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Retour à l'article: Nouvelle rebéllion en Côte d'Ivoire : Monsieur Gbagbo, c'est sérieux
  Nouvelle rebéllion en Côte d'Ivoire : Monsieur Gbagbo, c'est sérieux
L'attaque de Seguela a fait huit morts chez les assaillants et suscitent quelques interrogations
 
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Nouvelle rebéllion en Côte d'Ivoire : Monsieur Gbagbo, c'est sérieux

Nombre de messages
:  10
Pages:  1  

  le franc et les comptes d'opérations opere en toutes inpunite à abidjan
( 28/11/2008 22:53 )
À Nanterre / France

Le gros piège de la France à Gbagbo
les français pense qu'avec leurs franc cfa et les comptes d'opérations ils vont continuez à fabriquez leurs gigolo s'il essaye de tuer ce président alors le franc fcfa doit disparâître d'office ils pensent comme ils ont passé 70ans à nous tuer en tooutes inpunite que cela doit continuer ils ont inflitrés tout les quartiers d'abidjan votre rebelle on sait comment vous les fabriquez
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( 29/11/2008 17:23 )
À Tart-le-haut / France

nul part dans l'article il n'et question d ela france mais ceux qui se croient malin voient encore une implication française! si tu put du cul ce n'est pas la faute de la france!
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  mouvement de la libération de l'afrique maintenant rejoinez -nous
( 29/11/2008 17:50 )
À Nanterre / France

Votre association, le Mouvement de Libération de l’Afrique Noire (MLAN) est une association à but non lucratif et non partisane aux idéaux fédérateurs tels que la promotion du patriotisme panafricain, du civisme, de l’équité, de la démocratie sociale et de l’excellence.



I- OBJECTIFS

v Réforme des relations entre l’Afrique et l’Occident: Le MLAN milite en faveur d’une Afrique libre politiquement et économiquement. Il agit afin de soumettre aux règles du bon partage l’exploitation, par les multinationales, des ressources naturelles en Afrique. on se propose de:

- Contribuer activement à un développement harmonieux endogène et général du continent Africain.

v Lutte pour la cohésion sociale et contre la corruption de l’élite africaine: Le MLAN s'active pour que la gestion des deniers publics soit transparente et équitable. Aussi milite-t-il contre toute tentatives de division et de marginalisation d’une frange de la population.

Autrement dit le MLAN se décide à:


- Dénoncer tout comportement tendant à saper la cohésion et l’unité des Africains,
- Dénoncer les violations des droits de l’homme qui constituent la fondation de tout acte de libération de l’homme,
- Sensibiliser les gouvernements africains à la bonne gouvernance,
- Susciter des changements qualitatifs en cultivant des actions positives de toutes sortes
- Dénoncer les politiques économiques susceptibles de maintenir l’Afrique noire dans le sous-développement,
- Proposer des projets de société capable d’unir les peuples africains, les tribus, les ethnies,
- Promouvoir le travail, le civisme et l’excellence en luttant contre le règne de la facilité et de la médiocrité
- Lutter contre les pillage des ressources d’un continent au sous-sol riche et dont les populations sont pauvres,
- Apporter son expertise aux microprojets entrepris par les couches pauvres de la société africaine,
- Lutter contre toute prise de pouvoir par les armes.

v Revaloriser la culture africaine afin de lui donner la place qui est sienne dans le concert des nations et ce, pour une vision plus juste de l'Afrique.
- promouvoir l'afrocentricité partout en Afrique,
- organiser les colloques, conférences, ateliers, pièces de théâtres pour mettre en valeur la culture africaine,
- organiser des concours de contes et de peintures typiquement africains,
- proposer un modèle qui adapte nos besoins à notre culture etc.



Les nobles objectifs du MLAN visent à sortir notre beau, riche et grandissime continent d’une situation de précarité à divers niveaux. Il incombe ainsi à nous tous de prendre nos responsabilités afin d’inverser la tendance amorcée et redorer le blason du « berceau de l’humanité » .Nous nous fixons comme missions de peser sur les débats de tous genres qui déterminent le présent et l’avenir de notre continent.

Peser sur les débats ne veut pas dire faire de la politique politicienne ou partisane ou jouer les puceaux de la politique, mais éveiller l’attention et la conscience de tous sur les défis qui se posent et s’imposent à nous et que nous nous proposons de relever ou aider nos concitoyens africains à relever dignement et résolument.

Ainsi, des campagnes de sensibilisation et d’éducation seront-elles menées sur le travail, la culture, la cohésion sociale, les maux qui minent l’Afrique et les satisfactions qu’on peut en tirer tant sur le plan individuel que collectif. Ces campagnes permettront d’atténuer ou de rompre définitivement avec le règne de la facilité, l’impunité et la médiocrité. Nous voulons promouvoir l’excellence, le goût de l’effort positif, le dépassement du soi, l’initiative créatrice de valeur ajoutée et de richesses et le rejet de l’argent facile et sale, acquis par des voies et trafics douteux car notre cher continent regorge d’énormes éminences qui ne se reconnaissent plus aujourd’hui dans la médiocrité et la paresse ambiante. En un mot l’image négative véhiculée au monde.

II- VISION



Construire des éléments différenciateurs objectifs pour la promotion de l’Afrique dans le monde.

La seule grande richesse exportable de l’Afrique aujourd’hui est sa jeunesse qui depuis les « indépendances », suit son cours avec un fonctionnement relativement régulier des institutions. Cela devient notre trésor, notre patrimoine que chacun se doit de protéger et de défendre jalousement. Or, il va sans dire que notre continent connaît une situation sociale, politique et économique inquiétante. Il faut un sursaut patriotique, une libération positive dans notre société pour ne point vivre une décadence annoncée. On dit souvent qu’un peuple commence par sombrer quand il tourne le dos à ce qui a fait sa grandeur.

