwanda et Burundi, et le Congo-Kinshasa), quelques-unes des ex-territoires Portugais, ainsi que les Iles Comores et le Djibouti, qui avaient aussi été sous la domination Française pendant plusieurs années mais devinrent indépendants dans les années 1970. Tout cet ensemble fut placé sous un nouveau Ministère de la Coopération, créé en 1961, séparé du Ministère des Affaires des Départements et Territoires d’Outre-mer (connus sous le DOM-TOM) qui les administraient tous auparavant

La clé de tout ceci était l’accord signé entre la France et ses colonies nouvellement libérées d’Afrique qui embrigadèrent ces colonies dans l’étreinte économique et militaire de la France. Ce pacte colonial non seulement créa l’institution du franc CFA, mais aussi, il créa un mécanisme légal sous lequel la France obtint une place de choix dans la vie économique et politique de ses colonies.

Les accords du Pacte Colonial garantirent une préférence spéciale à la France dans les processus politiques, commerciaux et de la défense dans les pays Africains. Au niveau de la défense, il accepta deux sortes de contact continuel. Le premier était l’accord militaire ouvert sur la coopération militaire ou les accords d’Aide Militaire Technique (AMT), qui n’étaient pas légalement contraignantes, et pouvaient être suspendus selon les circonstances. Ils couvraient l’Education, la formation des soldats et des forces de sécurité Africaines. Le second type, secret et contraignant, consistait en des accords de défense supervisés et conduits par le Ministère de la Défense Français, qui servait de base légale pour des interventions Françaises.

Ces accords permirent à la France d’avoir des troupes pré-déployées en Afrique ; en d’autres termes, des Unités de l’armée Française présentes de façon permanente sur une base rotative dans des bases et des camps militaires en Afrique, entièrement gérées par les Français.

Selon l’Annexe II de l’accord de Défense signés entre les gouvernements de la République Française, de la République de Côte d’Ivoire, de la République de Dahomey et de la République du Niger le 24 Avril 1961, la France a la priorité dans l’acquisition de ces "matières premières classés comme stratégiques". En effet, selon l’article 2 de l’accord, "la République Française informe régulièrement la République de Côte d’Ivoire (et les deux autres) de la politique qu’elle compte adopter concernant les matières premières et les produits, en tenant compte des besoins généraux de la défense, de l’évolution des ressources et la situation du marché mondial".

Selon l’article 3, "la République de Côte d’Ivoire (et les deux autres) informent la République Française des politiques qu’ils comptent suivre concernant les matières premières stratégiques et les produits, et les mesures qu’ils se proposent d’adopter afin d’appliquer ces politiques".

Et pour conclure, l’article 5 :
"Concernant ces même produits, la République de Côte d’Ivoire (et les deux autres), pour les besoins de la défense, les réserve en priorité pour la vente à la République de France, après avoir satisfait aux besoins de la consommation interne, et ils importeront ce dont ils ont besoin prioritairement de la France". la réciprocité entre les signataires n’était pas une négociation d’égal à égal, mais elle reflétait la dominance de la puissance coloniale qui avait, dans le cas de ces pays, une "indépendance" organisée quelques mois avant ( en Août 1960).

En résumé, le pacte colonial maintenait le contrôle de la France sur les économies des États Africains ; il prit possession des réserves de monnaie étrangères ; il contrôla les matières premières stratégiques de pays, il posta des troupes dans le pays avec le droit de libre circulation ; il exigea que tous les équipements militaires soient acquis de la France ; il prit en charge la formation de l’armée et de la police, il exigea que les hommes d’affaires Français soient autorisés à avoir le monopole des entreprises dans des secteurs clés (Eau, Électricité, Ports, Transports, Énergies, etc.).

La France non seulement imposa des restrictions sur les importations de quantités de produits en dehors de la zone Franc, mais aussi elle imposa des quantités minima d’importations de la France.

Ces traités sont encore en vigueur et opérationnels.

La création d’un tel système n’était pas le produit de l’Assemblé Nationale Française ou le résultat d’aucun processus démocratique. C’était la résultante des politiques guidées par un groupuscule dans le bureau du Président, la "Cellule Africaine", initialement présidée par Jacques Foccart.

Pendant le demi-siècle passé, le puissante et secrète "Cellule Africaine" a surveillé les intérêts stratégiques de la France en Afrique, gouvernant sur un grand andain d’anciennes colonies Françaises.

Agissant comme une commande générale, la cellule utilise l’armée Française comme un marteau pour installer des gouvernants qu’elle estime conciliantes avec les intérêts Français. En retour, ces pays donnent à des industries Françaises la primeur sur leur pétrole et d’autres ressources naturelles. Mettant à l’écart des canaux diplomatiques traditionnels, la cellule ne fait des rapports qu’à une personne : Le Président. Les liens serrés de la cellule au géant du pétrole Elf Aquitaine, dont les dirigeants furent emprisonnés pour corruption, était une source d’embarras.

