Posté le: Mar 13 Mar 2007 21:39 Sujet du message: Morgan Tsvangiraï arrêté par le regime de Mugabe!!!
Il est l'opposant principal depuis de nombresuses années au dictateur Robert Mugabe. Morgan Tsvangiraï a été arrêté et violenté par les forces de l'ordre. Son "erreur": le droit à manifester!!!! Le régime de mugabe montre une fois de plus l'incapacité de nos dirigeants de voir la réalité en face: à savoir le changement de leader et le ras-le-bol du sacrifice des générations!!! Mugabe et ses idées nauséabondes font es émules: Il avait cassé aux bulldozers des habitations dans les bidonvilles de Harare en promettant aux habitants une meileure situation au point de vue logement: résultat: RIEN. Qu'est ce qu'on apprend maintenant; idem en Zambie. On verra si Mwanawassa fera pire ou mieux!! (One Zambia, One Nation and TOO MUCH DAMN PROBLEM). Bref pour revenir à Morgan Tsvangirai, j'espère que les leaders africains vont commencer a raisonner sérieusement Mr Mugabe. Je déplore le silence de Tabo Mbeki. Enfin, vu l'article ci joint; c'est l'entourage de Mugabe qui risque de le faire sortir du champ du pouvoir!!!
Citation:
Zimbabwe
Le chef de l’opposition arrêté et brutalisé
Morgan Tsvangirai, du Mouvement pour le changement démocratique, quitte la Cour de justice de Harare pour aller se faire soigner à l'hôpital.
(Photo : Reuters)Le chef de l'opposition, Morgan Tsvangirai, a été arrêté dimanche, avec des dizaines d’opposants, pendant un rassemblement organisé par son parti, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC). Ils voulaient protester contre le souhait du président Robert Mugabe, au pouvoir depuis vingt-sept ans, d’allonger son mandat présidentiel de deux ans, en reportant les élections de 2008 à 2010.
De notre correspondante à Johannesbourg
«La police a attaqué des civils sans défense mais la lutte continue», a déclaré mardi Morgan Tsvangirai, blessé à la tête et le visage tuméfié. Le chef de l’opposition, âgé de 55 ans, a été battu après son arrestation, dimanche. Mardi, alors qu'il devait comparaître en justice, il a été autorisé par le procureur à se rendre, sous escorte policière, à l’hôpital – avec 49 autres opposants, dont 4 députés, également molestés – pour se faire examiner. Tous devront ensuite comparaître devant le tribunal, qui devrait soit les inculper pour participation à un rassemblement interdit, soit ordonner leur remise en liberté.
Manifestations interdites
Depuis février, toute manifestation politique est interdite au Zimbabwe. L’opposition avait donc convoqué «une assemblée de prières», dimanche, dans un stade d’Harare. La police est intervenue avec violence, en tirant sur les manifestants et en tuant une militante. Cette répression musclée n’est pas nouvelle. Mais c’est la première fois, dans les années récentes, que le chef de l’opposition en fait personnellement les frais. Selon un proche, Tsvangirai a changé de tactique. Depuis la formation du MDC fin 1999 et sa quasi-victoire aux législatives de 2000, il s’est toujours montré très prudent, en évitant de prendre part aux manifestations et de s’exposer aux brutalités policières. Mais cette prudence a fortement entamé la crédibilité de Tsvangirai, dont la stature a encore été affaiblie en 2005 par la division du MDC en deux factions rivales, l’autre faction étant dirigée par Arthur Mutambara, également détenu depuis dimanche.
Cette division est tragique, a reconnu le chef du MDC, jeudi dernier, lors d’un bref passage à Johannesburg. Mais nous sommes unis pour combattre l’extension du mandat du chef de l’Etat [dont le mandat s’achève normalement en mars 2008]. Notre capacité de mobilisation a augmenté. Cela dit, si j’invitais tous les Zimbabwéens à descendre dans la rue, je ne suis pas sûr qu’ils me suivraient car ce sont des gens pacifiques !» L’ancien syndicaliste mise donc toujours sur une solution négociée.
«Le Zimbabwe est à un tournant, affirme-t-il. La situation économique est devenue intenable et même au sein du parti au pouvoir [l’Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique, Zanu-PF], les gens veulent un changement. Il est temps que pays voisins interviennent. Les leaders régionaux soutiennent tacitement Mugabe sur certains dossiers [comme la redistribution des terres]. Mais s’ils prétendent créer un bloc régional qui compte sur la scène internationale, ils ne peuvent laisser l’un des leurs s’autodétruire ! Il faut aussi éviter le risque de l’aventurisme».
Mardi après midi, l’Afrique du Sud, habituellement, très silencieuse sur la crise Zimbabwe, a réagi en exhortant le gouvernement zimbabwéen à «faire respecter l'Etat de droit». De son côté, le président zambien Levy Mwanawasa a exprimé sa «grande inquiétude». L’Union européenne, les Etats Unis et le porte-parole du secrétaire général de l'ONU ont également condamné la répression de dimanche.
Guerre de succession
Selon un récent rapport de l’International Crisis Group de Bruxelles, «le Zimbabwe menace de sombrer dans le chaos et d'emporter de larges pans de la région avec lui». Avec l’effondrement de l’économie (l’inflation atteint 1 700 %, un record mondial), même l’élite au pouvoir – qui s’est fortement enrichie ces dernières années, grâce aux fermes saisies et au marché noir – commence à sentir l’impact de la crise. Selon de nombreux commentateurs, le président Mugabe aurait désormais plus à craindre de son propre entourage que de l’opposition.
«Il y a au moins trois factions qui se disputent sa succession mais jusqu’à présent aucun candidat ne commande le respect dont Mugabe jouit au sein de la Zanu-PF», estime Elphus Mukonoweshuro, professeur de sciences politiques à l’Université du Zimbabwe. Dimanche, alors que son départ du pouvoir était prévu en 2008, le chef de l’Etat, âgé de 83 ans, a annoncé qu’il briguerait un nouveau mandat, si son parti et le Parlement refusaient de reporter le scrutin présidentiel à 2010.
par Valérie Hirsch
Article publié le 13/03/2007 Dernière mise à jour le 13/03/2007 à 16:33 TU
_________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Le probleme avec un article comme celui-ci de RFI (radio qui repond du gouvernement francais d'ailleur) et de l'attitude generale de l'occident envers le gouvernement Mugabe est que le Zanu-pf a gagne ces elections. Peu importe l'opinion (influence par les medias occidentaux) que l'on a du gouvernement du Zanu pf, il n'y a jamais eu aucune preuves que les dernieres elections ont ete truquees. Les elections se sont deroules dans le calme et etaient bien organises. Tous les observateurs present sur place ont declarer l'election libre et juste. Notons que les pays comme le royaume uni et les etats unis n'y etaient pas invites (avec justesse d'ailleur, c'est comme invites les etats unis comme observateurs des elections du venezuela, ce n'est pas des observateurs partial). Meme l'Afrique du Sud (plutot proche des americains, quoique sans etre des marionettes) ont declarer l'election libre et juste.
On peut etre contre cette interdiction de manisfeste sans permis emit par le gouvernement, mais ce que le MDC a fait est de la pure provocation avec comme seul but de faire les manchettes et de creer de l'instabilite. D'apres le gouvernement, les manifestations n'etaient pas paisible et c'est pour cela que les forces de l'ordre ont du intervenir. D'ailleurs le fait que Tsvangiraï soit supporter si ardemment par les gouvernement occidentaux met la puce a l'oreille, on peut aussi noter ces politique liberalistes dans son programme electorale. En fait, l'attitude des gouvernement occidentaux face aux Zimbabwe me rappelle l'attitude des etats unis face aux Venezuela, on accuse on accuse, mais au bout de la ligne c'est le peuple qui decide.
Je trouve les propos du "nomade" totalement scandaleux! Il aurait fallu que tsvangirai meure pour que ton héros Mugabe puisse subir quelques critiques...Enlève les oeillères qui t'aveugle!
Je trouve les propos du "nomade" totalement scandaleux! Il aurait fallu que tsvangirai meure pour que ton héros Mugabe puisse subir quelques critiques...Enlève les oeillères qui t'aveugle!
Il est possible que les actions de certains policiers soit scandaleux, mais cela ne prouve aucun lien avec Mugabe (mais ne disculpe pas Mugabe non plus). Ce n'est pas parceque des policiers utilisent trop de violences lors d'une arrestation au Etats-Unis qu'il faut accuser Bush personnellement. S'il y a eu faute commise par les policiers, il devront en subir les consequences judiciaire. En fait, au Zimbabwe, il y a une bonne separation entre le systeme judiciaire et la politique (il est attendu que la justice doit appliquer les lois vote par le legislatif). J'ai des critiques envers Mugabe, mais c'est au MDC de les mettre de l'avant lors des prochaines elections.
Zimbabwe: Tsvangirai et 49 autres opposants libérés
Le chef de l'opposition zimbabwéenne, Morgan Tsvangirai, et 49 de ses partisans ont été libérés de l'hôpital et se trouvent chez leur avocat, a annoncé mercredi un de leurs avocats.
Morgan Tsvangirai, qui avait été arrêté il y a trois jours et devait comparaître en justice mercredi à Harare, est rentré chez lui, aucun procureur ne s'étant présenté au tribunal, a annoncé l'un de ses avocats.
M. Tsvangirai avait été hospitalisé auparavant à Harare après avoir été battu par la police. Il avait le visage tuméfié et ses cheveux avaient été rasés sur une partie du crâne, apparemment pour traiter une coupure sur le dessus de la tête. "Les procureurs ne sont pas venus au tribunal et nous ne pouvons continuer à attendre", a précisé l'un des avocats de la défense, Alec Muchadehama, alors qu'il quittait les lieux avec M. Tsvangirai et ses partisans, également arrêtés dimanche.
"Ils (les procureurs) peuvent procéder par convocation. Tout le monde est libre de rentrer chez soi", a-t-il ajouté. Le président du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), principal parti d'opposition au président Robert Mugabe, et 49 de ses partisans avaient été interpellés dimanche, avant un rassemblement interdit réprimé brutalement par la police qui a tué un des participants.
Mardi, un représentant du ministère public avait expliqué que l'accusation avait besoin de temps pour préparer le dossier, la police n'ayant pas rassemblé les papiers nécessaires à l'inculpation des opposants. Et, après un accord entre l'accusation et la défense, ils avaient été transférés à l'hôpital pour soigner des blessures infligées pendant leur détention. En fin de soirée, ils ont été relâchés et placés sous la responsabilité de leurs avocats.
Morgan Tsvangirai, blessé à la tête et le visage tuméfié, a appelé mardi à poursuivre la lutte pour évincer le président Robert Mugabe, deux jours après son arrestation pour un rassemblement contre le régime. "La police a attaqué des civils sans défense, mais la lutte continue", a déclaré Morgan Tsvangirai aux journalistes alors qu'il était transféré à l'hôpital pour soigner les blessures infligées pendant sa détention.
Le président du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), principal parti d'opposition, venait d'être présenté à la justice avec 49 de ses partisans également interpellés dimanche. Beaucoup portaient des traces de coups. Morgan Tsvangirai avait pour sa part l'oeil droit fermé par un oedème et ses cheveux avaient été rasés sur le même côté du crâne, apparemment pour traiter une coupure.
Finalement, Mugabe a sûrement cédé a des pressions; çà lui arrive de réfléchir finalement!!! _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Faites partir tous les fermiers blancs du Zimbabwe et transformez Tsvangirai en paté pour chiens; son sort n'interressera plus les médias occidentaux!!!
Hypocrisie,quand tu nous tient!!!!
Cela n'empèche que Mugabe et ses sbires sont nazes. _________________ Mentalité de la cueuillette=sida économique
« nan laara an saara » :
"Si on se couche, on est mort" . Joseph Ki-Zerbo
La grosse différence étant qu'aux Etats-Unis, on a pas encore vu des policiers arrêter les leaders de l'opposition pour les tabasser en prison...
Tabasser un membre de l'opposition en prison est inacceptable. J'espere que des mesures seront prise contre les coupables. Mais, cela ne change en rien le fond de mon raisonnement. Ce que je dis c'est qu'il est trop hatif pour mener des conclusions avec les informations que l'on a.
