grioo.com

[on s'la raconte]

bizarre , grioo laisse se personnage de coté , personne n'en parle,
pourtant il aime l'afrique , au point de le mettre en ecuisson sur son costar (je rigole ) ,
je suis quand meme etonné de ce silence .

[Pascal-Yannick]

Il lui serait egalement difficile de resister a la tentation d'etre le guide supreme de l'Afrique.
Il devrait prendre exemple sur MANDELA qui a su laisser les choses avant que celles-ci ne l'abandonnasse.
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Et la vérité vous rendra libre.

[WILDCAT]

Voilà pourquoi ce silence . L'humiliation d'une femme noire!!!!




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"La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"

[safiyya]

Il y a quand même quelquechose d'etonnant dans cette visite de Khadafi : tout le monde en parle !

Le PS, le Modem, le PC et tous les autres sont tous au créneau pour condamner cette visite sous pretexte (!) que Khadafi ne respecte pas les droits de l'Homme et partique la toture dans ses prisons.
Même des deputés de l'UMP de Sarkozy ont refusé l'invitation à dejeuner avec le grand mechant Kadhafi.

Par contre, Sassou est venu la semaine dernière (jeudi 6 decembre) pour faire un discours lors du 5ème forum du développement durable et là, pas un mot ...

[ARDIN]

Tu as raison Saffiya, ils sont tous des hypocrites, les hommes politiques francais(et leurs amis intellectuels comme Bernard Henri Levy), surtout ceux qui se disent socialistes.
Khaddafi est dictateur, parce qu'ils ne l'ont pas offert le fauteuil du President de ce pays, tout comme l'est Mugabe, qui en plus a commis le crime de retirer les terres aux Fermiers Blancs.
Toute la classe pensante occidentale s'attelle a braquer les feux sur ce qu'ils appellent "Les droits de l'homme".

Par contre, pour les Sassou et les Bongou, etc..., qu'ils ont mis au pouvoir et soutiennent, toute la classe pensante occidentale s'evertue a couvrir leurs crimes, parce qu'ils servent tres bien leurs interets. Voila la difference.
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l'Hommage a Cheikh Anta Diop sur PER-ANKH
l'Hommage a Mongo Beti sur PER-ANKH
l'Hommage a Aime Cesaire sur PER-ANKH

LPC-U : CONSTRUIRE LE CONGO POUR L'UNITÉ DE L'AFRIQUE

[Fille d'Afrique]

Eh oui, c'est bien cela la réalité du jeu. A noter que ne sont accusés d'atteinte aux droits de l'homme et au manque de démocratie que ceux qui résiste d'une façon ou d'une autre à l'occident. Saddam était leur meilleur ami tout en détruisant son propre peuple, mais n'est devenu le diable que lorsqu'il n'a plus cédé à certaines pressions américaines. Cela Kaddafi le sait très bien. Le plus beurk dans tout ça, c'est la réaction de la gauche française qui n'a rien d'autre à faire en ce moment qu'attendre une seule petite occasion pour exister.
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Freedom is not Free.

[Maryjane]

Lu dans "Métro" d'aujourd'hui :

[bamiléké]

Depuis Sankara, Mugabe et Khadafi sont les seuls dirigeants africains qui ne baissent pas leur froc devant les occidentaux.
La peur de se voir refuser un visa pour l'Europe ne les paralyse pas comme tant d'autres.
Cela dit Khadafi est très fort dans les discours et les belles paroles mais n'oubliez pas que son pays a souvent eu un role trouble en Afrique noire (soutient à de nombreux despotes, alliance ponctuelle avec les réseaux françafricains, visée coloniales sur le Tchad, etc,etc).
Sans compter le traitement souvent barbare réservé aux immigrés noirs africains sur le sol lybien, sans que cela n'émeuve le Guide.
MK se rend populaire chez certains à peu de frais.

Quand aux "socialistes" français, je crains que ce mot ne devienne un insulte...
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Mentalité de la cueuillette=sida économique

« nan laara an saara » :
"Si on se couche, on est mort" . Joseph Ki-Zerbo

[Fille d'Afrique]

[Didier_Daan]

[Maryjane]

[metis68]

La visite en grandes pompes du guide Libyen, Mouammar Kadhafi, est bien la preuve cruelle que la France s'est résolument dans une nouvelle forme de diplomatie, celle pudiquement baptisée " Je baisse mon pantalon si tu as du CASH !" Avec l'Etat UMP et son chef de file, la France tourne le dos à son histoire, et se cède à la "diplomatie du chèquier". Pour la question des Droits de l'Homme, c'est circulez y'a rien à voir !
C'est justement ce qui semble perturber la poupée NOIRE de service, Rama Yade, présentée comme "secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme".
Elle a ,semble t-il, manifesté son indignation, celle d'une opportuniste confrontée aux limites de la politique du "ventre et de la course aux honneurs". Comme si elle voulait dissiper le malaise de plus en plus croissant sur son rôle d'alibi de la "diversité" dans un gouvernement de LIQUIDATEURS, elle déclare dans un interview au Parisien:" Je ne peux pas dire que je suis heureuse de cette visite", disait-elle au Parisien.....Le colonel Kadhafi doit comprendre que notre pays n'est pas un paillasson sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits........La France ne doit pas recevoir ce baiser de la mort.......La France n'est pas qu'une balance commerciale......Il ne faut pas que Nicolas Sarkozy tourne le dos à la diplomatie des valeurs" Quelle hypocrisie !
Mais après une convocation à l'Elysée, et une félicitation présidentielle pour avoir joué le rôle de la "gardienne de l'orthodoxie en matière des Droits de l'Homme", la voilà qui déclare désormais : "Je le redis, il est normal qu'on parle à tout le monde, c'est même un devoir de parler en priorité à ceux à qui on demande des efforts en matière de droits de l'homme, je dis et je redis que le Kadhafi d'aujourd'hui n'est pas le même que celui d'avant, je dis et je redis que je ne suis pas hostile au principe de cette visite", a-t-elle déclaré sur Europe 1.

Conclusion, en en peine 20 minutes, c'est à dire le temps qu'aura duré la renconte entre le metteur en scène de l'Elysée et la "secrétaire d'Etat chargée des Droits de l'Homme", cette dernière ne défend plus la morale, encore moins la France qu'elle ne voulait pas que Le colonel Kadhafi prenne pour " un paillasson sur lequel il viendrait s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits...."
C'est la même qui déclarait dans Libération, 02 avril 07, : " Je ne suis pas mariée avec la droite...Il se trouve que je n'ai, pour l'instant, aucun problème à être dans ce camp là." Or, depuis son entrée dans ce gouvernement, "la secrétaire aux Droits de l'Homme" ne cesse d'avaler son chapeau, au point même d'avoir été "oubliée" lors du voyage présidentiel en Chine. Pourquoi n'a t-elle toujours pas démissionnée ? Elle a choisi son salaire de 12.000 euros/mois qu'elle perçoit pour son rôle de dans la superproduction UMP, CAC 40 et MEDEF. Pitoyable !!!!

