Il me plaît de traîner sur la berge
Espérant retrouver une vierge
Qui fera échapper ma petite tête
De l'échafaud dans cette vie sans fête...

C'est le printemps... Les arbres s'endeuillent.
Il me plaît de ramasser les feuilles
Qui, ayant souffert du soleil d'été, mortes,
Sont tombées en vrac devant ma porte...

Il ne me plaît pas de regarder le monde
S'éffrondrer à la ronde
En braîllant à tue-tête comme ces charlatans
Qui tentent de conquérir la gloire du temps(*)...


Jules KEBLA.
28/06/2006.

(*) le Pouvoir. Ici, il faut savoir que les élections présidentielles approchent.