Posté le: Mer 06 Aoû 2008 11:35 Sujet du message: Crise en Mauritanie: Coup d'Etat
Depuis le 04 août 2008 la Mauritanie traverse une crise politique suite à la démission de 48 députés. Quelques jours après on nous annonce un coup d'Etat.
Citation:
Mauritanie : la fille du président confirme
Source : AFP
06/08/2008 | Mise à jour : 12:20 | .
La fille du président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi a confirmé l'arrestation de son père aujourd'hui et a dénoncé un "coup d'Etat en bonne et due forme", dans un entretien à la radio RFI.
"Le président vient d'être arrêté par un commando (de militaires), qui sont venus le chercher, l'arrêter ici et l'emmener", a déclaré Amal Mint Cheikh Abdallahi, qui s'exprimait depuis la présidence à Nouakchott.
"C'est un coup d'Etat en bonne et due forme", a-t-elle ajouté.
Amal Mint Cheikh Abdallahi a précisé que la présidence était toujours occupée par des hommes en armes. "Devant le salon, notre cuisine, il y a des sentinelles armées", a-t-elle indiqué, précisant n'avoir pas entendu de coups de feu lors de l'opération.
"Je ne peux pas sortir de la résidence. La ligne du standard a été coupée", a-t-elle encore dit.
.
Citation:
Mauritanie: démission/48 parlementaires
Source : AFP
04/08/2008 | Mise à jour : 21:58 | Commentaires 1 .
Quarante-huit parlementaires ont annoncé leur démission collective du parti au pouvoir en Mauritanie et leur intention de former un nouveau parti, fragilisant ainsi la mouvance présidentielle. "Nous, signataires de l'actuelle déclaration, sénateurs et députés, annonçons notre démission du PNDD" (Pacte national pour la démocratie et le développement), a annoncé un porte-parole des parlementaires "frondeurs", Sidi Mohamed Ould Maham. "Le processus démocratique a été dévié de son cours normal et a été transformé en moyen pour le détournement des deniers publics et la gabegie", a-t-il accusé.
Sidi Mohamed Ould Maham lisait une déclaration au cours d'un grand rassemblement dans une maison des jeunes, à Nouakchott, sous les applaudissements nourris de sympathisants. Les démissionnaires - 25 députés (sur 48 du PNDD) et 23 sénateurs (sur 41 du PNDD) de différentes régions du pays - ont critiqué l'exercice du "pouvoir personnel" du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi qui a, selon eux "déçu les espoirs des Mauritaniens". Ils ont appelé les militants du PNDD à les rejoindre pour former un parti capable "d'assurer le changement escompté".
Le PNDD perd ainsi la majorité au Parlement même s'il y reste le plus grand parti. Le président Ould Cheikh Abdallahi avait menacé de dissoudre l'Assemblée nationale si les députés "frondeurs" en arrivaient à lui barrer la route, une éventuelle alliance conclue entre eux et l'opposition pouvant leur assurer une majorité confortable.
Ces parlementaires "frondeurs" avaient obtenu début juillet la démission du gouvernement sous la menace d'une motion de censure.
Tout récemment, ils avaient déposé une demande de session extraordinaire du Parlement (aussitôt rejetée par le gouvernement) pour discuter de la création de commissions d'enquêtes sur le programme de lutte contre la hausse des prix et "les modes de financement" de la fondation de l'épouse du président.
Les responsables du PNDD avaient tenté ces derniers jours de diviser les rangs des élus frondeurs et de s'assurer le soutien d'autres partis représentés au Parlement, a-t-on indiqué au sein du parti au pouvoir.
