Posté le: Jeu 08 Nov 2007 16:23 Sujet du message: Talk To Me - Le Film
[Note de la Modération :
Une SPECIALE pour Gnata, qui le premier nous en avait parlé dans ce topic : Scènes cultes de films Africains et de la Diaspora, et dont j’ai pris soin de déplacer le post et les réponses pour en discuter ici.
Maryjane ]
Salut,
Talk to me , avec Don Cheaddle ( Hotel Rwanda ) , Chewetel Ejiofor (dans Inside Man l'assistant de Denzel Washington ,et aussi le bad guy dans Four Brothers de J. Singleton ) , juste à voir le film (qui se passait dans les années 70) on envie le style d'habillements des acteurs , les coupes afros de partout les pantalons sexy et...et les minis époustouflants de Taraji H, well , ça vaut le coup d'oeil ...
Je n'ai pas compris pourquoi le film n'a pas été plébiscité , pourtant il découlait d'une histoire vraie , qui plus est des plus attachante (attrayante) , celle d'un certain Ralph Waldo Greene dit Petey ex-detenu devenu du jour au lendemain le DJ radio le plus en vogue des USA , il avait un don pour faire bouger les choses .
Après avoir revisionné le film j'ai compris pourquoi il n'avait pas eu tant de succès , le film traitait surtout de la conditions des Noirs au temps de l'assassinat des leaders du civil right mouvement , et puis et surtout de la sincérité , des convictions et des balises morales de Petey .
La scène la plus importante fut (je crois) lorsqu'il a eu l'opportunité de passer au Saturday night live tv Show , il ne s'est pas fait à l'idée qu'il venait faire sourire des spectateurs (tous des blancs) qui pouvaient se passer d'un autre bouffon nègre alors que sa communauté souffrait de tous les maux , et qu'en définitve c'était plutôt elle qui avait besoin de lui .
La scène en question laisse nos mains moites , on s'imprège entièrement du déchirement que vit Petey directement sur scène , la cigarette au bec , le souffle court , l'esprit stressé vagabonde, il divague dans ses tourments mais à l'heure juste , doit-il devenir célèbre là devant l'amérique entière au risque de decevoir son manager (Chiwetel qui est lui un funnyman raté) au détriment de tous ou bien s'en tenir à ses principes et keep it real ? _________________ "Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
Salut ,
Talk to me , avec Don Cheaddle ( Hotel Rwanda ) , Chewetel Ejiofor (dans Inside Man l'assistant de Denzel Washington ,et aussi le bad guy dans Four Brothers de J. Singleton ) , juste à voir le film ( qui se passait dans les années 70 ) on envie le style d'habillements des acteurs , les coupes afros de partout les pantalons sexy et...et les minis époustouflants de Taraji H, well , ça vaut le coup d'oeil ...
Je n'ai pas compris pourquoi le film n'a pas été plébiscité , pourtant il découlait d'une histoire vraie , qui plus est des plus attachante ( attrayante ) , celle d'un certain Ralph Waldo Greene dit Petey ex-detenu devenu du jour au lendemain le DJ radio le plus en vogue des USA , il avait un don pour faire bouger les choses .
Après avoir revisionné le film j'ai compris pourquoi il n'avait pas eu tant de succès , le film traitait surtout de la conditions des Noirs au temps de l'assassinat des leaders du civil right mouvement , et puis et surtout de la sincérité , des convictions et des balises morales de Petey .
La scène la plus importante fut ( je crois ) lorsqu'il a eu l'opportunité de passer au Saturday night live tv Show , il ne s'est pas fait à l'idée qu'il venait faire sourire des spectateurs ( tous des blancs ) qui pouvaient se passer d'un autre bouffon nègre alors que sa communauté souffrait de tous les maux , et qu'en définitve c'était plutôt elle qui avait besoin de lui .
La scène en question laisse nos mains moites , on s'imprège entièrement du déchirement que vit Petey directement sur scène , la cigarette au bec , le souffle court , l'esprit stressé vagabonde, il divague dans ses tourments mais à l'heure juste , doit-il devenir célèbre là devant l'amérique entière au risque de decevoir son manager ( Chiwetel qui est lui un funnyman raté ) au détriment de tous oubien s'en tenir à ses principes et keep it real ?