Et un ancien chef de la cellule a été condamné suite à des accusations de trafique d’armes en Angola. Ces problèmes politiques hautement controversés ne furent jamais soulevés devant aucunes des structures démocratiquement élues de la France. La politique Africaine est le domaine privé du bureau du Président. Cela était vrai de Charles De GAULLE, François MITTERAND, Valérie GISCARD d’ESTAING et Jacques CHIRAC. Nicolas SARKOZY n’a apparemment pas de contacts ou d’ambitions dans ce domaine et a laissé la Cellule de Jacques CHIRAC en place.

L’Impact du Pacte Colonial

Certaines des conséquences pour les pays Africains de la continuation de la dépendance sont évidentes—manque de compétition ; dépendance de l’Economie Française ; dépendance de l’Armée Française ; et la politique porte-ouverte pour les entreprises privées Françaises. Cependant, il y a des différences subtiles qui ressortent.

Les compagnies Françaises en Afrique Francophone, en vertu de leur statut oligarchique ou de monopole, contribuent pour une part substantielle au PIB de ces pays. De façon plus importante, ils sont très souvent le seul groupe de gros payeurs d’impôts. Dans plusieurs de ces pays, les compagnies Françaises paient plus de 50% des impôts sur le revenu national recueillis. Cela leur donne un statut unique.

Assez fréquemment, les Français disent que sans les compagnies Françaises, l’économie des pays Africains s’effondrerait. Couplé avec l’incapacité d’accès à ses propres ressources naturelles pour un pays, cela est vrai sans l’ombre d’un doute. Cependant, il ne s’en suit pas que des compagnies privées d’autres pays comme les USA et la Chine ne pourraient pas contribuer également. C’est l’une des raisons pour lesquelles les Français sont si inquiets concernant l’ouverture à la compétition sur le marché.

Un autre aspect c’est l’incapacité pour les pays Francophones à collecter les impôts des citoyens ordinaires. Dans un pays comme la Côte d’Ivoire qui a été divisé pendant un certain nombre d’années entre le Nord rebelle et le Sud loyaliste, la collecte des impôts dans les régions rebelles a été impossible. Les rebelles se sont engraissés avec les taxes et les frais imposés à leurs populations captives, ainsi que de la vente des biens volés de leurs régions. Ils ne veulent pas déposer les armes parce que cela aura un effet économique néfaste sur eux, pas uniquement politique.

Le manque d’une force citoyenne qui paie des taxes creuse un gouffre entre le gouvernement et les citoyens ; la responsabilité mutuelle manque à l’équation. C’est le devoir de l’Assemblée Nationale de légiférer des programmes basés sur l’approvisionnement de l’Etat en revenus, mais s’il y a des revenus insuffisants, l’Assemblée Nationale est frustrée dans son rôle.

Si 80% des fonds vont en France en tant que contribution au projet CFA, il ne reste que très peu pour que les ministres et l’Assemblée Nationale les affectent aux projets sociaux.

Dans plusieurs pays Francophones, souffrant dans des conditions de sécheresse, de manque de nourriture ; manque de soins de santé ; il n y a que l’ "Aide" Française aux trésors nationaux qui les soutiennent. Cette "Aide" est très souvent leur propre argent que les Français ont acheminé jusqu’à eux. Il y en a plusieurs en Afrique qui ont vu et compris le problème du franc CFA et le Pacte Colonial ; Mamadou KOULIBALY, le Président de l’Assemblée Nationale de la Côte d’Ivoire a été un critique remarquable du Pacte Colonial et la dominance du franc CFA.

Il a écrit un livre excellent sur le sujet et donne des conférences et des interviews sur ce sujet régulièrement. Le problème est que très peu comprennent l’iniquité fondamentale de ce système Français ; y compris beaucoup d’Africains.

Si les Nations Africaines veulent assurer leur croissance, et prendre part pleinement aux opportunités de la globalisation, elles doivent être libérées des fers de cet albatros colonial.

Afin d’attirer d’autres investissements directs dans les économies, par opposition à juste un portefeuille d’investissement, cette situation doit changer. Dans les termes du Président KOULIBALY, "En Afrique, nous n’avons pas besoin des armes, nos problèmes ne sont pas dus au manque d’argent. Ma conviction est que nous devons premièrement déclarer clairement nos droits d’appartenance sur notre propre terre et aux ressources de notre sol qui furent emportées par les colons lorsqu’ils conquirent nos pays, et qui sont encore emportés à travers le Pacte Colonial".

Patrick Eric Mampouya http://mampouya.over-blog.com





Philippe Rémond :

Il propose la création d'une monnaie ivoirienne
Jeudi, 06 Janvier 2011 19:51

Dans un entretien qu’il a accordé à fratmat.info pour se prononcer sur la crise post-électorale que vit la Côte d’Ivoire, M. Philippe Rémond, ressortissant français, professeur agrégé en Sciences industrielles à l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro, par ailleurs président d’une association d’européens pour la Côte d’Ivoire, propose à l’Etat ivoirien la création de sa propre monnaie. Pour lui, c’est un moyen pour la Côte d’Ivoire de s’affranchir, non seulement de la «tutelle étrangère», mais également d’être «maître» de sa souveraineté.