La distinction entre biens publics et biens privés doit être nette. On constate par exemple que certains états se sont fourvoyés en voulant directement gérer des entreprises dont la gestion allait naturellement au secteur privé qui en a l’expertise. Cette dernière n’étant pas dans leurs natures intrinsèques, on a assisté à des gestions approximatives, scabreuses, lapidaires et des malversations de tous genres de certaines entreprises étatiques. Toutefois, nous sommes favorables à ce que les états interviennent dans des domaines stratégiques tels l’énergie, l’eau, le télécommunication et agriculture afin que l’Afrique puisse d’une part étoffer son tissu industriel et le rende plus compétitif à l’heure de la mondialisation et d’autre part garantir le service public à ses citoyens.
Le MLAN est une force d’éveil, de sensibilisation et de suggestions pragmatiques.



III – DOMAINES D’INTERVENTION



Le MLAN s’intéresser à tous les grands secteurs de la vie socio-économique qui sont des leviers essentiels de développement : politique, société et civisme, économie, environnement, santé, diplomatie, culture, etc.

Le MLAN ne crée « aucune chasse gardée » et se fixe donc d’intervenir dans tous les domaines de la vie pour apporter sa contribution aux débats d’idées et aux changements tant quantitatifs que qualitatifs.

Chacun des domaines regorge de plusieurs sujets de réflexion qui inquiètent à la fois les nationaux comme les étrangers vivant sur notre continent. La diaspora Africaine dans le monde entier s’inquiète tout autant de l’actualité africaine et rêve de changements positifs en Afrique.

Sur le plan politique, une kyrielle de sujets attise nos réflexions :

- Le rétablissement de l’autorité de l’Etat, en Afrique,

- l’institution judiciaire : grandeur et décadence,

- la lutte contre la délinquance financière et l’évasion fiscale,

- la quête de la maximisation des relations commerciales et diplomatiques avec l’occident,

- la revalorisation des relations entre l’occident et l’Afrique,

- les réalités de la décentralisation et de la déconcentration,

- l’insécurité, le tribalisme et la division sociale,

- dénoncer les mauvaises pratiques qui gangrène notre société,

- encourager les bonnes initiatives et les faire connaître partout où besoin sera

- etc.

C’est dire l’immensité des défis qui se présentent à nous. Nous en sommes conscients et tenons à les relever les uns après les autres, pour l’essor de notre continent et pour la communauté internationale à laquelle nous appartenons. La réalisation de ce dessein ne peut être que l’œuvre solitaire de l’ensemble de nos concitoyens sans distribution aucune.



IV – ATOUTS

Les atouts d’une association sont son premier baromètre.

1- L’association est animée par des membres dynamiques dont la jeunesse, le parcours, le mérite et l’expérience dans leurs différents domaines d’activités permettront d’insuffler un nouvel départ patriotique au continent.

2- Le MLAN définit et se donne les moyens de grandes ambitions favorables à l’essor de l’Afrique sur la scène internationale en général ;

3- Notre vision est de nature à intégrer valablement l’Afrique dans une communauté internationale où la compétition marginalise certains.

4- Notre franchise et la fraîcheur de nos idées dans le débat de la renaissance africaine aideront inévitablement le continent.



V – TYPES D’ACTIONS

1- Elaboration et mise en œuvre des campagnes de sensibilisations sur divers sujets

2- Organisation es ateliers et séminaires de formation

3- Conférence d’échanges d’expertises internationales

4- Diverses campagnes de sensibilisation de proximité locales : illimités

5- Faire découvrir les cultures d’Afrique grâce à des animations de toutes sortes (expositions, conférences, projections de films concerts, rencontres autour des cinémas d’Afrique)








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  La France est impliquee
Neter ( 29/11/2008 17:56 )
À / United Kingdom

La France est impliquee,et les Africains ne l'oubliront jammais.Voici les preuves en Video.
http://www.dailymotion.com/relevance/search/armee%2Bfrancaise%2Bivoire%2Bcote/video/xb517_cte-divoire-larme-franaise-ment_news
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  l afrique aux africains l'occident voleurs nation unies mafia vous allez partir bande de lache
( 29/11/2008 18:00 )
À Nanterre / France

Un con, selon le petit robert, est un imbécile, un idiot. Faire le con, serait se conduire d’une manière absurde. Le titre de notre présent papier paraît provocateur mais en réalité, il n’en est rien car comme le rappelait Valery Giscard d’Estaing, pour guérir une plaie, il ne faut pas la lécher avec une langue de bois. L’impérialisme, à la fin du 19 e siècle, représentait l’unique moyen du capitalisme pour sa survie et sa croissance au stade de développement où il est parvenu. Celui des fondateurs des comptoirs était ancien, au tournant des deux siècles il se prolonge d’un impérialisme du capital sous forme financier vers les régions périphériques. Avec le temps, il diversifie ses moyens de prise de contrôle, perfectionne les méthodes de pillage des zones périphériques en matières premières et énergie bon marché, puis s’adjoint une razzia sur leur force de travail, retrouvant l’ancienne traite des hommes, et renouvelle l’impérialisme pour le débouché. Aujourd’hui encore il subsiste encore une autre forme d’esclavage que nous appelons esclavage monétaire. Les pays africains et ceux de la zone franc en particulier connaissent une certaine concaténation de maux dont le franc CFA, la monnaie des Cons de la France en Afrique, explique en partie ce cercle vicieux.
L’histoire de la naissance des zones monétaires