Merci pour cette info. Vous remarquerez qu'il y a un acteur qui depuis quelque temps, est en train de monter son NOM: CHIWETEL EJIOFOR: origine: NIGERIA!!!!! J'ai eu l'occasion de voir American Gangster il est encore au côté de Denzel Washington et vue ses futurs projets; cela promet!!!
In Production
Toussaint (2009) (pre-production)
Three Way Split (2008) (pre-production)
Redbelt (2008) (completed) .... Mike Terry
Tonight at Noon (2007) (completed) .... Lee/Evans
American Gangster (2007) .... Huey Lucas
Talk to Me (2007) .... Dewey Hughes
Citation:
Une petite bio
Date of Birth
10 July 1974, Forest Gate, London, England, UK
Nickname
Chewy
Height
5' 10" (1.78 m)
Trivia
Is British, of Nigerian parentage.
Name is pronounced "chew-it-tell edge-oh-for"
He was nominated for a Laurence Olivier Theatre Award in 2001 (2000 season) for Best Supporting Actor for his performance in Blue/Orange at the Royal National Theatre, Cottesloe stage.
He was awarded the Jack Tinker Award for Most Promising Newcomer at the 2000 London Critics Circle Theatre Awards (Drama) for his performance in Blue/Orange performed at the Royal National Theatre: Lyttelton and later at the Duchess Theatre.
He was awarded the 2000 London Evening Standard Theatre Award for Outstanding Newcomer for his performance in Blue/Orange.
Was a member of the National Youth Theatre, in London.
Went to Dulwich College, London
Father was a doctor.
His father was killed in a car accident when Chiwetel was eleven. He survived the accident.
Sung back-up vocals for a Band called Blind in the early 90s, height of their success was playing The Rock Garden in London's Covent Garden.
One of 115 people invited to join AMPAS in 2007.
Starred with British actor Clive Owen in back to back action thriller films Inside Man and Children of Men.
Personal Quotes
"I remember getting cast in Amistad and getting this very strong feeling that I had overshot myself. It was a great shock. It made me realize that this is not a profession you can predict; that you can have all these ambitions and expectations and that they can all be thrown to the wind. What was peculiar about that situation was that my aspirations were so far below what actually happened."
_________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
tu ne seras pas déçue , crois-moi , du bon Cheaddle en perspecive , le DVD est sorti depuis 2 semaines ...
Wildcat a écrit:
Merci pour cette info. Vous remarquerez qu'il y a un acteur qui depuis quelque temps, est en train de monter son NOM: CHIWETEL EJIOFOR: origine: NIGERIA!!!!! J'ai eu l'occasion de voir American Gangster il est encore au côté de Denzel Washington et vue ses futurs projets; cela promet!!!
Man , j'ai accroché sur l'acteur il y a 1 an dans Kinky Boots un film de serie B ( mouais le budget n'était pas ce qu'on appellerait balèze ) mais il a été magistral ( lui-seul ) de l'Art , il se faisait passer pour un drag qui allait revolutionner la vielle compagnie de boots d'un jeune héritier maladroit manquant apparemment d"idées , bref au-délà des clichés sur l'homophobie ect... , il a donné la marchandise , get it man ! _________________ "Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
Inscrit le: 25 Mai 2005 Messages: 3244 Localisation: Derrière toi
Posté le: Sam 08 Déc 2007 15:37 Sujet du message:
Citation:
- W.O.L. is a station of the people, for the people... by the people.
- I'm the People.
… Les gars, c’est les yeux encore embués de larmes et le cœur en flammes que j’agresse mon clavier de mes petits doigts musclés pour vous parler de "Talk To Me" ;
Qui relate la carrière de Petey Greene, ex-détenu reconverti en animateur radio des 60-70’s dans la station WOL de Washington DC, et découvert par Dewey Hugues, devenu son ami et manager.
