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BONGO Fête ses 40 ans de Pouvoir!!!?

 
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Auteur Message
GrandKrao
Bon posteur


Inscrit le: 17 Fév 2005
Messages: 889

MessagePosté le: Dim 02 Déc 2007 22:33    Sujet du message: BONGO Fête ses 40 ans de Pouvoir!!!? Répondre en citant

Voilà un article qui résume assez bien une situation observé et Vécu par certains d'entre nous, néanmoins je ne suis pas d'accord avec l'auteur lorsqu'il prétend "qu'un peuple à le dirigeant qu'il mérite", dans des dictature les changements se font par la force et généralement un brute remplace un autre à coup de fusil et canon, où est donc le choix du peuple?
Cela est peut être vrai en démocratie pas dans des états qui depuis leurs indépendance n'ont été que dictature!

A Lire:


http://www.africatime.com/Gabon/index.asp

Citation:


40 ANS DE POUVOIR DE BONGO : Après l'apogée, l'amorce de déclin
(Le Pays 30/11/2007)

C'est le sort de toutes les grandes civilisations. C'est le destin que s'attirent ces hommes qui se croient indispensables, se prennent pour des messies de leur peuple: l'apogée, puis inexorablement le déclin. Un célèbre cinéaste a donné comme titre à son oeuvre: "L"extase et l'agonie".

La démocratie se tropicalise. Mieux, elle s'africanise. Elle est en voie de monarchisation. L'essence de la démocratie réside cependant dans l'alternance. Malheureusement, en Afrique, le principe de l'alternance, la sève de la démocratie, semble banni du vocabulaire politique. La tendance générale est le pouvoir à vie et sa dévolution dynastique. C'est ce qui explique aujourd'hui la célébration des 40 ans au pouvoir d'Omar Bongo Ondimba, le doyen des chefs d'État africains. En quarante années d'indépendance, les Gabonais ont eu deux présidents : le père de l'indépendance Léon M'Ba, décédé en 1975, et Bernard Bongo, alias Omar Bongo Ondimba. Au cours de la même période, la France a eu comme présidents : Charles de Gaule, Georges Pompidou, Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. Les Américains ont, eu au cours de cette période, sensiblement le même nombre de présidents, de John Kennedy à George W. Bush.

Il faut reconnaître qu'en 40 ans, le président Omar Bongo Ondimba a apporté au peuple gabonais la stabilité, ce qui n'est pas rien dans une Afrique livrée aux bourrasques des conflits ethniques, aux guerres civiles, à la déstabilisation, etc. Si l'on examine attentivement la société gabonaise aujourd'hui, on s'aperçoit qu'au-delà de cette stabilité qui a été acquise et maintenue à coups de corruption, "le dialogue à la Bongo", il n'y a rien quand on parle de développement. Cependant au lendemain de l'indépendance, le Gabon était vu comme un Eldorado. Les citoyens des autres pays y accouraient, attirés par le miracle gabonais. Le Gabon jouait en Afrique centrale le même rôle que celui de la Côte d'Ivoire en Afrique de l'Ouest. On comprend alors les raisons pour lesquelles ces deux pays de l'espace francophone furent les seuls à instituer une carte de séjour, à l'instar de l'ancienne métropole pour les ressortissants des autres pays. La Côte d'Ivoire vient de supprimer la carte de séjour sur son territoire. Le Gabon le suivra-t-il? En tout cas, actuellement, le miracle gabonais s'est mué en mirage.

Le Gabon a une population d'environ un million d'habitants. Comparativement à d'autres pays africains, il est gâté par dame Nature: une pluviométrie au-dessus de la normale, des sols riches, un sous-sol contenant du pétrole, du manganèse, de l'or, de la bauxite, etc. Les Gabonais, tous les Gabonais, ont-ils profité des ressources engendrées par les richesses tirées de leur sol et de leur sous-sol? L'énorme manne pétrolière a-t-elle servi au développement du pays? Il est permis d'en douter quand on voit que le Gabon frappe à la porte des institutions financières internationales pour obtenir des financements pour la construction d'infrastructures de développement, tout comme le Burkina, un pays qui a peu de richesses naturelles. Les immenses ressources tirées de l'exportation du pétrole, du bois et du manganèse pour ne citer que celles-là, n'ont pas été utilisées à bon escient. Elles ont servi notamment à une nomenklatura politique qui a pu s'offrir des signes extérieurs de richesse. Pendant ce temps, les peuplades de la forêt tropicale continuent de vivre en marge du luxe insultant de la capitale Libreville.

Le président gabonais, Omar Bongo Ondimba, âgé de 72 ans, fête ses 40 ans de pouvoir. En régime républicain, les longs règnes sont un anachronisme dans l'histoire d'un pays. Leurs adeptes sont des hommes et des femmes qui refusent de quitter les bonnes choses pendant qu'il est encore temps. Véritables égoïstes, ils sont suffisamment industrieux pour inventer les subterfuges pour rester au pouvoir. A l'aide de parlements croupions, ils manoeuvrent pour faire sauter le verrou de la limitation des mandats présidentiels, qui figurait en bonne place dans les différentes Constitutions écrites au lendemain du discours de la Baule.