Au lendemain de l’abandon de l’étalon-or par la Grande Bretagne les « zones monétaires » firent leur apparition : un grand nombre de pays suivirent la livre en maintenant un taux de change fixe entre leur monnaie et le sterling. Ces pays continuèrent à détenir leurs réserves de liquidités internationales sous forme d’avoirs dans les banques de la Cité. C ’était la naissance de la « zone sterling ». Entre temps, du moins entre Avril 1933 et Janvier 1934, le dollar est resté monnaie flottante. Un grand nombre de pays d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud rattachèrent leur monnaie au dollar formant de la sorte la « zone dollar ». Notons au passage que la débandade au niveau monétaire des pays faisait suite à l’effondrement de l’étalon de change-or à partir de septembre 1931. La tentative de mettre sur pied un système monétaire aménagé par la coopération internationale aurait été une bonne solution mais hélas, la conférence de Londres de 1933 échouait. La Grande Bretagne va asseoir son hégémonie sur la zone sterling par la préférence impériale et les accords commerciaux puis à travers la politique des prêts-liés. Ainsi les prêts qui ont été accordés par Londres à partir de 1931 avaient deux buts : soutenir l’industrie britannique et aider les pays emprunteurs à maintenir un taux de change stable avec la livre pour éviter que ces pays ne soient amenés à quitter la zone sterling. Cette zone va donner des idées à la France qui traverse des moments difficiles avec ses dévaluations répétitives. Elle ne trouvera pas meilleur soutien que de se replier sur ses colonies, à qui elle avait déjà imposé l’utilisation du franc comme monnaie. La constitution de la zone franc va se faire donc en 1939 avec l’établissement du contrôle de change. En effet, il fallait dresser la liste des pays qui acceptaient une monnaie phare comme moyen de paiement internationale. C’est ainsi que le 9 septembre 1939, la zone franc s’est vu établir son extrait d’acte de naissance. Mais c’est le 26 décembre 1945 que le franc CFA sera officiellement né. La zone franc était alors composée de trois sous-ensembles : le premier constitué par les départements français métropolitains, les quatre départements français d’Outre-mer et les territoires d’Outre-mer, à l’exception du territoire des Afars et Issas (ancienne Côte Française des Somalis) ; le deuxième sous-ensemble est constitué par les Etats africains et malgache puis le troisième sous-ensemble formé par le Maroc, l’Algérie et la Tunisie. Ces derniers pays à qui, il faut dire du bien, ont refusé à cette époque la liberté de transfert entre leurs pays et la France, les mécanismes des comptes d’opérations moins contraignants que ceux des autres pays africains de la zone. Dans la période immédiate après-guerre, après la signature des accords de Bretton Woods en juillet 1944, l’économie Française avait besoin de se relever de toute urgence. Pour l’aider dans ce processus, le franc CFA jouera un important rôle en lui garantissant un marché captif pour ses produits. Les autres monnaies virent leur taux d’échange être indexé au dollar. Les réserves des banques centrales Européennes en ce temps là étaient constituées de monnaies à valeur douteuse d’après-guerre qui avaient été dévalorisées des fluctuations de la monnaie. Pour cette raison, la France avait besoin des monnaies de ses colonies pour soutenir sa compétitivité avec ses rivaux Américains et Britanniques. De Gaulle et Pierre Mendès, son principal conseillé économique, rencontrèrent des dirigeants africains et développèrent un pacte colonial qui garantirait ceci dans un traité (avec des clauses publiques et des clauses secrètes).

Les motivations de la France lors de la création de la zone franc

Dans tous les livres, on vous dira que la monétisation des anciennes colonies s’effectuait de façon anarchique avant le franc CFA. Faux parce que les colonies avaient des monnaies avant qu’on les supprime pour imposer leur franc français et le franc CFA après. D’autre, peut-être plus juste diront que la dislocation progressive de l’espace monétaire et commercial international dans les années trente, la montée généralisée du protectionnisme et l’enchainement des dévaluations compétitives provoquèrent de la part des puissances coloniales une réaction de repli sur leurs empires. Ils diront aussi que la France avait à cœur de réinstaurer son autorité monétaire dans ses territoires qui ont été isolés de la métropole durant la seconde guerre mondiale, et ont souffert de la raréfaction des échanges, et ont dû parfois s’arrimer à d’autres devises comme le dollar US. Mais ceux qui volent plus haut comme l’aigle, arrivent à connaître les vraies motivations de la France : dominer les pays de la zone. Le Docteur Agbohou Nicolas a pour sa part trouvé des origines Nazzies dans les mécanismes du franc CFA. Mais les motivations de cette zone et ses corollaires sont à trouver dans les propos de Monsieur Emile Moreau qui fut gouverneur de la Banque de France de Juin 1926 à septembre 1930. Rapportant un entretien qu’il avait eu avec le président du Conseil il écrit : « J’ai eu une importante conversation avec M. Poincaré sur la question de l’impérialisme de la Banque d’Angleterre. J’ai exposé au président du Conseil que l’Angleterre ayant été le premier pays européen à trouver une monnaie stable et sûre après la guerre, a profité de cet avantage pour jeter sur l’Europe les bases d’une véritable domination financière. Le Comité financier de Genève a été l’instrument de cette politique. Le jeu consiste à rabattre sur le Comité de Genève, que les anglais contrôlent, tous les pays en mal monétaire. Les remèdes appliqués comportent toujours l’installation auprès de la Banque d’Emission d’un contrôleur étranger anglais ou désigné par la Banque d’Angleterre, et le dépôt d’une partie de l’encaisse de la Banque d’Emission à la Banque d’Angleterre, ce qui sert à la fois à soutenir la livre et à fortifier l’influence anglaise...... » [1] . La France voulait donc dominer les pays de la zone franc, comme ce fut son cas avec l’Angleterre. Toutes autres explications ne relèvent que du fantasme du mensonge. La France va elle aussi lier le sort des pays membres de la zone franc par des accords commerciaux et des prêts-liés. L’empire colonial français absorbait 10% des exportations françaises à la fin du XXe siècle, 17% à la veille de la crise de 1929 et 42% en 1952 [2] . La formation d’une zone économique impériale protégée de la concurrence extérieure est fondée sur la base d’une complémentarité des productions coloniales et métropolitaines. La France, cette puissance secondaire devenait avec l’aide de ses colonies, une puissance de la « première division ». Le dispositif des comptes d’opérations, qui sont des comptes courants ouverts par le Trésor public français pour chacun des instituts d’émission de la zone. Les variations des soldes des comptes retracent l’évolution du solde agrégé de la balance des paiements des Etats membres de chaque union. La France utilise les réserves des pays de la zone franc pour soutenir sa monnaie et aujourd’hui pour renflouer ses réserves. Les pertes de change consécutives à la dévaluation du franc français en 1969, ont obligé la France à utiliser les réserves des pays la zone franc pour défendre sa monnaie. La part des réserves des pays de la zone franc dans le total des réserves officielles françaises était entre 10 et 20% de 1964 à 1967. Elle était de plus de 50% entre 1968 et 1969 [3] . Avant ou après les indépendances, certains pays ont dit non à cette escroquerie monétaire pendant que les pays de l’Afrique noire de la zone franc demeurent dans l’esclavage monétaire.