Escortée par une bande-son absolument mythique et flanqué d’un casting insupportable (Cheadle, Ejiofor, Cedric The Entertainer, Vondie Curtis Hall, Martin Sheen et Taraji P Henson), Talk To Me ne se contente pas d’être un film Afro sommaire, mais s’avère tout simplement être le franc témoin d’une époque déterminante de l’Histoire des Afro-Américains, dont l’opinion, l’influence, les colères et les revendications prennent forme, pèsent et finissent par payer, à une période où le racisme et les clichés négrophobes sont à leur apogée.
Au-delà d’une carrière, c’est aussi l’histoire de deux hommes aux destins, aspirations et convictions diamétralement opposés que les événements feront s’associer, se lier, se déchirer, et finalement se réconcilier.
La palme revient sans appel à Don Cheadle et Chiwetel Ejiofor ex-aequo (franchement j’ai du mal à les départager tellement c’est énorme), deux monstres ENFIN estimés à leur JUSTE VALEUR de comédiens POIDS LOURDS, et avec lesquels il faut définitivement compter pour l’avenir (ou alors c’est pas normal). J’attendais ce déclic, cette gifle, cette râclée, je l’ai eue en double cet après-midi, Cheadle m’a laissée sur le carreau. Pourtant ce ne sont pas les perles cinématographiques qui manquent à son palmarès (Hotel Rwanda, Crash, Traffic…), MAIS LA… c’est un tank que je me suis pris dans la colonne vertébrale. Le gars m’a jetée contre un mur et j’ai pas encore fini d’en glisser pour finir par terre, son jeu dans ce film n’est ni plus ni moins qu’un choc visuel. Une apothéose létale.
Quant à Chiwetel… ça devient de moins en moins possible : ce mec m’assassine à petit feu. Dans chacun de ses films, ça va crescendo, j’en ressors toujours agréablement surprise et de plus en plus conquise, mais ici, dans "Talk To Me", c’est carrément une punition. C’est tellement sublime que ça fait mal. Surtout quand on doit se prendre ces deux puissances en même temps et dans le même film. Comme ce fut le cas pour Cheadle et Ejiofor ici.
J’ose à peine mentionner Taraji P Henson, petit bout de femme tout en couleur et en beauté (mais vraiment), mignonne comme un cœur, la meuf est absolument à croquer, c’est un bonbon acidulé transpirant la tendresse, bref ; un vrai plaisir des yeux, une actrice des plus attachantes qu’il m’ait été donné de voir récemment (la dernière en date à m’avoir rendue chou-fleur comme ça c’était Anika Roni Rose dans "Dreamgirls").
Visionner Talk To Me était comme regarder un album photo de son enfance (avec les films protecteurs de l’époque pour recouvrir les photos ), entendre les sons qui ont bercé tes pauses biberons, revoir toutes ces pattes d’eph’ et cols pelle à tarte, ces coupes Afro belles comme des couronnes, ces ambiances qui te donnent envie de remonter le temps, cet humour qui frappe quand ça prévient le moins (la première prise d’antenne de Greene ; j’étais carrément dans l'état de Chiwetel, bouche bée et yeux équarquillés à m’agiter des bras sur mon canapé pour que Cheadle parle dans le micro ), cette émotion qui te prend à la gorge sans que tu comprennes comment, comme l’annonce du décès de M Luther King, les réactions des animateurs avant de passer à l’antenne, le concert gratuit de James Brown pour calmer les foules (au fait, chapeau pour le gars qui jouait son rôle, même en 3 secondes j’ai accroché), et précédé du discours de Greene avant sa montée en scène, la musique additionnelle de Terence Blanchard (impossible de pas penser à Spike Lee)… ce fut – sans gêne pour le dire, un véritable moment de bonheur, une euphorie intense, un pur et total moment de cinéma qui donne envie d’être acteur de sa vie (non spectateur), et surtout de se réjouir de voir qu’il reste encore des Afros DEBOUT sur Terre.
C’était du vrai bonheur.
Je vous le recommande chaudement, à voir entre potos, définitivement (en VO bien sûr ).
Gnata ??? MERCI. Si t’en as d’autres comme ça, plea-aaa-se, plea-aaa-se… FAIS TOURNER.
Gnata ??? MERCI. Si t’en as d’autres comme ça, plea-aaa-se, plea-aaa-se… FAIS TOURNER.