[WILDCAT]

Qui est Kadafi? Sincèrement je ne sais pas. Un joueur de poker; un panafricaniste, un guide, un financier de régime desposte africains, un mal aimé de ces frères arabes, un pourfendeur de l'occident, un donneur de leçons à la jeunesse africaine, un collaborateur a ses mêmes occidentaux pour filtrer aux frontières et emprisonner les jeunes africains candidats l'exil. Tout ce que je sais, il est passé en Guinée durant le mois de juin lors de sa tournée ouest africaine. Concernant son discours à L'UNESCO:populisme, opportunisme et cynisme. Vous croyez réellement qu'il s'inquiète pour la banlieue française?
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"La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"

[Kareem Said]

[metis68]

Se faire rouler dans la farine, vous connaissiez l'expression ? Nicolas Sarkozy pourra vous en donner la définition depuis l'arrivée de guide libyen en France. Le locataire de l'Elysée, qui s'était jusqu'ici moqué de tout le monde, a trouvé son maître. A Cynique, Mouammar Kadhafi a répondu par " cynique et demi", pourrait-on rajouter.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que Nicolas Sarkozy s'est pris une véritable déculottée devant la France entière. S'il croyait avoir eu longueur d'avance en matière de cynisme politique, il a trouvé largement plus fort que lui. Au deuxième jour de sa visite officielle, Mouammar Kadhafi s'est appliqué a le ridiculiser, démontrant qu'il n'était pas du genre à se laisser instrumentaliser ou manipuler.

D'abord, interrogé par Pujadas, sur TF2, pardon France 2, il a tranquillement assuré que la question des droits de l'homme n'avait pas été évoquée lors des discussions qu'il a eues lundi avec Nicolas Sarkozy, contredisant le président français. Or, ce dernier, pour calmer la fronde de l'opposition et celle d'une partie de sa majorité qui l'accusaient de céder à la "diplomatie du chèquier", avait déclaré lundi à la presse : "J'ai dit au président Kadhafi combien il fallait continuer à progresser sur le chemin des droits de l'homme, dans tous ses aspects, tout ce qu'il restait à faire."


Ensuite, comme pour mieux montrer qu'il était d'une trempe autre que ses pairs Africains, notamment les tyrans de la Françafrique, ces dirigeants mis au pouvoir et gracieusement entretenus par l'ancienne métropole, Mouammar Kadhafi a livré, lors d'une rencontre à l'Unesco avec la communauté Africaine, sa vision des relations entre l'Europe et l'Afrique, en particulier la France et ses "immigrés". Il fallait y être pour y croire, c'était un vrai "Kadhafi show", où le "guide" Libyen a fait feu de tout bois pendant son allocution dans les locaux de l'Unesco devant des membres de la communauté africaine et quelques représentants de la communauté Afro-Antillaise. Un véritable feu d'artifices que l'on ne pouvait pas imaginer tellement le langage du colonel Kadhafi était direct et tranchant. Ci-dessous, quelques morceaux choisis du meeting d'hier.

1) "Les Européens font de la surenchère sur les droits de l'homme et nous interrogent sur le respect des droits de l'homme dans nos pays. Les étrangers sont maltraités en Europe, et eux (les Européens) nous demandent de respecter les droits de l'homme".
2) "Ou bien on vous respecte ici en Europe et vous jouissez des mêmes droits et devoirs que les Européens, ou bien vous rentrez en Afrique"
3) "Je vous affirme que je suis concerné par votre situation et que je vais mettre au point un plan pour permettre votre retour en Afrique", a dit encore le "Guide de la révolution".
4) "Ou bien on vous respecte ici en Europe et vous jouissez des mêmes droits et devoirs que les Européens, ou bien vous rentrez en Afrique",possible que vous viviez ici marginalisés (...) Nous Africains sommes victimes d'injustices. Ils (les Occidentaux) nous ont transportés ici comme du bétail pour faire les travaux pénibles et sales, et ils nous rejettent dans les banlieues des villes et lorsqu'on revendique nos droits, on se fait taper dessus par la police".
5) "Les Africains doivent vivre dans la dignité et le respect ou bien rentrer en Afrique. L'Afrique a besoin de vous. Si l'Europe ne veut pas de vous, vous rentrerez en Afrique".
6) "Je suis un soldat de l'Afrique et je vais m'employer à vous aider et à vous soutenir (...) Nous ne vous laisserons pas tomber", a conclu le colonel Kadhafi, qui arborait pendant la journée un badge vert représentant la carte du continent africain.

On en connaît un dont les oreilles doivent encore siffler, voyez vous ? Nicolas Sarkozy méditera sur le proverbe Africain " Ce n'est pas à un vieux singe que l'on apprend à faire des grimaces". C'est bien ce que le "guide" Libyen a démontré au deuxième jour de sa visite officielle.

Source :

http://www.alert2neg.com/article-7303026.html

[Kareem Said]

KADHAFI AND THE UNITED STATES OF AFRICA ( USA )

" Exposé du Guide de la Révolution , aux penseurs et hommes de cultures et de sa vision stratégique pour une révolution culturelle africaine visant à sauvegarder les composantes de l’identité africaine avec ses racines historiques et son patrimoine culturelle , s’étendant à la préhistoire .


Mes salutations à mon cher frère le président Abdallâh Wade et aux membres de son gouvernement , présents dans cette salle . Je salue par la meme le peuple sénégalais frère , chaque femme et chaque homme et ainsi que toute la nation africaine , à travers notre pays frère le Sénégal.

Je vous remercie mon frère , le président , pour votre allocution d’ouverture de cette réunion et pour les propos que vous venez de prononcer maintenant . Je salue , également , mon frère le président Alfa Konaré , président de la commission de l’Union Africaine et le remercie pour les propos tenus à mon égard, lors de l’allocution d’ouverture et aussi tous les président africains présents à cette ouverture. Je salue, par la même, mes frères, les hommes de cultures africains que je remercie infiniment.

Je suis très heureux et fier de leur présence et qu’ils aient répondu favorablement à l’invitation qui leur a été adressé par notre frère le président Abdallâh Wade, qui est, en fait, un professeur et un opposant populaire qui mène l’opposition populaire qui a accédé au pouvoir au Sénégal. Par conséquent, il est bien placé pour comprendre les hommes de cultures et leur mission. Je le remercie également pour avoir été l’instigateur de cette idée qui vient de se concrétiser, et qu’il avait exposé auparavant à Lomé et que j’avais soutenu, sachant qu’il s’agissait d’une idée avantageuse, émanant d’une personne cultivée et d’un professeur.

J’ai dit ceci parce que la culture est le problème du tiers-monde. C’est à dire que les dirigeants non cultivés sont la cause principale du retard dans le développement, dans le progrès, dans la démocratie et dans la stabilité dans le tiers-monde. La culture est très importante pour la classe dirigeante.

Je suis, en fait, très émerveillé par cette idée, par l’assistance et par cette présence. Ce qui m’incite à apprécier davantage cette assistance c’est le fait qu’il s’agisse de personnes qui sont venues de régions très éloignées des quatre coins du monde, chose qui me rend encore plus fier des hommes de culture africains. Malgré le fait q’ils sont dispersés en dehors de la mère patrie, l’Afrique, ils en restent liés et sont aujourd’hui ici pour cette mère patrie et œuvrent pour son unification et la promouvoir en avant malgré son sous-développement pour des raisons extérieures, chose qui me donne foi en l’Africain et en son attachement à sa patrie.

Je suis désolé de ne pas avoir été présent et mon frère, le président Abdallâh Wade, en connaît très bien les raisons, pourtant j’aurais aimé y être. J’aimerais cependant, à travers cette intervention, vous soumettre des résumés sans être prolixe, et à vous de les inclure dans votre agenda. Cela va sans dire, bien sur, que vous êtes les bienvenus en Libye, que se soit vous tous ou ceux qui vous représentent.