Aujourd’hui le maintien du franc CFA est une servitude acceptée

Contrairement aux pays actuels de la zone franc, d’autres avaient compris que la souveraineté monétaire est un préalable à l’indépendance tout court. Mieux, la monnaie est un instrument au service du développement et même un instrument de cohésion sociale, donc un fait social. D’abord l’ex-Indochine (Cambodge, Laos, Viêtnam) en 1954, la Guinée et la Tunisie en 1958, le Maroc en 1959, Le Mali l'a quittée en 1962 pour la réintégrer en 1984, l’Algérie en 1963, et enfin la Mauritanie et Madagascar en 1973. Ces pays ont vu dans cette zone monétaire, les germes d’une éternelle domination. Le principe fédéral (de gaule en 1958) inspirant ce projet donne une large place au domaine de gestion commune, « qui doit comprendre la défense [4] , la politique étrangère, la direction de l’économie, la politique des matières premières et la monnaie » [5] . Le système actuel de dépendance des pays de la zone franc est une résultante directe des politiques coloniales du gouvernement français. La création et le maintien de la domination française des économies de l’Afrique francophone sont le produit d’une longue période de colonisation française et la dépendance apprise des Etats africains. Pour la majeure partie de l’Afrique francophone, leurs banques centrales n’ont que des pouvoirs limités. La dépendance à l’égard de l’exploitation de ressources naturelles et le degré limité de diversification qui en découle, créent des risques en soumettant les économies de la région à de fortes variations de la croissance dues, en partie, à la volatilité des cours des matières premières

Quand le franc CFA appauvrit les pays membres

Le franc CFA est contre les pays membres. Il n’a pas aidé les pays à sortir de l’ornière du sous-développement bien au contraire. Alors qu’ en Europe, on peut espérer vivre jusqu'à 77,9 ans , un peu moins pour l'homme (74,7 ans) et un peu plus pour la femme (81,3 ans), les rapports sont alarmants pour l’Afrique au sud du Sahara qui englobe un grand nombre de pays de la zone franc. Selon ce ‘Rapport mondial sur le développement humain 2006’ , qui évalue l’indice de développement humain dans 160 des 177 pays ou territoires membres des Nations unies, « dans les 31 pays en bas de la liste, dont 28 sont situés en Afrique sub-saharienne, une personne peut espérer vivre en moyenne 46 ans, soit 32 ans de moins que dans les pays à indice de développement humain élevé ». Tous les pays du Maghreb qui ont chacun une monnaie fonctionnent mieux que les « stars » de la zone franc. Le Maroc et la Tunisie sont des pays qui émergent, et qui sont courtisés par la même France.
Les entreprises françaises profitent énormément du franc CFA car en l’absence de risque de change, de toute restriction à leurs mouvements de capitaux et rapatriements de bénéfices, elles peuvent se déployer dans la zone franc avec une liberté équivalente à celle dont elles jouissent sur le territoire métropolitain.

L’appel à une émancipation monétaire des pays africains de la zone franc

La division impérialiste du travail caractérise la structure hiérarchisée d’une économie mondiale en voie d’intégration. Les deux caractéristiques d’orientation vers et de domination par les « métropoles » s’expliquent par l’histoire du développement capitaliste. Le commerce colonial, la mise en valeur des colonies ont commencé la destruction des anciens modes de production pour les remplacer par un capitalisme où les moyens de production appartiennent à des capitalistes extérieurs et qui s’est construit sur la base de l’empire colonial, puis du marché mondial, et non sur une base nationale. Confinés au développement de l’agriculture d’exportation, les pays africains de la zone franc connaissent une détérioration croissante de l’agriculture traditionnelle, celle qui devait les nourrir. Le moment est arrivé pour les africains de répudier définitivement le « cfafrique » [6] , un système savamment implanté pour piller les ressources de l’Afrique, les dominer et empêcher leur développement endogène. L’extraversion commerciale est renforcée par la dépendance monétaire à travers les mécanismes de coopération monétaire franco-africaine conférant à la France un rôle primordial ainsi qu’un droit de regard dans la conduite de la politique monétaire et dans les relations monétaires internationales des pays de la zone franc. Les pays africains de la zone franc doivent créer leur monnaie et intensifier les échanges intra-communautaires pour soutenir cette monnaie que nous voyons très forte. Selon une étude prospective de la Banque mondiale (1989, p.179), « bien que les pays membres de l’Union douanière et économique de l’Afrique centrale aient une monnaie convertible, le franc CFA, les échanges à l’intérieur du groupe ont fléchi alors que les échanges avec les pays tiers ont augmenté » [7] . Cette observation est la même pour les pays de l’UEMOA. Une intégration n’est pas une juxtaposition des économies mais consiste en un processus qui conduit à un plus grand degré de concentration entre les acteurs, d’interconnexions entre les unités et de diversification des activités créant un processus de relative irréversibilité et permettant une plus grande maîtrise des problèmes qui se posent à l’échelle régionale (Hugon, 1991) [8] . Elle sera possible avec un tissu industriel crée avec le soutien du système bancaire et une monnaie active dans les économies, ce qui n’est pas le cas avec une monnaie-instrument qu’est le franc CFA. Oh africains, quand est-ce que les écailles de vos yeux tomberont ? Que la colère de Dieu s’abatte sur les dirigeants africains qui nous maintiennent dans la l’humiliation et la honte.



