Call girls de luxe
Par Quimboiseur, vendredi 26 mai 2006 à 12:58 :: Général :: #1050 :: rss
Alors que je m'en tire pour 200 € de l'heure, certains se font carrement plumer !
http://fr.news.yahoo.com/24052006/202/divorces-de-millionnaires-deux-epouses-gagnent-le-gros-lot.html
Divorces de millionnaires: deux épouses gagnent le gros lot Par Catherine FAY de LESTRAC
LONDRES (AFP) - Un jugement capital de la plus haute juridiction britannique a accordé mercredi à deux épouses divorcées une large part de la fortune de leur mari, signalant qu'un mariage, même bref, peut se révéler très coûteux. Coiffés de leur perruque bouclée en crin de cheval, les juges de la Chambre des Lords ont rendu un avis très attendu, qui aura des répercussions importantes sur le partage des grandes fortunes, de nombreuses procédures de divorce ayant été gelées dans l'attente du verdict.
A l'unanimité, ils ont donné raison aux deux épouses, qui avaient abandonné leur carrière pour soutenir leur mari. Le cas le plus exemplaire était celui des Miller, qui ont divorcé après trois ans d'un mariage sans enfant, le mari ayant quitté son épouse pour une autre femme.
Les Lords juges ont confirmé le droit de Melissa Miller, 36 ans, à 5 millions de livres, une part substantielle de la fortune d'Alan Miller, 42 ans, estimée à 17,5 millions de livres (25 millions d'euros), auxquels s'ajoutent 18 millions de livres d'actions de la compagnie qu'il a fondée. Ils ont notamment pris en compte le fait qu'il était devenu riche pendant ce mariage même bref.
Dans le second cas, les Lords juges ont accordé à Julia McFarlane, 45 ans, une pension alimentaire à vie de 250.000 livres (362.000 euros) par an, après 18 ans de mariage. Soit un tiers des 750.000 livres que gagne Kenneth McFarlane, spécialiste fiscal âgé de 45 ans. L'épouse a également eu droit à la moitié des biens immobiliers du couple, estimés à 3 millions de livres.
Le couple s'était connu à 20 ans et s'est marié quatre ans plus tard à la fin de leurs études, lui de comptable, elle d'avocate. Mme McFarlane avait renoncé à sa prometteuse carrière, il y a une quinzaine d'années, après la naissance du deuxième de leurs trois enfants.
L'avis des Lords juges devrait notamment être lu avec attention par Paul McCartney, qui vient d'annoncer sa séparation avec Heather Mills, après quatre ans de mariage et la naissance d'une petite fille. L'ancien Beatle, qui avait refusé de signer un contrat de mariage, va devoir trouver un accord sur le partage de sa fortune estimée à 825 millions de livres (1,2 milliard d'euros).
Dans leur verdict, les juges les plus éminents du royaume ont énoncé des principes qui devront être suivis par les tribunaux: quelle que soit la durée du mariage, les biens acquis pendant cette union doivent être partagés équitablement entre celui des conjoints qui a acquis la fortune et celui qui s'est occupé du foyer.
Les magistrats ne doivent plus prendre en compte seulement, comme dans le passé, les besoins de l'épouse divorcée, mais aussi son droit à une compensation et sa contribution, en tant que mère au foyer, à la création de cette fortune.
"Vous n'avez plus besoin de mériter vos 50% en restant dans un mariage de 15 ou 20 ans. Un mariage, quelle que soit sa durée, peut justifier un partage à 50/50, au moins de la fortune acquise durant cette union", a expliqué Emma Hatley, du cabinet Withers.
Selon Andrew Greensmith, président d'un organisme qui réunit 5.000 juristes spécialisés dans le droit de la famille, le jugement devrait rassurer les femmes qui interrompent leur carrière pour élever leurs enfants.
"Comme le mariage est un partenariat entre égaux, la capacité d'un des époux à gagner de l'argent, bénéficiant du fait que l'autre ait sacrifié sa carrière, doit être partagée entre les deux", a-t-il expliqué.
Pour d'autres juristes, la balance, autrefois défavorable aux épouses qui se retrouvaient souvent lésées après un divorce, penche maintenant en leur faveur.
"Avec le verdict dans le cas Miller, de nombreux avocats spécialisés dans le divorce estiment que le balancier penche désormais trop en faveur des épouses. De fait, quelqu'un peut gagner à la loterie en se mariant brièvement avec une personne fortunée", a estimé Vanessa Fox, du cabinet d'avocats Keeble Hawson.
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment.
Ajouter un commentaire