ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Faîtes passer cette info un peu partout,car la France aime donné des leçons au monde entier en matière de démocratie,alors que cette dernière est l'un des derniers pays qui possède encore des colonies _________________ "tout nèg a nèg
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
TRAVAILLEURS, PEUPLE DE GUADELOUPE, le système judiciaire Français en Guadeloupe, aux ordres de l’État et du patronat réactionnaire a engagé une vaste campagne de répression contre les travailleurs et leurs Organisations Syndicales dans le but de :
Criminaliser l’action syndicale et d’éradiquer toutes velléités de contestation sociale ;
Terroriser les Travailleurs, les militants syndicalistes et leurs Organisations Syndicales ;
Anéantir toute réglementation du travail, démanteler le code du travail et les conventions collectives ;
Faire du travail précaire, du licenciement, du chômage, de la délocalisation, de la destruction des acquis sociaux, de la flexibilité des salaires et du travail, les nouvelles règles que les travailleurs et les syndicats doivent dorénavant appliquer dans le cadre du sacro saint « Dialogue social » imposé.
Remettre en cause les libertés fondamentales et singulièrement le droit de revendiquer et de lutter pour ces revendications.
L’arrestation de Michel MADASSAMY par des hommes encagoulés, fortement armés, et son incarcération traduisent très clairement la volonté de l’État Français d’user de tous les moyens pour tenter de parvenir au musellement de l’action syndicale et au bâillonnement de toutes celles et de tous ceux qui luttent contre l’exploitation, la discrimination, la misère, le chômage, l’injustice et l’arbitraire.
ON SÈL CHIMEN : LA RIPOSTE UNITAIRE DE MASSE
Pour le respect des libertés démocratiques ;
Pour la défense des libertés syndicales ;
Pour le respect du droit du travail et des Accords collectifs ;
Pour le règlement de tous les conflits en cours (Pointe-Noire, Entreprise GUITTEAUD, la Banane et CTM)
Contre la régression sociale ;
POU MÉMWA, ISTWA DIGNITÉ A PÈP GWADLOUP.
Les Organisations Syndicales Signataires exigent la libération immédiate de Michel MADASSAMY, l’arrêt de toutes les poursuites contre les militants syndicalistes et le respect du droit syndical en GUADELOUPE.
TOUS DANS L’ACTION
Partout, dans toutes les entreprises, tous les secteurs d’activités, préparons une vaste offensive des travailleurs pour la défense de tous nos droits.
Chômeurs, mobilisons-nous pour exiger le droit de vivre et de travailler au pays.
Partout, dans les villes, les campagnes, les sections, les quartiers, engageons une vaste campagne de solidarité contre la répression et l’injustice.
Lundi 11 : 19 h 00 Devant les Mairies de Sainte-Anne et du Moule et devant le marché couvert de Port-Louis.
Mardi 12 : 19 h 00 Devant les Mairies de Vieux-Habitants, Pointe-Noire et Sainte-Rose.
Mercredi 13 : 19 h 00: Devant les Mairies de Petit-Bourg, Capesterre et Basse-Terre.
Jeudi 14 : GRAND MEETING INTERNATIONAL à
19 h 00 à Pointe-à-Pitre douvan lokal a l’IGTG.
Vendredi 15 : Grande journée de Mobilisation Rassemblement à 8 h 30 douvan lokal a l’IGTG.
Samedi 16 : POURSUITE DE LA MOBILISATION
20 h : BOULAWON POU MADA Douvan Maison de Marie-Galante Place de la Victoire
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
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mè pou kisa blang lé vin' nwè?
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chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
COMMUNIQUE A PROPOS DES CONDAMNATIONS DU 25 OCTOBRE 2004, SUITE A LA MANIFESTATION DU 23 OCTOBRE 2004
L’ETAT Français poursuit et perpétue sa barbarie judiciaire en condamnant lourdement des Jeunes, des Pères de famille, des Travailleurs par des décisions de justice iniques. Ces 8 Hommes sont accusés de dégradations survenues lors de la manifestation du 23 octobre 2004.
Fidèle à sa ligne politique d’intimidation, de répression et d’exploitation des Hommes et des Femmes de ce pays, la justice coloniale entend, à travers ces décisions arbitraires, signifier à tous que, dorénavant elle n’admettra aucune contestation, aucune manifestation.
Il nous a été très clairement démontré lors de ces simulacres de procès que la ligne de défense de l’Etat Français face à cette montée de la révolte, face aux cris contre l’injustice et la misère se limite à la destruction de la vie de tous ceux qui oseront contester l’ordre établi, qui oseront lever la tête et refuser de vivre à plat ventre.
L’UGTG condamne, cette fois encore, avec la plus grande fermeté ces condamnations qui vont de 1 à 4 mois de prison ferme à l’issue de parodies de procès sans preuve sans témoins, sans débat contradictoire, comme à l’accoutumée.