Dieu bénisse l’Afrique et ses dignes fils et filles !

Le Président du MLAN

Prao Yao Séraphin

www.mlan.fr

contact@mlan.fr




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  afrique arrête de coulez l e sang
( 29/11/2008 20:58 )
À Nanterre / France

Le sang africain a assez coulé : stop




Comme le présente bien l’association « les damnés de la terre », les Africains sont nés damnés et meurent damnés. Il faut que ça s’arrête.

Les corps de pauvres Africains pullulent sur les bords des ports de l’Espagne et d’Italie. L’heure est grave, le continent noir agonise et sa jeunesse est de plus en plus désespérée.

Ce constat est d’autant plus révoltant quand on sait que nos gouvernements européens ont une responsabilité toute particulière dans cette catastrophe qui s’amplifie.

Depuis quelques mois la sérénade de notre gouvernement est « l’immigration choisie », alléguant sans litote que l’immigration qui a irrigué les veines du pays, est une immigration subie, accusant ceux qui ont par leur travail participé à l’essor économique du pays de n’être qu’un poids pour le pays.

S’arrêter à cette analyse généraliste serait soit faire preuve d’une naïveté imbécile soit d’un aveuglement grave.

Notre gouvernement de droite mené par son grand demago, le “zorro” Sarkozy et la bande à « juju » Dray (PS) sont au moins d’accord sur un sujet : « les bamboulous et les makloufs doivent être sélectionnés s’agissant de l’immigration. » !

Qui veut du pauvre, s’il est de plus africain ? Car le statut de “black” est conférable à ceux qui sont occidentaux . Que vaut la vie d’un pauvre noir quand il est de surcroît « africain » ? Nos gouvernants présentent l’accès à la nationalité française comme le passeport à l’humanité et à la dignité.

Pour se dire humain, « Européen tu seras » si possible débrouille toi pour être blanc ça t’évitera l’attente indéterminée au bureau de la LICRA. SOS Racisme étant occupé au testing(1) pour aider les “jeunes” à se trémousser la nuit, depuis 20ans , c’est un bon début !

Cette « lepénisation » de la politique nous interpelle au plus profond de notre être, ajouté à la situation qui empire sur le continent noir, nous disons stop.

Alerter nos gouvernants qui détiennent de nombreux « amis »( assassins) en Afrique, que la jeunesse afro, de l’Afrique aux Caraïbes dit d’une seule voix STOP. L’Afrique a trop pleuré. L’Afrique a trop donné, donné ses enfants pour rien en retour si ce n’est le mépris et les discriminations.

Stop au soutien actif apporté au régime du clan Eyadema Gnassingé du Togo qui tue et enlève quotidiennement tous ceux qui sont soupçonnés d’être « opposants »,au régime clanique , le maintien du sanguinaire SASSOU Nguesso , Paul Biya, l’éternel président OMAR BONGO Ondimba du Gabon “un rigolo” dont le sol est gorgé de pétrole avec une population baignant dans la misère et qui encore une fois vient de « remporter » les élections présidentielles à 80% des suffrages exprimés, quelle prouesse, monsieur le président ! Ah, si le ridicule tuait ! Seul compte pour les titromanes , « être président ».

2007 arrive, et comme toujours, nos dignitaires de l’UMPS vont aller faire l’« african Tour » pour amasser les sommes nécessaires au financement de leurs élections, de plus qu’en France c’est de plus en plus risqué de dissimuler les caisses noires.

Jouant ainsi les candides, ils s’interrogent sur, comment aider l’Afrique. Quelle coïncidence on se posait la même question ! Sans faire de la publicité, reconnaissons que Noel Mamére est l’un des seuls à déclarer la guerre aux régimes africains à forte majorité despotique.

De gauche comme de droite le consensus est certain, il faut maintenir les « amis » de la France à s’éterniser au pouvoir au prix de la destruction du contient noir poussant ainsi sa jeunesse à se livrer au ventre de la mer.

Jusqu’à quand continuera la claustration de l’Afrique ? Ce n’est pas des effets d’annonce ridicule de « ponction sur les billets d’avion » (2) dont l’Afrique a besoin mais de la démocratie et le respect des droits de l’homme comme fondation, permettant à tout peuple de construire un avenir.

Ce qui passe par l’arrêt du soutien de la France à ceux qui assassinent dans l’impunité la jeunesse éprise de liberté, qui ne trouvant plus d’issue joue à la roulette russe sur des pirogues pour ainsi noyer leur vie et leur espoir, pensant venir dans une Europe, qui ne veut pas d’eux. Comment oublier cette citation acerbe d’Aimé Césaire « le malheur de l’Afrique est d’avoir croisé l’Europe ..... ».

(1) Test des night-clubs pour lutter contre le racisme.