Je vois que l’Afrique est, maintenant, en train de s’unifier et tient à avoir sa place sous le soleil parmi les autres nations. Cette une nation qui a été énormément humiliée, réduite à l’esclavage et qui a vu ces membres traités comme des animaux. L’esclavage des racistes occidentaux blancs est bien connu car ce fut une tragédie. Avant tout, vous êtes confrontés à un problème linguistique alors qu’on est en train de construire l’Union Africaine.

J’aimerais, par conséquent, que les hommes de cultures africains confrontent le problème linguistique car il s’agit là d’un problème grave, complexe et fondamental. Nous sommes en possession de deux langues, une langue officielle et une langue populaire. La langue officielle est celle du colonialisme britannique, français ou portugais. La langue non-officielle est la langue populaire que nous parlons et c’est l’ensemble des dialectes dont le nombre varie entre 800 et 1000 dialectes. La langue officielle que nous utilisons à une forme écrite et elle possède des lettres tandis que la langue populaire africaine authentique n’a pas de forme écrite. Donc, l’un des dilemmes auquel nous sommes confrontés est que la langue populaire africaine, la langue de nos ancêtres, ne possède pas une forme écrite et n’a pas de lettres. Nous nous devons de résoudre ce problème et de ne pas opter pour les lettres européennes. Nous ne pouvons pas introduire les lettres européennes dans la langue africaine car ce ne serait que pure corruption de cette dernière . C’est une option que nous devons exclure de prime abord. Toutes les langues non-latines qui ont opté pour les lettres latines ont été corrompues et ont corrompu à leur tour les lettres latines. Ces langues sont devenues incapables de se conformer aux lettres latines qui étaient sensées les représenter comme c’est le cas de la langue turque et celles d’autres pays qui ont opté pour les lettres européennes à l’instar de la Russie et autres. Par contre les lettres des langues chinoises, japonaises et arabes s’appliquent parfaitement à ces langues respectives. Si nous écrivons la langue arabe avec des lettres latines, le sens devient approximatif et se perdra, ce qui est une grande corruption. Nous nous devons alors de penser dans notre langue mère et c'est une responsabilité qui incombe à tous les hommes de culture africains en Afrique et en dehors de l’Afrique. Comment rendre la langue africaine une langue écrite d’un coté et comment l’uniformiser de l’autre? Nous ne pouvons pas utiliser 800 ou 1000 langues. Comment instruire nos enfants? Selon mon humble avis, on devrait opter pour 2, 3 ou 4 langues prédominantes à enseigner et à généraliser dans toutes les écoles africaines comme elles seraient introduites dans le programme scolaire. L’enseignement de ces langues devrait être obligatoire même pour les pays membres. C’est le vœu des africains auquel tout dirigeant ou état africain doit se plier. La langue est pertinente car nos religions africaines, nos cultures, notre patrimoine, nos arts, notre musique et notre folklore ne peuvent être accédés proprement sauf qu’à travers les langues des nos ancêtres. Si nous perdons ces langues, nous perdons le contact avec notre patrimoine, avec notre passé, avec l’histoire et avec nos racines. J’espère que vous allez remédier à ce dilemme. Bien évidement, il y a certains suggestions de la part de certains dirigeants qui portent sur le choix des langues Swahili, Arabe, Haoussa et Amharique pour être généraliser et les rendre obligatoires en Afrique, tout en continuant à enseigner, en parallèle, des dialectes locaux, pour des fins familiales populaires. Nous nous devons de résoudre ce dilemme : je vous prie de lui accorder votre attention, autrement nous perdrons notre passé.

Le deuxième point que j’aimerais soulever est celui relatif à la religion de l’Afrique. Il serait humiliant, à ce propos, d’entendre dire que l’Afrique n’a pas connu Dieu qu’après l’avènement du colonialisme et après avoir connu le christianisme. C’est à la fois humiliant et une supercherie historique pour vous homme de culture. Comment se fait-il que l’Afrique n’a pas connu dieu qu’après la conférence de Berlin de 1885 ? L’Afrique connaissait Dieu avant cette conférence de Berlin et même avant que Berlin ne fût construite et avant que l’Europe ne fût peuplée . L’Afrique connaissait bien dieu. J’ai effectué une étude théologique sur l’Afrique et les religions africaines et j’ai trouvé que ces religions dites de paganisme ne le sont pas, en fait. Ce sont des religions monothéistes, de hanafisme et relevant de le religion d’Abraham (Que la paix soit sur lui) qui a inauguré la série des religions qu’a connu l’humanité clôturé par Mohamed (Que la bénédiction et le salut de dieu soient sur lieu). Les religions d’Afrique sont, donc, monothéistes et divines. Il paraît qu’il y eut même des révélations et des prophètes à des temps immémoriaux et que ces religions furent monothéistes. J’ai effectué une étude comparative entre le saint Coran et ces religions et j’ai trouvé que ces religions africaines sont monothéistes et s’accordent avec l’Islam dans une grande mesure. J’y ai trouvé les attributs D’Allah. On trouve en Islam parmi les attributs d’Allah les noms : Dhul Ghalal , al-Moutawwakil , al-Khaalek, al Wahhab (le donateur), Ar-Rab Us-Samawat (Dieu des Cieux) , al-A'ala (le plus élevé), al-Azali ( l’éternel), al -Moubdi (le créateur) , al-Malik (le Maître).
Ceux- ci sont parmi les noms d’Allah dans le Coran que j’ai trouvé conformes aux religions africaines anciennes : al –Wahid (l’Unique), Le mot (Ouldmari) en Yoruba, la langue des Yoruba du Nigeria à l’Ouest du continent, a le sens de: Dhulgalal (Dieu), al-Abadi(l’éternel), al Mutawakal Alaihi.
Le mot (Aris) a aussi le sens de premier créateur chez les tributs Yoruba et il existe aussi avec le même sens dans le coran.
Le mot (Jubi) chez les Toubouka au Malawi signifie al-Ouahab(le donateur) tout à fait comme dans le Coran et exactement comme lorsqu’on dit Abdelwahab, Abdulkhalek, Abdulmoutawakil.
Le mot (Kajanjou) en Ouganda signifie le maître de l’univers, exactement comme dans le Coran.
Le mot (Rouchoubourou fouz) au Burundi signifie le maître du jugement dernier.
Au Kenya chez les tributs Yufi, le mot (Niakaladja) a le sens de: al-Azali (l’éternel). En Ethiopie, le mot (wak) a le sens de Rab -Essamawat (Dieu des Cieux) ainsi que le mot (Zala) qui a le sens de maître de l’univers.
Ce sont là beaucoup de noms que je ne pourrais pas citer tous ici (99 noms à Allah) qui se trouvent tous dans les religions africaines.
Cette approche est d’un point de vue sémantico-linguistique.

Du point de vue purement religieux, nous nous devons de retourner à nos religions africaines dites (religion de forêts). Soit, nous avons besoin d’une révolution culturelle qui nous ferait retourner à notre langue et à ces religions monothéistes et j’en assume la responsabilité.

En tant que fidèle et musulman , je sais que ce retour à ces religions africaines est un retour à la religion juste (Hanafisme) qui est dénuée de tout polythéisme. Ils devraient avoir honte de dire que nous avons connu Dieu seulement après le colonialisme occidental. C’est nous qui leur avons fait connaître Allah et le christianisme .

Nous abordons maintenant un autre sujet qui n’a pas de rapport avec le côté moral mais qui concerne la case africaine.

J’aimerais à ce propos que les hommes de cultures et les architectes élaborent un programme qui préserve la case africaine de la disparition. Cette case ne doit pas disparaître et j’espère que le ciment, le béton armé et les constructions qui ne sont pas adéquates ni aux Esquimaux, ni au Groenland ni en Alaska, ne prennent pas sa place. Nous ne devons pas faire introduire ce style de construction en Afrique .

