Bon, cette réflexion quelque peu controversée, m'est venue à l'esprit dimanche 1er mai en courant dans les bois, très tôt. Comme quoi, rien qu'une bonne séance ultramatinale de course le jour de la fête du travail, en face à face avec soi-même et avec la nature, pour avoir des idées "lumineuses" ou a contrario "dérangeantes" (pour ne pas dire plus). J'avoue que je méditais sur certains passages de l'opinion "La Communauté noire n’existe pas" publiée par Belinda Tshibwabwa Mwa Bay de la rédaction de grioo.com (cf rubriques "INTERACTIF/Opinions" de grioo.com).

Entre autres constats qu'elle fait dans cette opinion (qui a suscité soit des adhésions enthousiastes ou nuancées, soit de véritables réactions de rejet); il y a le fameux passage de son texte "métissons-nous" où je cite :

"Voilà encore un domaine où les Noirs déjouent toutes les théories sur la psychologie des peuples, dont la première caractéristique serait l’instinct de conservation. D’après la dernière édition de la Francoscopie 2005, publiée chez Larousse, les nationalités africaines représentent plus de 40% des mariages mixtes, soit plus que les mariages mixtes entre nationalités européennes. Et ce n’est pas juste une tendance ou un phénomène de mode, puisqu’en 1999 déjà la nationalité africaine représentait 42% des mariages mixtes ou étrangers, contre 37% pour la nationalité européenne".

Je laisse Belinda maître de ses sources et de ses statistiques; mais il est vrai que mon constat bien empirique et subjectif va dans son sens ; les noirs, par passion, opportunisme ou négation de soi ou encore autres belles ou obscures raisons, adorent se mélanger avec d'autres peuples. C'est un fait et mon propos ici n'est pas de m'apesantir sur les causes de ce phénomène, ni a fortiori de le juger ou de porter là dessus un jusgement de valeurs. Toujours est -il que le sujet est passionnel dans cette "communauté noire qui n'existe pas"; les forums de grioo, amadoo et autres sites désignés "black" en témoignent.

Par ailleurs, les noirs se posent mille et une questions existentielles quant à leur présence sur cette planète du genre: "qui sommes-nous?"; "qu'apportons-nous à l'humanité?"; et puis il y a les affirmations récurrentes sur la malédiction divine qui nous condamnerait pour l'éternité à payer pour l'offense faite par le fils de Cham (personnage biblique) à son père. Certain(e)s vont jusqu'à affirmer leur dépit et leur malheur d'être né(e)s noir(e)s; peut-être est-ce une des raisons pour lesquelles la dépygmentation est une pratique qui prospère au sein de cette fameuse "communauté qui n'existe pas"???

Et puis, "the last but not the least", il y a les graves problèmes auxquels sont confrontés nos pays sur le continent, ceux vécus par toutes les diasporas noires et autres immigré(e)s noir(e)s contraint(e)s et forcé(e)s (ou volontaires) d'aller se confronter à d'autres humains dont ils se distnguent par la couleur de peau et certaines caractéristiques morphologiques. Bref, de quoi donner le tournis ou du vague à l'âme ou quelques désordres mentaux et psychologiques moins anecdotioques, à certain(e)s parmi nous.

Pour se consoler, il y a ceux qui ne se résignent pas à cette "funeste destinée" du peuple noir; et là rien n'est de trop pour se convaincre (et convaincre) de notre entière humanité et de toute notre valeur; de notre droit absolu et inaliénable à être bien présents sur cette belle et fichue planète: du recours à nos "ancêtres égyptiens" (sujet "sensible" s'il n'en est auquel je consacrerai, un billet) à l'Afrique, "terre mère de l'humanité" en passant par les théories sur la supériorité incontestable de l'Homme noir et à notre "supplément d'âme , d'humanité et de bonté" qui n'ont été payés en retour, que par notre asservissement, il y a de quoi voir venir et tenir bon dans l'adversité.

Ma séance de sport matinale m'a alors suggéré "d'ajouter ma pierre à ce bel édifice" pour nous convaincre que, décidément, nous avons bien toute notre place ici bas; ma thèse emprunte simplement ses soubassements à ces règles de base de la génétique qui veulent que de la diversité des croisements, découle des chances plus fortes de préservation des espèces.