You're the very welcome Miss !
C'est pour l'instant le calme plat Miss , enfin je crois , les films de nöel font leur plein , un film comme This Christmas malgré l'appui d'un Idriss Elba ( Daddy's Little Girl , The Wire ...) , et d'une enervante Regina King ( Enemy of the State ) n'est pas vraiment en reste , le film demeure cliché quand bien même il se voudrait autre ...
Il y aura bientôt un autre de nöel avec Gabriel Union et Morris Chestnut The perfet Holiday , je ne doute pas qu'il sera aussi fade et du même genre que les éffroyables autres films de nöel !
Citation:
La palme revient sans appel à Don Cheadle et Chiwetel Ejiofor ex-aequo (franchement j’ai du mal à les départager tellement c’est énorme), deux monstres ENFIN estimés à leur JUSTE VALEUR de comédiens POIDS LOURDS, et avec lesquels il faut définitivement compter pour l’avenir (ou alors c’est pas normal).
Tu as entièrement raison Miss , j'aurais cependant voulu qu'on nous zoome de plus près la vie de celui dont Chiwetel E. campe le rôle , surtout son cheminement de funnyman raté ( pas juste celui de visionnaire accompli ) ça nous aurait plus plongé dans la trahison dont il s'est senti la victime plus tard ...
Citation:
J’ose à peine mentionner Taraji P Henson, petit bout de femme tout en couleur et en beauté (mais vraiment), mignonne comme un cœur, la meuf est absolument à croquer, c’est un bonbon acidulé transpirant la tendresse, bref ; un vrai plaisir des yeux, une actrice des plus attachantes qu’il m’ait été donné de voir récemment (la dernière en date à m’avoir rendue chou-fleur comme ça c’était Anika Roni Rose dans "Dreamgirls").
mes instincts de cannibale ont été mis à rude épreuve aussi , son rôle était d'une sensualité assez déroutante , on pouvait humecter la femelle en elle , ce qui rendait de facto n'importe quel mâle assez Wild , bref le rôle lui allait comme ...un mini de ces années-là !
Citation:
le concert gratuit de James Brown pour calmer les foules et précédé du discours de Greene avant sa montée en scène ...
La foule c'était effectivemement lui et lui se reconnaissait en elle , pour preuve , il a suffit qu'il apparaisse et sorte deux lettres de suite ( vu son état avancé d'intoxication au hennesssy ) pour qu'une foule en rage prête à en découdre se calme comme par magie , well , ce genre de tribuns-là sont uniques et ... rares . Et ils ont habituellement une courte existente , vu qu'il la vive intensément !
En tout cas Mary , je ne sais pas dans quoi tu travailles , mais si ce n'est pas dans un domaine ayant trait aux Arts ( visuels comme musicaux ) tu devrais t'y mettre sérieusement , ne serait-ce comme tu dis pour être effectivement actrice de ta vie , parce que au delà de la passion , on sent que tu es honnêtement imprégnée de la chose , rares sont les gens qui savent ce qui les passionnent de nos jours ... _________________ "Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
Inscrit le: 25 Mai 2005 Messages: 3244 Localisation: Derrière toi
Posté le: Sam 08 Déc 2007 23:38 Sujet du message:
Gnata a écrit:
Maryjane a écrit:
Gnata ??? MERCI. Si t’en as d’autres comme ça, plea-aaa-se, plea-aaa-se… FAIS TOURNER.
You're the very welcome Miss !
C'est pour l'instant le calme plat Miss , enfin je crois , les films de nöel font leur plein , un film comme This Christmas malgré l'appui d'un Idriss Elba ( Daddy's Little Girl , The Wire ...) , et d'une enervante Regina King ( Enemy of the State ) n'est pas vraiment en reste , le film demeure cliché quand bien même il se voudrait autre ...
Il y aura bientôt un autre de nöel avec Gabriel Union et Morris Chestnut The perfet Holiday , je ne doute pas qu'il sera aussi fade et du même genre que les éffroyables autres films de nöel !
Ouais... j'ai en règle générale beaucoup de mal avec les films de fin d'année, surtout le genre Christmas-We-Are-Family euh... nan nan !
