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Malawi : Tony Blair encourage le secteur privé à jouer un rôle moteur |
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(
02/09/2012 17:04 )
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Mr Blair est bien marrant.
Après avoir financé et soutenu la guerre en Irak pour le pétrole, avec des alibis mensongers, il vient vendre sans vergognes, à notre chère présidente, des idées archaïques avec des sophismes évidents.
Quand bien même le secteur privé serait la base d'une croissance formidable, à qui veut-il faire croire que ceci est une nouvelle idée?
La vrai question pour l'Afrique demeure comment éviter le transfert des richesses produites dans des banques étrangères?
En termes plus précis, comment éviter la fuite des capitaux dans des économies étrangères, car si la richesse produite ne sert pas à faire tourner l'économie locale, mais plutôt à remplir les coffre fort des banques étrangères, qui par la suite s'en servent pour spéculer sur le marché mondial, à quoi peut bien servir ce genre d'idée?
Quelle multinationale laisserait ses comptes au Malawi ?
Tout le monde a compris que le secteur privé est la base de l'économie solide, mais la vraie question demeure, quelle secteur privé?
Plus précisément, faut-il laisser l'économie au bras des multinationales ou des étrangers qui ont pour unique objectif de faire du profit et non du développement, ou encourager et renforcer un secteur privé local, comme dans les pays asiatiques, afin de maintenir la richesse au plan national et enfin progresser plus solidement dans la réalisation des objectifs économiques et sociaux?
Telles doit être l'unique équation à résoudre pour nos dirigeants, et pour cela les conseils et idées de Tony Blair sont logiquement inutiles, comme celle de conseillers illustres, qui l'ont précédé dans ce type d'activité, tel Mr Mc Namara qui se fut conseiller spécial de bon nombre de dirigeants africains avec un salaire incroyable sans jamais que cela ne produise un quelconque développement. D'ailleurs, ce terme de développement doit être éviter.au profit de celui de progrès socio-économique...
De toutes les façons, Mr Blair n'aidera jamais le Malawi, s'il est là bas, c'est pour se faire des Royalties, comme Kouchner au Congo et au Gabon et actuellement en Guinée, ou Madelin chez Wade.
Hélas, nos dirigeants politiques resteront encore très naïfs et continueront à dépenser des sommes importantes pour des rapports totalement absurdes, rédigés par des personnes qui ne comprennent rien à l'Afrique et qui ne veulent surtout pas qu'elle progresse, puisque ce serait logiquement au détriment de leurs économies, là où des fils du pays feraient largement mieux avec des moyens raisonnables ou des conditions de travail correctes.
On retrouve le même phénomène avec les entraîneurs de football.
Sans la confiance en soi, et l'amour de soi, rien n'est possible.
Les asiatiques ne sont dans aucune forme de dépendance, politique, psychologique, intellectuelle, économique, spirituelle ou culturelle par rapport aux autres et tout le monde voit le dynamisme avec lequel ils progressent depuis 50 ans, là où les autres peuples incapables de se prendre culturellement, psychologiquement et spirituellement sont toujours en train d'espérer que le miracle viendra de l'autre.
Un complexé, quel que soit son potentiel, et le secteur d'activité dans lequel il s'investit, ne pourra jamais rien créer.
Tant que nos dirigeants seront incapables de comprendre cette loi essentielle de la nature et de la psychologie humaine, aucune croissance ne pourra améliorer les conditions de vie de la majorité de nos populations car elle ne profitera qu'aux multinationales, et aux mieux elle servira les intérêts des étrangers et de la minorité locale au pouvoir, comme ça souvent déjà été le cas depuis cinquante ans.
Vendre des matières première à l'état brut n'a jamais été une source de progrès économique. Encore faut-il investir dans la formation des ingénieurs et accepter de faire les sacrifices indispensables au passage d'une économie de rentes à celles de transformation afin de solidifier le tissu des PME et PMI local.
Même les grandes familles libanaises installés dans certains états africains, sont plus puissantes, précisément dans certains pays francophones, que les entrepreneurs locaux.
Cette situation absurde, en plein XXI ème siècle, devrait cas même faire l'objet d'une réflexion sérieuse, de la part des politiques, des économistes et penseurs, au lieu de continuer à payer des étrangers pour nous expliquer des choses que tout le monde connait.
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ah Tony! |
wildcat (
02/09/2012 18:43 )
À Brussels / Belgium
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Partout où tu passes ça blair (e)....
Un habitué de Conakry avec son "ami" Alpha Condé.
A combien a été facturée cette visite? |
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Ah ah, ce caniche de Blair sans aucune personnalité |
MAHAMAT (
02/09/2012 20:08 )
À Juvisy-sur-orge / France
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Solide et pertinente intervention à laquelle je n'ai rien à ajouter, si ce n'est qu'une volée d'insultes à ces ordures qui ne découvrent officiellement l'afrique que lorsqu'ils ne sont plus au pouvoir. |
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03/09/2012 14:38 )
À Chessington / United Kingdom
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Que Blair aille en Guinée Équatoriale expliquer ce que fait Mark Tatcher (le fils de l'autre) en ce moment...... |
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04/09/2012 15:16 )
À Essen / Belgium
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Si cela peut rassurer et donc inciter les investisseurs britanniques et européens , tant mieux pour le Malawi.
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