La case africaine est ce qui s’adapte le mieux à l’environnement, au climat et aux coutumes de l’Afrique. Elle est très saine et est fabriquée de matériaux locaux disponibles et pas chers. La famille construit sa maison par elle–même. Nous y avons vécu pendant des centaines d’années sans problèmes de santé : au contraire nous sommes en bonne santé. La case n'a besoin ni de climatiseurs achetés à l’Europe, ni de gaz pour ces climatiseurs, ni de ventilation car elle est ventilée naturellement.

J’espère que la case africaine sera préservée et qu’il y aurait des études relatives à l’environnement et au patrimoine visant à préserver la case africaine.

J’ai eu l’occasion de visiter, par route, un grand nombre de régions africaines en Afrique de l’Ouest, de l’Est et du Sud. J’ai inspecté ces régions et rencontré des gens dans des villages avec qui je me suis entretenu. J’ai constaté, partout où je suis allé, que ces cases sont reparties en case salon, case cuisine et une case pour les animaux domestiques. A ce propos, je cite cette anecdote d’un africain que j’ai eu l’occasion d’approcher en lui proposant de lui offrir une voiture de luxe (Cadillac, Mercedes, ou Rolls Royce) sa réponse fut qu’il n’en voyait pas la nécessité et qu’il avait tout ce dont il avait besoin pour mener une vie stable. Même que sa réaction fut négative quand je lui proposai de faire goudronner la route pour utiliser la voiture, car il préfère que la nature reste telle qu’elle est. Selon lui, il avait tout ce qu’il désirait déjà : des arbres fruitiers, des céréales, quelques animaux domestiques qui vivaient sous ces même arbres et l’eau de la rivière pour ses besoins en eau. Il n’a pas besoin de voiture car il préfère marcher quand il ne pleuvait pas, ce qui est plus saint. Lui faire introduire la route goudronnée et le béton armée c’est comme si on le ferait entrer en enfer. Pour ces raisons, je vous prie de conserver la case africaine.

J’espère que votre rencontre historique aboutirait sur une décision concernant la langue, la religion, la case africaine et le costume africain. J’espère que ce dernier ne serait pas supplanté par le costume européen ( hélas ) . Le climat européen est différent du climat africain d’où la différence de construction. Nous nous déplaçons à pied ou sur les dos des animaux tandis que les Européens utilisent les navettes spatiales et les trains. Quand nous aurons des cosmonautes, nous les habillerons en conséquence. Pour le moment, nos enfants, nos femmes, nos vieux et nos familles doivent tenir au costume africain, car ce dernier fut créé et conçu pour s’adapter à l’environnement et au climat africain.Je vous prie de ne pas le rendre, un jour, étranger, ce qui aboutirait à notre enlaidissement . Nous avons subit une défiguration dans notre religion et dans notre langue et il est possible que cela s’étende à nos habitations, nos costumes et ensuite à notre cuisine africaine.

Notre cuisine et notre gastronomie africaines doivent rester telles qu’elles sont. Nous ne devons pas être éblouis par la gastronomie américaine ou européenne. Ils mangent les grillons, les grenouilles et préparent différents plats qui leur sont propres mais qui nous sont impropres. Il y a certains plats en grande Bretagne qui entraîneraient la mort s’ils étaient mangés, ici, en Afrique . En 1966, je poursuivis un stage en Grande-Bretagne en tant que sous-lieutenant de l’armée libyenne. En ce temps là, les Anglais conseillait à leurs enfants d’éviter de manger la viande de porc pendant les mois qui ne contiennent pas la lettre(R). Pourquoi? Parce que ces mois, c’est à dire mai, juin, juillet et août, sont les mois de la saison d’été et la consommation de cette viande est nocive pour la santé pendant cette saison de l’année. Alors manger une telle viande dans les pays chauds entraînerait des conséquences néfastes. Cette une évidence qui pourrait être confirmée par la médecine et c’est une chose qu’ils ont confirmé eux-mêmes en se déconseillant de manger cette viande pendant l’été .

La cuisine et la gastronomie africaines sont conformes à notre nature et à notre environnement. Nos animaux, leurs laits et leurs viandes, nos terres et nos plantes sont différentes des leurs. J’espère qu’ils ne vont pas nous déposséder de nos costumes, de notre cuisine, de notre religion et de notre langue, nous laissant ainsi sans repères.

J’aimerais que l’Afrique ait une référence et qu’elle se fasse stable. A ce propos, j’ai mon propre site web, intitulé Kadhafi Parle, à l’adresse suivante : www.algadhafi.org. Mes réflexions y sont développées en détail et vous pourrez trouver, et j’espère que vous allez le faire, le sujet traitant de la référence et la stabilité en Afrique.

L’Afrique a besoin de référence et de stabilité. Comme vous le savez, après la décolonisation, l’Afrique est passée par une étape de libération par l’intermédiaire de chefs historique hors pair, tels que Nkrumah, Benbella, Nasser, Nikita, Lumumba, Modibo Keita, Kawenda et autres. Ces chefs qui possédaient des programmes révolutionnaires de libération, libérèrent leurs peuples et continuèrent sur leur lancée en fondant, d’un commun accord, l’Organisation de l’Unité Africaine . Ils en sont, donc, les pères fondateurs. Les colonisateurs conspirèrent contre cette classe de chefs et décidèrent de renverser leurs gouvernements et de les faire remplacer par leurs agents. Effectivement, Kwamé Nkrumah et Modibo Keita furent renversés et Lumumba subit une liquidation corporelle…etc. Nasser fut l’objet de soixante attentats ainsi que Sekou Touré. Je n’aimerais pas là m’étaler d’avantage pour éviter qu’il y ait une sensibilité quelconque. Ce qui est pertinent dans tout cela, c’est que l’Afrique a connu son age d’or avec cette classe de chefs révolutionnaires. Des chefs qui ont fondé l’Organisation de l’Unité Africaine, qui ont insufflé la volonté de libération et la détermination à unir et faire progresser l’Afrique et qui ont été victimes de conspiration coloniale.

Apres cette étape, l’Afrique entra dans une étape de coups d’état militaires. Par conséquent, ceux qui étaient venus au pouvoir en Afrique ne connaissaient que les sciences militaires et étaient, même parfois, des sous-officiers, promus en rang d’officiers. Parfois, ces coups d’états étaient l’œuvre de sous-officiers. La classe politique était devenue piètre. Cette classe qui accéda qu pouvoir était loin d’être qualifiée, politiquement, économiquement et socialement. Elle était loin de toute technocratie, bureaucratie ou administration. Alors, l’Afrique est passée par une phase de coups d’état militaires et J’étais personnellement témoin de ces évènements. Chaque pays africain a connu de 3 à 5 coups d’état militaires et une période d’instabilité à cause de cela.

La troisième étape a été celle du multipartisme et des élections. Ces élections ont été à l’image des coups d’état militaires. Ce qui est frappant c’est que ces deux mots possèdent la même rime en arabe, chose que je ne peux confirmer ou infirmer pour le français et l’anglais. En somme, une instabilité totale couronnée par le changement à la tête du pouvoir tous les quatre ans. Chaque nouveau président échoue dans la mise en œuvre du programme pour lequel il a été élu.