(2)Idée de Jacques Chirac pour aider les pays du sud.

proposé par Mick Johnson du MLAN





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  wooooooooow
( 29/11/2008 21:27 )
À London / United Kingdom

mais les Africains sont bcp nerveus now et je voie en nous le sang de reconcie l'afrique va changer et deja un noire dirrige un etat comme usa ,et je dis que l'egypte etais noire non arrabe comme on le dit de l'histoire les veriter von sortiiiiiiiii
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( 30/11/2008 22:25 )
À Ermont / France

Où se trouve le siège de MLAN ? En france bien sûr. Association à but non lucratif, et percevant certainement des subventions de l'état français et c'est un mouvement de libération de l'Afrique Noire ?
Faut trouver autre chose ou démontrer des preuves de votre action en Afrique. Nous sommes fatigués nous les africains de tous ces fronts qui se créent soit disant pour nous libérer, mais qui sont là en fait pour piéger les vrais fils et filles d'Afrique. Il ya trop de pièges à cons, et de tous les côtés, mais les africains commencent à voir bien clair. Donc du concrèt et en Afrique, ou ailleurs si le but est de sortir du joug français, sinon tous vos beaux mots n'ont de sens que pour les idiots.
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  me coup d'etats des franàais ave'c le franc cfa
( 30/11/2008 23:16 )
À Nanterre / France

Il y’a une vingtaine d’années, le professeur Joseph Tchundjang Pouemi donnait au monde entier et à l’Afrique une œuvre historique de haute portée : monnaie, servitude et liberté. L’auteur notait que, l´indépendance des pays africains devait passer par une totale indépendance économique et que celle-ci était impossible sans le contrôle intégral des instruments de la souveraineté étatique dont la Monnaie constitue l´élément central qui permet tout épanouissement. Aujourd’hui, la monnaie est au coeur même des économies modernes dont elle commande les mouvements. Au moment où le débat inutile et désuet a lieu sur l’identité du gouverneur de la BCEAO et un ajustement des institutions de la BEAC et surtout où quelques experts de la monnaie se penchent sur une probable dévaluation du Fcfa, il nous semble opportun de revenir sur le bien fondé de la zone CFA. Née de la grande crise et de la construction d’une zone protégée de repli et officiellement créée en 1948 entre la France et ses colonies et protectorats, elle compte aujourd'hui quinze États africains. D’une intégration monétaire contrainte, elle a migré vers une coopération monétaire unique au monde de par les mécanismes monétaires unissant ses membres. La coopération monétaire entre pays membres de la zone franc repose sur quatre principes : Un institut d'émission commun à chaque sous-zone ((Les banques centrales de chaque sous-zone (Banque des États de l'Afrique centrale - BEAC, Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest - BCEAO, et Banque centrale des Comores - BCC) conduisent la politique monétaire de la sous-zone et centralisent la totalité des avoirs extérieurs des États membres)), Une parité fixe avec le franc français, Une garantie de convertibilité illimitée (La libre convertibilité de la monnaie de chaque sous-zone est garantie par le compte d'opération ouvert auprès du Trésor français et sur lequel les banques centrales ont un droit de tirage illimité en cas d'épuisement de leurs réserves en devises. En contrepartie de ce droit de tirage, les banques centrales doivent déposer sur le compte d'opération au moins 65 % (aujourd’hui 50%) de leurs avoirs extérieurs nets (réserves de change).), La libre transférabilité interne (À l'intérieur de chaque sous-zone, et entre chaque sous-zone et la France, les transferts de capitaux sont en principe libres). Dans le souci de garantir la monnaie CFA, liée par une parité fixe au franc Français (actuellement l’Euro), une conventions dite de « compte d’opérations » a été mise en place. En effet, en contrepartie de la garantie d’un taux de change fixe entre l’Euro et le franc CFA, les pays de la zone franc sont tenus de déposer une partie de leurs devises auprès du Trésor Français, à hauteur de 20% de couverture de l’émission monétaire. A l’heure actuelle, le taux de couverture de l’émission monétaire dépasse 110%, soit plus de 3000 Milliards de franc CFA pour la seule union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Si la France veut « aider » ces anciennes colonies, pourquoi vouloir gérer leur monnaie ? Elle peut bien la garantir le Fcfa sans détenir nos réserves ; L'Argentine et les Etats-Unis illustrent parfaitement cette seconde situation. Les autorités monétaires argentines ont depuis plus de dix ans arrimé leur monnaie au dollar US en maintenant une parité fixe, sans que la responsabilité des américains ne soit engagée dans la gestion de celle-ci.

Ø L’importance des phénomènes monétaires

Si l’on admet que le pouvoir économique confère le pouvoir politique, alors, on doit admettre que le pouvoir monétaire confère le pouvoir politique. Pourtant, la monnaie est une expression de la souveraineté : elle tire ses capacités régulatrices de son aptitude à représenter les valeurs qui sont au fondement de la communauté d’échanges. La monnaie est envisagée comme un attribut de la puissance publique et un instrument de propagande au service de cette dernière. Le principe de la souveraineté mis en lumière par Jean Bodin a permis de dégager une souveraineté de l’Etat dont la souveraineté monétaire semblait être partie intégrante. Réussissant à exclure suzeraineté et vassalité, il finalisait ce qui était alors pensé comme l’indissociable couple puissance–attribut : l’Etat et la monnaie, l’Etat et sa monnaie. Comme l’écrivait Charles Loyseau, "la souveraineté est la forme qui donne l'être à l'Etat".Exclusive de toute subordination et de toute concurrence, la souveraineté est la pierre angulaire de la structure étatique, c’est l’âme de l’Etat, et pour s’affirmer comme telle, elle s’est faite ostentatoire et proclamatoire. Outre, sa capacité à donner à l’Etat sa souveraineté, la monnaie et surtout la création monétaire sert à fournir les moyens d’échange aux entrepreneurs. La monnaie est une créance à vue sur le système bancaire à cause du caractère vide dont elle revêt à sa création. La création de la monnaie se fait donc dans le but d´investir et non uniquement en fonction du métal ou des réserves extérieures (devises) qu´une banque (centrale ou commerciale) peut avoir à son actif (en stock). La prédominance de l’endettement dans les économies modernes montre bien que la monnaie est une créance à vue sur le système bancaire, c´est à dire, "un droit de remboursement sur le système bancaire." En d´autres termes, dans une économie monétaire de production, le crédit bancaire crée ex-nihilo permet de fournir les avances bancaires nécessaires au financement de l’investissement.

