APA - Madrid (Espagne) Les producteurs de la fraise en Espagne, envisagent de recourir à des ouvriers agricoles marocains et sénégalais pour sauver la campagne de collecte qui doit démarrer en février, après le désistement de milliers d’ouvriers roumains, a appris APA jeudi à Madrid.
Les producteurs de la fraise dans la région de Huelva, sud-ouest de l’Espagne, avaient demandé aux autorités de la Roumanie d’autoriser la venue en Espagne de 14.000 ouvriers agricoles temporaires mais seuls 3.198 ont obtenu des autorisations pour pouvoir se rendre en Espagne à partir de février.
A quelques jours du début de la campagne de collecte de la fraise, les producteurs envisagent d’augmenter les contingents des ouvriers agricoles marocains ou bulgares -des habitués de cette campagne - ou d’explorer le marché sénégalais, comme alternatives au désistement des autorités roumaines.
La région de Huelva, principal producteur de la fraise en Espagne, manque cruellement de main d’oeuvre après la décision des autorités roumaines de réduire substantiellement le contingent d’ouvriers agricoles, qui devait se rendre dans la région pour la campagne de cette année.
L’entrée de la Roumanie au club de l’Union Européenne avec les énormes subventions que devrait recevoir ce pays des instances communautaires serait derrière la décision de Bucarest de réduire "l’exportation" de la main d’oeuvre roumaine.
Autres alternative, l’emploi des milliers d’immigrants clandestins déjà présents en Espagne, en majorité des Africains, et qui peuvent travailler avec des salaires très bas.
"Huelva Acoge", une Ong de défense des droits des immigrés, a mis en garde contre l’exploitation des immigrés clandestins dans la campagne de collecte de la fraise dans la région.
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D'accord, il s'agit de remplacer des ouvriers roumains manquant à l'appel. Mais que les réalités économiques conduisent un état européen à recourir temporairement à la main d'oeuvre noire africaine, la chose mérite d'être signalée. On pourrait rêver de voir des saisonniers africains venir travailler pendant deux ou trois mois chaque année en Europe et retourner dans leur famille avec le fruit de leur travail comme le font les travailleurs de l'Europe de l'est. Cela contribuerait à démythifier l'Europe aux yeux des africains et à mettre du beurre dans les épinards (de l'arachide dans le gari devrais-je dire) de ces travailleurs. Bien sûr, la sélection dans les pays d'origine donnera lieu à du népotisme et de la corruption, bien sûr, certains ne voudront plus repartir comme ces contingents de toursites chinois qui s'évaporent de leur hôtel lorsqu'on va les chercher pour l'aéroport, mais je crois que cela restera marginal. L'Espagne a ouvert la voie, la France suivra-t-elle ? Rien ne l'indique.
Quand je pense qu'au début, certains propriétaires agricoles espagnols ne cachaient pas leur satisfaction en affirmant que les gens de l'Est étaient moins faineants que les africains.... _________________ Mentalité de la cueuillette=sida économique
« nan laara an saara » :
"Si on se couche, on est mort" . Joseph Ki-Zerbo
Posté le: Lun 05 Fév 2007 07:35 Sujet du message: Tunel entre Espagne et Maroc : début des travaux en 2008 !
Une fois encore, les raisons économiques vont l'emporter sur les fantasmes. Pour faciliter le transport des tomates du Maroc, des crevettes scandinaves décortiquées au Maroc ..., un tunel ferroviaire va être construit sous le détroit de Gibraltar
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