J'ai vu une vidéo du monsieur sortant de je ne sais où; le visage enflé etc...je n'ai malheureusement pu m'empêcher de rire, non pas que je me moque du sort qu'a connu cet opposant que je pense par ailleurs être brave, mais parce que ce genre de choses on ne le voit vraiment que sur notre continent, et c'est tellement ridicule qu'on se demande à quoi ont pensé ceux qui ont commandité ces tabassages...Dieu merci l'opposant est vivant, cette épreuve a au moins eu le mérite de faire connaitre ce problème à tous les Africains,seulement en ce moment que peut-on faire contre le Mugabé? _________________ youngsoldier's back
Il n'y a qu'une seule maniere de faire partir Mugabe c'est de gagner les elections. Je rappelle que les dernieres elections ce sont deroules dans le calme et ont ete declarer libre et juste par les observateurs independant (de meme que par la commission electorale). Ce qui est arrive a Tsvangirai est inacceptable, et je souhaite que les coupables soient rapporte a la justice. Depuis longtemps je souhaite que le gouvernement change de parti au Zimbabwe, car une certaine alternance c'est aussi cela la democratie. Cependant, je souhaite pour les Zimbabween que ca ne soit pas le parti de Tsvangirai, mais un autre parti. Meme s'il est vrai qu'il est presentement l'opposition principale au gouvernement, il a obtenue cette seconde position surtout par l'aide financiere et diplomatique des gouvernement occidentaux (principalement americains et british). De plus son programme electorale n'inclut pas de bonne mesure de developpement. Etant base surtout sur l'endettement du pays sans bonne mesure de developpement (un peu comme les 40 dernieres annees de president Africains supporte par les gouvernement occidentaux).
[quote="Nomade"]Il n'y a qu'une seule maniere de faire partir Mugabe c'est de gagner les elections. Je rappelle que les dernieres elections ce sont deroules dans le calme et ont ete declarer libre et juste par les observateurs independant (de meme que par la commission electorale).
Nomade; tu crois encore à cette notion d'élections libres, d'observateurs "indépendant" et de commission électorale; ficelé dans la plupart des cas par les gouvernements au pouvoir. BROTHER PLEASE!!!! _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Le probleme avec un article comme celui-ci de RFI (radio qui repond du gouvernement francais d'ailleur) et de l'attitude generale de l'occident envers le gouvernement Mugabe est que le Zanu-pf a gagne ces elections. Peu importe l'opinion (influence par les medias occidentaux) que l'on a du gouvernement du Zanu pf, il n'y a jamais eu aucune preuves que les dernieres elections ont ete truquees. Les elections se sont deroules dans le calme et etaient bien organises. Tous les observateurs present sur place ont declarer l'election libre et juste. Notons que les pays comme le royaume uni et les etats unis n'y etaient pas invites (avec justesse d'ailleur, c'est comme invites les etats unis comme observateurs des elections du venezuela, ce n'est pas des observateurs partial). Meme l'Afrique du Sud (plutot proche des americains, quoique sans etre des marionettes) ont declarer l'election libre et juste.
On peut etre contre cette interdiction de manisfeste sans permis emit par le gouvernement, mais ce que le MDC a fait est de la pure provocation avec comme seul but de faire les manchettes et de creer de l'instabilite. D'apres le gouvernement, les manifestations n'etaient pas paisible et c'est pour cela que les forces de l'ordre ont du intervenir. D'ailleurs le fait que Tsvangiraï soit supporter si ardemment par les gouvernement occidentaux met la puce a l'oreille, on peut aussi noter ces politique liberalistes dans son programme electorale. En fait, l'attitude des gouvernement occidentaux face aux Zimbabwe me rappelle l'attitude des etats unis face aux Venezuela, on accuse on accuse, mais au bout de la ligne c'est le peuple qui decide.
Effectivement vous avez raison...les problemes pour nous autres africains et que nous manquons le sens de discernement...la plus part des africains suivent les infos fournis par les medias occidentaux croyant betement que ces infos sont vraies et justice oubliant que ces infos sont presenté pour le public occidental et les naifs du tiers-monde et reponde aux interets polico-economico-culturels de l'occident...combien de fois ils denigrent L'afrique et ces "informations" sont gobbés par le reste du monde(y compris les africains eux memes)?
Mugabé pourrait etre aussi un "dictateur"...mais pourquoi ils n'epprouve pas la meme aversion pour d'autres vraie dictateurs du monde comme le president du Pakistant, Egypte, Tunisie,Uganda , Georgie,et tous autres dictacteurs(FRANCAFRICAINS) qui protegent les interets occidentaux?
Le pire est que la plus part des africains croient que les medias occidentaux(CNN,BBC,RFI ect..) sont impartiels alors qu'ils ne sont un moyen de propagande pour l'elite occidental
Effectivement vous avez raison...les problemes pour nous autres africains et que nous manquons le sens de discernement...la plus part des africains suivent les infos fournis par les medias occidentaux croyant betement que ces infos sont vraies et justice oubliant que ces infos sont presenté pour le public occidental et les naifs du tiers-monde et reponde aux interets polico-economico-culturels de l'occident...combien de fois ils denigrent L'afrique et ces "informations" sont gobbés par le reste du monde(y compris les africains eux memes)?
Mugabé pourrait etre aussi un "dictateur"...mais pourquoi ils n'epprouve pas la meme aversion pour d'autres vraie dictateurs du monde comme le president du Pakistant, Egypte, Tunisie,Uganda , Georgie,et tous autres dictacteurs(FRANCAFRICAINS) qui protegent les interets occidentaux?
Le pire est que la plus part des africains croient que les medias occidentaux(CNN,BBC,RFI ect..) sont impartiels alors qu'ils ne sont un moyen de propagande pour l'elite occidental
Ok si je comprends bien ton raisonnement. Ta logique c'est vive les dictateurs. Si Nomade se jette par la fenêtre; Tu le suis!!!!! C'est à croire que les dirigeants africains sont que des robots téléguidés par les occidentaux. Chacun est responsable de ses actes!!!! Tous les dirigeants qui s'accrochent au pouvoir et emprisonnent leurs opposants sur des excuses bidons ou en inventant des accusations sur ces derniers sont tous à mettre dans le même sac!!!! _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
L'opposant Tsvangirai défie le président Mugabe depuis son lit d'hôpital
ZIMBABWE - 14 mars 2007 - AFP
Le chef de l'opposition zimbabwéenne, Morgan Tsvangirai, a défié le président Robert Mugabe depuis son lit d'hôpital, affirmant que les blessures infligées par la police lui donnaient une motivation supplémentaire de lutter contre le régime.
Des amis qui ont rendu visite mercredi à Morgan Tsvangirai ont déclaré qu'il récupérait à la clinique privée de Harare où il a passé un scanner du crâne.
Le président du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) a pour sa part décrit son arrestation dimanche, soulignant que la répression ne faisait qu'enflammer les adversaires du président Mugabe, au pouvoir depuis 27 ans.
La situation a suscité de sévères critiques de la communauté internationale, l'Union africaine (UA) se disant même "embarrassée".
Le gouvernement de Robert Mugabe n'a pas paru impressionné et a réaffirmé que les Occidentaux tentaient de changer le régime en finançant l'opposition.
Après avoir vu M. Tsvangirai, le secrétaire du MDC pour les relations internationales, Elphus Mukonoweshuro a déclaré: "Il est maintenant beaucoup mieux, mais nous attendons toujours les résultats du scanner cérébral" effectué en raison d'"une forte présomption d'une fêlure de la boîte crânienne".
Mercredi matin, aucun procureur ne s'était présenté au tribunal de Harare où M. Tsvangirai et une cinquantaine de ses partisans devaient comparaître pour avoir tenté d'organiser dimanche un rassemblement sous forme de "prière collective", alors que toute manifestation est interdite.
Absent du tribunal, M. Tsvangirai a néanmoins défié le gouvernement.
"Pour la lutte, je pense que c'est une source d'inspiration pour tous. Il n'y a pas de liberté sans combat et il n'y a pas de liberté sans sacrifice", a-t-il déclaré selon la radio britannique BBC.
"Cela montre juste à quel point ce régime tente désespéremment de protéger son pouvoir", a-t-il ajouté depuis son lit d'hôpital.
Harare s'est attiré des critiques sans précédent, même l'Afrique du Sud exprimant une rare réprobation publique.
Le chef de l'Etat ghanéen, John Kufuor, actuel président de l'UA, a nié que le continent détourne les yeux, affirmant que "l'Union africaine est très mal à l'aise. La situation dans (ce) pays est très embarrassante".
Le Premier ministre britannique Tony Blair, ennemi juré de Robert Mugabe, l'a qualifiée de "vraiment tragique".
"Les gens devraient pouvoir vivre dans un Etat de droit et exprimer leurs opinions politiques sans harcèlement, intimidation ou violence", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse commune avec M. Kufuor à Londres.
Le département d'Etat américain a averti que Washington pourrait renforcer les sanctions adoptées après les violences et les allégations de fraudes lors de l'élection présidentielle de 2002 perdue par Morgan Tsvangirai.
Mais Harare a réaffirmé sa volonté de briser l'opposition, le ministre de l'Information, Sikhanyiso Ndlovu, faisant état de preuves de "soutien et de financement du MDC" par la Grande-Bretagne et les Etats-Unis "afin d'atteindre l'objectif avoué d'un changement de régime".
"Ceux qui incitent à la violence ou causent et participent à des troubles s'exposent à payer le prix fort quels qu'ils soient", a-t-il lancé.
Voilà encore un dictateur qui ne retient pas les leçons du passé!!! L'escalade de ces actions anti-démocratiques auront raison de lui. L'Afrique du Sud: "pays ami" va commencer à lâcher son voisin encombrant. Les US et la GB à mon avis vont essayer d'influencer l'Afrique du Sud pour faire partir Mugabe dans des conditions dignes, si il ne veut pas le même sort que Mobutu. Quand on trahi son peuple on le paie tôt ou tard!!!! _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Ok si je comprends bien ton raisonnement. Ta logique c'est vive les dictateurs.
Je ne sais comment vous arrivez a banaliser mes propos a lors que u minimum raisonnement vous poussairait a raisonner autrement....
Citation:
Si Nomade se jette par la fenêtre; Tu le suis!!!!!
Citation:
C'est à croire que les dirigeants africains sont que des robots téléguidés par les occidentaux
.
je ne sais pas depuis combien du temps vous vous interessez a la geopolitique(histoire) africaine
Citation:
Chacun est responsable de ses actes!!!! Tous les dirigeants qui s'accrochent au pouvoir et emprisonnent leurs opposants sur des excuses bidons ou en inventant des accusations sur ces derniers sont tous à mettre dans le même sac!!!!
je crois vous etes adolescent....vraiment votre raisonnemnt est très pueril...
Ok si je comprends bien ton raisonnement. Ta logique c'est vive les dictateurs.
Je ne sais comment vous arrivez a banaliser mes propos a lors que u minimum raisonnement vous poussairait a raisonner autrement....
Citation:
Si Nomade se jette par la fenêtre; Tu le suis!!!!!
Citation:
C'est à croire que les dirigeants africains sont que des robots téléguidés par les occidentaux
.
je ne sais pas depuis combien du temps vous vous interessez a la geopolitique(histoire) africaine
Citation:
Chacun est responsable de ses actes!!!! Tous les dirigeants qui s'accrochent au pouvoir et emprisonnent leurs opposants sur des excuses bidons ou en inventant des accusations sur ces derniers sont tous à mettre dans le même sac!!!!
je crois vous etes adolescent....vraiment votre raisonnemnt est très pueril...
Deathrow, tu as de l'humour je vois. Tu ne penses pas que les dirigeants qui s'accrochent au pouvoir on un comportement puéril; à croire qu'on veuille leur retirer leur "jouet"( à savoir leur fauteuil de chef d'etat dont les pions sont les hommes et femmes du pays) car effectivement il jouent un jeu dangereux avec le peuple. Je remarque que ton pseudo est DEATHROW, j'espère que tu n'es pas fanatique d'un certain label hip hop de la côte ouest américaine car son sort a finalement été un allez simple vers la DEATHROW!!!! Excuse -moi mais c'est des propos de ton genre qui font que le continent stagne...; mais bon si tu as un poster de Mugabe dans ta chambre. Après tout chacun ses goûts!!! je me demande si tes "connaissances en matière d'histoire géopolitique" t'on réellement servit. Mais bon je doute!!
PS: Oui "l'affaire du poster" est puéril!!! je te l'accorde pour cela!!! _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Ok si je comprends bien ton raisonnement. Ta logique c'est vive les dictateurs.
Non, ma logique est qu'avant de declarer quelqu'un de dictateur comme un perroquet de cnn, je veux qu'on me demontre des preuves. C'est ca la vrai logique. Il faut aller au fond des choses. En plus, des observateurs internationaux (autre pays Africains) qui ont envoye effectivement des observateurs sur place et qui ont declarer l'elections libre et juste, il y a avait aussi les sondages independants d'avant elections qui donnaient le parti de Mugabe gagnant aux dernieres legislative. Il est en autre tres populaire dans le milieu rural. De plus le MDC n'est pas reconnue (contrairement a la vision idealise que l'ont a des parti d'opposition) pour la paisibilite de ses partisans (surtout de Harare ou a eu lieu la derniere manisfestation). Ses partisans sont effectivement souvent violent, envers les membres du Zanu pf et envers eux meme aussi. Presentement le mdc est un parti divise en deux (2 chefs se declare le vrai chef du parti). Moi-meme en lisant le programme du mdc je n'aurait pas vote pour eux. Je comprends donc les Zimbabweens de ne pas l'avoir fait. D'une maniere un peu exagere (la base philosophique est differente) j'imagine la position de Mugabe comme celle d'un Sankara (vivant) qui aurait comme opposant principale un vendu comme Compaore. Je souhaite reellement qu'un autre parti prenne le pouvoir au Zimbabwe, mais j'espere pour le futur des Zimbabweens que ce ne soit pas le MDC. Et comme Deathrow le souligne, sans etre une preuve en soit, il faut ce demander pourquoi les pays occidentaux (surtout les gouvernements US et british) sont si interesser a la democratie du Zimbabwe lorsqu'il y a beaucoup de pays non democratique dans le monde qu'on attend rarement parler. Il faut se poser la question a tout le moins.
