Posté le: Mar 13 Fév 2007 13:38 Sujet du message: Comment créer une banque populaire en Afrique ?
Bonjour à tous,
j'ai besoin de l'avis d'économistes africains sur la possibilité de créer une banque "pour les pauvres" en Afrique. Cela pourrait ressembler aussi à faire du micro-crédit pour financer micro-projets des populations. Tout le monde sait que les grandes banques africaines sont en fait des banques occidentales qui ne prêtent pas aux pauvres et dont le but est de ramener les petits sous africains en Europe.
Sur ce topic, merci de ne pas introduire la polémique, mais des propositions concrètes.
Merci à tous. _________________ Freedom is not Free.
je pense que ça existe déjà en Afrique. Des banques coopératives reservées à une clientèle moins aisée...Par contre dans le modele de Younes, les taux ne sont pas bas du tout, bien que la clientèle soit pauvre.
Après avoir occupé le poste de sous-directeur à la Planning Commission du Gouvernement, où il se sent totalement inutile, il devient responsable du département d’économie de l’Université de Chittagong, construite en milieu rural. Selon ses mots, « Une terrible famine frappait le pays, et j'ai été saisi d'un vertige, voyant que toutes les théories que j'enseignais n'empêchaient pas les gens de mourir autour de moi »[9]. Il décide alors de s’intéresser au mode de vie misérable des villageois vivant à proximité de l’université.
Avec des étudiants, il crée un groupe de "recherche-action", dont les premiers travaux porteront surtout sur des questions agronomiques (implantation de nouvelles espèces de riz, notamment). Ce n'est que dans un second temps que Yunus en vient à penser qu'une grande partie des problèmes rencontrés par les paysans pauvres de Jobra (le village voisin de l'Université de Chittagong) tiennent à leurs difficultés d'accès à des capitaux. Leurs terres sont généralement si petites qu'elles ne peuvent constituer une garantie pour les banques. Restent les usuriers locaux, dont les prêts sont offerts à des taux d'intérêt (plus de 20% par mois) qui bien souvent achèvent de précipiter les emprunteurs dans la misère. C'est ainsi que le jeune professeur d'économie en vient à proposer un premier "micro-prêt" (quelques dollars) à quelques dizaines d'habitants du village, en utilisant son propre argent. L'effet de ces prêts au montant dérisoire s'avère rapidement très positif sur la situation matérielle des bénéficiaires. En outre, ces derniers remboursent sans difficulté leur bailleur de fonds.
Après avoir tenté d'impliquer une banque commerciale dans le lancement d'un premier programme de micro-crédit, Yunus décide de créer son propre programme. Celui-ci est officiellement mis en place en 1977, sous le nom de « Grameen ». C’est un succès immédiat, au Bangladesh tout d’abord, où la « Grameen » obtiendra le statut d’établissement bancaire en 1983, puis dans d’autres pays où le « modèle » s’exporte à partir de 1989. Aujourd’hui, près de 300 millions de personnes dans le monde bénéficient directement ou non de micro-crédits. La banque Grameen a par ailleurs considérablement diversifié ses activités depuis (industrie textile, téléphonie, production d'électricité par énergie solaire,...)
Biblio:
(en) David Bornstein, The Price of a Dream, Chicago, University of Chicago Press, 1997, 342 pages.
(fr) Emmanuel Raufflet, Mehedi Hasan, Yves-Marie Abraham, Muhammad Yunus et la Grameen Bank : la découverte et l'expansion du micro-crédit, Centre de cas, HEC Montréal, 2006, 15 pages.
(en) Muhammad Yunus, Banker to the Poor, New-York, PublicAffairs, 2003, 258 pages. _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
Merci beaucoup pour vos réponses. J'espère amasser un maximum d'informations et de conseils avant de me lancer. Je n'ai pas de formation spéciale en économie, mais je compte sur vous. _________________ Freedom is not Free.
Merci beaucoup pour vos réponses. J'espère amasser un maximum d'informations et de conseils avant de me lancer. Je n'ai pas de formation spéciale en économie, mais je compte sur vous.