D’un autre côté, la constitution stipule la non-réélection d’un même président élu après deux mandats consécutifs, chose qui est paradoxal surtout quand le président s’avérerait bon pour ces deux premiers mandats. Alors, pourquoi réprimer ainsi la volonté d’un peuple s’il se trouvait désireux de renouveler sa confiance en ce même président pour un troisième mandat ? A mon humble avis, ces constitutions doivent être amendées de façon à ce qu’elles ne se mettent pas arbitrairement en travers de la volonté des peuples. Le chemin doit être ouvert constitutionnellement devant le peuple pour agir ainsi. Pourquoi priver le peuple d’un président qui détient un programme utile qu’il veut mettre en œuvre ? Pourquoi ce président doit –il céder son poste à un autre dont le programme est contraire, voire destructeur du sien ?

Les élections ne sont pas ni pour la stabilisation ni bénéfiques. Cette pluralité n’est que pure formalité et une soumission aux instructions occidentales, du Fond Monétaire Internationale, de l’Union Européenne et des USA. Tous stipulent une pluralité politique pour toute aide financière ou prêt. Ce que nous constatons là, c’est qu’il s’agit d’une pluralité arbitraire. Ni Les USA, ni l’Angleterre, ni l’Espagne ni l’Italie ne possèdent ce pluralisme. Où est ce pluralisme si ces pays sont tous gouvernés par des partis uniques ?

Pour ce qui est de l’Afrique, elle ne connaît pas de parti politiques. Nous sommes des tribus et nous sommes, par conséquent, plus proche du système populaire (Djamahiria) et des congrès et comités populaires. Je cite, à ce propos, un exemple pertinent de l’Egypte, qui est un pays indépendant depuis longtemps et à l’histoire enracinée. Lors de l’une des élections, un égyptien de la région du Saeed D’Égypte, auquel on demanda pour qui il allait voter, répondit : Je voterai pour Saad Zaghloul, alors que ce dernier mourut en 1920 et fut le dirigeant de la révolution de 1919. Par ce qu’il était ainsi, la mémoire populaire l’a gardé bien vivant, malgré tout ce temps écoulé depuis sa mort.

Dans un pays africain proche de nous, les photos des candidats furent distribuées au peuple pour qu’ils les reconnaissent une fois qu’ils aillent aux bureaux de vote, où ces même photos étaient collées sur les urnes. Les gens prirent les photos pour les accrocher dans leurs maisons. Quand ils furent demandés pourquoi ils n’avaient pas donner leurs voix, ils rependirent qu’ils croyaient que le vote consistait seulement à prendre les photos des candidats pour les garder chez-eux. Même chose pour le scrutin, quand vous demandez ceci aux gens, ils répondent qu’ils n’en savent rien. Nos peuples ne connaissent pas ces choses là, car impropres.

La vérité est que nous sommes entrés dans une nouvelle phase de d’instabilité due aux élections et à la pluralité, c’est la phase de mutineries, suivis d’élections, puis de mutineries de nouveau . Des présidents destitués après une mutinerie, avant la fin de leurs mandats. Les exemples, à ce propos ne manque pas : les présidents élus de la côte d’Ivoire, du Liberia, de la Guinée Bissau, et du Sao Tomé et Principé. Ce dernier a été reconduit au pouvoir grâce aux forces de la Communauté de l’Afrique de l’Ouest. Le président de Centrafrique a été renversé lui aussi. Les mutineries sont partout en Afrique, c’est le cas aussi au Soudan, au Tchad, au Burundi, au Rwanda et en Ouganda. Donc, les élections n’ont pas réglé nos problèmes et nous avons besoin de stabilité qui requiert une stabilité de la direction politique. Le pouvoir doit être aux mains du peuple par le biais des congrès et des comités populaires, qui sont constants. Le peuple est la constante, alors donnons le pouvoir au peuple qui est la seule constante à travers les congrès et les comités populaires.

En plus, il y a le problème de référence, comme se fut les cas au Sierra Leone, au Liberia, en Afrique centrale et au Burundi. L’Afrique a besoin de référence. Comme vous pouvez le constater, il y a dans certains pays du monde des monarchies qui n’interviennent pas dans les pouvoirs exécutifs et les pouvoirs législatifs, mais ils sont là comme référence auxiliaire. En cas de divergences entre ces dits pouvoirs, ces monarchies viendraient à trancher sur les questions litigieuses.

L’existence d’une référence est impérative, que se soit monarchique ou sous forme de présidents permanents, comme ce fut le cas de la première phase après l’indépendance. Cette référence juridique doit exister, ce qui est incertain dans le cas de l’Afrique. Les pays européens et les autres pays du monde possèdent des références, que ce soit monarchiques ou présidences permanentes et qui n’ont aucun rapport avec les pouvoirs exécutifs, législatifs et juridiques, mais elles existent comme référence pour être consultées dans le cas échéant. Même pour les pays européens sans monarchies, il existe aussi des références juridiques qui consistent en des cours suprêmes, des cours constitutionnelles, et des cours d’états, dont le verdict est contraignant. Nous, nous n’avons pas et nous ne pouvons pas instituer une cour neutre et contraignante. Le gouvernement crée une cour qui lui est partiale. Nous ne sommes pas encore arrivés à cette phase de respect des cours et leurs verdicts. Donc, je reviens à dire que la référence est indispensable.

Pour qu’il y ait un trait d’union entre l’Afrique mère et les pays dans lesquels vous vous trouvez, il doit y avoir un ministère des affaires étrangères unique, une union économique africaine unique et une défense unique. Cela revient à dire, finalement, avoir une position de négociation unique. Le président Abdallâh Wade vous a bien parlé de ce qui s’est passé avec une société étrangère qui est venu au Sénégal pour négocier un contrat d’exploration de pétrole : La dite société a posé comme condition de s’accaparer 85 % des revenus pétroliers contre seulement 15% pour l’état sénégalais, chose qui a été catégoriquement refusé par le président préférant ainsi laisser le pétrole là où il est pour les générations futures qui auraient peut être une position de négociation bien plus forte. La même situation existait en Libye avant l’avènement de la révolution du Fateh qui a renversé les données. Il n’en reste que les pays africains, prises séparément, n’ont pas une position de négociation forte. Quelle serait, par exemple, la force de la Libye, du Sénégal, de la Gambie, du Malawi ou du Burundi devant des géants tels que les USA, l’Union Européene, le Japon, la Chine, L’ASIAN, les pays du Commonwealth, les pays de l’ex-Union soviétique ou les pays de l’Océan indien ? Il n’y a aucune possibilité en dehors d’une position africaine unique. Cela ne pourrait être possible à son tour que par le biais d’un ministre des affaires extérieures et d’un ministre du commerce, tous deux uniques. Cela impliquera des droits douaniers uniques pour tous les pays africains.
Quand nous aurons un ministre des affaires extérieures unique, nous aurons ainsi un instrument unique pour vous contacter à l’étranger et une défense africaine unique. Tout est corrélé : les affaires extérieures, le commerce et la défense et c’est impératif.

J’espère que vous allez aboutir à des décisions qui vont dans ce sens et que vous exerceriez des pressions de façon permanente sur les pays membres de l’Union Africaine afin d’aboutir à ce que j’ai précédemment cité, c’est à dire avoir des ministères uniques pour les affaires extérieures, le commerce et la défense.

J’ai proposé, bien sûr, lors de la création de l’Union Africaine, l’idée de créer un congrès africain qui est, en vérité, un prolongement Du Congrès National Africain dans la majorité des pays africains pendant la phase de libération. C’est une appellation donnée à plusieurs partis et mouvements africains de libération comme ce fut le cas en Afrique du Sud et ailleurs. J’ai opté pour cette appellation pour qu’il soit à l’image du Congrès américain, c’est à dire, ayant les mêmes pouvoirs et compétences tels que le pouvoir législatif et par le biais duquel le peuple africain détiendrait le pouvoir. Malheureusement, au lieu d’opter pour un tel congrès, ils ont créé un parlement africain de nature consultative et sans compétences. J’espère, quand même, qu’il se développe et qu’il acquière des compétences. Néanmoins, il doit être un vrai congrès africain.

