C’est dans cette optique qu’en présentant en novembre dernier le programme économique, financier, social et culturel du gouvernement pour l’exercice 2006, le Premier ministre, chef du gouvernement, Inoni Ephraim, avait annoncé la volonté du gouvernement de poursuivre activement les programmes de restructuration et de privatisation des entreprises publiques, de manière à alléger la charge qu’elles font peser sur les finances publiques et à améliorer les prestations qu’elles offrent aux citoyens.

Déroulant l’agenda arrêté à cet effet, Inoni Ephraim avait indiqué que le processus de privatisation de la CAMAIR et de la CAMTEL devraient être achevés au plus tard en juin 2006. S’agissant de la SNEC, il avait précisé que le gouvernement a opté pour l’affermage dans le cadre d’un partenariat public-privé et l’appel d’offres y relatif sera lancé avant la fin du mois de juillet 2006. Dans le même temps, avait-il ajouté, le plan de privatisation de la CDC sera mis en œuvre avec le recrutement en mars 2006 du conseiller chargé d’accompagner le gouvernement dans la privatisation de la filière hévéa. En ce qui concerne la SODECOTON, le chef du gouvernement avait fait savoir qu’un consultant sera engagé au cours de l’année 2006, afin de réaliser une étude sur la filière cotonnière et de définir les conditions préalables à la privatisation de cette société.

Depuis la présentation de ce programme de travail, des avancées significatives ont été enregistrées notamment dans le processus de privatisation de la CAMAIR, de la SNEC, de la CAMTEL et de la CDC.

Mais, d’ores et déjà, il convient de souligner qu’au-delà de l’objectif d’assainissement des finances publiques, le programme de privatisation du gouvernement vise à assurer la régénération de l’appareil de production du Cameroun, notamment : augmenter la compétitivité des entreprises, réduire les coûts des facteurs de production, développer un actionnariat national dynamique, mobiliser le secteur privé et accroître les opportunités offertes par le marché de l’emploi.