Y-a-t-il des spécialistes sur la Mauritanie car il me semblait que ce pays avait fait une transition assez paisible après le passage de Eli Ould Mohamed Val. _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
La Mauritanie,un pays ? Une bande de désert où les anciens nomades jouent l'élite nationale.En tout cas AREVA ne peut que se frotter les mains.Rien ne me surprends plus de ce coté avec la présence plus qu 'importante des intérêts français.Il faudra que le prochain président réfléchisse par dix fois avant de révoquer les membres de l'armée ou de sa garde rapprochée et surtout de titiller les intérêts de la métropole
Le 27 mars, lors d'une conférence de presse, Nicolas Sarkozy s'est rendu coupable d'un étonnant mensonge d'Etat. Interrogé sur l'attitude de la France face au putsch qui a renversé le Président mauritanien en août, Sarkozy a prétendu avoir passé à ce dernier un coup de téléphone. Intox.
C’est une affaire qui n’arrangera pas l’image déjà controversée de Nicolas Sarkozy en Afrique. Mercredi, la rubrique Désintox montrait comment Sarkozy a dérapé lors d’une conférence de presse au Niger, le 27 mars, en présentant le putsch en Mauritanie comme un quasi non-évènement. Le président français avait occulté aussi bien les condamnations internationales unanimes que les protestations locales, politiques ou populaires. Une vision très accommodante avec les putschistes qui avait suscité de vives réactions et dont certains observateurs suggéraient qu’elle a été soufflée par la bonne vieille Françafrique, décidée à frayer avec le nouveau pouvoir. Mais Sarkozy ne pourra seulement arguer la désinformation. Car lors de la même conférence de presse, pour réfuter toute ambiguïté de la position française, il a ajouté un énorme mensonge : «Quand le président démocratiquement désigné a été retenu, moi-même je l’ai appelé.» Sauf que…
Désintox
Nicolas Sarkozy a reçu un message, trois jours après ses déclarations à Niamey. Il émane d’un diplomate français, fin connaisseur de la Mauritanie, qui lui dit ceci : «Permettez-moi de vous rappeler que vous n’avez jamais parlé au téléphone avec le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, ni pendant qu’il était au secret au palais des Congrès de Nouakchott depuis le putsch du 6 août, ni ensuite dans son village de Lemden, où il est assigné à résidence.» Et le correspondant de Sarkozy de lui donner, à toutes fins utiles, le numéro de téléphone de son homologue mauritanien. Ce n’était pas une blague.
Contactée par Libération, la fille du président déchu, Amal Mint Cheikh Abdallahi, confirme ce qui ressemble à un étonnant bobard d’Etat : «Le président Sarkozy n’a jamais appelé le président Abdallahi. On est tombé des nues l’en écoutant dire le contraire lors de la conférence de presse.» La surprise a dû être d’autant plus saumâtre qu’Abdallahi, premier président démocratiquement élu du pays, en mars 2007, avait sollicité un tel échange. En vain. «Après le putsch, le Président a reçu l’ambassadeur de France en Mauritanie et lui a fait savoir qu’il souhaitait s’entretenir avec le chef de l’Etat français. Il ne s’est rien passé depuis», affirme la fille du dirigeant renversé. C’est elle qui a eu les seuls contacts directs avec Paris, via des conseillers de l’Elysée en charge des questions africaines. La junte n’a pas été moins bien traitée : ses dirigeants ont été reçus par le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant.
Les services de l’Elysée, que nous avons joints pour avoir une explication sur ce coup de fil «fantôme», nous ont affirmé n’avoir pas d’«éléments d’information» à donner sur le sujet, ajoutant seulement : «La position de la France n’a pas changé, elle est toujours en faveur d’un retour à l’ordre constitutionnel en Mauritanie.»
Il faudra plus que ces déclarations de principe pour lever les ambiguïtés nées des mensonges d’un président qui nie les résistances au putsch et invente un coup de fil de soutien imaginaire au chef d’Etat déchu. Dans la même conférence de presse de Niamey, le 27 mars, Nicolas Sarkozy appelait de ses vœux la «transparence» comme base de la nouvelle relation entre la France et l’Afrique. Il reste à l’évidence du chemin à parcourir. _________________ Les Toiles de Maryjane
Posté le: Lun 20 Avr 2009 21:15 Sujet du message: Re: Crise en Mauritanie: Coup d'Etat
WILDCAT a écrit:
Depuis le 04 août 2008 la Mauritanie traverse une crise politique suite à la démission de 48 députés. Quelques jours après on nous annonce un coup d'Etat.
