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Burundi : La police protège des albinos menacés de mort

 
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GrandKrao
Bon posteur


Inscrit le: 17 Fév 2005
Messages: 889

MessagePosté le: Dim 05 Oct 2008 14:30    Sujet du message: Burundi : La police protège des albinos menacés de mort Répondre en citant

Les croyances sont tenaces, même les plus nuisibles à ceux(Nations et sociétés) qui les colportent !

Citation:


http://www.afrik.com/breve14480.html


Burundi - Tanzanie

Burundi : La police protège des albinos menacés de mort
Quatre albinos ont été placés jeudi sous la protection de la police de Ruyigi dans la province du centre du Burundi, d’après Bbc News. Ces albinos craignaient pour leur vie, après que trois de leurs congénères avaient été tués et mutilés, par des malfrats probablement liés à des sorciers de la Tanzanie voisine. En moins d’un an, 26 albinos ont été tués en Tanzanie. Les albinos sont habituellement victimes de sacrifices humains dans certains pays africains, et leurs organes vendus à des sorciers, qui les utilisent dans des pratiques de magie noire sensées apporter la richesse. (Vendredi 3 Octobre - 16:19)

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GrandKrao
Bon posteur


Inscrit le: 17 Fév 2005
Messages: 889

MessagePosté le: Mer 24 Déc 2008 13:28    Sujet du message: Répondre en citant

En 2008 on en est toujours à ce genre de croyances?
Aujourd'hui le sujet est repris par la presse occidentale!
les faibles moyens mis sur l'éducation et la sécurité explique en partie ce genre d'actes, mais je suis interloqué par la difficulté qu'ont les forces de l'ordre à mettre la main sur les auteurs de ces méfaits! Seraient-ils protégés par la population, ou par une partie des responsables qui adhèrent à ces pratiques Macabres!?

Citation:


http://www.lemonde.fr/afrique/article/2008/12/22/au-burundi-la-traque-des-albinos_1134082_3212.html

Au Burundi, la traque des albinos
LE MONDE | 22.12.08 | 16h05 • Mis à jour le 22.12.08 | 17h51


ENVOYÉ SPÉCIAL BUJUMBARA

Cette nuit-là, les machettes étaient aiguisées. "Sept bandits ont fait irruption dans la maison, raconte Nicodème Gahimbare, procureur de Ruyigi, province située à l'est du Burundi. Trois ont menacé la famille avec des kalachnikovs, pendant que les quatre autres découpaient l'albinos, qui était toujours vivant. Ils ont commencé par les bras puis ont tranché les jambes et enfin la tête. L'un d'entre eux recueillait le sang dans un bidon... Puis, ils sont repartis en laissant dans la pièce ce qui restait du corps." Depuis septembre, les albinos du Burundi sont victimes d'une traque effroyable, sordide et insensée. Cinq meurtres, plus abominables les uns que les autres, ont déjà été commis. Hommes ou femmes, garçons ou fillettes, les albinos sont devenus bien malgré eux les cibles d'un marché fort lucratif.
Sur le même sujet

On ne compte plus les légendes africaines qui entourent les albinos, victimes d'une maladie génétique qui se caractérise par une absence de pigmentation de la peau, des poils, des cheveux et des yeux. Mi-hommes, mi-dieux, selon les régions, leur "blancheur" pourrait apporter toutes sortes de pouvoirs, bénéfiques ou maléfiques. Au Cameroun, au Mali et dans d'autres pays du continent, on attribue à ces "enfants blancs" nés de parents noirs des forces surnaturelles. "Ici, dans la région des Grands Lacs, nous sommes considérés comme les enfants du soleil, de la chance, explique avec un air de dégoût Cassim Kazungu, président de l'Association des albinos du Burundi. Alors, certains sorciers, principalement originaires de Tanzanie, racontent que s'ils mélangent nos os et notre sang à certaines potions magiques, ils seront capables de confectionner des gris-gris pour obtenir de l'or, de la chance ou une éternelle jeunesse. On nous assassine pour des histoires de sorcellerie..."

C'est principalement sur les bords du lac Victoria que seraient nées ces légendes. Autour du plus grand lac africain, on raconte, par exemple, que verser du sang d'albinos sur une mine d'or pourrait suffire à faire jaillir des pépites, sans même avoir à creuser la terre. Chez les pêcheurs, on soutient que le fait d'appâter les eaux du lac avec un bras ou une jambe découpée sur un corps d'albinos permettrait d'attraper de gros poissons, le ventre gorgé d'or...

En attendant, c'est l'appât du gain qui nourrit ces massacres humains. "L'un des bandits qui a été arrêté après un meurtre a dit qu'on lui avait promis 1 million de franc burundais (650 euros), explique Cassim Kazungu. La peau des albinos vaut une fortune et nous sommes dans un pays où les gens ont faim... Il faudrait que le gouvernement prenne des mesures très sévères à l'encontre des tueurs." Deux hommes ont déjà été condamnés à la peine capitale, mais celle-ci est en passe d'être abolie, ce qui accroît l'angoisse des albinos.