Dans vos pays d’accueil à l’étranger, vous pouvez avoir des opportunités. J’entends par-là, qu’il y a parmi vous ceux qui pourraient, accéder à des postes de pouvoir aux USA, en Amérique Latine ou Centrale ou en Europe. Néanmoins, ce que je constate à ce propos, c’est que chaque fois qu’un noir accède à un poste important, il ne fait pas ce que nous espérions de lui . Bien au contraire, on trouve qu’il exagère son appartenance à l’Europe ou aux USA, comme s’il était plus yankee que les yankees eux même . Pourquoi les flatter ? Nous avons bien devant nous le modèle des juifs aux USA qui sont fanatiques pour l’Etat, appelé Israël, qu’ils ont établit unilatéralement en 1948. Ils exploitent tous les moyens des USA pour soutenir cet état minuscule sans toutefois céder leur nationalité américaine ou sacrifier leur loyauté envers les USA .
Ils n’ont pas usé ni de la terreur, ni de la violence ni de la séparation. Ils exagèrent même leur nationalité américaine mais pour s’en servir dans l’intérêt de la mère patrie qui est pour eux la Terre Promise ( mais qui leur a promis cette terre ) . Pourquoi alors, le noir ne se sert-il pas de la position importante qu’il puisse occuper aux USA ou en Europe et en tant que citoyen de ces pays dans l’intérêt de sa mère patrie, qui est l’Afrique ( that's right ) ? C’est une question à débattre à même les USA.
Pourquoi le noir est-il timide aux USA ? Ce pays n’est pas pour les blancs seulement . Qui est l’Américain ? C’est moi, toi et celui-là quand on est aux USA et quand on devient américain. Il n-y a pas une seule race ou ethnie qu’on pourrait appeler américains. Ceux sont les Africains, les Chinois, les Européens et tous ceux qui partent aux USA et y deviennent américains ( that's right ) . La terre elle-même est appelée l’Amérique. Elle est la terre des indiens qui ne sont pas, à leur tour, ni yankee ni blancs. Les Indiens partirent de l’Asie et de l’Afrique. Ceux sont des Phéniciens qui émigrèrent en Amérique et furent appelés des indiens alors qu’ils ne le sont pas ( carrément ) . Ceux sont les européens qui, une fois arrivés là-bas, crurent être en Inde et donnèrent ce nom aux habitants de l’Amérique. Ceux ne sont pas des indiens mais les originaires de l’Amérique. Les autres n’ont pas le droit de monopoliser le pouvoir, la richesse et l’Amérique pour eux seuls. Nous sommes, tous, égaux aux USA : les africains, les européens, les native et les asiatiques. Elles sont pour tout le monde. L’Amerique fut l’œuvre de tous les peuples et de tout le monde ( that's right ) . Par conséquent, je ne dois pas être timide pour réclamer mon droit et il n’y aurait aucune étrangeté si je hausse mon ton. Sans tenir compte des circonstances qui nous ont fait échouer aux USA, qui sont connus d’ailleurs, nous sommes citoyens des USA. Pourquoi être timide et flatter les blancs, les Yankees ? Pour continuer à occuper leur poste ou pour qu’ils soient satisfaits de nous ? Eux, ils n’ont pas le droit d’être ou de ne pas être satisfaits de nous. C’est nous, par contre qui, une fois insatisfait, pourrait constituer un danger pour eux, car nous pourrions, toujours, demander la séparation et même crier vengeance pour nous avoir expatrié de notre mère patrie . Nous fûmes transférés comme des animaux dans des bateaux pour être réduits à l’esclavage. Nous fumes jetés par millions dans l’océan. Nous fumes mêmes triés au poids comme des animaux. C’est nous qui avions desséché les marais, construit les chemins de fer et construit l’Europe et les USA .

C’est nous qui devrions être flattés car c’est eux qui ont fait subir des tragédies à nos ancêtres. Ils croient que nous nous contenterions d’être satisfaits du fait que nous sommes américains, que nous nous tairions et que nous oublierons que nos ancêtres furent jetés à l’océan. Ceux de nos ancêtres qui étaient malades furent jetés en mer et les autres chassés dans la forêt avec des filets. Nous, nous n’oublierons jamais et le film intitulé RACINES en est bien témoin des horreurs tragiques qu’ils nous ont fait subire.

J’ai encore quelques remarques brèves. Je prie les hommes de culture de bien vouloir recevoir une copie du Livre Vert, de bien l’étudier et de lancer une invitation pour son application en Afrique afin d’éviter les points négatifs, d’autant plus que nous sommes en train de tenter de construire une Afrique nouvelle sans aucune expérience qui nous soit propre et procédant d’une imitation aveugle, alors que notre environnement africain ne se prête pas à ces choses importées dans les domaines politique, économique et social.

Chers frères présidents, Abdallâh Wade et Alfa Konaré !


Je souhaite que ce congrès aboutisse à des décisions relatives à l’assistance qu’on pourrait fournir à nos frères, les hommes de cultures à l’étranger, pour qu’ils puissent créer une ligue ou un front qui serait un point de contact permanent avec eux. Comme je l’ai précédemment signifié, nous les Africains vivant à l’étranger, devrions être à l’image des juifs ( that's right ) . C’est à dire mettre à bon escient les positions que nous pourrions occuper au profit de notre mère patrie, l’Afrique.

Je souhaite aussi qu’une invitation vigoureuse pour hâter la création des Etats Unis d’Afrique puisse voir le jour. Il ne faut pas dire que les pays africains sont nombreux et il est par conséquent, difficile de les faire unifier. Bien au contraire notre calibre, une fois unifiés, constituerait, à peine, un seul état. Nous devons être une seule nation, d’une seule couleur, d’une seule race et avec une seule langue . Nous n’accepterons pas une chose appelée (ethnie raciale) en Afrique. Il n’y a qu’une seule race en Afrique, même ceux qui sont venus d’ailleurs et qui s’y sont installés car ils sont devenus africains ( that's right ) . Cela s’applique aussi bien aux arabes qui sont venus en Afrique de Nord, qu’ils le veuillent ou non . Les Arabes et les Berbères venus en Afrique depuis 5000 ans et ceux qui sont venus après l’avènement de l’Islam depuis 1000 ans deviendront noirs et sont africains, comme ceux qui les ont précédés. Il y a des arabes qui sont venus en Afrique et ne savent plus qu’ils sont d’origine arabe. Les citoyens africains venus d’Indonésie et de l’Inde disent qu’ils sont africains. L’identité, la couleur, la religion et la langue africaines uniques sont impératifs. La même chose s‘applique aux affaires extérieures et la défense. Vous devez insister sur la nécessité de la création des Etats Unis d’Afrique.