Zimbabwe : la police accuse l’opposition d’attaques au cocktail Molotov
Deux policiers ont été hospitalisés avec des brûlures au visage
jeudi 15 mars 2007, par Saïd Aït-Hatrit
Les autorités zimbabwéennes accusent le Mouvement pour le changement démocratique de Morgan Tsvangirai d’avoir attaqué mercredi un camp de police au cocktail Molotov. Gouvernement et opposition durcissent le ton, alors que la communauté internationale appelle Robert Mugabe à respecter les droits de ses adversaires
La tension est montée d’un cran au Zimbabwe alors que des policiers ont été visés mercredi par des attaques au cocktail Molotov. Deux d’entre eux ont été transportés « dans un état grave à l’unité des brûlés de l’hôpital de Parirenyatwa après que la maison qu’ils occupaient dans le camp de police de Marimba a été attaquée au cocktail Molotov », a indiqué jeudi à l’AFP le porte-parole de la police nationale. Un troisième locataire a été asphyxié par des gaz lacrymogènes visant la même habitation alors que deux cocktails Molotov, qui en visaient une autre, n’ont pas explosé, selon Wayne Bvudzijena.
Les violences n’ont pas été revendiquées mais le porte-parole de la police les attribue au Mouvement démocratique pour le changement (MDC) de Morgan Tsvangirai. « Les prétendus comités de résistance démocratiques formés par le MDC sont derrière les attaques (…) Notre avis est que nous n’avons plus affaire à des criminels communs. Nous assistons à des attaques de type milice menées par une aile armée du MDC », a-t-il développé, promettant que la police allait y répondre « avec la force nécessaire pour maintenir la paix et la stabilité ».
« Il n’y a aucune liberté sans sacrifice »
La colère des militants du MDC est à son comble depuis qu’une « prière collective » organisée dimanche dans un quartier pauvre d’Harare, malgré l’interdiction pour trois mois de toute manifestation, a été réprimée dans la violence. Une personne a été tuée par balle et Morgan Tsvangirai a été maltraité au point de devoir être hospitalisé. Arrêté dimanche avec 49 membres de son parti, il devait comparaître mercredi mais a finalement été laissé en liberté, aucun procureur ne s’étant présenté devant le tribunal.
Il souffrirait d’une fracture du crâne, de dommages au cerveau et de saignements internes. Dès mardi, le visage tuméfié, il avait appelé ses partisans depuis son lit d’hôpital à poursuivre la lutte. Le gouvernement a répété le lendemain que les personnes « qui incitent à la violence » allaient « payer un prix très lourd, quelles qu’elles soient ». Mais le leader du MDC a assuré au micro de la BBC que les violences qu’il a subies devaient être « une inspiration pour chacun » dans la perspective de la lutte. Car « il n’y a aucune liberté sans lutte » ni « sacrifice ».
« L’union africaine est mal à l’aise »
A l’international, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis ont réagi avec véhémence, Washington menaçant mercredi le gouvernement zimbabwéen de nouvelles sanctions. Sans aller aussi loin, l’Afrique du Sud, traditionnellement bienveillante à l’égard de Rober Mugabe, a demandé jeudi au président de respecter les droits de l’opposition. Interrogé sur la situation au Zimbabwe, à Londres, où il était en visite d’Etat, le président ghanéen John Kufuor a affirmé que l’Union africaine, qu’il préside, est « mal à l’aise ».
« Je sais personnellement que des présidents tels que [Olusegun] Obasanjo, [Thabo] Mbeki et d’autres ont désespérément essayé d’exercer une influence positive. Mais ils se sont heurtés à une forte résistance », a-t-il expliqué.
En tout cas Mugabe a fait ce que tous les dirigeants africains devraient faire: virer les colons.
En ce qui me concerne cela ne change rien au comportment de Mugabe. Il aurait dès le début de son pouvoir de mettre en oeuvre une politique sur la réforme agraire au lieu d'attendre plusieurs années de pointer les "colons" pour redorer son blason; car cela ne l'a pas empêché de collaborer avec ses " TONTONS COLONS !!!. Les prochains dirigeants africains feraient mieux de revoir comment leur prédécesseur se sont comportés; sinon tôt ou tard ils finiront comme Mobutu!!! mais bref acvtuellement; ils souffrent d'Alzheimer!!!! _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Robert MUGABE
Robert Gabriel Mugabe (né le 21 février 1924) est un dictateur africain, président du Zimbabwe depuis 1987, auparavant premier ministre depuis 1980. Au début des années 2000, Mugabe a plongé l'ancien grenier à blé de l'Afrique dans la pénurie alimentaire la plus totale.
Sommaire
1 Origines
2 Education
3 Le chef de guérilla en Rhodésie du sud
4 Le premier ministre du Zimbabwe
5 Le président du Zimbabwe
6 Le despote contesté
7 Citations
1. Origines
Fils d'un immigré du Nyassaland (Malawi), Robert Mugabe est né en Rhodésie du sud et a grandi à la mission catholique de Kutama au nord-est de la capitale Salisbury.
2. Education
Diplômé en enseignement à l'age de 17 ans, il rejoint l'université de Fort Hare en Afrique du Sud pour y étudier l'anglais et l'histoire. Il y cotoie Julius Nyerere, Herbert Chitepo, Robert Sobukwe et Kenneth Kaunda.
Il est diplômé en 1951 puis poursuit ses études à Drifontein en 1952, Salisbury (1953), Gwelo (1954) et au Tanganyka (1955-1957). Il obtient par correspondance une licence en enseignement à l'université d'Afrique du Sud et une licence d'économie à l'université de Londres.
C'est à Accra au Ghana qu'il commence à enseigner.
3. Le chef de guérilla en Rhodésie du sud
Robert Mugabe
En 1960, il revient en Rhodésie du sud, converti à l'idéologie marxiste. Il se joint le ndébélé Joshua Nkomo et au parti national démocratique (National Democratic Party - NDP), qui se rebaptise par la suite Zimbabwe African Peoples Union (ZAPU), immédiatement banni par le gouvernement blanc de Ian Smith.
En 1963, le shona Mugabe créait son propre parti dont il devient le secrétaire général, la Zimbabwe African National Union (ZANU) avec le révérend Ndabaningi Sithole et l'avocat Herbert Chitepo. La ZANU et la ZAPU seront longtemps séparé par cette frontière ethnique entre shonas et nédébélés.
En 1964, il est arrêté avec d'autres leaders nationalistes et jeté en prison pendant 10 ans. Il en profite pour étudier le droit.
Relaché en 1974, il quitte la Rhodésie pour le Mozambique où il prend la direction de la branche militaire de la ZANU, la ZANLA (Zimbabwe African National Liberation Army), pour mener la guérilla contre le gouvernement de Ian Smith.
Le 18 mars 1975, Herbert Chitepo est assassiné en Zambie. Mugabe prend le contrôle de la ZANU alors que le révérend Ndabaningi Sithole renonce au combat armé.
Le 3 mars 1978, les accords de Salisbury signé par Ian Smith avec des dirigeants noirs modérés comme Abel Muzorewa et Ndabaningi Sithole aboutissent au principe d'élections multiraciales et à la fin de la domination blanche.
Les élections d'avril 1979 furent remportés par l'UANC de Canaan Banana et Abel Muzorewa, seul parti noir ayant renoncé à la violence et autorisé ainsi à concourir. Abel Muzorewa devint le nouveau premier ministre de la nouvelle Zimbabwe-Rhodesie le 1er juin 1979.
Cependant, le nouveau régime n'obtint pas de reconnaissance internationale du fait des restrictions imposées aux autres partis politiques noirs n'ayant pu participer aux élections.
En décembre 1979, le pays redevient la colonie britannique de Rhodésie et les accords de Lancaster House signés à la fin du mois aboutissent à un accord général aboutissant à l'octroi de garanties économiques et politiques pour la minorité blanche et des élections multiraciales prévues en février 1980.
Après une campagne électorale marquée par des intimidations de toutes parts, l'intrusion des forces de sécurité et des fraudes, les shonas votent en masse pour leur parti communautaire, en l'occurrence la ZANU de Mugabe.
Le 4 mars 1980, la ZANU emporte 57 des 80 sièges réservés aux noirs alors que les 20 sièges du collège électoral blanc sont tous remportés par le Front Rhodésien de Ian Smith.
Le 18 avril 1980, Robert Mugabe devient le premier premier ministre du nouvel état du Zimbabwe et Canaan Banana le premier président.
4. Le premier ministre du Zimbabwe
Au pouvoir, Mugabe tente de batir un nouveau pays sur la base d'une alliance entre shonas et ndébélés. Il tente d'incorporer la ZAPU dans sa ZANU et offre à Nkomo de prestigieux protefeuilles ministériels. Mais les revencications et les attentes sociales des shonas l'entraine à mener une politique plus nationaliste et ethnique.
En 1982, pour fêter les 2 ans d'indépednance, il fait rebaptiser toutes les villes du pays à commencer par Salisbury désormais Harare.
En 1983, une rébéllion ndébélé met fin à l'union ZANU-ZAPU et une guerre civile ensanglante la province du Matabéléland. Nkomo est démis de ses fonctions. La répression de l'armée est brutale contre les ndébélés .
En 1987, un accord de paix met fin à la guerre civile et la ZAPU se fonde enfin dans la nouvelle ZANU-PF. C'est également l'année de la fin du collège électoral blanc et de leur représentation assurée de 20 députés signifiant la fin du rôle politique des blancs dans le pays. C'est aussi l'année où Mugabe prend la fonction de président de la république aux pouvoirs élargis, abolissant le poste de premier ministre.
Le tournant dictatorial!!!
Citation:
Robert MUGABE
5. Le président du Zimbabwe
En 1988, Mugabe nomme Nkomo au poste de vice-président. Depuis la fin de la représentation blanche et de la fusion de la ZAPU dans la ZANU, il n'y a plus d'opposition au parlement et le pays vit de facto sous un régime de parti unique.
En 1990, Robert Mugabe est réélu et fait part de son intention d'imposer institutionnelement la ZANU comme parti unique et de transformer l'état en régime marxiste.
La chute du mur de Berlin et l'effondrement des régimes communistes en Europe empêchent cette mutation sinon en fait du moins en droit.
En 1996, Mugabe est réélu presque sans opposition réelle.
Il décide alors de mettre en chantier une réforme agraire qui aboutira à l'expropriation des fermiers blancs lesques assuraient 80% du revenu national. C'est par la violence que le processus se met en route au début des années 2000 alors qu'un fort mouvement de mécontentement se propage dans le pays dû au ralentissement économique et à la corruption ostentatoire des gouvernants.
6. Le despote contesté
Quand Mugabe était arrivé au pouvoir, 70% des terres arables appartenaient à 4000 blancs. Mugabe les avait rassuré contre toute expropiation forcée et quelques milliers d'hectares avaient été redistribué pacifiquement souvent à des partisans du régime. En 1999 et 2000, Mugabe commence à faire procéder à une expropriation forcée en utilisant la violence des milices de pseudos anciens combattants dirigés par Chenjerai 'Hitler' Hunzvi.
En 2000, il soumet à la population une nouvelle constitution incorporant notamment une réforme agraire avec des expropriations sans compensation et surtout une amnistie permanente aux militaires et aux membres du gouvernement.
Le 11 février 2000, contre toute attente, ce projet de nouvelle constitution soumis à référendum, est rejeté par la population manifestant pour la première fois la défiance de la population envers le vieux despote.
Le 6 avril, il passe outre ce vote pour imposer sa réforme agraire.
Son parti manque de perdre les élections mais garde sa majorité grâce aux fraudes massives.
Aux élections présidentielles de mars 2002, Robert Mugabe doit recourir encore à la violence et aux fraudes électorales pour se faire réélire président de la république avec 56 % des voix contre Morgan Tsvangirai, le président du tout nouveau Mouvement pour un changement démocratique (MDC).
A la suite de ces élections truquées, la Grande-Bretagne tente d'organiser avec les pays du Commonwealth des sanctions internationales. Appuyé par les pays occidentaux, les États-Unis et l'Australie, les britanniques obtiennent difficilement la suspension du Zimbabwe du Commonwealth mais les pays africains font bloc autour du dictateur justifiant son comportement par les abus du colonialisme. Mugabe et ses proches sont également interdits de séjour en Europe et aux États-Unis.
