Ainsi la démocratie, telle que la veut
La masse populaire
Ne pourra sur la terre
Voir le jour aussi purs que soient nos profonds voeux...

Il faut avant tout acte
Peser ses poings pour en maîtriser les effets
Mais le vote est un pacte
Où peuple n’a plus droit que de subir les faits...

Les mouvements de masses,
L’action, n’a du bon que le peuple trouve au bout
Paix et bonheur: la lutte en soi n’a rien du tout
Pour ennoblir les classes...

Puisqu’aux urnes, l’on cède
Aux fourbes policés le Pouvoir et la Lame,
Là où l’État procède
À museler le peuple en plein coeur de son drame...

Jules Kébla
Paris, le 15 avril 2001
Rue de Joinville