J’aimerais aussi soulever un autre problème. C’est celui de la fuite des cerveaux et des compétences africaines . Nous envoyons nos enfants pour s’instruire mais ils ne reviennent jamais. Ils trouvent là-bas disponibles, les usines et la technologie qu’ils ont apprise alors qu’elle est inexistante, ici en Afrique : c’est une grande perte. Cela voudrait dire que nous formons nos enfants, depuis la crèche jusqu'à l’université, au profit des pays colonisateurs. Après leur graduation, ils s’en vont pour terminer leurs études supérieures mais sans retour et c’est nous qui sommes perdants. C’est un dilemme auquel on devrait penser et ils nous incombent de trouver un moyen de faire intégrer cette catégorie parmi les Africains de l’étranger. J’entends par-là que nous adopterions cette catégorie d’Africains pour que sa science soit mise au profit de l’Afrique, sa patrie et sa tribu, au lieu d’être au service de pays colonisateurs étrangers. Vous devriez réfléchir à ce dilemme. Le première chose à faire, à ce propos, est de faire intégrer cette catégorie d’africains de l’étranger dans votre forum, ligue ou front, selon l’appellation pour laquelle vous opterez. Quand on voit des pays tels que l’Australie et certains pays des deux Amériques, on constate que les noirs sont eux les habitants d’origine alors que c’est bien les blancs qui dominent . Cela ne doit pas continuer . Nous nous trouvons dans les îles qui entourent l’Afrique, dans beaucoup d’autres pays et nous avons beaucoup d’immigrants. Pourquoi rester étrangers aux USA, en Australie, en Angleterre ou aux îles Canaries? Comment rester étrangers à l’île de la Réunion? Ceux sont nos pays, nous nous y trouvons et nous sommes l’origine. Nous arrivâmes les premiers dans ces pays, et c’est eux qui nous rejoignirent My God .

J’aimerais, à ce stade, interpeller nos gloires, notre histoire et notre civilisation pour y trouver de quoi relever les défis et pour avoir confiance en nous-mêmes. Nous ne sommes ni des esclaves ni des animaux. Nous avons connu Dieu bien avant eux, et nous avons eu des civilisations bien avant les leurs telles que les Empires de Ghana , du Mali , du Songhai , du Kanem-Bornou, les Royaumes Yoruba, du Congo, du Baluba, du Lawba, d'Ashanti, du Napata, de Misr avant l’avènement du christianisme et d’autres civilisations encore telles que les civilisations Aksum, du Tigrai, Fanti, du Savana, du Briro, du Zulu, du Zimbabwe, et autres. Toutes ces civilisations témoignent de la civilisation des peuples africains avec des ruines et des gravures à l’appui. Nous sommes la nation qui ne s’est jamais adonné à l’idolâtrie . L’Afrique n’a pas d’idole elle a été de tout temps monothéiste sauf en Ashanti, où des traces d’idolâtrie ont été découvertes.

Je salue ce rassemblement et je suis fier de vous. Je vous tend une main coopérative. Votre pays frère, la Libye est à votre disposition en tant que base et pays d’accueil . Je salue aussi, mon frère, le président Abdallâh Wade, ce leader cultivé et professeur , comme je salue le professeur Alfa Konaré, qui est de son côté, bien à l’écoute des hommes de culture qui se sont chargé de ce congrès. Nous, par contre, nous nous sommes contentés de les assister.

J’aimerais toutefois, apporter une dernière remarque : j’ai demandé une fois, aux pays africains de me donner le nom du pays de Gabriel qui fut exécuté en 1800 parce qu’il mena une véritable guère contre l’esclavage, en Amérique. Il planifia et attaqua la ville de Richmond en Virginie avec des milliers d’esclaves dans le but de fonder un état indépendant pour les noirs. Le Livre Vert prédit à ce propos que les noirs vont dominer le monde . Donc, je tenais à savoir le pays d’origine de ce révolutionnaire pour qu’on puisse lui faire ériger une stèle commémorative à l’occasion du 200ème anniversaire de son exécution qui devait coïncider avec l’an 2000. Hélas, ma demande est restée sans réponse. Je vous saurais gré de bien vouloir en prendre note et d’en effectuer les recherches requises pour qu’on puisse faire aboutir ce projet.

Je vous salue, que la paix soit avec vous, VIVE l’Afrique et VIVE les ETATS UNIS D'AFRIQUE .

Que le combat continue !


Sacré KADHAFI que je l'aime : KADHAFI EMPEREUR DES ETATS UNIS D'AFRIQUE avec derrière lui plus de 900 millions d'âmes , la moitié des richesses minières mondiales , un territoire paradisiaque d'environ 30 millions de km² qui sait peut-etre un jour incha allah

A part ça , il y a 4 présidents AFRICAINS qui seront à jamais dans mon coeur ( et ce peu importe leurs défauts ) :

le grand HOUARI BOUMEDIENE mort dans des circonstances troublantes qui fut l'un des rares de son temps dans le Tiers-Monde à nationaliser les hydrocarbures et ce au grand dam de la France

le grand THOMAS SANKARA une institution à lui seul

bien évidemment le Guide MU'AMMAR KADHAFI ( malgré tous les défauts que vous pouviez lui reprocher , il restera pour moi un grand Africain et puis j'apprécie ses costumes africains )

enfin et pas des moindres ABDELAZIZ BOUTEFLIKA

Je pense qu'il va arriver malheur à KADHAFI dans quelque temps je ne sais pas pourquoi
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" Les anciennes victimes reproduisent souvent ce qu'elles ont vécu . Elles peuvent devenir des bourreaux et , en peuples émancipés , opprimer leurs minorités . "

[Maryjane]

http://www.liberation.fr/actualite/politiques/297680.FR.php

Kadhafi, encore deux jours pour NS
ANTOINE GUIRAL
QUOTIDIEN : jeudi 13 décembre 2007

Interminable visite du Guide aux caprices de star et aux déclarations délirantes. Au troisième jour du séjour parisien du colonel Kadhafi, NS compte les heures avant son départ en redoutant d’autres dérapages (Libération d’hier). Il n’y a pourtant plus guère que lui et son Premier ministre, pour qui «la France ne vend pas son âme», à assumer la nécessité de la présence du Libyen à Paris.

Limousine. Sous le feu des critiques et des protestations, NS a reçu hier après-midi son hôte pour la seconde fois à l’Elysée. Il a cette fois évité les démonstrations d’amitié ostentatoires de lundi. Le président français n’a pas raccompagné son ami au pied de sa gigantesque limousine blanche. Il a même renvoyé le pool photo-caméra qui devait immortaliser les premiers instants de leur entrevue. Les deux hommes ont eu une quarantaine de minutes d’entretien au cours duquel le président français a «recommandé vivement» au Libyen, selon l’Elysée, de «condamner publiquement» les attentats d’Alger. Pour le porte-parole de l’Elysée, David Martinon, le Guide «n’a pas dit qu’il condamnerait les attentats».

Le projet d’union méditerranéenne a également été évoqué mais pas la question des droits de l’homme. «Il était inutile d’en reparler, puisque le président de la République a déjà évoqué à deux reprises le sujet lors de leur premier entretien, lundi, et le soir lors du dîner», souligne un diplomate élyséen. Mardi, le dirigeant libyen avait assuré que NS ne lui avait pas parlé de ce sujet lors de leurs entretiens. Puis il avait déclaré : «Avant de parler des droits de l’homme, il faut vérifier que les immigrés bénéficient chez vous de ces droits.»

Hier après-midi, le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a affirmé, lors des questions d’actualité à l’Assemblée, avoir trouvé «assez pitoyables» les paroles de Kadhafi sur les droits de l’homme. «Nous les condamnons», a-t-il ajouté. Mais, en bon soldat, il s’est livré à une laborieuse justification de cette visite au nom de «la diplomatie de la réconciliation». Selon lui, «l’évolution de la Libye» est «suffisamment importante» pour lui tendre la main. «Qu’est-ce qu’on dira aux pays qui évoluent, qu’est ce qu’on va dire à l’Iran quand on discute avec [Téhéran] si on ne peut pas les encourager», a-t-il interrogé sous les huées de la gauche.

