Je souffre énormément
D’un amour dépourvu d’essence
Je retiens seulement
Le parfum frais de son engeance

Lorsque les goûts du jour
Sont à l’amour des mots sans gestes,
La haine dans son four
Brûle du pain et tous les restes

Plus je ne pense au sens
Du verbe aimer que par clémence:
Car l’encens du non-sens
Ne m’inspire plus que vengeance

Je souffre énormément
D’un amour vrai et amical
Il faudra simplement
La paix dans mon pays natal

C’est lorsqu’il ne pleut plus
Que choient les âmes sans racines
Dans les bras des élus
Qui prônent des sombres doctrines...

Jules Kébla
Paris rue de Flandre, le 08 01 2000