On a coutume de dire que chaque peuple a le gouvernement qu'il mérite. Vu sous cet angle, c'est compréhensible que les Gabonais s'apprêtent à célébrer avec faste les 40 ans de pouvoir de leur président. Un président dont l'aura au plan international, est en perte de vitesse. En témoignent les quolibets qu'il a reçus en tentant une médiation dans la crise ivoirienne. Et il n'est pas exclu que la même chose se produise sur la plan national. Alors, il pourrait connaître le sort qui fut celui du président Houphouët Boigny de Côte d'Ivoire. Aux derniers moments de sa vie, il n'avait le pouvoir que de nom. Ceci favorisa la naissance de la crise ivoirienne et la descente aux enfers de ce pays.

Il est encore temps pour Omar Bongo Ondimba d'épargner à son pays les soubresauts sanglants qui ont été jusque-là le lot des longs règnes. Il peut organiser des élections libres, plurielles, propres et transparentes; transmettre le pouvoir à l'homme ou à la femme que les Gabonais auront choisi, avant de se retirer du pouvoir. Mais, si par malheur pour le Gabon et l'Afrique, il préparait dans les coulisses son fils Ali Bongo, son actuel ministre de la Défense, ce serait le début de la chronique d'une instabilité aux conséquences imprévisibles.


Le Fou



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GrandKrao
Bon posteur


Inscrit le: 17 Fév 2005
Messages: 889

MessagePosté le: Dim 02 Déc 2007 22:47    Sujet du message: BOngo se moque de son Travail! Répondre en citant

http://fr.allafrica.com/stories/200712020021.html


Citation:


Gabon: "Le gouvernement ne saurait être un rassemblement de roitelets »






1 Décembre 2007
Publié sur le web le 2 Décembre 2007

Lomé

Le président du Gabon, Omar Bongo Ondimba, a dénoncé samedi, à l'occasion du 40e anniversaire de son arrivée au pouvoir, la corruption et l'affairisme qui ont "gangrené" l'Etat, accusant l'administration d'avoir fait "main basse" sur les fonds destinés au développement.

Le doyen des chefs d'états africains, dont la longévité politique est inégalée sur le continent, a promis de nommer "le moment venu" un nouveau gouvernement "resserré" et plus efficace.

L'Etat gabonais est "aujourd'hui affaibli par l'ethnisme, le clientélisme, l'affairisme, la corruption, la politisation outrancière, qui ont gangrené les pouvoirs publics", a-t-il déclaré dans une allocution télévisée.

"Je sais que l'état de notre réseau routier, de nos infrastructures sanitaires et scolaires, de nos moyens de transport publics, a connu une grave dégradation", a-t-il ajouté.

Omar Bongo, devenu président le 2 décembre 1967 après le décès de son prédécesseur Léon Mba, a estimé que les "détournements", la "course pour l'enrichissement illicite", la "corruption" dans la haute fonction publique et "l'impunité ambiante" avaient été autant de freins au développement du Gabon, pourtant riche en pétrole, en bois et en minerais.

"Je n'ai eu de cesse de me battre avec votre soutien pour la paix, la stabilité et l'unité nationale sans lesquels aucun travail ne peut-être fait", s'est félicité le président Bongo.

Mais il a reconnu que "beaucoup (restait) à faire".

"Je constate, pour le regretter chaque jour, que nous n'avons pas toujours fait ce qu'il fallait pour préserver les nombreux acquis engrangés au fil des ans", a poursuivi le président Bongo, déplorant "le coût de la vie et le chômage" élevés.

Grâce à la manne pétrolière, le Gabon est le 84e pays au monde si on considère son PIB par habitant (6.954 dollars), mais il n'est que 119e dans le classement de l'Indicateur du développement humain (IDH) publié cette semaine par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

Le président Bongo, qui est pourtant le chef de l'exécutif, a attribué cette contre-performance au reste de la classe dirigeante qui, depuis le retour au multipartisme en 1990, "consacre beaucoup trop de temps à la politique".

"Il est grand temps que la classe dirigeante (...) cesse de s'investir pour elle-même au détriment de l'action publique", a-t-il estimé.


"Je ne crois pas que faire main basse sur l'argent destiné à construire les routes (...) soit profitable au Gabon", a lancé le chef de l'Etat.

"Je refuse de croire que le manque de médicaments dans nos structures sanitaires, malgré les budgets importants qui sont alloués tous les ans, n'est pas dû aux détournements", a-t-il poursuivi.

"Le gouvernement ne saurait être un rassemblement de roitelets (...). Je demande pour cela au Premier ministre (...) de me proposer le moment venu une nouvelle équipe gouvernementale qui devra se caractériser par son efficacité, son intégrité, la bonne gouvernance", a conclu le président Bongo.

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