Salut Fille d'afrique,
voici une page qui devrait t'interesser et tous ceux interesses au micro-credit.
est une page ou l'on peut recevoir du financement pour ses projets, directement de la part des internautes du monde entier par paypal.
Le concept est genial selon moi, et la preuve de la force d'internet.
Un exemple
Entrepreneur: Cecilia Kome
Location: Nkurankan, Yilo Krobo District,, Ghana
Activity: Hair Salon
Loan Request: $1100
Repayment Range: 9 - 12 months
Loan Use: working capital
Cecilia is a hairdresser but has no salon where she can work. She also has no dryers to work with, therefore she is unable to work even though she has the zeal to work. She is seriously in need. She is seeking a loan of $1100.00 from Kiva to enable her to open a salon and buy dryers for her work.
Pour les investisseurs:
Will I get repaid?
The chances of being fully repaid are pretty high. Here are some statistics:
So far, Kiva has experienced a 100% repayment rate on all businesses with completed loan terms. (See our "Paid Back" section)
Prior to Kiva, our Field Partners have historically experienced a >96% repayment rate with the poor they serve.
In the past 30 years, over 100 million of the world's poor have received a micro-loan and demonstrated a >95% repayment rate.
That said, we want to be clear that you risk losing all or some of your money (e.g. if the business fails, etc). You should be aware of this risk and be willing to accept it when using Kiva.
Tip: To mitigate your risk, we encourage you to diversify your loan portfolio. For example, instead of lending $100 to one business, try lending $25 to 4 different businesses. It's the old "don't put all your eggs in one basket" rule.
Posté le: Dim 20 Mai 2007 16:09 Sujet du message: Re: l'argent ?
bintuz a écrit:
Bonjour,
J'ai une question : est-ce que la banque fait des profits avec ce genre d'action ?
Merci
[Post édité]
Enfin bref, retour au sujet du topic, voilà ma contribution au débat, elle m'a été inspirée par une pratique courante chez nous aux Antilles, et qui est, évidemment, d'origine africaine. ca s'appelle le SOUSSOU
Yètè Mali est une expression de la langue nationale guinéenne "soussou" qui signifie "s'aider soi-même". En effet, la Caisse populaire Yètè Mali est constituée de gens d'un même quartier qui décident librement de déposer leurs économies à la caisse. C'est cette épargne collective qui, plus tard, est redistribuée sous forme de crédits. D'où l'expression "s'aider soi-même"!
Les avantages d'une caisse populaire pour ses membres
La très grande majorité de la population de Conakry est exclue des systèmes bancaires traditionnels, trop coûteux et peu accessibles. L'épargne individuelle et collective des individus est donc conservée à la maison ou confiée à des systèmes informels, peu sécuritaires, d'épargne et/ou de crédit (tontine, collecteur, etc.).
Les Caisses populaires Yètè Mali offrent aux populations la sécurité financière à un coût accessible à tous. De plus, en étant réparties sur l'ensemble du territoire de Conakry, les Caisses populaires offrent un service de proximité qui évitent aux individus les dépenses et pertes de temps liées au transport, en plus de leur permettre de contribuer au développement de leur communauté.
Les Caisses populaires Yètè Mali souhaitent se distinguer par la qualité de leur service. Le membre, propriétaire de sa coopérative d'épargne et de crédit, est reçu à Yètè Mali avec respect et gentillesse, quelle que soit sa condition sociale.
Les services financiers d'épargne et de crédit
Le membre d'une caisse populaire Yètè Mali peut bénéficier de deux types de compte d'épargne : un compte courant et un compte d'épargne bloquée, appelé compte d'épargne-tontine. Afin de rendre possible au plus grand nombre l'accès à la caisse, aucun montant minimal d'épargne n'est exigé. De même, le nombre de retraits est illimité, ce qui permet à l'épargnant de retirer de son compte le montant minimal dont il a besoin et, ce faisant, de limiter les risques de dépenses inutiles.
Le compte courant permet au membre d'effectuer ses opérations quotidiennes de dépôt et de retrait, alors que le compte bloqué lui offre la possibilité d'épargner, pour une période de trois, six ou douze mois, une somme donnée, sous forme de versements uniques ou périodiques.