Dorénavant, Mugabe abandonne toute courtoisie et met fin au semblant de démocratie en limitant drastiquement la liberté de la presse, en muselant l'opposition, en recourant à la torture et à l'assassinat des membres d'opposition.
Alors que le pays s'enfonce dans une crise sans précédent et que 70% de ses citoyens sont sans emplois, le pays autrefois prospère doit souscrire au programme alimentaire mondial. L'économie périclite suite à l'expropiation violente des blancs dont les terres désormais en jachère sont distribuées à des proches du régime. L'ancien pays exportateur de céréales doit dorénavant en importer.
Mugabe est condamné par l'ensemble des pays occidentaux et par des organisations telles que Amnesty International qui dénonce les atteintes aux droits de l'homme. En Afrique, il reçoit le soutien de Sam Nujoma et de quelques autres leaders africains alors que quelques autres n'hésitent pas à dénoncer la dérive du régime. Desmond Tutu, l'ancien archevêque du Cap, le traite de « caricature de dictateur africain ». L'ancien président de Zambie, Kenneth Kaunda et le président du Botswana Festus Mogae le désavouent.
En 2003, le Congrès des États-Unis impose une multitude de sanctions financières et économiques dénoncées comme raciste par Robert Mugabe.
Le 8 décembre 2003, Le Zimbabwe est suspendue pour 18 mois supplémentaire du Commonwealth. Mugabe riposte en retirant puremenrt et simplement le Zimbabwe de l'organisation.
Homophobe caractériel, Mugabe s'en prend continuellement aux blancs et aux occidentaux, plus particulièrement à Tony Blair qu'il accuse de néo-colonialisme.
En 2005, le président George W. Bush cite le Zimbabwe parmi les postes avancées de la tyrannie au côté de Cuba et de la Corée du Nord.
Citations
Le président zimbabwéen Robert Mugabe a affirmé le 15 septembre 2005 que les Zimbabwéens ne mouraient pas de faim, mais qu'ils refusaient de changer leur régime alimentaire pour manger des patates ou du riz. Robert Mugabe a affirmé à l'Associated Press que son peuple était "très, très heureux". Le véritable problème résidait dans la dépendance au maïs, selon lui, "mais cela ne veut pas dire que nous n'avons rien d'autre à manger: nous avons des tonnes de patates mais les gens ne sont pas des mangeurs de patates... ils ont du riz mais cela ne les attire pas", déplorait Robert Mugabe.
_________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
PS: Oui "l'affaire du poster" est puéril!!! je te l'accorde pour cela!!![/b]
Tant que les sources de vos infos seront (wikipedia, CNN,BBC.RFI,TF1 ET toutes leurs organisations pseudo-humanistes et tous les autres moyens de propande de l'elité occidentale(de gauche ou de droite..car fondamentelement ils pensent la meme chose) vos propos seront puerils....
Avec toutes années de l'esclavage et de soutien qu'ils ont donné(et qui continue a donner) aux dictateurs africains ect.... sans parler du racisme,LES OCCIDENTAUX devraient se taire au lieu de comporter en "donneurs de lecon de democratie et de droit de l'homme"....
LA POLITIQUE OCCINDENTALE EN AFRIQUE REPOSE ESSENTIELLEMENT SUR LEURS INTERETS ET DE LEUR RACISME PATHOLOGIQUE(TANTOT ILS SE FONT PASSER POUR DES SAMARITAINS TANTOT ILS AFFICHENT LA VIELLE REFLEXE DU COLON(VOIR LE PATERNALISME).
PS: Oui "l'affaire du poster" est puéril!!! je te l'accorde pour cela!!![/b]
Tant que les sources de vos infos seront (wikipedia, CNN,BBC.RFI,TF1 ET toutes leurs organisations pseudo-humanistes et tous les autres moyens de propande de l'elité occidentale(de gauche ou de droite..car fondamentelement ils pensent la meme chose) vos propos seront puerils....
Deathrow fait fonctionner ta "science " en matière de connaissance historique et géopoloitique de l'Afrique ou les seuls arguments que tu trouves c'est de dénoncer les articles postés car le mot "critiquer" serait trop fort pour toi. Peux-tu amener des démentis vérifiés sur les articles en question!!! la question est la suivante: pourquoi et pour quelle raison nos dirigeants souffrent d'Alzheimer politique en voyant les autres leaders qui se sont accrochés au pouvoir et qui en toute conscience ont accepté de jouer à un moment donné le jeu des occidentaux au détriment de leur propre population. Et lorsque des opposants dénoncent les dérives du pouvoir en place; ces derniers sont arrêtés, violentés ou pour certains disparus. N'oublie pas Deathrow tu es dans le couloir de la mort tu peux tjs être gracié !!! fait jouer ta "science". Tu ne m'as pas encore donné un point positif sur Mugabe!!! _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Le chef de l'opposition zimbabwéenne Morgan Tsvangirai a exprimé sa volonté de se battre jusqu'à "ce que le Zimbabwe soit libre" et demandé à la communauté internationale de maintenir son action en faveur de la démocratie dans le pays, vendredi dans une lettre parue dans The Independent.
"Oui, ils ont brutalisé ma chair. Mais ils ne briseront jamais mon esprit. Je vais me battre jusqu'à ce que le Zimbabwe soit libre", écrit M. Tsvangirai dans le quotidien britannique.
Tsvangirai avait été blessé au cours de son arrestation dimanche avec des dizaines de ses partisans qui se rendaient à un rassemblement interdit contre le régime.
Morgan Tsvangirai, doit quitter vendredi l'hôpital de Harare où il a été admis mercredi le visage très tuméfié, après avoir reçu l'assurance de la part de ses médecins qu'il était hors de danger et n'avait subi aucun dommage au cerveau.
Les images de Tsvangirai et de ses partisans blessés ont suscité de vives condamnations de la communauté internationale, Washington agitant la menace d'un renforcement des sanctions à l'encontre du régime de Robert Mugabe, au pouvoir depuis vingt-sept ans.
"Bien que le (président) Robert Mugabe ait interdit toute forme de réunion ou de manifestation d'opposition politique, je n'avais jamais envisagé qu'il puisse aller aussi loin que cela et écraser par la force un rassemblement pacifique de prière", écrit encore M. Tsvangirai.
Il décrit également dans cette lettre la manière dont les événements s'étaient produits et comment il avait été battu.
"Pendant que je récupère dans mon lit, je me désole sur le sort de nos institutions nationales, à l'instar de la police, qui ont été criminalisées et converties en prolongements du parti au pouvoir", écrit-il.
"Pendant de nombreuses années, les Zimbabwéens étaient connus pour leur respect de la police... Ce respect et ce professionnalisme sont maintenant perdus à cause d'un opportunisme politique grossier", ajoute-t-il.
"Je recherche une transformation globale de notre société pour rétablir la démocratie et l'état de droit", ajoute-t-il. "Nous avons bien-sûr besoin du soutien de la communauté internationale, et s'il-vous-plaît, aidez-nous à retrouver la démocratie au Zimbabwe".
"Maintenez cette pression sur le régime" de M. Mugabe, a-t-il enfin demandé.
La ministre des Affaires étrangères britannique Margaret Beckett lui a fait écho, jeudi, et a appelé à un resserrement des sanctions de l'Union européenne contre le président zimbabwéen et son entourage, après leur victoire aux élections de 2002 malgré les accusations de fraude de l'opposition.
Elle a exprimé sa volonté d'"identifier aussi précisément que possible les personnes activement impliquées dans la violence de ces derniers jours" et demandé une interdiction de voyager et le gel des avoirs à l'étranger pour toute personne ayant "pris part à des activités qui ont sérieusement mis en danger la démocratie, le respect des droits de l'Homme et l'état de droit au Zimbabwe".
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Zimbabwe: l'opposition empêchée de quitter le pays, la crise "à son apogée"
Les autorités zimbabwéennes ont intensifié leurs efforts dimanche pour empêcher les membres de l'opposition de quitter le pays, alors que son leader, Morgan Tsvangirai, a estimé que la crise dans le pays avait "atteint son apogée".
Nelson Chamisa, porte-parole du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), a été "grièvement blessé à la tête" dimanche "par des agents de la sécurité" à l'aéroport d'Harare, a déclaré un responsable du parti.
Il a été agressé par des hommes, soupçonnés d'être des agents de la sécurité d'Etat alors qu'il se rendait à l'aéroport d'où il devait s'envoler pour Bruxelles. Il devait y participer à une réunion des pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) et l'Union européenne, a déclaré à l'AFP le porte-parole du parti, William Bango.
M. Chamisa faisait partie d'un groupe de 49 personnes, dont M. Tsvangirai, qui avaient subi des violences lors de leur détention après leur arrestation par la police avant un rassemblement de l'opposition, le 11 mars.
La diffusion des images du visage tuméfié de M. Tsvangirai avait soulevé l'indignation de la communauté internationale et notamment des Etats-Unis et de l'Union européenne.
M. Chamisa est devenu le quatrième membre de l'opposition a avoir été empêché de quitter le pays durant les deux derniers jours.
Arthur Mutambara, leader d'une des composantes de l'opposition zimbabwéenne, a été interpellé samedi à l'aéroport de Harare alors qu'il s'apprêtait à se rendre en Afrique du Sud.
Deux militantes du MDC, Grace Kwinje et Sekai Holland, ont également été empêchées de quitter le territoire par des agents de sécurité alors qu'elles souhaitaient se rendre en Afrique du Sud pour des soins médicaux.
"C'est une tentative pour empêcher le monde de voir exactement à quelle brutalité sont soumis les membres du MDC et d'autres militants des droits civiques", a indiqué Rashweat Mukundu, membre de la coalition Save Zimbabwe Campaign, qui regroupe ONG, partis politiques et syndicats. "Le gouvernement se comporte maintenant comme un quelconque groupe rebelle", a-t-il ajouté.
Peu avant l'agression de M. Chamisa, Morgan Tsvangirai a estimé que la crise au Zimbabwe avait "atteint son apogée", dans une interview à la chaîne de télévision BBC1.
Prié de dire si le Zimbabwe était sur le point de connaître "un moment de libération", le leader de l'opposition a répondu: "La situation n'est pas bonne mais je pense que la crise a atteint son apogée et que nous pourrions assister au début de la fin de la dictature".
L'Union africaine (UA) a demandé samedi dans un communiqué "le respect scrupuleux" des droits de l'Homme et "des principes démocratiques" au Zimbabwe, exhortant les parties zimbabwéennes "à s'engager dans un dialogue sincère et constructif".
Selon M. Mukundu, cette prise de position ne suffit pas.
"La situation au Zimbabwe a atteint un tel niveau que l'Union africaine, l'Afrique du Sud, la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) et le monde entier doivent peser de tout leur poids sur le gouvernement zimbabwéen afin qu'il fasse des réformes concrètes", a-t-il ajouté.
Mis en cause par la communauté internationale, M. Mugabe, 83 ans, au pouvoir depuis 1980, a estimé récemment que les dirigeants occidentaux devraient "aller se faire pendre" et a menacé d'expulser des diplomates occidentaux, accusant l'opposition d'avoir lancé une violente campagne contre lui.
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L'escalade continue..... :Que cela soit le début de la fin de règne de Mugabe!!!!
A ma connaissance Mugabe a ete elu democratiquement, que ces gens attendent les prochaines elections, que de compter sur l'aide de l'ancien colon et la violence.
Parce que demain ca pourrait etre leur tour a eux de subir la meme politique arbitraire, quand les colons en eprouveront le besoin.
Travaillons en tant qu'africain a affermir nos institutions non a suivre nos interets personnels egoistes. _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
[quote="M.O.P."]
A ma connaissance Mugabe a ete elu democratiquement, que ces gens attendent les prochaines elections, que de compter sur l'aide de l'ancien colon et la violence.
A ma connaisance, je remarque que tu as un sens de l'humour aigu!!! Même le voisin Sud Africain déssaprouve la situation du Zimbabwe. Je ne sais pas si pour toi Desmond Tutu a une valeur morale dans la sous région; mais je pense comme lui Que les dictateurs de la trampe de Mugabe sont une honte pour l'Afrique, car il ne s'est pas gêné à collaborer avec le "Tonton Colon" et après avoir martirisé son peuple en dilapidant les caisses; soudainement, il se rappelle qu'il est un "grand leader africain" parce qu'il "s'oppose au colon". SVP: Arrêter votre mauvaise foi avec cette notion de démocratie avec des individus qui s'accochent au pouvoir!!! Brother please!!! _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Même le voisin Sud Africain déssaprouve la situation du Zimbabwe.
Faudrait deja preciser par quelle formulation l'afrique du sud desaprouve, quelle situation du zimbabwe.
Desaprouver que Mugabe aura commis des erreurs de gestions et desaprouver ce que le colon anglais desaprouve sont 2 choses differentes.
WILDCAT a écrit:
Je ne sais pas si pour toi Desmond Tutu a une valeur morale dans la sous région; mais je pense comme lui Que les dictateurs de la trampe de Mugabe sont une honte pour l'Afrique,
Je reprend ce que j'ai repondu par rapport a l'article sur ce type de toutou.
Mugabe en afrique aura montre la voie du nationalisme (dans son sens le plus noble) africain.
Oui Mugabe est un exemple pour beaucoup d'entre nous.
Que ce farceur d'eveque nous montre les charniers perpetres par mugabe, il y en a pas, ce qu'on ne pourrait dire du pays de notre farceur dans l'impunite totale en partie a cause de ce type.
Quand les toubabs deciment des milliers de noirs en afrique du sud, notre farceur nous parle d'ubuntu.
Mais quand la police nationale du zimbabwe qui n'est pas la police de mugabe, tape un peu sur des gens participants a des rassemblements interdit comme on le voit partout dans le monde, en france comme en angleterre, ce type parle de honte.
C'est des gens comme lui qui sont la honte de l'afrique
WILDCAT a écrit:
car il ne s'est pas gêné à collaborer avec le "Tonton Colon"
Please c'est pas votre tutu et ses farces de "tribunaux" de la reconciliation qui fera des reproches de collaboration a mugabe, en outre si tu pouvais preciser a quelle occasion mugabe aura collabore avec quel tonton colon.
WILDCAT a écrit:
SVP: Arrêter votre mauvaise foi avec cette notion de démocratie avec des individus qui s'accochent au pouvoir!!! Brother please!!!
Meme la democratie americaine qui a vu des votes entiers de noirs en floride tout simplement mis de cote, n'est pas parfaite.
Et Mugabe si l'on s'en tient a tout les observateurs, n'aura meme pas eu besoin de ce type de pratiques pour gagner.
Pourquoi n'etes vous pas aller demander a bush de demissioner a l'epoque ou alors aux usa de declarer leur democratie caduque ?
Je le repete, nos pays n'auront d'avenir que si nous nous concentrons a raffermir nos structures, qu'a miser sur des personnages, surtout quand ils sont ceux de la soi-disante opposition zimbabweenne qui joue la carte du colon. _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
Ecoutez les gars (j'ai honte de dire marretez mes freres); arretez vos niaiseries. ils est tres tres facile de s'asseoir et de coller facilement des etiquettes a qui l'on veut. Et vous aussi les africains tout betes et surtoutt tout egoistes qu'on est on oublie qu'il y a a peine 25ans les zimbabweens se faissaient tuer tout simplement parce qu'ils étaient noirs et meme s'ils étaient chez eux . Vous avez oublié ca. C'etait en 1980 vous vous imaginez ? en 1980...Vous avez oublié que ces africains n'avaient pas le droit de posseder leurs propres terres chez eux
vous avez oublié que ces memes europeens n'ont rien dit pendant des siecles que les blancs ont RETIRE PAR LA FORCE DES ARMES LES TERRES AUX AFRICAINS DANS CE QUI S APPELAIT LA RHODESIE. vous avez oublié qu'au contraire ils les ont soutenu comme ils ont soutenu l'apartheid jusqu'au bout et ont voulu ensuite créer la guerre civile et detruire le continent si Mandela n'avait pas été tres clairvoyant. Vous avez oublié que les anglais, avec Thatcher les americains avec Reagan et l'apartheid en afrique du sud avec vorster et Botha, etc tous ces gens la ont soutenu les racistes de Ian Smith jusqu'au bout et ont imposé à Mugabe lors des accords de lancaster house (a londres) que les terres ne soient pas retirées aux blancs pour etre redistribuées aux africains noirs a qui on avait volé. vous avez oublié...Vous avez oublié.... vous avez oublié.... vous avez oublié....je peux encore continuer. C'est pitoyable les africains !! Pitoyable!! celui qui oublie son histoire est condamné a la revivre. Les journaux, televions et radios europeens deversent leurs informations sans dire la vraie realité et les africains les reprennent en oubliant tout simplement par egoisme. C'est aujourdh'ui que Mugabe devient BRUSQUEMENT DICTATEUR? ces soi disants opposants democrates, où etaient-ils? parce que les occidentaux leur promettent le pouvoir et l'argent et paar egoisme, ils se pretendent qu'il n'y a pas de democratie. Ou etaient-ils avant? Vous connaissez leurs vies, leur histoire, qui ils sont rellement? c'est quoi la democratie? la democratie pour qui? arretez vos conneries vous les africains. tant que nous refusera de REFLECHIR PAR NOUS MEMES ALORS ON RESTERA TOUJOURS ESCVES AUJOURDHUI C EST L ESCLAVAGE MENTAL. Vous coutez la musique de Bob marley sans ecouter les paroles. ecoutez les paroles du morceau ZIMBABWE de bob marley composé spécialement pour la victoire des combattants de mugabe en 1980. Vous me degoutez, j'ai honte d'etre africains quand je vois et entends des africains ... reveillez vous les gars le monde a fondamentalement changé et liberrez vous de votre esclavage mental. c'est la pire des eclavages
QUELLE HONTE!!
Somé
Ecoutez les gars (j'ai honte de dire marretez mes freres); arretez vos niaiseries. ils est tres tres facile de s'asseoir et de coller facilement des etiquettes a qui l'on veut. Et vous aussi les africains tout betes et surtoutt tout egoistes qu'on est on oublie qu'il y a a peine 25ans les zimbabweens se faissaient tuer tout simplement parce qu'ils étaient noirs et meme s'ils étaient chez eux . Vous avez oublié ca. C'etait en 1980 vous vous imaginez ? en 1980...Vous avez oublié que ces africains n'avaient pas le droit de posseder leurs propres terres chez eux
vous avez oublié que ces memes europeens n'ont rien dit pendant des siecles que les blancs ont RETIRE PAR LA FORCE DES ARMES LES TERRES AUX AFRICAINS DANS CE QUI S APPELAIT LA RHODESIE. vous avez oublié qu'au contraire ils les ont soutenu comme ils ont soutenu l'apartheid jusqu'au bout et ont voulu ensuite créer la guerre civile et detruire le continent si Mandela n'avait pas été tres clairvoyant. Vous avez oublié que les anglais, avec Thatcher les americains avec Reagan et l'apartheid en afrique du sud avec vorster et Botha, etc tous ces gens la ont soutenu les racistes de Ian Smith jusqu'au bout et ont imposé à Mugabe lors des accords de lancaster house (a londres) que les terres ne soient pas retirées aux blancs pour etre redistribuées aux africains noirs a qui on avait volé. vous avez oublié...Vous avez oublié.... vous avez oublié.... vous avez oublié....je peux encore continuer. C'est pitoyable les africains !! Pitoyable!! celui qui oublie son histoire est condamné a la revivre. Les journaux, televions et radios europeens deversent leurs informations sans dire la vraie realité et les africains les reprennent en oubliant tout simplement par egoisme. C'est aujourdh'ui que Mugabe devient BRUSQUEMENT DICTATEUR? ces soi disants opposants democrates, où etaient-ils? parce que les occidentaux leur promettent le pouvoir et l'argent et paar egoisme, ils se pretendent qu'il n'y a pas de democratie. Ou etaient-ils avant? Vous connaissez leurs vies, leur histoire, qui ils sont rellement? c'est quoi la democratie? la democratie pour qui? arretez vos conneries vous les africains. tant que nous refusera de REFLECHIR PAR NOUS MEMES ALORS ON RESTERA TOUJOURS ESCVES AUJOURDHUI C EST L ESCLAVAGE MENTAL. Vous coutez la musique de Bob marley sans ecouter les paroles. ecoutez les paroles du morceau ZIMBABWE de bob marley composé spécialement pour la victoire des combattants de mugabe en 1980. Vous me degoutez, j'ai honte d'etre africains quand je vois et entends des africains ... reveillez vous les gars le monde a fondamentalement changé et liberrez vous de votre esclavage mental. c'est la pire des eclavages
QUELLE HONTE!!
Somé
+100000 !
Il est etrange de voir certain se focaliser avec une telle ardeur et un manque evident d'objectivité sur un inidividu juste parce que l'homme blanc, l'ancien colon le lui a montré du doigt. C'est vraiment du grand n'importe quoi de voir des fréres comme Wildcat tomber dans la desinformation la plus infantile. Controler l'Information est la clé du Pouvoir en ce debut de siécle. Je ferais remarquer qu'aux Etats-Unis aussi les opposants politiques subissent le même sort, les collaborateurs de Lyndon Laurouche par exemple etaient de veritable epine dans le pied de Bush pére. Aprés son election celui-ci les a traqué jusqu'au Mexique, certain ont finis en prison de maniére totalement abritaire pendant touts le mandant de Bush Pére. Mais apparement je n'ai jamais entendu Mr WildCat crié au scandale avec la même fougue qu'il reserve à un Mugabé. [/url]
Damn!!!! Je vois que ce topic soulève beaucoup d'émotions de la part des grioonautes!!! Le "problème" Mugabe (je mets les guillemets" car j'ai l'impression qu'avec mes réponses j'ai insulté certaines personnes ici. Est- ce un problème de conviction, d'aveuglement ou de génération avec ceux qui ont assisté aux indépendances des pays africains. Suwedi a comparé les US et le Zimbabwe en matière d'élimnination de politicien. Moi je ne m'occupe pas des US: sous pretexte qu'ils ont des dérives; faut-il les suivre? je ne crois pas non !!! Le post de Mahdou est tout à fait légitime, vérifié et sincère!!! et après qu'est qu'on fait après cela? Eriger des monuments aux martyrs? pourquoi pas? Est-ce que cela change le quotidien des Zimbabwéens? certains peut-être!! Quel a été l'impact de la réforme agraire de Mugabe au point de vue économique et sociale de la population noire? Je persiste et je signe je remarque que tout les "pères des indépendances africaines" tel que Nkrumah, Touré, Mugabe on au début suscitté auprès de leur population des espoirs pour toute une génération!!! Le problème a un moment donné, ces derniers ont basculé dans un système dictatorial et l'impérialiste occidental n'était plus l'ennemi; c'est le peuple qui a pris sa place!!! La majorité de nos chefs d'état joue un double jeu avec leurs populations: à savoir: lorsque la situation économique et sociale du pays est mal en point; c'est la faute de l'Occident. Certes les politiques du FMI et de la Banque Mondiale sont responsables de ses injustices. Mais pourquoi alors lorsque certaines aides sont dans la majeure partie des cas détournés par le pouvoir en place due à la corruption de nos dirigeants; est-ce le colon qui les oblige à détourner?. On agite l'épouvantail du "colon" lorsqu'on refuse de reconnaître la mauvaise gestion du pays. La question que je me pose: Si Lumumba était le président du Zaire: aurait-il lui aussi sombré dans la dicature? Il faut à un moment donné que l'Africain se regarde dans la glace et se pose la question pourquoi il y a tant de problème chez lui. Toutes ses aides octroyés aux Africains doivent cesser car elles n'aboutissent presque jamais au dévelloppement du pays!!! J'ai l'impression en lisant certains post que c'est la loi du talion: Le Colon nous a "eu"; on va lui faire la même chose!!! le problème c'est que ce sont nos propres dirigeants qui se vengent sur leur propre peuple. Il faut un sérieux renouvellement des dirigeants africains. Les régimes de 20, 30 et plus ; cela suffit car on sacrifie des générations entière de jeunes. J'ai vécu dans mon enfance à Lusaka et j'allais de tant en temps à Gaberone et Harare. A l'époque la vie était encore "satisfaisante". Aujourd'hui via les récits d'amis Zambiens; lorsque j'entends la "valeur" du Kwacha; la situation de la ville minière de Kitwe qui aurait pu dévelloper la région; La rivière Kafue polluée!!! Bref le constat est déplorable. sans compter que Mwanawassa va casser les bidonvilles des grandes villes de Zambie comme son compère Mugabe!!!
Ma conclusion dans ce constat peut-être "infantile" (on va faire plaisir à certains ) est le constat d'un Africain qui a de plus en plus de mal à comprendre pourquoi le dirigeant venant d'un continent persécuté se retourne contre son peuple. Pourquoi A moins que cela soit nos peuples le problème _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
pourquoi le dirigeant venant d'un continent persécuté se retourne contre son peuple. Pourquoi A moins que cela soit nos peuples le problème
Il faut pas non plus exagere, je ne sais pas ou c'est ecris que la caricature est la chose qui sied le mieux a l'afrique et aux africains.
Il faudrait peut etre deja commencer par etudier la genese des democraties dans les pays qui l'ont les premiers adoptes et qui sont generalement la reference.
Pourquoi refuses tu la reference americaine quand cela va contre ta propagande ?
Mugabe n'est pas un saint c'est un politicien, qui n'a pas vocation a devenir un saint, d'ailleurs ca n'a jamais ete une qualite exigee pour les politiciens.
Pourquoi vouloir maintenant en faire une qualite quand cela touche l'afrique et les africains ?
Ou est ce ecrit que la caricature est ce qui sied le mieux aux africains et a l'afrique ?
Enfin demandes toi pourquoi staline est jusqu'a ce jour, le politicien sovietique le plus adule par le peuple.
Alors que l'histoire le considere comme etant le dictateur le plus sanguinaire que cette terre ait connu, meme bien avant hitler.
Je rappelle jusqu'a ce jour, mugabe n'a pas de sang sur les mains
fut elu democratiquement.
La majorite des politiciens africains ne peut en dire de meme, meme des gens comme wade du senegal s'en sont pris aux opposants comme le montre l'exemple d'idrissa seck.
Pourtant Seck n'a meme pas lui-meme etait aussi violent que Morgan Tsvangiraï et ses partisans. _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
Wildcat se lance dans pleins de conjectures aussi "wild" et incroyables les unes que les autres. Mais au bout du compte la verite est que Mugabe est elue democratiquement. J'avoue qu'etant a la place des Zimbabweens, moi aussi j'aurais vote ainsi faute d'opposition credible. Tant qu'au MDC de Tsvangirai (un des 2 chefs se disputant le leadership du MDC), c'est loin d'etre un parti politique paisible (d'ou le ton ferme de Mugabe). Les partisans du MDC surtout concentre dans la capitale sont souvent violent envers les membres du Zanu-pf et meme entre eux. Par exemple, voici une citation de Tsvangirai (annee 2000):
Citation:
What we would like to tell Mugabe is please go peacefully. If you don't want to go peacefully, we will remove you violently
Traduction: Ce que nous voulons dire a Mugabe est stp quittes pacifiquement. Si tu t'en va pas pacifiquement, nous allons t'enlever de la violemment.
Ceci est une citation provenant d'un discours qu'a fait Tsvangirai au stade Rufaro, lors du premier anniversaire (a peine) du mdc, devant ses partisans (evidemment cette citation c'est retrouve dans les medias locaux dans le temps). Il pousse litteralement ses partisans a utiliser la violence et on etait seulement le 30 Septembre 2000. D'ailleur, c'est ce qu'ils n'ont pas manquer de faire depuis... Les partisans du mdc sont reputes pour leur violences. Pour comprendre les actions du mdc de tsvangirai, il faut comprendre d'ou il obtient ses soutiens financiers. Ceux qui fournissent en argents les caisses du mdc se foutent de la democratie au Zimbabwe, mais veulent seulement que leur pantin prenne le pouvoir coute que coute. C'est de l'ingerence externe inacceptable (soutien financier, diplomatique, etc), et ca aussi, on a vu cela trop souvent en Afrique.
D'ailleurs on pourrait faire le même paralelle avec la propagande occidentale à l'encontre de Hugo Chavez, il s'agit exactement du même procedé pour les mêmes raison. Hugo Chavez a été elu democratiquement par le peuple, mais visiblement l'Opposition finacée en grande pompe par les americains tient exactement le même discours que l'Opposition Zimbabwéenne ! Et nous savons tous que Hugo Chavez et Robert Mugabé s'entendent trés bien dans les tourmentes de la propagande Occidental.
D'ailleurs chose Etrange Mugabé est le seul "dictateur Africain" entre guillement qui ne fait pas office de pantin pour les Occidentaux, à l'instar des autres qui sont eux de veritable monstre abject et puant comme Idriss Deby qui jusqu'à maintenant n'a jamais été inquiété de quoique se soit venant de l'occident bien au contraire. Le Mobile de ce dechainement enragé avec l'ecume qui mousse aux levres du monde politique Occidental à l'encontre de Mugabé est tout a fait evident. Le jour où le monde politique Occidental defendra le droit au respect democratique du peuple africain en priorité, c'est que forcement il bug dans la Matrix, pour l'instant ce n'est qu'un rêve qui peuple l'imaginaire naïf de certain, n'est-ce pas Wildcat ?
Tant qu'il y aura de l'ingerence etrangére au Zimbabwé, il est preferable que le Zanu-pf reste au pouvoir en attendant que la configuration politique africaine change vers un nationalisme similaire.
A Chaque époque son DIABLE AFRICAIN. C'est au tour de Mugabe de connaitre la foudre médiatique des leucodermes et des [EDITÉ PAR GRIOO ].Ce n'est pas un ange mais moi je suis contre cette campagne qui vise à le faire passer comme le pire des africains.Wade du sénégal à emprisonné des opposants et pourtant lui les médias internationaux n'en on pas fait leur choux gras.Moi je ne crois pas UN SEUL MOT du média d'état RFI. Les [EDITÉ PAR GRIOO]fils de la france comme Bongo Nguesso..... sont 1000 pire _________________ Seex Anta joop name na la Afrik gerëm na la
Peut-etre que Mugabe n'est pas un Idi Amin, mais apres avoir declare qu'il presiderait meme jusqu'a l'age de 100 ans, je ne peux m'empecher de le mettre dans le meme panier que Mandjou!!!
Wade a quel age ? _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
Je ne veux pas me faire passer pour un Houphouet qui pensait que seul un blanc pouvait diriger et redresser Air Afrique, non! Mais qu'on le veuille ou non, les blancs zimbabweens ont beaucoup participe a la construction de ce pays. Et que si Mugabe voulait que sa "reforme agraire" donne les memes resultats d'antan, il fallait qu'il se donne les moyens de sa politique, et de mon point de vue, malheureusement, cela n'a pas ete le cas! Sinon l'ancienne Rhodesie ne serait pas menacee de famine aujourd'hui. C'etait tout simplement chaotique!!! Comme dans mon premier message, je crois fermement qu'une periode de transition aurait du etre marquee pour au moins eviter que ces changements aient des consequences majeures sur la bonne marche de l'economie du pays.
C'est avec une veritable honte d'être Noir que je lis des inepties pareil, et apparement la rennaissance africaine n'est pas assez mûr pour naitre de ces cendres, lorsque toujours maintenant certain considere le noir comme une tare !
Primo : il y avait eut une periode de transition qui a été interrompu non pas par Mugabé mais par les Britaniques et les Americains, selon l'escuse toujours valide dans l'esprit de certain que Mugabe favorisait ces proches lors des redistributions des Terres aux Noirs. Les accords de lancaster house stipulaient que les Americains et les Britanniques devaient racheter les Terres colonisées par les fermiers blancs aux Noirs, etablit avant l'ascetion de l'independance. Donc depuis le debut une trasition a été murement reflechis par les nationalistes de l'epoque, alors ils s'adonnaient pas à des reflexions pouvant aboutir sur des situations chaotiques comme certain ont l'habitude de l'affubler aux Noirs.
Deuxio: Les fermiers blancs controlaient principalement des activités commerciales agricole du Tabac, du Paprika, de l'horticulure et etc .... 70% du Maïs et autre activité agricole etaient produit par les noirs. C'est tout simplement l'arrogance des blancs que Linguere reprends a souhait lorsqu'elle laisse entendre que le Noir n'est pas assez developpé mentalement pour cultiver sa propre Terre alors qu'ils le faisaient avant.
Je mets ici le contrerendu d'une delegation americaine chargé de s'informer sur la situation Zimbabwéene. La conclusion de l'epoque ne semble strcitement rien à voir avec ce que pretend Linguerre, qui bien sûr si elle comprend l'anglais sera disposé a faire ces plus plates escuses.
Citation:
Report on the fact-finding trip to Zimbabwe
Delegation of Elected Officials
New York City Council Member Charles Barron
New York City Council Member James Davis
New York State Assembly Member Adam Clayton Powell IV
Illinois State Senator Donne Trotter
TABLE OF CONTENTS
Introduction 4
Historical Background 4
Land Issue 6
Politics and Democracy 10
Human Rights 11
Economy 12
Conclusions 13
Recommendations 14
REPORT ON FACT-FINDING TRIP TO ZIMBABWE
The following is a report of the facts collected by a delegation of elected officials on a recent fact-finding mission to the Republic of Zimbabwe from October 11, 2002 to October 23, 2002.
The elected officials include Council Member Charles Barron (D-Brooklyn), Council Member James Davis (D-Brooklyn), Assembly Member Adam Clayton Powell IV (D-Harlem) and State Senator Donne Trotter (D-Chicago).
During the course of the trip the delegation met with several government officials including:
His Excellency President Robert Mugabe
Secretary of State Information and Publicity - George Charamba
Minister of Justice, Legal and Parliamentary Affairs - Patrick Chinamasa
Minister of Lands, Agriculture and Rural Resettlement - Joseph Made
Minister of Science and Technology - Olivia Muchena (former Deputy Minister of Agriculture)
Registrar General - Tobaiwa Mudede
In addition, the group met with war veterans, white farmers, resettled black peasant farmers as well as several opposition groups including:
Movement for Democratic Change (MDC) Elias Mudzuri - Mayor of Harare
main political opposition party Misheck Shoku - Mayor of Chitungwiza
Commercial Farmers Union (CFU) Colin Cloete - President
white commercial farmers union David Hasluck - Director
The Daily News Jeoffrey Nyarota - Editor-in-Chief
main independent opposition newspaper
Amani Trust Frances Lovemore - Director
medical human rights NGO
The delegation also met with the United States Ambassador to Zimbabwe, Joseph Sullivan and his senior staff.
N.B. For reference purposes, throughout the report where hectares is used as a unit of land measurement, please note that 1 hectare is the equivalent of 2.5 acres.
Introduction
At the invitation of the Zimbabwean government, a delegation of elected officials and research staff visited Zimbabwe on a fact-finding trip from October 11, 2002 to October 23, 2002. The trip was jointly organized by the Mission of the Republic of Zimbabwe to the United Nations and the Office of New York City Council Member Charles Barron.
Due to extremely negative Western media reports regarding land reform in Zimbabwe, the purpose of the fact-finding trip was to examine the land reform program in Zimbabwe and meet with all the stakeholders involved including government officials, members of the political opposition, landless peasants, war-veterans and white commercial farmers. The delegation also planned to meet with officials from the MDC party and human rights organizations.
Momentum for the trip grew when New York City Council Member Charles Barron hosted a reception at City Hall for Zimbabwean President Robert Mugabe after he addressed the United Nations General Assembly in September. On this historic occasion, President Mugabe was welcomed to City Hall by 18 City Council Members most of whom are members of the Black, Latino and Asian Caucus. During a press conference after the reception, President Mugabe, who is routinely vilified in the Western media, had a unique opportunity to address a crowded room full of Western journalists directly. He discussed the land redistribution program and the history leading up to it, including the fact that the British government had pulled out of its previous commitments to provide funding to compensate white farmers who had forcibly acquired land from Africans during the colonial period. There was enormous media coverage of the event and for the first time, major Western news publications including the New York Times, reported on President Mugabe’s position on land reform after hearing it from him directly.
Before the trip Council Member Barron stated, “There has been a great deal of negative press from the Western media surrounding the issue of land reform. This fact-finding trip will allow us to see for ourselves what is really happening there. Our hope is to gain insight into the situation and present facts that would assist the United States in making decisions that will benefit all the people of Zimbabwe.”
Historical Background
The African country now known as Zimbabwe was colonized in the late 1880's by Cecil Rhodes, who claimed the land for the British Empire after fierce armed resistance by the Africans. A British colony was then established and the area was known as Southern Rhodesia. As the British colony grew and commercial farming became more widespread, white settlers claimed over 80% of the country’s most arable land even though they made up only 3% of the population. The British government rewarded many of its ex-soldiers with free land in the colony. The indigenous population were treated as tenants, forced to work on farms or simply displaced to native reserves. These native reserves were called communal lands and located in arid, rocky areas that were unsuitable for any type of agriculture. Under the apartheid government of Rhodesia, native Africans were subjected to brutal atrocities such as forced labor, murder, rape and execution by hanging.
In 1965, Ian Smith, who was then Rhodesia’s white Prime Minister, made a Unilateral Declaration of Independence after Britain refused to allow Rhodesia to decolonize as an independent white supremacist state. Yet Britain also refused to intervene militarily, claiming they could not send military forces to confront their “kith and kin” in Rhodesia. The British also did not support any strong sanctions against Rhodesia including an arms embargo as demanded by African nationalists in the country and leaders of independent African states. That is one reason why the current sanctions imposed against Zimbabwe by the U.S. and other Western countries, after heavy international lobbying by Britain, is regarded as cynical and racist by the Mugabe government. Smith had vowed that there would never be black majority rule “not even in a thousand years.”
By the mid-1960's, African nationalist guerillas had become better armed and their struggle to overthrow the white minority regime intensified. In 1972, the two major guerilla armies, the Zimbabwe African National Union (ZANU) led by Robert Mugabe and the Zimbabwe African People’s Union (ZAPU) led by Joshua Nkomo combined and became more effective in their war against the white supremacist regime of Ian Smith. With support from neighboring African countries such as Zambia and Mozambique, the liberation forces prevailed and forced Smith’s government to the negotiating table at Lancaster House in England.
In 1980, under the Lancaster House Agreement, Zimbabwe won its independence resulting in elections where Africans could vote for the first time. Running against guerilla ally Joshua Nkomo, Robert Mugabe was elected the first President of Zimbabwe. After waging a bitter struggle for liberation, President Mugabe, in his celebrated inaugural address advocated for reconciliation against their former enemies. He urged all citizens of Zimbabwe, both black and white, to work together to bring the country back on its feet. It was along this vein of reconciliation that Ian Smith, who many considered a war criminal responsible for 60,000 lives lost during the liberation struggle, was allowed to remain in Zimbabwe rather than standing trial for war crimes. Smith to this day resides in Zimbabwe and owns a farm that is 2,500 hectares which is roughly 6,250 acres.
The Lancaster House Agreement provided that there would be land redistribution but only on a “willing buyer, willing seller” basis. The negotiations were deadlocked for 12 days and nearly collapsed because of the land issue. It was only rescued after the British government agreed that they would compensate farmers for the land with some additional funding from the U.S., then under the Carter administration. Andrew Young, the U.S. Ambassador to the Lancaster negotiations, was instrumental in breaking the deadlock. The signatories also agreed that the terms of the Lancaster Agreement would not be amended for at least 10 years. Thus, from 1980 to 1990, the Zimbabwean government honored Lancaster and land reform was extremely slow. As it turned out, when commercial farmers were faced with the option of compensation versus keeping their land, they almost always chose to keep their land. After having won political independence, Zimbabwe’s economic independence was thus compromised by a nation of “unwilling sellers.”
The situation worsened in 1997 when the Labor Party under Tony Blair took office. Britain refused to honor the previous financial commitments that the Conservative Party had made on the land issue under Margaret Thatcher and John Major. Prime Minister Blair essentially reneged on the Lancaster Agreement and refused to provide compensation for displaced commercial farmers claiming Britain did not have the money. Furthermore, after several requests for renewed funding by the Zimbabwean government, a letter was sent by Claire Short, Britain’s Minister of International Development, stating that the current Labor administration of Britain did not acknowledge any colonial responsibilities of the former Conservative Party.
As economic tensions grew over the gross inequalities in land ownership (4,000 white farmers owned three-quarters of the arable land in a country of 13 million), the landless peasants and war-veterans grew increasingly frustrated and outraged. Veterans of the liberation war were especially angry since reclamation of the land was one of the primary reasons for the armed struggle. Tensions finally spilled over in 1998 when groups of landless peasants and war-veterans began occupying the huge farms owned by commercial farmers as a statement of political protest. Initially, the government attempted to halt the farm occupations and urged protestors to wait for proper funding to finance a land reform program. Finally, faced with no other alternatives due to the endless stonewalling of Britain and an increasingly agitated populous, the government decided to act. As Minister Chinamasa stated, “Nothing is more powerful than an idea whose time has come.”
In 1999, the Zimbabwean Government launched an agrarian revolution and implemented the Fast Track Land Program in order to finally reclaim the land and redistribute it equitably among the landless people of Zimbabwe. The government policy underlying this program was “one person, one farm,” whereby any commercial farmer who had more than one farm, which was often the case, had to choose one that they could keep while relinquishing the remaining land for resettlement. The government then offered to pay commercial farmers compensation for the infrastructure on the land acquired, such as buildings and irrigation systems, but not for the land itself. In addition, the government amended the country’s Constitution to state that commercial farmers would be compensated for the land once Britain made the funds available. It can be argued that the Fast Track Land program actually averted serious bloodshed. Since the program was implemented, the farm occupations and accompanying violence also stopped. Minister Muchena used an interesting analogy when she stated, “The land reform program was a revolution not a tea party; even at a tea party sometimes the tea spills and the linens are soiled. I actually feel we should be commended as a government for containing what could have been a bloodbath in the style of the Russian or French revolution.”
Land Issue
The Western media have made many allegations against the Zimbabwean government’s land reform program. In our meetings with various stakeholders affected by the program, we find that these claims are largely unsubstantiated and are actually exaggerations or distortions of what is actually happening there.
The projected famine that threatens not only Zimbabwe but all of Southern Africa cannot be substantially attributed to the land reform program as previous media reports have charged. Drought has devastated the region for two years and prior to that were devastating floods. These appear to be the main causes of the decrease in agricultural output in the nation. The declining production has directly resulted in a profound food shortage of major staple crops such as wheat and maize by which the country feeds itself. The role of commercial farmers in staple food production has been exaggerated by Western media reports. In fact, even white commercial farmers we met with confirmed that 70% of the country’s maize crop is produced by peasant farmers on communal lands. It can in fact be argued that with fertile lands now allocated to peasant farmers and with a good rain season, food crop production will increase substantially. Moreover, most white commercial farmers had long since abandoned crop farming and instead turned to other more lucrative industries such as horticulture, tobacco, paprika, citrus, game ranching and safari services. We visited white commercial farmer, Stephen Wilkenson, in Masvingo Province who had given up half his land for resettlement this year and still owns 2,500 hectares (6,250 acres). He rears ostrich, grows citrus and has a tourist lodge.
Because of white commercial farmers’ shift away from food crop farming, 80%-90% of the country’s prime land is underutilized or laying fallow which remarkably never appears in Western media accounts. For these reasons cited above, there appears to be no direct link between land redistribution and the current food shortage.
During our meeting with U.S. Ambassador to Zimbabwe, Joseph Sullivan, he stated that the main social crisis in Zimbabwe was AIDS, which is their primary focus in conjunction with the Center for Disease Control and a $14 million U.S. commitment. He also stated that the threat of famine was imminent if there failed to be normal rainfall this season. He said food assistance from external donor commitments, with $50 million from the U.S., would make up for the production deficit until next March, after which additional pledges were required if normal output did not resume. William Weissman, an American economist at the embassy, stated that the main problem was price control of certain crops by a government struggling to adhere to outdated forms of socialism. Neither Ambassador Sullivan nor his staff could state that the land reform program directly caused the food shortage. In fact, since our return, the Zimbabwean government has announced sweeping new price controls over a wide range of products in an effort to control hyperinflation.
We had a meeting with the President and Director of the Commercial Farmers Union (CFU), Colin Cloete and David Hasluck respectively, which in hindsight turned out to be very critical and significant. Hasluck acknowledged that the British government, under Prime Minister Tony Blair, has ignored the history and colonial legacy of the land question. The British government’s rejection of any compensation also led to the current stalemate with the Zimbabwean government. Government officials including President Mugabe later informed the delegation that had the CFU adopted a joint policy with the government the likelihood of success in securing British compensation would have vastly increased. Within days of the statement by the CFU leadership, Lord Carrington, who had presided over the Lancaster negotiations, made a speech in the British Parliament urging Tony Blair to compensate white farmers. In the 22 year period since Zimbabwe’s independence, the British government provided 35 million pounds sterling for land acquisition in Zimbabwe. In contrast to this, Kenya, which became independent in 1963 and also had a white minority population controlling most of the land received 532 million pounds in just 10 years.
We also found that despite a steady flow of Western media reports of a lawless, free-for-all land grab of commercial farms, this is not the case at all. There is in fact, a very systematic organized program in place. Minister Joseph Made, who is imminently qualified with a Master’s degree and PhD in agriculture from the University of Wisconsin, one of the world’s leading agricultural institutions, gave the delegation a very detailed presentation about the specifics of the land reform program. The two main objectives of the program were decongestion of communal areas and decentralization of the commercial farm areas from the white minority to the people of Zimbabwe.
Land pegged for redistribution was targeted according to the following criteria: derelict or underutilized land, land under multiple ownership, foreign-owned land (land owned by foreigners for holiday or speculative purposes), and land adjacent to highly congested communal areas. For the time being, the government has exempted coffee, tea, sugarcane and timbre plantation farms until a plan is in place that would not disrupt these industries. Farms belonging to church organizations, missions and wildlife conservancies are also exempt as are lands under bilateral agreements with investors. The program, including redistribution of land, resettlement and support services would cost $1 billion U.S.
There is a system in place where anybody who wants land must formally apply for it. The level of financial means available to a particular applicant determines whether they are placed in the Agriculture 1 (A1) model, which is geared towards landless peasants, or the Agriculture 2 (A2) model, which is geared towards applicants who have the financial means and skills to maintain agricultural productivity on a commercial farm. These are essentially the commercial farmer hopefuls. Under the A1 model, peasant farmers are given 6 hectares for cropping and 12 hectares for communal cattle grazing for an average of 15-20 hectares per family. Under the A2 model, prospective commercial farmers who can prove that they have their own economic means and skills to maintain a commercial farm may receive up to 2,000 hectares depending on the arability of the land. Generally, the more arable the land, the less land is allotted; the less arable the land, the more land is allotted since these presumably require more expenditure for irrigation.
It is important to note that the program was structured with principles of fairness in mind. For example, since commercial farmland adjacent to communal areas was a top priority, in those rare cases where a white commercial farmer only had a single farm that was adjacent to a communal area, the government would acquire the farm but in return, the owner was invited to choose any other property that the government had already acquired and the owner could relocate there at the government’s expense.
There is a widespread misconception that peasant farmers with absolutely no farming knowledge or farming skills are plopped down on pieces of land and then left to their own devices. This is not the case. Peasant farmers who are resettled under the A1 model, in most cases, have experience as farm workers on commercial farms or have experience from working their own communal farms. The government provides them with inputs such as seeds and fertilizer as well as agricultural education; they are expected to repay the government for these inputs once they generate surpluses. They are also assigned an agricultural officer who monitors their progress and provides ongoing advice and expertise. We visited resettled peasant farms in the Masvingo Province and were able to confirm this firsthand during our interviews with resettled peasant farmers some of whom laughed when we asked about reports that the departure of white farmers placed them at risk. Invariably, the peasant farmers said they did not know of any Africans who do not know how to farm.
To date, 310,000 families under A1 and 54,000 families under A2, have been resettled since the land reform program began in 2000. In light of that fact, we find the charge that President Mugabe only gives land to his “cronies” to be not credible. We are hard pressed to believe that anyone could have that many “cronies.”
We also found that nobody disagrees with the justice of land reform in Zimbabwe. Everyone we met with, including white farmers and officials of the Movement for Democratic Change (MDC) supports land redistribution. There are more than 1,500 white Zimbabwean farmers who continue to actively farm their land in peace even after having part of their land acquired for resettlement. The charges of a brutal “ethnic cleansing,” as alleged by the Australian government for example, is a gross distortion of what is actually happening. We can only assume that such charges are politically motivated. Commercial farmers are not being forced out of their homes and onto the streets with nowhere to go. They are simply being asked to choose which farm they would like to keep and they are then compensated for the infrastructure on the remaining land acquired by the government. Oftentimes, the cost of compensation for complicated infrastructure systems far exceeded the cost of the land alone.
As with the issue of drought and impending famine, we also now know that the land reform issue is a regional problem that also affects South Africa and Namibia. In both countries, due to their similar colonial legacy, the white minority commercial farmers own 80% of the land. In South Africa, for example, up to 700 white farmers are killed on an annual basis because of tension over land, yet there has been no critical media coverage of it. In contrast, a total of 11 white farmers lost their lives in Zimbabwe during the Fast Track Land program. It has been argued that the hostility by the British government towards the Fast Track program is designed to intimidate the governments of South Africa and Namibia from instituting similar drastic land reforms. Land reform in Namibia is currently tied up since it also adopted a “willing buyer, willing seller” policy. In South Africa, white right-wing terrorist groups who have initiated bombing campaigns against black civilians, have openly stated that they want to pre-empt a Mugabe-type land reform. Indeed, it is no surprise that the governments of South Africa and Namibia supported Zimbabwe’s land reform program. Also, there is clearly global support for it. During the United Nations Summit on Sustainable Development last summer in Johannesburg, President Mugabe received a standing ovation by other world leaders while Secretary of State Colin Powell was jeered especially when he attacked the Zimbabwe government.
Politics and Democracy
The media has depicted the political climate in Zimbabwe in such a way that the widely held perception is that Zimbabwe had elections in 1980 and never again until the Parliamentary elections of 2000. Contrary to this misrepresentation, Zimbabwe has had consistent Parliamentary elections every 5 years and Presidential elections every 6 years since independence in 1980. As Minister Muchena aptly pointed out, this is certainly a far cry from the situation in the former country of Zaire, now known as the Democratic Republic of Congo, where the brutal despot Mobutu Sese Seko reigned for 33 years without a single election; yet he was one of the staunchest U.S. allies in Africa and was received several times at the White House. Democracy was never questioned during Mobutu’s regime and he had the unqualified support of the United States and other Western nations until his eventual overthrow by the late Laurent Kabila. The Minister also pointed out that another “Western darling” is Uganda, governed under a one-party system and racked by civil war. These are the type of double standards that raise questions about the true motives of the concerted attack against the Mugabe government.