Ø Sans monnaie, pas d’investissement

La plupart des monnaies africaines ne sont pas au service de leur économie nationale ou régionale. Les investissements locaux sont quasi inexistants pour la simple raison que leur monnaie sont « colonisées ». Les réserves excédentaires des pays de l’UEMOA logées au trésor français, pourraient être utilisées pour financer la croissance et le développement en Afrique de l’Ouest. Au lieu de mettre en place une politique capable de garantir le financement du développement, la BCEAO, la BEAC ne poursuivent qu’un objectif de taux de change.

En réalité, le franc CFA fait partie d’un bouquet constituant le pacte colonial ; en maintenant les pays africains comme réservoirs de matières premières et déversoirs de produits finis, les pays occidentaux et surtout la France, par le relais de ses nombreuses banques facilitent le sous-développement des pays de la zone franc. Avec les réserves excédentaires excessives que détiennent la BCEAO, une surliquidité bancaire de 400 Milliards de franc CFA et la prédominance des crédits de court terme finissent par convaincre que le FCFA n’est pas fait pour le développement des pays membres. Mieux les importations sont d'autant plus facilitées que les économies de la zone CFA disposent d'une monnaie CFA rattachée de manière fixe à l'Euro. Ainsi se referme le piège de la dépendance des pays dit pauvres, car le régime monétaire actuel ne sert pas à impulser un processus de développement, mais à entretenir le cycle de la dépendance vis-à-vis de l'ancienne métropole. Le Fcfa est l’un des instruments du plan savamment préparé par la France pour mettre sous perfusion nos économies aux fabuleuses richesses. Le Franc CFA est l’instrument de convertibilité en suisse et dans les paradis fiscaux, d’un certain nombre de richesses africaines. Pour s’en convaincre, examinez par vous-même, le système financier des pays de la zone franc, vous en conviendrez avec nous que la surliquidité bancaire contraste avec un secteur industriel en mal de financement. Quand il fait mieux, ce système bancaire se contente de privilégier les crédits à court terme, injecter en priorité dans l’économie juste pour absorber les produits déversés par les occidentaux, un crédit destiné aux transactions courantes, écartant idéologiquement les crédits à moyen et long terme (c’est-à-dire à accroître les investissements : donc la production). les pays africains de la zone Franc ne sont pas vraiment maîtres du jeu en la matière (car par le biais des règles de gestion de la parité fixe et de la convertibilité illimitée, le Trésor National français a virtuellement plus de poids qu'un chef d'Etat africain de la zone franc). Aujourd’hui, avec l’Euro fort, les exportations des pays membres sont fortement pénalisées. Il s’ensuit que, du fait d'un euro très fort, notamment par rapport au dollar, la compétitivité des produits de la zone a subi une chute notable. Le cas burkinabé et malien illustrent cette déconvenue car, l'arrimage du franc CFA à l'euro met la filière coton au bord de l'asphyxie, alors que "l'or blanc", principale ressource d'exportation du Burkina, lui procure 60% des recettes publiques.

Les banques centrales de la zone franc (BCEAO, BEAC, BC) ancrées dans une attitude bureaucratique ont oublié la mission fondamentale qui est la leurs : celle de participer au développement des pays membres. Or, certes, une banque centrale a le périlleux devoir s’assurer l’unité et la pérennité du système de paiements, mais elle doit jouer son rôle de prêteur en dernier ressort. Elle est la garante de la monnaie nationale et assure la confiance en elle : en somme, elle assure la stabilité du système monétaire.



Ø Que disent les autres ?



Que reste du franc CFA, rien , car, son ancrage au franc français et à la zone euro, devait apporter pour l'essentiel la stabilité des prix. Cela est attribuable à plusieurs facteurs, dont la discipline monétaire imposée par un taux de change fixe, l’existence d’une banque supranationale relativement indépendante et la garantie française de la convertibilité du franc CFA. En contrepartie de cette cession de souveraineté monétaire, les membres bénéficieront de politiques monétaires stables, non inflationnistes et à l’abri des considérations politiques. Les risques et le coût des opérations en seront pour autant réduits, ce qui stimulera l’investissement et la croissance et encouragera l’intégration économique des États membres. Devarajan et de Melo (1987) ont comparé la croissance du PNB dans la zone franc à celle de onze groupes de pays jugés comparables par un ensemble de critères pour la période 1960–1982. A l’aide d’un modèle de décomposition de la variance, ils constatent que la croissance a été plus élevée dans les pays de la zone CFA que dans les autres pays subsahariens, mais inférieure ou presque identique à celle des autres groupes pendant toute la durée de cette période. Cependant, des résultats plus marquants ont été obtenus par le groupe CFA par rapport aux autres groupes en segmentant la période d’étude en deux tranches, soit 1960–1973 et 1973–1982. Constatant une amélioration de la performance des pays de la zone franc d’une période à l’autre, les auteurs concluent que la discipline imposée par l’adhésion à l’union monétaire a favorisé l’ajustement durant la période de chocs entre 1973 et 1982 (Devarajan et de Melo, , 1987 : 493). Les travaux de Elbadawi et Majd (1992) sur la base de données plus récentes jettent une lumière moins favorable sur l’Union. Ces auteurs mesurent l’effet à la marge de l’adhésion à la zone CFA à court et à long terme, en utilisant un test par groupe-témoin, corrigé pour tenir compte à la fois des conditions initiales qui différencient l’environnement économique et politique des pays de la zone CFA des pays hors zone (subsahariens et autres), et de l’évolution de cet environnement. Les résultats obtenus démontrent que l’adhésion à la zone durant les années 1970 a eu un effet significativement positif sur tous les indicateurs économiques à l’exception près de la croissance du PIB comparée à celle des pays en développement à faible revenu. Cependant, pendant les années 1980, l’adhésion à l’Union a eu des répercussions négatives sur les taux de croissance du PIB, des exportations, de l’investissement et de l’épargne par rapport aux deux groupes de comparaison.



Ø Que faire face à cette colonisation monétaire ?

Le Mouvement de Libération de l’Afrique Noire (MLAN) en appelle à la conscience collective africaine afin qu’elle se prononce sur son indépendance car l’indépendance politique est subordonnée à l’indépendance monétaire.