Un produit de dépôt salaire est également offert aux entreprises comptant des salariés. Grâce à ce service, les salariés peuvent recevoir leur paie directement dans leur compte et, s'ils le souhaitent, effectuer directement un virement dans un compte d'épargne bloquée. Une façon simple et efficace d'épargner!
Enfin, les individus membres de la caisse depuis trois mois peuvent y demander un crédit.
Fidèle à sa mission d'institution de micro-finance, la Caisse populaire Yètè Mali octroit de petits crédits à des individus, associations ou groupes qui en font la demande. Les crédits individuels sont d'un montant maximal de 500 000 francs guinéens (environ 250$US). Une association reconnue peut obtenir un crédit allant jusqu'à 1 million de francs guinéens (500$US).
Le micro-crédit, destiné plus spécifiquement aux femmes, est offert à des groupes de trois à cinq personnes pour un montant allant jusqu'à 75 000 francs guinéens par personne (environ 40$ US). Ce type de crédit, offert à des conditions très avantageuses, permet notamment à de petites commerçantes d'améliorer leur situation financière en augmentant leur pouvoir d'achat de marchandises, ou en les libérant de leur dépendance à des fournisseurs qui leur font crédit à des taux usuraires.
Comment devenir membre?
Les conditions pour devenir membre de Yètè Mali sont très simples. Toute personne désirant devenir membre, femme, homme ou enfant, peut le faire en se présentant à la caisse avec :
Quatre photos d'identité;
Une photocopie de sa carte d'identité (ou du passeport);
12 000 francs guinéens (environ 6$ américains); 10 000 FG représente la part sociale remboursable au moment de la fermeture du compte et 2000 FG sont exigés comme frais d'adhésion.
C'est à peu près le même principe, dans le SOUSSOU antillais : un groupe de personnes se regroupe pour verser une part de leur épargne perso, et chacun des membres peut en bénéficier à tour de rôle. Le principe repose, non pas sur le profit, mais sur l'entraide et sur la confiance.
A creuser _________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Posté le: Lun 21 Mai 2007 10:57 Sujet du message: Re: l'argent ?
Chabine a écrit:
bintuz a écrit:
Bonjour,
J'ai une question : est-ce que la banque fait des profits avec ce genre d'action ?
Merci
Enfin bref, retour au sujet du topic, voilà ma contribution au débat, elle m'a été inspirée par une pratique courante chez nous aux Antilles, et qui est, évidemment, d'origine africaine. ca s'appelle le SOUSSOU
C'est à peu près le même principe, dans le SOUSSOU antillais : un groupe de personnes se regroupe pour verser une part de leur épargne perso, et chacun des membres peut en bénéficier à tour de rôle. Le principe repose, non pas sur le profit, mais sur l'entraide et sur la confiance.
A creuser
Une autre forme de soussou (tiens, c'est le nom générique des tontines en Côte d'Ivoire...) est ce qu'on appelle aux Antilles le cou'd main, et qui est pratiqué comme suit en Afrique :
Dans une agglomération donnée, les gens mutualisent du temps de travail qu'ils offrent successivement à chaque membre de la mutuelle qui en fait la demande, notamment pour les grands travaux domestiques ou champêtres. Une institution séculaire et très répandue dans le monde rural.
C'est comme cela qu'un jeune adulte désormais admis à la majorité civile (souvent au terme d'un rite iniatique collectif) procède pour se construire sa future demeure et/ou pour débroussailler la parcelle agricole qu'il a reçue (en usufruit)...
Ce principe de mutualisation de temps de travail peut être adapté à d'autres usages professionnels (dits modernes), notamment à travers la mise en commun de compétences et savoir-faire redistribués solidairement entre membres d'un "soussou", non plus seulement d'argent, mais de prestations de travail, expertise, créativité...