L’UGTG affirme sa totale solidarité avec tous les Jeunes et tous les Travailleurs victimes de cette répression et assure leur famille de son entière disponibilité pour les aider à combattre l’injustice et l’arbitraire.
La lutte continue. L’arbitraire colonial n’a jamais eu raison devant un Peuple mobilisé, organisé et déterminé à défendre tous ces droits.
Déclaration de l'UGTG à propos de l'affaire MADASSAMYT
Camarades, Travailleurs, Peuple de Guadeloupe,
Depuis l’arrestation et l’incarcération illégale, arbitraire de notre Dirigeant Michel MADASSAMY, le 04 Octobre dernier, les langues commencent à se délier, les vérités commencent à surgir.
Le refus déterminé de MADA de se plier à leur décision dite de justice, la révolte populaire qui commence à prendre corps et à s’exprimer déroute et oblige l’état fwansé à sortir ses griffes, espérant ainsi nous terroriser et nous interdire de révéler ses mensonges, ses manipulations, l’échec de ses décisions politiques, économiques et sociales.
Quelles sont ces vérités ?
1) la justice a fabriqué un faux document pour établir que MADA ne s’est pas présenté pour l’aménagement des peines prononcées contre lui, alors qu’il n’a jamais été convoqué, alors que la seule convocation datée du 03 juin 2004 concerne une peine amnistiée depuis Août 2002 ;
2) Jamais, lors des procès en première instance ou en appel, la justice n’a pu apporter la preuve de sa culpabilité, ni d’ailleurs de celle des 13 autres militants et dirigeants de notre centrale condamnés ensemble à 27 mois de prison ferme, 75 mois de prison avec sursis et plus de 175.000 euros d’amende ;
3) Toutes ces poursuites judiciaires sont prononcées en répression d’actions syndicales, lors de grèves ou de manifestations en faveur des libertés syndicales et en opposition aux nombreuses violences dont sont victimes les travailleurs ;
4) C’est bien le chômage et la misère dans lequel vivent aujourd’hui plus de 100.000 hommes et femmes de Guadeloupe, c’est bien le mépris affiché vis-à-vis de la jeunesse, la contraignant à toutes les déviances, qui expliquent l’adhésion populaire au mouvement social que nous animons, aux luttes que nous menons ;
5) Les travailleurs qui luttent aujourd’hui dans la banane, l’hôtellerie, sur le port, dans les banques, la santé, dans les commerces et les services, les jeunes et la population qui soutiennent ces luttes ne sont pas des tèbè manipulés mais bien des hommes et des femmes qui ont compris qu’ils n’avaient aucun intérêt, aucun avenir dans cette société coloniale organisée, réglementée et fabriquée pour assurer la richesse et l’autorité d’une poignée de possédants et d’exploiteurs ;
Camarades, Travailleurs, Peuple de Guadeloupe, ces bourreaux qui ont réduit en esclavage et assassiné des millions d’hommes à travers la planète, qui ont tué 87 Guadeloupéens en 1967, qui ne respectent aucune loi contraire à leurs intérêts, cherchent à se transformer en victimes.
Ils s’apprêtent à nous réprimer, à nous interdire de manifester.
Ils s’apprêtent à décrédibiliser l’action de MADA en le gavant par perfusion afin de le présenter gonflé, éviter le risque vital et confirmer ainsi son maintien en détention.
Ils s’apprêtent à museler les élus qui réclament l’ouverture d’une enquête sur les conditions d’arrestation de MADA et sur les fondements de sa détention.
Poursuivons la lutte !
Nous, Travailleurs, Chômeurs, Jeunes, nous les sans droits, nous les opprimés, les méprisés, avons depuis 20 jours réussi à nous unir dans les entreprises, dans les rues, entre organisations, soyons fiers de nous, de notre unité retrouvée, de nos exigences : la libération de MADA, le respect de tous nos droits.
Poursuivons la mobilisation, ainsi nous ferons reculer l’arbitraire.
Participons tous aux rendez-vous d’action
MEETING devant les mairies à 19 h
· Mardi 26 Octobre 2004 : Morne-à-l’Eau et Capesterre
· Mercredi 27 Octobre 2004 : Basse-Terre et Petit-Bourg
· Jeudi 28 Octobre 204 : Bouillante et Saint-François
· Vendredi 29 Octobre 2004 : Pointe-à-Pitre devant le local de l’UGTG
Boulawon
· Samedi 30 Octobre 2004 – 20 h
Douvan lokal a IGTG.
Jou nou ké mété a jounou pòkò vwè jou.
Lagé MADA ! !
P-à-P, le 25/10/04 le Conseil Syndical de l’UGTG _________________ "tout nèg a nèg
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
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