L’ex-candidate à la présidentielle Ségolène Royal a estimé que NS est «tombé dans le piège d’un dictateur qui n’a aucun scrupule» et est allé jusqu’à le traiter de «menteur».

Avant de se rendre à l’Elysée hier, le colonel Kadhafi a rencontré des chefs d’entreprise du Medef. Il leur a expliqué sans détour que la normalisation des relations politiques avec la France avait pour contrepartie la signature de contrats et des marchés ouverts pour les entreprises françaises. Un bel hommage à la diplomatie du carnet de chèque de NS.

«Promenade». Auparavant, le Guide s’était offert une virée en bateau sur la Seine. Fait rarissime, les ponts de la capitale avaient été fermés aux piétons pour agrémenter sa balade. Une «mesure de sécurité» décrétée par la préfecture de police de Paris, sur ordre du ministère de l’Intérieur. Le maire (PS) de Paris, Bertrand Delanoë, n’a pas apprécié : «L’interdiction d’accès de tous les ponts de la capitale aux piétons, pour cause de "promenade" du leader libyen, constitue à ma connaissance une première.» «Décidément, poursuit l’édile, comment comprendre un tel recours à tous les fastes de la République, vingt-quatre heures après que ce même personnage eût d’ailleurs prononcé un discours indigeste dans lequel il prétendait administrer une leçon de "droits de l’homme" à notre pays.»

Aujourd’hui ou demain, Kadhafi a prévu de visiter Versailles. Son «cher ami NS», comme il l’appelle, peut faire briquer la galerie des Glaces. ( )
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Les Toiles de Maryjane

[Fille d'Afrique]

Dur dur d'avoir des idées inconsciemment écourtées par les préjugés. Donc, d'après Mme Royale, seul Kaddafi est en mesure de mentir ? Qui est tombé dans le piège de qui ?

Sarko a sous-estimé Kaddafi, après tout ce n'est qu'un africain, berbère !

Sarko est tombé de lui-même, trop sûr de lui dans le piège qu'il a tendu à Kaddafi. Pourquoi ne pas avoir permis les caméras à la dernière rencontre ? Quant à Kouchner, qu'il gueule autant qu'il le veut. Leur hypocrisie à tous est à vomir.

Tel est pris qui croyait prendre. A malin, malin et demi donc. Y en a qui croient qu'ils peuvent toujours embobiner les autres sans aucun retour de baton. Qui ment ? et qu'a déclaré le premier ministre turc à propos du président français ? "Dès qu'on a le dos tourné, il change d'attitude". BFM TV.
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Freedom is not Free.

[Fille d'Afrique]

[Kareem Said]

[Kareem Said]

KADHAFI digne successeur d'UMAR MUKHTAR les 2 LIONS DU DESERT
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" Les anciennes victimes reproduisent souvent ce qu'elles ont vécu . Elles peuvent devenir des bourreaux et , en peuples émancipés , opprimer leurs minorités . "

[Kareem Said]

Je hais les socialistes Français , je ne les ai jamais aimés les plus gros hypocrites sur Terre , le pire président de la 5e république pour l'Afrique était un socialiste françois miterrand , il a fait assassiner le plus vaillant fils d'Afrique THOMAS SANKARA , il est derrière l'annulation du processus démocratique en Algérie en 1992 et il est aussi derrière le génocide Rwandais bref un boucher comme SADDAM donc les socialistes français sont loin de donner des leçons à KADHAFI qu'ils la ferment définitivement
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" Les anciennes victimes reproduisent souvent ce qu'elles ont vécu . Elles peuvent devenir des bourreaux et , en peuples émancipés , opprimer leurs minorités . "

[Chabine]

[WILDCAT]

[Pascal-Yannick]

[Chabine]

WILDCAT, mon frère, je ne comprends toujours pas pourquoi tu prends sur toi la honte qui ne rejaillit que sur le comportement de Mme YADE, et du gouvernement dont elle fait partie. Comme quelqu'un l'a déjà rappelé par ici, la politique française s'inscrit dans la droite (et aussi dans la gauche ) lignée d'une longue tradition de supérieure hypocrisie, qui proclame de grangs principes à tout va, pour mieux pouvoir s'asseoir dessus par la suite. La grande (française de naissance, camerounaise de coeur ) Odile TOBNER analyse ça très bien dans son dernier Opus, "Du Racisme français", que je vous recommande très chaudement Après cette excellente lecture, les contorsions grotesques des politiques français face à leurs contradictions ne peuvent que vous paraitre logiques

Une analyse d'une fine plume, que je devine antillaise, vu ses références...

Source

[Didier_Daan]

[Fille d'Afrique]

[Pascal-Yannick]

[metis68]

LES NOIRS EN LYBIE SONT TRAITE COMME DES SOUS HOMMES , KADHAFI S EN REND IL COMPTE ?

[WILDCAT]

[Chabine]

Honnêtement, je n'ai pas vraiment suivi la visite de Kadhafi en France, et les gesticulations des politicards français, c'est ici que j'en ai pris connaissance. Tout ceci m'intéresse fort peu, je dois dire... Je ne sais toujours pas quoi penser de Kadhafi : Panafricaniste convaincu ou habile démagogue ? Aucune idée, sincèrement.

Maiiiiiiiiiiiis......... je dois dire que cette visite en France, finalement, m'aura bien plu Déjà, avant même son arrivée, l'annonce de l'installation de sa tente bédouine dans les jardins de l'Hôtel Marigny m'avait bien fait rigoler J'ai bien aimé ses tenues africaines, son GROS badge avec la carte de l'Afrique, bien voyant à chaque fois , sa façon très insolente de contredire le nabot au sujet de son soi-disant entretien sur les DroAts de l'Hômme , bref, je ne sais pas ce que vaut l'individu, mais j'ai assez apprécié sa visite à rallonge au royaume des Gaules Après tout, ça a fait éclater au grand jour l'hypocrisie ambiante, et rien que ça, c'est très très bien

Je suis très en phase avec l'analyse de cet article :
http://socio13.wordpress.com/2007/12/12/kadhafi-le-revelateur/

[bamiléké]

J'ai adoré sa visite du chateau de Versaille, avec sa chapka russe vissée sur la tète et ses grosses bottes de paysan kholkosien aux pieds. Cela faisait un contraste avec la magnificence de la "grandeur" française, on dirait qu'il se moquait subtilement de ses hotes.
Son look débraillé était subversif...En matière de théatre il est imbattable.
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Mentalité de la cueuillette=sida économique

« nan laara an saara » :
"Si on se couche, on est mort" . Joseph Ki-Zerbo

[Steve Biko]

Chabine, tu n'as pas suivi les péripéties du voyage du guide Muammar, tu as vraiment raté beaucoup de choses. Ecoutes je te suggère de suivre la semaine des guignols demain, et tu auras un maginfique résumé.
Sinon tu peux lire aussi l'article de Daniel Schneidermann sur le site de Libération.
Bon week à Madinina.
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"Soit tu es vivant, soit tu es mort et quand tu es mort, tu ne peux plus t'en soucier. Et ta façon de mourir peut elle même être une chose politique (...) car si je n'arrive pas dans la vie à soulever la montagne de l'apartheid, sûrement, l'horreur de la mort y parviendra"
Steve Bantu Biko

[Didier_Daan]

[Maryjane]

[WILDCAT]

[Maryjane]

Yes yes je t'ai même répondu ... ! depuis ce matin en plus ; chelou c't'histoire...


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Les Toiles de Maryjane

[Chabine]

[Didier_Daan]