Je pense qu'en complément d'une offre adaptée de micro-crédits financiers (ou commerciaux...), il est souhaitable d'envisager des offres solidaires de savoir-faire, qualifications et compétences :
- certains appareils fonctionnant à l'énergie solaire peuvent être produits facilement par des amateurs, inventeurs ou bricoleurs. Leur mise à disposition dans certaines régions d'Afrique peut améliorer significativement la productivité ou les conditions de vie des populations.
- certaines connnaissances scientifiques peuvent être facilement mobilisées par leurs détenteurs, en vue d'améliorer les conditions de réussite d'activités dites informelles, notamment certains process artisanaux, et ainsi booster la rentabilité des micro-crédits.
Bref, une bourse de compétences solidairement partagées et mises à disposition de petits et moyens projets commerciaux, artisanaux ou manufacturiers, pourrait compléter l'activité de financement. Un Site web pour collecter certaines recettes techniques, managériales, industrielles, etc. et les appliquer sur le terrain africain ; soit par des courts séjours sur place, soit par l'intermédiaire de réseaux de partenaires locaux...
Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
comme Patrice Lumumba,
comme Walter Rodney,
comme Amilcar Cabral,
comme Thomas Sankara,
Et tant de leurs valeureux Ancêtres, souvent trop seuls au front...
Fille d'Afrique ou bien en (Lingala) Elengué Mwasi ya Africa ou encore en (Sango) Molenguè Wali ti Africa,
Tes interrogations peuvent trouver éléments de réponse ou en tout cas inspiration dans une expérience africaine qui fonctionne bien, malheureusement qui n'intéresse pas les IFI (Institutions Financières Internationales) entre autres BM, FMI (Fonds de la Misère Instantanée).
Aussi, je crois que l'appelation Banque des Pauvres ne correspond pas à la volonté de déconstruire les discours qui condamnent l'Afrique ne serait-ce que sur le plan psychologique. J'aurais mieux dit la Banque Juste (BJ), Banque du Pays Profond (BPP).... enfin, quelque chose qui relève et non qui martèle la même rengaine sur la pauvreté dès le départ.
Allez, vite, il s'agit d'une initiative lancée au Cameroun par le Dr Fokam, nommée MC² : Mutuelle Communautaire de Croissance. J'ai lu 2 excellents livres du promotteur du projet que je te conseille, aux titres suivants : "Et si l'Afrique se réveillait" et l'autre "Misère galopante du Sud, Complicité du Nord". Evidemment, dans ces ouvrages, après l'état des lieux de l'Afrique, il explique longuement son projet, les réalisations, chiffres à l'appui...
Pour te donner une idée, voilà comment les MC² : Mutuelles Communautaires de Croissance sont présentées sur le lien ci-dessus :
Citation:
Les MC² - microbanques de développement rural sont les résultats des recherches menées par le Dr Paul K. FOKAM dont le but est d'intégrer les campagnes au processus de développement économique.
Les MC² sont en effet créées et gérées par les membres d'une communauté, dans le respect de leurs valeurs socioculturelles, religieuses et ancestrales. Les MC² ont au fil des années acquis maturité et savoir faire. Le succès de cette initiative est dû à une lecture objective de l'environnement rural, alliant tradition africaine et gestion bancaire moderne.
Fondements
La nécessité de créer les MC² dans les zones rurales en Afrique se justifie par :
l'inexistence ou la faiblesse des instruments de mobilisation de l'épargne dans les milieux défavorisés due à :
l'inaccessibilité de ces zones à la couverture du secteur bancaire moderne pour des raisons évidentes de rentabilité ;
des théories de développement importées stipulant à tort que le pauvre ne peut guère épargner à cause du faible niveau de ses ressources ;
l'impossibilité ou la difficulté pour le paysan d'avoir accès au crédit ;
le désir du paysan d'améliorer son sort ;
la nécessité de rapprocher l'élite de la ville à la masse paysanne à travers le thème de développement de la campagne.