Rien que ce week-end j'ai échappé à une séance de l'autre "Croisée des Mondes", avec l'autre ours blanc sapé en or qui se tape dans la neige avec Bouclette sur son dos, tu vois un peu le genre ...
Gnata a écrit:
Maryjane a écrit:
La palme revient sans appel à Don Cheadle et Chiwetel Ejiofor ex-aequo (franchement j’ai du mal à les départager tellement c’est énorme), deux monstres ENFIN estimés à leur JUSTE VALEUR de comédiens POIDS LOURDS, et avec lesquels il faut définitivement compter pour l’avenir (ou alors c’est pas normal).
Tu as entièrement raison Miss , j'aurais cependant voulu qu'on nous zoome de plus près la vie de celui dont Chiwetel E. campe le rôle , surtout son cheminement de funnyman raté ( pas juste celui de visionnaire accompli ) ça nous aurait plus plongé dans la trahison dont il s'est senti la victime plus tard ...
Je pense avoir cerné la trahison dont tu parles.
Je crois en fait que Hugues, au parcours différent de Greene et ayant depuis toujours pris exemple sur l'animateur de cette fameuse émission "The Tonight Show" pour forger sa personnalité, avait des espoirs plus pailletés et nationaux que Greene qui, lui, souhaitait s'en tenir à ses émissions de radio de quartier. Jacteur dans l'âme avec un franc-parler hors norme, son but était surtout de toujours détenir le pouvoir de dire ce qu'il pensait à qui il voulait, sans que jamais un jour les contrats et autres costumes-cravates ne viennent lui dicter sa conduite et ainsi polluer sa liberté de penser.
On sentait sa gêne au fur et à mesure que sa popularité frappait aux portes des médias nationaux, qui avaient fini par le considérer comme un humoriste, bon qu'à amuser le public Blanc. Chose que Greene vomissait dans toute son intégralité.
Et là où Hugues voyait "Ascension", Greene voyait "Prostitution". Leur collaboration ne pouvait donc assurément pas durer, surtout si la célébrité venait ternir l'authenticité de Greene, trop attaché à revendiquer son passé et donc ne pas le nier au profit de la notoriété.
C'est pas donné à tout le monde de rester aussi entier après y avoir goûté, à cette notoriété.
En devenant ami avec Hugues, et par reconnaissance pour lui, il l'a suivi mais sans jamais se sortir de l'esprit qu'il n'était pas là pour la gloire. Un jour ou l'autre, il aurait fallu ce clash. Car en dehors de son passé de voyou, je pense que Greene avait l'âme d'un vrai saltimbanque.
Le principal défaut de Hugues, qui n'avait pas l'aisance et le courage de Greene pour dire ce qu'il pense, a je crois été de faire un transfert sur lui. Il était un peu comme le ventriloque qui fait une marionnette loufoque parler à sa place, de peur d'être fustigé par les bien pensants s'il le faisait lui-même (surtout à cette époque aux US). Greene était son bouclier. De se voir donc planté au moment crucial de sa carrière de manager, il s'est donc senti trahi, alors qu'en fait c'est lui qui n'a jamais pris le temps de croire en lui-même, se reposant en très grande partie sur Greene pour parvenir à s'estimer à sa juste valeur.
D'ailleurs son choix de devenir son manager n'était je pense pas anodin ; en suivant Greene de plus près et lui dégotant des passages télé et autres, même par loyauté et amour fraternel pour lui, et toujours dans cet esprit de "transfert", c'était une façon pour Hugues de voir Greene faire le boulot à sa place, par manque de courage. Tout en le soutenant, c'est quand même son rêve de gosse à LUI qu'il poursuivait.
Leur séparation a été bénéfique dans le sens où il lui a été donné l'occasion de se débrouiller seul et enfin se lancer dans une carrière d'animateur. Ce qui prouve que même soudées, deux personnes à la relation trop fusionnelle peuvent parfois s'empêcher mutuellement d'avancer.
Il suffit souvent d'une certaine distance, voire une cassure pour qu'enfin ils se réalisent chacun de leur côté, pour plus tard mieux se retrouver, car ayant pris le temps de s'affirmer sans l'autre.