Citation:
Mauritanie : la fille du président confirme
Source : AFP
06/08/2008 | Mise à jour : 12:20 | .
La fille du président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi a confirmé l'arrestation de son père aujourd'hui et a dénoncé un "coup d'Etat en bonne et due forme", dans un entretien à la radio RFI.
"Le président vient d'être arrêté par un commando (de militaires), qui sont venus le chercher, l'arrêter ici et l'emmener", a déclaré Amal Mint Cheikh Abdallahi, qui s'exprimait depuis la présidence à Nouakchott.
"C'est un coup d'Etat en bonne et due forme", a-t-elle ajouté.
Amal Mint Cheikh Abdallahi a précisé que la présidence était toujours occupée par des hommes en armes. "Devant le salon, notre cuisine, il y a des sentinelles armées", a-t-elle indiqué, précisant n'avoir pas entendu de coups de feu lors de l'opération.
"Je ne peux pas sortir de la résidence. La ligne du standard a été coupée", a-t-elle encore dit.
.
Citation:
Mauritanie: démission/48 parlementaires
Source : AFP
04/08/2008 | Mise à jour : 21:58 | Commentaires 1 .
Quarante-huit parlementaires ont annoncé leur démission collective du parti au pouvoir en Mauritanie et leur intention de former un nouveau parti, fragilisant ainsi la mouvance présidentielle. "Nous, signataires de l'actuelle déclaration, sénateurs et députés, annonçons notre démission du PNDD" (Pacte national pour la démocratie et le développement), a annoncé un porte-parole des parlementaires "frondeurs", Sidi Mohamed Ould Maham. "Le processus démocratique a été dévié de son cours normal et a été transformé en moyen pour le détournement des deniers publics et la gabegie", a-t-il accusé.
Sidi Mohamed Ould Maham lisait une déclaration au cours d'un grand rassemblement dans une maison des jeunes, à Nouakchott, sous les applaudissements nourris de sympathisants. Les démissionnaires - 25 députés (sur 48 du PNDD) et 23 sénateurs (sur 41 du PNDD) de différentes régions du pays - ont critiqué l'exercice du "pouvoir personnel" du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi qui a, selon eux "déçu les espoirs des Mauritaniens". Ils ont appelé les militants du PNDD à les rejoindre pour former un parti capable "d'assurer le changement escompté".
Le PNDD perd ainsi la majorité au Parlement même s'il y reste le plus grand parti. Le président Ould Cheikh Abdallahi avait menacé de dissoudre l'Assemblée nationale si les députés "frondeurs" en arrivaient à lui barrer la route, une éventuelle alliance conclue entre eux et l'opposition pouvant leur assurer une majorité confortable.
Ces parlementaires "frondeurs" avaient obtenu début juillet la démission du gouvernement sous la menace d'une motion de censure.
Tout récemment, ils avaient déposé une demande de session extraordinaire du Parlement (aussitôt rejetée par le gouvernement) pour discuter de la création de commissions d'enquêtes sur le programme de lutte contre la hausse des prix et "les modes de financement" de la fondation de l'épouse du président.
Les responsables du PNDD avaient tenté ces derniers jours de diviser les rangs des élus frondeurs et de s'assurer le soutien d'autres partis représentés au Parlement, a-t-on indiqué au sein du parti au pouvoir.
Y-a-t-il des spécialistes sur la Mauritanie car il me semblait que ce pays avait fait une transition assez paisible après le passage de Eli Ould Mohamed Val.
Que des coups d'Etat en Mauritanie !
Ils sont légion même si on en parle peu et même si souvent ils se sont faits sans effusion de sang
Les années Ould Taya restent .... et si ce dernier est bien tranquillement réfugié au Qatar , qui ne dit qu'il tire "les ficelles" ?? .........
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum