Posté le: Ven 09 Juil 2004 10:45 Sujet du message: expression Noire
Bonjour à tous,
Tout comme dans le monde médiatique, les Noirs sont peu présents dans l'édition: pas de personnage Noir, peu d'ouvrage (guides, témoignages, biographies...) qui ont des thèmes actuels (pas historique...)nous intéressant... connaissez-vous des livres policiers ou des romans à l'eau de rose se passant de nos jours, en France, par ex qui mettent en avant des personnages Noirs? ou peut-être connaissez des écrivains ou des gens qui ont des projets d'écriture de ce type, et qui n'arrivent pas à se faire publier? Bref, je me demande si dans le livre en France il existe une "expression Noire", s'il y a une volonté de s'exprimer aussi de cette manière. Moi, je pense que oui, mais comme pour la cosmétique il y a quelques années, on pense certainement que nous sommes un public de seconde zone, et qu'on peut bien se contenter des figures universelles (bien sûr blanches) qui nous sont offertes...Qu'en pensez-vous?
Posté le: Ven 09 Juil 2004 11:39 Sujet du message:
Sincèrement, je ne saisis pas l'intérêt du roman à l'eau de rose... noir... Je veux dire par là qu'on peut comprendre la chose de deux manière:
------->1-soit il s'agit juste de reprendre les styles arlequins, feux del'amour, etc... tels quels et juste noircir les personnages... au quel cas:
Je pense que nous n'avons pas besoin de nous cantonner dans l'imitation des styles littéraires et autres (je ne sais d'ailleurs pas s'il s'agit d'un genre littéraire)...
Pourquoi ne pas trouver un truc plus original, et plus africain..?
J'ai surtout l'impression, à propos des lectures de cetype, qu'elles influencent les conceptions relationnelles en posant des modèles de relations-types...
Je suis malheureusement très sérieux, et ai souvent constaté que chez les jeunes filles africaines (dont certaines sont aujourd'hui des femmes) qui avaient ce genre de lecture, il y avait une identification, pas tant aux personnages (leur couleur n'y change rien, puisqu'elles peuvent en faire abstraction, n'ayant pas de support visuel), mais à leur comportement relationnel...
Résultat, nombre de celles que j'ai observées dans ce cas ont des réactions typiques de ce style de lecture, et des grilles d'analyse similaires, si ce n'est identiques, et pourtant souvent déphasées de la réalité... dans des situations mettant en jeu leurs relations sentimentales.
A l'inverse, des jeunes filles n'ayant pas partagé leur gout pour ces lectures ont un regard plus adapté et souvent plus mature de ces situations...
Il ne s'agit là que de mes constatations dans mon environnement personnel, confirmées par beaucoup de personnes avec qui j'ai abordé le sujet.
Je ne pense pas que cela soit propre aux africaines, mais je pense que si ce type de lecture est adapté à un public occidental, qui n'apas les mêmes préoccupations, il me semble inadéquat pour la femme africaine, pour qui j'ai trop d'estime pour la voir jouer dans les feux del'amour, ou dans un arlequin...
Et je pense sincèrement que noircir les personnages ne peut que contribuer à accentuer l'identification.
---->-2 -Cela dit, l'idée peut me sembler excellent s'il s'agit de scénarios capables de stimuler des retrouvailles avec soi chez le public africain. Si le sens de la démarche est un travail sur le fond, alors j'acquièsce sans hésiter.
Par exemple, mettre en avant les rapports entre la situation des ghettos, cités et les traditions, la culture, pour en tirer quelque chose de bénéfique.
Il faudrait que tu précises un peu ton idée, dans quel cadre s'inscrit-elle? _________________ ----«Le Jeune Africain Moderne sera armé de savoirs, pas de fusils importés.»
Si vous partagez ce rêve, aidez-nous à en faire une réalité. Soutenez l'initiative Vitu, sur :
http://igg.me/at/vitu
A ne manquer pour rien au monde:
-------->http://www.youtube.com/watch?v=24ZO1HlvmpQ
---> http://www.youtube.com/watch?v=CjDua-fqSUg
Posté le: Ven 09 Juil 2004 13:08 Sujet du message:
Citation:
Tout comme dans le monde médiatique, les Noirs sont peu présents dans l'édition: pas de personnage Noir, peu d'ouvrage (guides, témoignages, biographies...) qui ont des thèmes actuels (pas historique...)nous intéressant... connaissez-vous des livres policiers ou des romans à l'eau de rose se passant de nos jours, en France, par ex qui mettent en avant des personnages Noirs? ou peut-être connaissez des écrivains ou des gens qui ont des projets d'écriture de ce type, et qui n'arrivent pas à se faire publier?
Pluto ke de nous plaindre et pleurer paske ceci paske cela,pourquoi les noirs ne creeé pas une societé d'edition par exemple?
Cette societé editerais les livres des ecrivains noirs sans problème!!
les personnages noir dont tu parle serait alors mis en valeur grace a notre travail.
Il faut arreter de se plaindre,il ne faut pas attendre tout du blanc mec,il faut qu'on se bouge aussi,le racisme et le merpis de certain blanc a l'egard des noir ne dois pas empecher de realiser nos projet et de faire honneur a la communauté.
PRENONS NOTRE DESTIN EN MAIN,IL FAUT ARRETER DE SE LAMENTé SUR NOTRE SORT.
Posté le: Ven 09 Juil 2004 17:27 Sujet du message:
Je suis ravie de vos réactions,
Berton: justement c'est à cela que je pensais: la création d'une maison d'édition, c'est à cela que je travaille, mais encore faut-il avoir de la matière, c'est à dire des jeunes auteurs, qui ont envie d'écrire, de s'exprimer, des projets dans lesquels les gens ont envie de s'investir! Les paroles on connaît, mais les actes se font attendre (par manque d'argent ou autre...). Alors Berton qu'est-ce que tu proposes?
Muana: j'ai cité le roman à l'eau de rose (même si ce n'est pas du tout mon truc!), juste pour montrer que les grands auteurs c'était bien, mais ce n'est pas ce que beaucoup de gens lisent au quotidien. Effectivement l'idée ce serait un travail sur le fond, mais la forme est très importante, la plupart des gens ne lisent pas de longues réflexions historiques ou philosophiques. Et contrairement à ce que tu penses le roman à l'eau de rose a un support visuel, je te rappelle qu'il y a une couverture...en plus tu parles toi même des feux de l'amour qui n'est qu'une prolongation de ce genre "littéraire". Bref, à mon avis il ne faut pas dissocier le fond et la forme.
Je pense là aussi à la blaxploitation par ex: OK, pour la plupart ce sont de mauvais films, mais ils ont connu un grand succès, ils ont laissé une trace, et ont essayé de faire passer des messages à la communauté noire de l'époque.
Je crois donc qu'en gardant une forme grand public (attention, ce qui ne veux pas forcemment dire mauvais, ou niais!!), on peut aborder des sujets de fonds qui nous touchent de près, comme tu l'as si bien dis par ex, les rapports dans les cités avec la tradition. Sur ces sujets, cela permettrait d'avoir un regard de l'interieur, au quotidien, et ne pas uniquement transmettre une vision négative, victimisante, ou caricaturale, dans des livres chocs destinés à effrayer ou à faire pleurer le quidam pour vendre...
Posté le: Ven 09 Juil 2004 21:14 Sujet du message:
berton007 a écrit:
Citation:
Tout comme dans le monde médiatique, les Noirs sont peu présents dans l'édition: pas de personnage Noir, peu d'ouvrage (guides, témoignages, biographies...) qui ont des thèmes actuels (pas historique...)nous intéressant... connaissez-vous des livres policiers ou des romans à l'eau de rose se passant de nos jours, en France, par ex qui mettent en avant des personnages Noirs? ou peut-être connaissez des écrivains ou des gens qui ont des projets d'écriture de ce type, et qui n'arrivent pas à se faire publier?
Pluto ke de nous plaindre et pleurer paske ceci paske cela,pourquoi les noirs ne creeé pas une societé d'edition par exemple?
Cette societé editerais les livres des ecrivains noirs sans problème!!
les personnages noir dont tu parle serait alors mis en valeur grace a notre travail.
Il faut arreter de se plaindre,il ne faut pas attendre tout du blanc mec,il faut qu'on se bouge aussi,le racisme et le merpis de certain blanc a l'egard des noir ne dois pas empecher de realiser nos projet et de faire honneur a la communauté.
PRENONS NOTRE DESTIN EN MAIN,IL FAUT ARRETER DE SE LAMENTé SUR NOTRE SORT.
Citation:
Posté le: Ven Juil 09, 2004 4:27 pm Sujet du message:
Berton: justement c'est à cela que je pensais: la création d'une maison d'édition, c'est à cela que je travaille, mais encore faut-il avoir de la matière, c'est à dire des jeunes auteurs, qui ont envie d'écrire, de s'exprimer, des projets dans lesquels les gens ont envie de s'investir! Les paroles on connaît, mais les actes se font attendre (par manque d'argent ou autre...). Alors Berton qu'est-ce que tu proposes?
Muana: j'ai cité le roman à l'eau de rose (même si ce n'est pas du tout mon truc!), juste pour montrer que les grands auteurs c'était bien, mais ce n'est pas ce que beaucoup de gens lisent au quotidien. Effectivement l'idée ce serait un travail sur le fond, mais la forme est très importante, la plupart des gens ne lisent pas de longues réflexions historiques ou philosophiques. Et contrairement à ce que tu penses le roman à l'eau de rose a un support visuel, je te rappelle qu'il y a une couverture...en plus tu parles toi même des feux de l'amour qui n'est qu'une prolongation de ce genre "littéraire". Bref, à mon avis il ne faut pas dissocier le fond et la forme.
Je pense là aussi à la blaxploitation par ex: OK, pour la plupart ce sont de mauvais films, mais ils ont connu un grand succès, ils ont laissé une trace, et ont essayé de faire passer des messages à la communauté noire de l'époque.
Je crois donc qu'en gardant une forme grand public (attention, ce qui ne veux pas forcemment dire mauvais, ou niais!!), on peut aborder des sujets de fonds qui nous touchent de près, comme tu l'as si bien dis par ex, les rapports dans les cités avec la tradition. Sur ces sujets, cela permettrait d'avoir un regard de l'interieur, au quotidien, et ne pas uniquement transmettre une vision négative, victimisante, ou caricaturale, dans des livres chocs destinés à effrayer ou à faire pleurer le quidam pour vendre...
Voilà j'espère que j'ai répondu à ta question
Mais il y a les éditions ménaibuc qui promouvoit les auteurs africains.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Posté le: Ven 09 Juil 2004 21:34 Sujet du message:
rIl existe des dizaines de maison d'éditions dont:
Menaibuc, comme le dit pakira, les editions, eki, Les éditions Mandala (plus dans la BD), etc...
Citation:
à mon avis il ne faut pas dissocier le fond et la forme.
Remaruqe judicieuse, oui. a bien y réfléchir, si le but est de toucher, mieux vaut ne pas brusquer trop les gens dans leurs habitudes. Mais d'un autre côté, certaines habitudes méritent d'être bouscullées.. c'est pourquoi tu as raison:
changer sans changer, ou bouger sans bouger... ça me plait
Citation:
un regard de l'interieur, au quotidien
C'est vrai, et mon propos était justement celui-là. Il est vrai que les auteurs panafricains s'occupent le plus souvent de traiter de longues périodes, et l'intérêt peut parfois paraitre mitigé aux jeunes africains non habitués, car trop en décallage avec leurs préoccupations habituelles.
Il me semble donc qu'une telle initiative permettrait d'amener en douceur ceux qui ont besoin de l'être à adopter une grille de lecture d'un niveau plus élevé.
Citation:
contrairement à ce que tu penses le roman à l'eau de rose a un support visuel, je te rappelle qu'il y a une couverture...en plus tu parles toi même des feux de l'amour qui n'est qu'une prolongation de ce genre "littéraire".
Effectivement... Mais à l'époque où les personnes dont je parle lisaient des arlequins, les couvertures représentaient ll plus souvent des paysages, et comme je ne me suis pas intéressé à l'évolution de la chose... Pour les feux de l'amour, tu as raison cependant. Trop pressé...
Citation:
ne pas uniquement transmettre une vision négative,
S'il s'agit des films actuels sur la vie quotidienne dans les cités, etc... , oui, je suis d'accord, et même je les trouve dangereux: ils contribuent à fasciner, et façonner un idéal négatif chez les jeunes (observé tous les jours).
Par contre-coup, ils servent aussi à ancrer les préjugés sur les gens de ces milieus directement (en les présentant de la sorte), et indirectement (en les maintenant dans cet idéal négatif qu'est le voyou. Mais ajoutons que certains politiciens contribuent à donner une morale particulièrement déviante à la jeunesse, il ne s'agit pas des corrompus de chez nous,peu connus autrement que de nom, mais plutôt de ceux d'ici, qui après des action on ne peut plus répréhensibles se voient confier la tête d'un pays...).
Citation:
Voilà j'espère que j'ai répondu à ta
question!
Citation:
Oui, tu as levé l'ambiguité, je t'en remercie.
J'aurais une autre suggestion à te faire:
Nous manquons de coordination: puisqu'il existe déjà des maisons d'éditions, pourquoi ne pas plutôt créer une sorte d'agence de presse pour écrivains, et auteurs de bandes-dessinées, scnaristes, etc..; pour servir de plate-forme de coordination?
Il semble pour les éditeurs ci-dessus, qu'ils soient plus ou moins spécialisés, aussi, il serait peut-être intéressant de devenir un intermédiaire entre les jeunes artistes, et les maisons d'éditions? Cela contribuerait aussi à créer, d'un point de vue stratégique, une seule maison d'édition regroupant tous ces différents domaines?
Qu'en psnes-tu? (et suis-je clair surtout? l'idée étant plus au stade de l'intuition, je comprendrais que tu ne me suives pas complètement...Mais si oui, tant mieux!).
_________________ ----«Le Jeune Africain Moderne sera armé de savoirs, pas de fusils importés.»
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http://igg.me/at/vitu
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-------->http://www.youtube.com/watch?v=24ZO1HlvmpQ
---> http://www.youtube.com/watch?v=CjDua-fqSUg
Posté le: Jeu 15 Juil 2004 19:35 Sujet du message:
Désolée Muana de ne pas avoir répondu plus tôt, mais j'ai pris quelques jours de vacances...alors déconnexion totale!
Pour ton idée de coordination: en fait mon idée est partie de là, je trouvait que l'accès aux livres dont nous avons parlé était difficile...et puis je me suis penché sur le contenu. Effectivement, il y a des petits éditeurs antillais et africains. Etant antillaise, j'ai pris contact avec tous les éditeurs antillais dont j'ai trouvé les coordonnées. Résultat: ce sont des "productions locales", dans lesquelles je ne me retrouve pas forcemment, moi qui vis en France... Alors je ne dis pas que j'ai fait le tour de la question, mais d'un premier abord, peu d'ouvrage reflète ce qu'est d'être Noir, au quotidien, en occident. Pour les éditeurs africains, il existe "Afrilivres", qui regroupe des éditeurs africains, mais là encore j'ai regardé les ouvrages, il s'agit plutôt du quotidien Africain en Afrique.
Ensuite pour être franche avec toi, je me suis dit que vu l'éparpillement du marché, il serait assez difficile de regrouper, ce n'est pas l'exercice pour lequel nous sommes le plus doué...
Je suis vraiment contente que tu t'intéresses au sujet, si tu veux nous pourrions continuer cette discussion par mail? sinon, pas de PB on continue sur le forum!
Biche rose,
Des éditeurs africains il y en a pas mal. En français moins qu'en anglais, mais en France il y a au moins "cultures croisées" et aussi "académie africaine" et sans doute d'autres que la librairie Ban'mwe à Paris (je suis sure que je n'ai pas bien écrit le nom) a présenté lors du premier festival de la littérature afro-caraïbes cette année dans leur publicité.
Pour la littérature romanesque, à l'eau de rose, Muana Kongo, tu ne pourras empêcher les filles (et même des garçons) de la rechercher et tant qu'à faire si elle est écrite par des africains et qu'elle raconte des histoires pourquoi pas? Il y a des éditeurs sénégalais et surtout ivoiriens qui s'y sont attelés. Contexte africain des villes garanti. Trés élitiste dans les situations. A l'image de l'"Afrique qui gagne" comme on entend dans la diaspora, mais les descriptions sont plus "locales" (coiffure, vêtements...). Et bien sûr, toujours des "happy end".
D'aprés les fanatiques, c'est bien mieux que harlequin. _________________ A quand les tribunaux contre l'incitation aux viols?
Biche rose,
Des éditeurs africains il y en a pas mal. En français moins qu'en anglais, mais en France il y a au moins "cultures croisées" et aussi "académie africaine" et sans doute d'autres que la librairie Ban'mwe à Paris (je suis sure que je n'ai pas bien écrit le nom) a présenté lors du premier festival de la littérature afro-caraïbes cette année dans leur publicité.
Pour la littérature romanesque, à l'eau de rose, Muana Kongo, tu ne pourras empêcher les filles (et même des garçons) de la rechercher et tant qu'à faire si elle est écrite par des africains et qu'elle raconte des histoires pourquoi pas? Il y a des éditeurs sénégalais et surtout ivoiriens qui s'y sont attelés. Contexte africain des villes garanti. Trés élitiste dans les situations. A l'image de l'"Afrique qui gagne" comme on entend dans la diaspora, mais les descriptions sont plus "locales" (coiffure, vêtements...). Et bien sûr, toujours des "happy end".
D'aprés les fanatiques, c'est bien mieux que harlequin.
je crois que tu parles de la librairie "Anibwé"dans le 2eme à Paris;c'est un endroit sympa et convivial ou on peut commander tous les livres qu'on veut;en plus le proprio est tres sympathique.
pour les éditeurs de romans à l'eau de rose,il s'agit des éditions ADORAS,il parait effectivement que ça fait fureur,ils en ont meme fait des films dont "le pari de l'amour" de Didier Aufort que j'ai vu (chut,faut pas le dire)en juin lors d'un festival du cinéma et des arts africains;c'est tres bof,mais il parait qu'il a fait un tabac dans beaucoup de capitales africaines. _________________ « Le tigre ne proclame pas sa tigritude ; il saute sur sa proie et la mange. »Wole Soyinka
Posté le: Jeu 14 Oct 2004 12:16 Sujet du message: l'expression noire
bien dit mon frère on est entrain de le faire ici ou je suis avec notre association bientôt le site www.osafricas.org à partir du 15 11 il faut qu'on bouge nous même si non c'est pas le toubab qui va bouger à notre place
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