Des fois, il FAUT.
Gnata a écrit:
Maryjane a écrit:
J’ose à peine mentionner Taraji P Henson, petit bout de femme tout en couleur et en beauté (mais vraiment), mignonne comme un cœur, la meuf est absolument à croquer, c’est un bonbon acidulé transpirant la tendresse, bref ; un vrai plaisir des yeux, une actrice des plus attachantes qu’il m’ait été donné de voir récemment (la dernière en date à m’avoir rendue chou-fleur comme ça c’était Anika Roni Rose dans "Dreamgirls").
mes instincts de cannibale ont été mis à rude épreuve aussi , son rôle était d'une sensualité assez déroutante , on pouvait humecter la femelle en elle , ce qui rendait de facto n'importe quel mâle assez Wild , bref le rôle lui allait comme ...un mini de ces années-là !
MANMAN !!!!
Gnata a écrit:
En tout cas Mary , je ne sais pas dans quoi tu travailles , mais si ce n'est pas dans un domaine ayant trait aux Arts (visuels comme musicaux) tu devrais t'y mettre sérieusement , ne serait-ce comme tu dis pour être effectivement actrice de ta vie , parce que au delà de la passion , on sent que tu es honnêtement imprégnée de la chose , rares sont les gens qui savent ce qui les passionnent de nos jours ...
Naaah c'est juste un kif... je préfère que ça le reste, comme ça je reste libre.
Mais merci Gnata, tu m'as soudé la mâchoire comme personne là je peux plus rien ajouter à ça !!!! _________________ Les Toiles de Maryjane
Greene était son bouclier. De se voir donc planté au moment crucial de sa carrière de manager, il s'est donc senti trahi, alors qu'en fait c'est lui qui n'a jamais pris le temps de croire en lui-même, se reposant en très grande partie sur Greene pour parvenir à s'estimer à sa juste valeur.
D'ailleurs son choix de devenir son manager n'était je pense pas anodin ; en suivant Greene de plus près et lui dégotant des passages télé et autres, même par loyauté et amour fraternel pour lui, et toujours dans cet esprit de "transfert", c'était une façon pour Hugues de voir Greene faire le boulot à sa place, par manque de courage. Tout en le soutenant, c'est quand même son rêve de gosse à LUI qu'il poursuivait.
Oui c'est exactement le mot que je cherchais , un Transfert , perso et vu sous un angle moins obsessionnel , je n'ai jamais pensé que cette manière d'aborder son vécu était malsaine , dans une optique de coopération gagnant-gagnant , on peut légitimement deléguer à quelqu'un ( à son insu ou non ) des tâches dont nous savons pertinemment que nous n'avons pas les aptitudes de mener à bien , dans le cas précis de Hugues il devait comprendre que puisque tout le monde ne naît pas tribun , il aurait dû se limiter à gerer , point , au lieu de ça il a effectivement fait un Transfert ( qui tournait à l'obsession ), si bien que malgré les années passées , il continuait à mâchouiller sa colère contre Greene , il a eu du mal à aller lui dire ne serait-ce qu'un salut dans ses derniers jours .
Je me demande même s'il a compris qu'il était celui qui avait un problème dans toute cette affaire de" trahison" .
Citation:
Naaah c'est juste un kif... je préfère que ça le reste, comme ça je reste libre.
Ah ok , je croyais que c'était un peu plus que ça !
Merci pour les vraies photos des deux compères (que je viens de voir )J'avais cherché après le film à voir leur vrais visages , sans succès ... _________________ "Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
Concernant "Made In Jamaica", c'est un bon documentaire en effet (surtout pour ceux "old school" qui ont baigné dans le reggae dès l'enfance et revoient plus de 20 ans après les bouilles des musicos qui les ont fait vibré quand ils étaient en couches-culottes ) ; toute émue de revoir Gregory Isaac, Third World et tous les autres, un seul bémol, la partie dance-hall et les meufs supra lubriques sur scène, et U-Roy qui a brillé par son absence dans le doc ...
Pour revenir à Talk To Me, essaie de voir sur les sites plus haut si tu peux te procurer le DVD.
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