L’obstination des pays de la zone franc à utiliser une monnaie colonisée aux mécanismes impérialistes laisse la jeunesse pantois, stupéfaite et les populations désœuvrées. Cette situation de viscosité décisionnelle qui ne profite pas au citoyen africain semble incompréhensible. Un certain nombre de reformes doivent être entreprises afin d’harmonisation, faciliter la convergence, améliorer de la compétitivité des entreprises africaines, adopter la bonne gouvernance des affaires publiques et entretenir un commerce intra-régional important.



La monnaie est tellement essentielle qu’il ne faut pas la laisser au main d’un tiers. La souveraineté émane d’un peuple ou d’une nation (au sens juridique de ces termes) qui la délègue à un souverain par contrat, souverain qui devient le symbole de l’acceptation d’un certain ordre politique et économique dans le cadre d’un territoire donné. Le contrat social, fondement de la souveraineté, revêt ainsi une multiplicité d’expressions dont le contrat « monétaire » est l’une des plus importantes. Ainsi la monnaie, loin d’être simplement un « numéraire » statique ou une unité de compte comme nombre d’économistes ont eu tendance à le considérer, est en réalité un symbole fort des croyances et des représentations collectives liés à la valeur en tant que concept philosophique et anthropologique. Dans ce contrat, la souveraineté nationale implique pourtant un système représentatif, le cas de la banque centrale qui a mandat de battre monnaie au nom du peuple. Cette délégation constitue le pendant économique et monétaire au régime représentatif. Vu que la zone franc porte en elle , les germes du sous-développement des pays membres et que la France trouve en elle, un instrument de colonisation, le MLAN demande aux pays membres de rompre sans délai avec ce système. Les pays membres pourront créer le Franc Ouest Africain (FOA) (pour les pays de l’uemoa) et le Franc de l’Afrique Centrale (FAC), (pour les pays de la CEMAC) et le Franc Comorien, pour le comores. Ainsi, nous rentrerons dans une phase de transition, où les critères nécessaires à l’optimalité d’une zone monétaire devront être atteints, pour enfin créer une monnaie commune appelée l’AFRIKARA.



Le franc CFA (Colonies Françaises d'Afrique) a été créé pour réinstaller la suprématie de la France en Afrique après la seconde Guerre Mondiale car les rapports économiques et monétaires avec les territoires d'Outre-mer étaient en voie de rupture. Non seulement, les entreprises françaises bénéficiaient d'un marché quasi-protégé, mais la France devenait aussi le partenaire incontournable.



Regarder le Nigeria, le Ghana, l’Afrique du Sud, l’île Maurice, le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, la Libye, la Chine, l’Inde, le Brésil, etc. ; ces pays qui ont leurs monnaie, qu’ont-ils de moins que les pays de la zone franc ? Maîtriser sa monnaie, c’est maîtriser sa banque centrale et avoir des banques commerciales qui participent au développement économique. Avec ce contrôle et maîtrise de tous les circuits financiers, on peut accorder des crédits à des chefs d’entreprises africains de toutes tailles.



Lorsqu’on parle de monnaie, on parle de Banque centrale. Maîtriser sa monnaie, c’est maîtriser sa Banque centrale qui commande toutes les autres banques commerciales où vous et moi avons nos différents comptes. La politique de développement d’un pays est définie et menée par la Banque centrale. Par exemple, si le gouvernement veut faciliter l’accès à des crédits bancaires pour les emprunteurs, la Banque centrale baissera son taux d’intérêt (appelé taux directeur) sur lequel se calquent tous les autres taux d’intérêts des banques commerciales où nous allons faire nos opérations financières. Si I’Etat ne veut pas favoriser les crédits aux agents économiques, la Banque centrale élève son taux directeur et l’argent devient trop cher au point que personne ne veut s’endetter ni pour consommer, ni pour entreprendre une affaire. Dans le cas particulier des pays de la zone FCFA, toutes les Banques centrales sont inféodées (soumises) à la Banque de France. Celle-ci définit pour les Africains utilisateurs du Franc CFA le niveau du crédit à allouer à leurs économies. Cela veut dire que c’est la France qui, à travers sa Banque centrale (appelée Banque de France), décide et impose à ses sujets africains un certain niveau de développement socio-économique. Le rejet de la souveraineté monétaire au profit de l’ancien esclavagiste est synonyme d’une revendication du statut d’esclave et de colonisé. Pour l’heure les pays de l’UEMOA se battent pour un poste de gouverneur qui naturellement revient à la Côte d’Ivoire vu sa position dans l’union. Nonobstant l’essentiel n’est pas de se battre pour entrer dans une « cage », c’est de chercher à être libre et amorcer son développement : cela passera par une nouvelle zone avec une monnaie décolonisée.


Que Dieu te protège AFRIQUE !

Que Dieu ouvre les yeux des dirigeants africains !

Prao Yao Séraphin[1]

Président du MLAN

www.mlan.fr
contact@mlan.fr



References
-DEVARAJAN S. et DE MELO J., 1987, « Evaluating Participation in African Monetary Unions: A Statistical Analysis of the CFA Zone», World Development, vol. 15, nº 4, pp. 483–496
-ELBADAWI Ibrahim et MAJD Nader, 1992, « Fixed Parity of the Exchange Rate and Economic Performance in the CFA Zone », Policy Research Working Paper WPS 830, Banque mondiale.
- Biens d’autres sources electroniques



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( 13/02/2009 09:07 )
À Izon / France

je doute de votre analyse des faits et pense que le veritable but de cet article est plus de raviver l'etat de tension qui tend a disparaitre en Côte-d'Ivoire plutot que d'informer.vOUS TRANSFORMER DES TROUBLES ISOLES EN SUPER MUTINERIE! EH OUI, le pays se relève arrètez de lui chercher des poux parce-que nous ,on avance!
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