It has also been widely reported that the press are routinely suppressed, however, we found a reasonably vibrant free press in the country. There are several other independent newspapers besides the Daily News which are openly critical of the government. These include The Daily Mirror, The Standard and The Financial Gazette. They appeared to be able to go about their daily business without interruption and we were able to obtain these newspapers everyday with relatively little effort. In fact, at the newsstand in the Sheraton Hotel where we stayed while in Harare, the Daily News was often sold out before 8:30 AM.
It is true that the printing press of the Daily News was bombed earlier this year as widely reported and we did observe windows that had been presumably broken by bricks when we visited their main offices to meet with the Editor-in-Chief, Jeoffrey Nyarota. While we condemn these violent acts, it is certainly not surprising that these incidents occur in light of the polarized political climate of a developing nation.
In our meetings with opposition groups, we found that there is political violence around elections from both the ruling ZANU-PF party and the MDC. Opposition groups reported to us that the preponderance of the violence stems from militant ZANU-PF supporters while ZANU-PF maintains that just the opposite is true, and the MDC is actually responsible for initiating the violence.
While ZANU-PF has most of its support in the rural areas where 70% of the population live, the MDC holds strong support in the urban areas. In the 2000 Parliamentary elections, MDC won 57 seats while ZANU-PF won 62. The Constitution permits the President to appoint 12 Parliamentarians, hence the government’s extra majority. Three major cities Harare, Bulawayo and Masvingo all have Mayors who are MDC members. The government acknowledged that wage earners in urban areas were dissatisfied as hyperinflation eroded their income and thus voted for the MDC. “We have accepted their victories,” President Mugabe stated in the meeting with the delegation, “while they have failed to accept ours.” He noted that the MDC continues to petition the Courts to annul ZANU-PF victories.
We met with the Mayors of Harare and outlying suburb Chitungwiza at the MDC headquarters. Although government officials stated that the MDC wanted land to be returned to white farmers, the MDC asserted that they do strongly support the land reform program. However, they charged that land program applicant lists were being screened in such a way that only ZANU-PF members are given land. They also charged that due to the large number of MDC seats won in urban areas, the number of polling sites in these areas were being deliberately reduced. Registrar-General Mudede, who presides over elections, confirmed that the number of polling sites were being reduced. His reasoning was that in cities, polling stations are in close proximity of each other while in rural areas people had to walk as far as 20 km in order to vote. The polling stations removed from urban areas were moved to rural areas in order to make them more accessible to rural voters.
In response to allegations of election fraud by the MDC, Registrar-General Mudede stated that there were autonomous bodies that serve as checks and balances in such a way that election fraud is not possible. He did concede that those appointed to these bodies which include the Election Directorate and the Election Supervisory Commission are government officials. Registrar-General Mudede confirmed that people from other parties are never appointed to these commissions. He stressed to the delegation that if the government party was engaged in vote rigging why, then, would they have allowed themselves to lose 57 seats in the 2000 Parliamentary elections.
In our meeting with President Mugabe, he stated that there were several delegations of election observers from the African Union, the OAU’s successor body, including 3 groups from South Africa, who observed the Presidential elections and found them to be extremely meticulous. He stated that the MDC wants to remove the government through violence thus “to include them in our midst is to have chaos in the party.” He challenged Prime Minister Tony Blair to “teach by example” by appointing Conservative Party members to his Cabinet. When questioned about how the government will jump start the economy, President Mugabe responded, “An enlightened society will always find its way into the future.” He outlined several programs, including one to vastly increase the production of wheat as well as to increase the utilization of the cotton crop by using portions for textiles rather than relying mostly on export of the raw product.
Human Rights
The delegation met with Dr. Frances Lovemore, the Director of Amani Trust, a medical human rights non-governmental organization (NGO) that provides support services and medical care to victims of violence and torture.
Dr. Lovemore was reported to be the source of the account about “rape camps” that appeared in London’s Daily Telegraph. It is important to note that such an account has never appeared in a major newspaper such as The New York Times, which has nonetheless published many articles critical of the government. No one we met with including MDC officials spoke of such a camp. Indeed, it is hard to believe that a newspaper such as The New York Times would not have published an article about the existence of such camps by now. Moreover, Dr. Lovemore informed the delegation that Amani Trust only comments on cases it sees in their offices. Dr. Lovemore herself was arrested several months ago for making false accusations against the government. Her case is currently pending.
Though Dr. Lovemore maintains that at least 10 patients treated were victims of politically motivated rape, she stated that there was no evidence or documentation to corroborate stories that groups of women were being raped for political reasons in military-style camps. She did state that most of these rapes were gang rapes perpetrated by an out of control youth militia who engage in systematic detainments and beatings. Government officials have denied these reports.
Dr. Lovemore reported that the violence they see appears to be organized political violence which comes from both political parties, however, she stated that over 92% is perpetrated by ZANU-PF. During the elections, the violence is more targeted and there is an upswing in patients treated each time there is an election or by-election.
The government has always questioned the independence and neutrality of Amani Trust. Indeed, after Amani Trust had steadfastly denied that one of its major sources of funding is the British government, the country most hostile to the land reform program, The Herald, the government-controlled newspaper, published a copy of a check drawn from the British High Commission in Harare for a substantial amount. Dr. Lovemore acknowledged the check’s authenticity.
In response to the government accusation that Amani Trust is a political instrument of Britain, Dr. Lovemore stated that though they are funded by a number of international donors including Britain, the U.S., Sweden and Norway they have no agenda except treating victims of violence and preventing long term effects of injury. She stated that any countries who provide funding have no influence over Amani’s activities in any way. In fact, their long term goal is to be financially independent no longer having to rely on international donor funding.
The Western media have also leveled many charges against the government of homophobia and persecution of people believed to be homosexuals. In all of our meetings, not one group, government or opposition, could state that people were being persecuted or jailed purely based on their sexual orientation. The issue of homosexuality is viewed by Zimbabweans as a sensitive cultural issue and that homosexuals are tolerated so long as they keep their private lives in private, similar to the former U.S. military policy of “don’t ask, don’t tell.” As Minister Olivia Muchena stated, “We are a nation of contradictions.” “We are revolutionary politically, but conservative and traditional culturally.”
Economy
While Zimbabwe is primarily an agricultural-based economy, it has a significant industrial base contributing to about 25% of its Gross Domestic Product, which is significant in Africa as most countries there rely more than 90% on agriculture.
However, while we saw numerous factories in Harare’s industrial area – and there are others spread across the country – this sector has been adversely impacted by fuel shortage and lack of other imported inputs, which require convertible currency such as U.S. dollars. The foreign currency shortage has caused significant economic contraction and in the most recent budget the government announced that the economy is projected to shrink by more than 10%. Zimbabwe had alleviated some of its oil shortage by negotiating a preferential purchase agreement – in exchange for agricultural land – with the Libyan government. However, it has been reported that this arrangement may have recently been scrapped. A local Zimbabwe newspaper, The Mirror, reports that the British government sent a high-level delegation to urge Libya to abandon the deal. If these reports are accurate, it now seems that the British government has launched a vicious and personalized campaign to bring down the Zimbabwe government. As a result of the fuel and foreign exchange shortage, we expect inflation to accelerate, leading to more suffering of ordinary Zimbabweans.
Moreover, Zimbabwe has not had access to funding from the World Bank and the International Monetary Fund for six years now, government officials pointed out. Very few African countries would have survived such a freeze on short-term and development capital access.
We are convinced that increased agricultural production, with the newly acquired lands by new farmers, will in the long run lead to economic growth in Zimbabwe. As the Justice Minister Chinamasa pointed out, previously 13 million Zimbabweans were dependent on 4,000 white farmers; now the more than 300,000 families are working on their new lands.
Conclusions
We found that Fast Track is now not reversible and that the British government, the country most hostile to the program, should reassess its strategy of dealing with the Zimbabwe government. Indeed, even if it preferred an MDC government, the previous status quo in terms of the inequitable land ownership, will never return. Even MDC and white farmers acknowledged the need for land reform.
We found the media accounts to be exaggerated in many respects when dealing with the modalities of the land reform program, freedom of the press and human rights conditions. In fact, despite its current financial difficulties through a combination of drought and external sanctions, Zimbabwe remains one of the most stable countries in Africa. Its economy also is still the largest on the continent after South Africa’s.
We found government officials to be open and frank in all our discussions, responding to tough questions about allegations of human rights abuse and land reform mismanagement. We were impressed by the access we were permitted to meet with individuals and organizations of our choice.
We found a country where all sides agree that land reform is an idea whose time has come yesterday. The main disagreement is over the modality. No individual or group could state that the status quo, with whites who make up a minuscule minority owning more than three-quarters of fertile agricultural land, was acceptable.
We found that Zimbabwe, whose economy also depends on exports for foreign exchange earnings, has a serious shortage of convertible currency through a combination of diminished production of export crops such as tobacco – the government has made the hard choice of settling the simmering land issue and this has affected some export crop productions – as well as a decline in imports of Zimbabwe’s products from industrial countries due to the sanctions. This has resulted in a high demand for foreign currency and resulted in a parallel market where foreign exchange fetches as much as 20 times more than the official rate.
We found that the food shortage could worsen if sanctions continue and if the normal rain pattern does not resume; however, as already noted, the food crises affects the entire Southern Africa region and Zimbabwe certainly should not be singled out or scapegoated for its land reform policy.
We see no moral or strategic justification for sanctions considering that Western countries refused to impose comprehensive sanctions against Ian Smith’s racist regime – and thus prolonged apartheid in Zimbabwe – or against the South African government during apartheid. Sanctions kill, and affect the poor people the most. In the words of Albert Mugari, a high school student we met in the low-income district of Mbare, in Harare: “We are not in favor of sanctions. The ordinary people suffer the most. The higher classes don’t suffer. They have passports and can get out of the country.”
We found that the new peasant farmers are very grateful to the government to have been provided with land and that they have begun to work the land.
We found that there certainly is still a role for white farmers in Zimbabwe who have accepted the new dispensation and who are willing to accept the policy of “one farmer, one farm.”
We found that there is a strong opposition; in fact, given the 57 seats in Parliament the MDC is probably the largest functioning opposition party in Africa. Of course we would like to see dialogue between the government and opposition in order to decrease political tension and pave the way to economic development.
We found that there is definitely a double standard when Western countries, primarily Britain and the United States, talk about “democracy” and “human rights” in Africa and the government is justified in questioning the motives behind some of the attacks from Western countries and their imposition of sanctions. We can list several African countries that have very cozy relations with the United States despite their abysmal human rights record and lack of tolerance for democratic opposition.
Recommendations
[] We urge the British government to reconsider its position and agree to compensate white farmers for their land. In the process, it should also discuss compensation for the expropriation of the land from the original African population.
[] We vigorously oppose imposition of new sanctions and urge for the removal of all existing sanctions.
[] We call for the immediate lifting of travel restrictions on Zimbabwean officials. How can the U.S. have dialogue with North Korea and Iraq, in the interest of peace, while preventing Zimbabwe officials from traveling to articulate their position?
[] We call upon the United States government to develop its own independent policy to deal with Zimbabwe rather than blindly following the British. As the former colonial rulers with vested commercial interests we cannot expect the British to have a neutral position on the land issue. Indeed, it was U.S. neutrality in 1979 that broke the stalemate at Lancaster. Without an independent U.S. position it will be difficult to act as an honest broker. Some of the parties are eager for independent facilitators to be involved – we believe that we played that role when the leaders of the white commercial farmers voiced their disappointment toward the British government, knowing that it would be widely reported and create pressure for compensation.
[] We call for the increase in AIDS medication and assistance in combating the epidemic.
[] We call for the increase in emergency food assistance.
[] We call for the increase in school supplies and equipment to help students in Zimbabwe.
[] We call for the increase in commercial contacts and visits by ordinary Americans to Zimbabwe, including a wider spectrum of media organizations so that Americans can observe the changes occurring and judge for themselves.
81 ans je crois, et a la fin de son quinquennat il en aura 86. Il parait qu'il en a plus, mais bon bref...
Mais pourquoi me poses-tu cette question, car je sais que tu connais l'age de Laye Wade.
ps: Mandjou c'est Sekou Toure(la chanson de Salif Keita)
Ok, j'avais pas bien compris ce que t'entendais par mandjou.
Mais placer le nom de mugabe un democrate dans une meme phrase qu'idi amin, c'est quand meme pousser.
Je vous demande de nous montrer les charniers de mugabe.
Je sais pas l'image que les media toubab ont reussi a implanter dans vos tetes sur mugabe et dont vous ne pouvez vous departir.
Dites vous une chose nous sommes en afrique, si mugabe avait ete un dictateur africain meme comparable a un sekou toure, on n'aurait meme pas entendu parler de votre oppossant.
Par rapport aux toubabs, j'ai comme l'impression que beaucoup d'entre vous oublient tres vite, si meme ils en ont jamais eu conscience, a qui vous avez a faire et de quoi ils sont capables.
Sinon pour vous raffraichir la memoire, l'Assassinats de Patrice Lumumba, en esperant que cette video vous edifie
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