Objectifs
Mue par son souci de faire reculer la pauvreté en zone rurale, ce qui suppose la création des instruments susceptibles d'accroître la capacité financière des personnes démunies en développant leur esprit d'épargne et en leur facilitant l'accès au crédit, les MC² se sont données pour ambition de :
faire prendre conscience à la population qu'elle est seule, maîtresse de son destin ;
révéler aux populations locales leurs immenses capacités managériales qu'elles puisent dans leur patrimoine culturel ;
amener les populations rurales à se prendre en charge durablement. En clair, il s'agit de remporter la victoire sur la pauvreté (VP) par la mise en facteur des moyens (M), des compétences (C) de la communauté (C), d'où la formule :
VP= (MxCxC) = MC².
Organisation et Fonctionnement
Le fonctionnement des MC² implique trois partenaires, en l'occurrence :
la First Bank, banque internationale privée qui joue le rôle d'auditeur et de banque d'appui (Auditeur externe, formation des agents aux opérations bancaires, sécurisation des liquidités, transfert de fonds vers les MC² à l'échelle nationale et internationale, refinancement...)
Appropriate Development for Africa Foundation - ADAF-, Ong ayant la charge du développement des capacités institutionnelles (Etude de faisabilité, sensibilisation des élites internes et externes, préparation des documents administratifs, formation des agents, promotion et assistance au développement du réseau, intermédiation avec les bailleurs de fonds...)
Les populations rurales qui doivent prendre l'initiative de créer et de pérenniser leur MC² (Assemblée générale, organe suprême de décision ; le conseil des sages, organe juridictionnel chargé d'apporter des solutions de sagesse aux éventuels conflits, le conseil d'administration dont la fonction est de définir la politique générale et de suivre son exécution, le secrétariat exécutif, ayant pour mission la gestion quotidienne des activités.
Nature de l'intervention
Les clients ont accès à toutes les opérations de banquesci-après
Versements espèces
Retrait espèces
Opérations Flash Cash
Crédits
Crédit de consommation
Crédit d'investissement
Crédit de Campagne
Crédit de financement-engrais
Par ailleurs, les projets communautairessont vivement encouragés.
Creation d'une MC² Le processus de création de la MC² se déroule en quatre phases.
Entrée en relation
Prise de contact avec la First Bank ou ADAF
Constitution d'un groupe moteur pour la promotion du projet
Séance d'explication sur le produit MC²
Remise d'un document sur les MC²
Ouverture d'un compte au nom de la MC² en création
Ouverture d'un dossier pour le projet
Actions préliminaires sur le terrain
Sensibilisation
Réalisation d'une étude de faisabilité sur le projet
Recueil des adhésions et constitution des fonds ( Fonds d'établissement : montant minimum 10 millions de f cfa - Frais d'adhésion : 2.500 f cfa par membre)
Etablissement d'une liste des adhérents
Mise en place de la MC²
Demande d'autorisation d'ouverture de la MC²
Fixation d'une date pour la tenue de l'Assemblée Générale Constitutive et préparation des documents nécessaires
Tenue de l'Assemblée Générale Constitutive
Déclaration de la MC² à la Préfecture compétente (Vérification de la déclaration et obtention d'un récépissé de dépôt
Formation des agents de la MC²
• Aménagement du siège local de la MC² dans la localité d'accueil
Ouverture des guichets
Fixation de la date d'ouverture officielle de la MC²
Simulation
Ouverture officielle
Etablissement d'une police d'assurance
Panafricainement,
Hannibal _________________ « C’est la Voix des sans-voix pour dénoncer ceux qui se croient au-dessus de la Loi. Et qui se prennent pour le Roi des Rois. Les Martyrs sont morts pour la Résistance. Ils ont payé très cher pour notre Indépendance. Ce Chant pour leur exprimer notre reconnaissance. Oui, ce cri d’alarme pour nous révolter. » : Méway
Posté le: Sam 09 Juin 2007 12:35 Sujet du message:
Bonjour à tous.
Je viens vous retrouver, de retour d'Afrique.
Je vous remercie pour vos conseils que j'apprécie.
Je m'intéresse de plus en plus au micro-crédit, mais voudrais absolument éviter de m'enliser avec une banque ou une ONG. Je trouve également que l'idée de la Tontine Africaine est assez concrète sur le terrain car elle permet de financer des réalisations à très court terme, utiles et de satisfaire les besoins de base des populations. _________________ Freedom is not Free.
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