«Le Cfa est une moquerie. Dites-vous bien que cette monnaie, qui est frappée et imprimée à Chamalières, la ville du président Valérie Giscard D’Estain, n’est pas reconnue en France. Ceux qui voyagent le savent très bien. Il est impossible de changer le Cfa dans une banque en France. Pour parler crûment, c’est une monnaie de singe», a-t-il indiqué. Avant d’ajouter qu’ «à travers la monnaie, la France continue d’exercer une tutelle sur des pays auxquels elle a, soi-disant, donné l’indépendance».

Sur cette question, Philippe Rémond a rappelé que ce débat n’est pas nouveau. Il date des années 1990, sous l’ère du premier Président de la République. «Houphouët-Boigny avait dit, poursuit-il, qu’il battrait monnaie si jamais le Cfa était dévalué. Mais bizarrement, la dévaluation est intervenue deux mois après sa mort. Tout ça pour dire que, pour sortir de la tutelle étrangère, il faut une monnaie ivoirienne ».

Se montrant plus rassurant, le professeur Philippe Rémond a soutenu ses propos par l’exemple des anciennes colonies anglaises et portugaises. Lesquelles colonies, dira-t-il, disposent chacune d’une monnaie. « Là-dessus, je vais être très clair. Les anciennes colonies anglaises ont chacune, sa propre monnaie. Idem pour les aniciennes colonies portugaises, pour ne citer que celles-là ; même les îles du Cap Vert, qui ont eu leur indépendance en 1973. A part le Maghreb, les anciennes colonies françaises ont une monnaie assujettie à la monnaie française, et maintenant européenne. C’est une manière qu’à la France de conserver une mainmise sur l’économie de ses anciennes colonies », a-t-il dit.

Philippe Rémond souligne également que la Côte d’Ivoire dispose de ressources et moyens nécessaires pour avoir une monnaie très forte et concurrentielle.

KOFFI KOUAME
Fratmat Agence de Yamoussoukro

Tout est là!
Patriotiquement,
SEK
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  Pitoyable destin de l'Afrique et ses dirigeants.
Michel GBELEME ( 01/12/2011 16:44 )
À Beijing / China

Si cette devaluation se revelle une realite, ce serait vraiment pitoyable pour l'Afrique, son indepance et surtout nos dirigeants qui ne seraient la que comme des moutons de panurge derriere la l'arrogante France et autres. En tout cas, je crois qu'un minimum de sursaut patriotique les reveillerait et les obligerait a s'opposer a ce diktat de nos malheureux et hyppocrytes colons qui ne savent que profiter des autres. Il faut s'y opposer meme au prix de nos sang comme avaient su le faire nos dignes ancetres SAmory, Kaba, Chaka, Behanzin. Il faut 's'y opposer meme s'ils ont d'abord tue Kadhafi. Il faut s'y opposer si seulement un jour vous avez ete Africain
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  dévaluation du Fcfa ?
( 01/12/2011 16:56 )
À Lyon / France

Assez d'extrapolation sur l'ensemble d'Afrique ! Démographiquement et territorialement parlant, les non francophones sont majoritaires sur le continent Africain. Certes nous sommes tous Africains, mais il y a une nuance et politique néocolonialistes de la part des colonialistes aujourd'hui. Le fcfa nous autres non francophones, on s'en contre fiches y compris le la fameuse discours de Dakar adressée au francophones. .

Les capitalistes et impérialistes occidentaux feront tous pour que les Africains non francophones soient à leurs bottes. Jamais un ministre, encore moins un Premier Ministre Britannique, Canadianisme ou de Danemark oserait de tels comportement à l'égard du Ghana, du Nigeria ou d'Angola. Libérez vous !
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  Oh seigneur! a quqnd le réveil des qfricqins?
Yqcoubq du bf ( 01/12/2011 22:56 )
À / Satellite Provider

frères africains, je suis de plus en plus triste quand je pense à notre destin. a quand la fin de l'idiotie de nos présidents? a l'heure actuelle au Burkina faso une famine s'annonce. imaginer si cette rumeure de dévaluation du franc CFA est vérifiée, mon peuple est mort. frères africains ne laissons plus jamais nous faire piétiner même si c'est au prix de notre vie. si nos présidents ne tiennent plus à leur pouvoir de merde qu'ils acceptent cette dévaluation. ni eux ni aucun français ne décidera de la destruction de ma vie. si les français veulent nous voir devenir des térroristes. on le déviendra, j'en ai assez de vivre comme un bon a rien. personne ne nous donnera cette liberté si on ne le réclame pas. reveillez vous!
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