ATTENTION: le sujet est délicat, je ne suis pas généticien (je me contente d'avoir un géniteur qui est de la partie mais je n'ai pas eu le plaisir de discuter avec lui de cette " contribution audacieuse " à la fierté et à la quiétude de "l'Hominicus negro"; et puis quand on sait qu'a contrario les nazis et autres illuminés fascisants sont de féroces partisans de la "pureté de la race" (bien entendu, ils ont aussi de fidèles émules parmi nous), il y a de quoi "marcher sur les oeufs" avant de me faire étriper par les un(e)s et les autres.

Je m'explique donc: avec notre propension à "l'ouverture" à tous les points de vue sur les autres, à nous "croiser" pour le meilleur et le pire avec eux, à intégrer avec beaucoup de joie leurs us et coutumes (même au risque de nous "perdre" corps et âme); avec un continent qui, contraint et forcé ou largement consentant, est ouvert à toutes les expérimentations (ah les fameuses campagnes de vaccination des années 50-60 dans le bassin du Congo !!! Les tests divers et variés qui continuent; une illustration en a été le test de je ne sais quel remède miracle contre le Sida sur des "filles de joie" camerounaises; et puis il a tous ces aliments, médicaments et autres substances sur lesquelles nous n'avons aucun contrôle, qui pullulent sur nos marchés et que nous consommons allègrement, "modernes" et "civilisés" que nous sommes devenus); je ne vais pas non plus oublier les expérimentations diverses dont ont été l'objet ou dont sont l'objet, les "cousins" US et autres caribéens.

Avec tout cela, il faut être fou pour imaginer que nous ne servons à rien !!!




Magnifique "réserve génétique" qu'est ce peuple noir pour le reste de l'humanité; certains l'ont tellement bien compris qu'il faudrait aller bien décrypter leur souhait rempli de "bonnes intentions" sur une société idéale du métissage; parfois, cela est voulu au plus haut niveau. Je voudrais bien creuser encore plus les belles motivations ou autres obscures motivations de ces énarques et autres personnes brillantes qui  ont littéralement "volé" des enfants réunionais (déjà eux-même plus ou moins métissés), officiellement pour repeupler et donner des "solides gars" et/ou enfants (le sujet est "sensible" dans la Republique et ne fait pas la Une de l'actu sauf quand les "victimes" de ces rapts se rappellent épisodiquement, aux bons souvenirs de l'administration; eux-aussi essaient de comprendre...) aux agriculteurs de la verte et déserte Creuse française.
Je crois aussi pouvoir imaginer, sans prendre trop de risques de me tromper, que certains maîtres esclavagistes (vachement doués avant l'heure pour la sélection optimale des espèces), au delà de la bagatelle, devaient plus ou moins intégrer cette donnée, en couchant voluptueusement avec leur esclaves "négresses" des plantations. Le résultat n'est pas mal vu la "beauté" (concept bien "subjectif") des peuples caribéens qui constituent un "idéal à atteindre" pour biend des africain(e)s.




Bref, pour ceux qui ont du vague à l'âme en raison de leur état de noir(e)s et qui s'interrogent toujours sur notre utilité, voilà de quoi les rasséréner quelque peu; à l'heure des biotechnologies et de la génétiques triomphantes (et on n'a encore rien vu en la matière !!!), à l'heure des clonages "thérapeutiques" et "reproductifs", je leur propose une destinée vachement utile de "réserve génétique". Elle n'est pas donnée à tout le monde et nous garantit encore pour quelque temps, une "belle place au soleil" à condition de ne pas nous perdre complètement dans l'aventure.




Apparemment, "réserve génétique", ça semble plus "séduisant sur le papier" que les "réserves physiques" réservées à ces malheureux indiens d'Amérique ou autres aborigènes d'Australie!!! Mais c'est à condition de ne pas se "dissoudre" littéralement dans cette aventure. En effet, la génétique, c'est plein de surprises et d'incertitudes !!! En somme, c'est vraiment à  l'image de nos vie....