Sur les rives du lac Tanganyika, où l'espérance de vie est de 43 ans, où l'indice de développement humain (IDH) classe le pays à la 169e place mondiale (sur 177), la guerre civile, qui a opposé les ethnies hutu et tutsi entre 1993 et 2006, a fait près de 300 000 morts. La tension ethnique est aujourd'hui retombée et, jour après jour, la paix avance. Jeudi 4 décembre, un accord de cessez-le-feu, conclu avec tous les autres mouvements rebelles en 2006, a été signé entre le gouvernement et le FNL (Forces nationales de libération), le dernier groupe en activité. Mais les massacres ethniques ont laissé des séquelles psychologiques irréversibles, inquantifiables, et une économie en lambeaux. Le soir, dans certains quartiers de Bujumbura, la capitale, on raconte qu'il suffit de "10 000 francs "bou"" (6,50 euros) pour acheter la vie d'un homme...

C'est en Tanzanie, pays de 40 millions d'habitants qui borde le Burundi à l'est, que les premiers meurtres ont été commis. Depuis le début de l'année, il y en aurait déjà eu une trentaine, alimentant des réseaux dirigés par certains notables. Le Parlement européen a adopté, le 3 septembre, une résolution condamnant "vigoureusement" l'assassinat d'albinos dans ce pays.

Les autorités tanzaniennes ont pris des mesures de protection, comme l'instauration d'un recensement et la mise en place d'un service d'escorte pour les enfants se rendant à l'école. Le gouvernement a surtout annoncé que des sanctions très sévères, allant jusqu'à la peine de mort, seraient prises contre toute personne mêlée à ces crimes rituels. Quelques trafiquants et une cinquantaine de sorciers auraient été arrêtés dans la foulée.

L'apparition de cette traque sur le sol burundais pourrait résulter des mesures prises en Tanzanie. Les frontières sont poreuses, surtout lorsque les trafics génèrent des sommes colossales... "Le gouvernement tanzanien a agi rapidement en faisant du meurtre des albinos un crime puni de la peine capitale, a déclaré Olalekan Ajia, responsable de l'Unicef au Burundi, le 19 novembre. Du coup, les sorciers et autres charlatans sont partis pour le Burundi." Le retour de 100 000 réfugiés burundais vivant dans des camps le long de la frontière tanzanienne est une autre hypothèse avancée.

Jusque-là épargné, le Burundi, qui recense près de 150 albinos sur une population de 8 millions d'habitants, déplore donc aujourd'hui 5 meurtres et un disparu. Début décembre, un homme en tenue militaire armé d'une machette a tenté une agression. Il a été arrêté par le père de l'albinos, qui a été sérieusement blessé lors de l'altercation. Roué de coups par les gens du village, l'agresseur est décédé le lendemain.

Les albinos du Burundi vivent la peur au ventre. "Je ne sors plus de chez moi car, même si la capitale est pour l'instant épargnée, je me sens en insécurité, lâche Pascal, 28 ans, un habitant de Bujumbura. Mais je suis bien obligé d'aller faire mes courses... Sur le trottoir, les gens disent en me regardant : "Regardez, le beau paquet d'argent qui déambule !" D'autres stoppent leur voiture à ma hauteur et me menacent : "Tu vaux l'équivalent de trois camionnettes, on va te vendre en morceaux..." Nous vivons un véritable cauchemar." Quelques ruelles plus loin, Nathalie, 25 ans, n'est guère plus sereine. "La situation est très difficile et j'ai peur, dit-elle. Mais je suis surtout très inquiète pour ceux qui vivent à l'extérieur de la capitale." Rien n'arrête les tueurs. Pour découper les membres d'une adolescente de 16 ans, tuée quelques jours plus tôt, certains sont allés jusqu'à déterrer deux fois son cadavre...

orsque les premiers meurtres ont été commis, dans la région de Ruyigi, à mi-chemin entre Bujumbura et la frontière tanzanienne, Nicodème Gahimbare, procureur de la province, a parcouru la région pour proposer aux albinos de les héberger chez lui. L'homme a pris des risques pour assurer leur protection. Il a payé de sa poche, aussi. "Il fallait vraiment faire quelque chose pour ces gens, dit-il. Les atrocités des attaques se propageaient à travers les villages, et ils vivaient de plus en plus dans l'angoisse... Dans une même famille, je me souviens qu'il y en avait quatre ! Plus loin, un curé a accepté que je lui en confie quelques-uns... Pendant une semaine, j'en ai hébergé huit. Très vite, on a atteint la vingtaine ! Il en arrivait presque tous les jours des villages alentour..."
Sur le même sujet

Le gouvernement s'est alors penché sur leur sort. Les ONG, les pouvoirs publics et la communauté internationale se sont mobilisés. L'ambassade de France a été l'une des premières à réagir en envoyant des vivres et des matelas dans la maison. L'Union européenne a fait parvenir à Ruyigi des vêtements et des chapeaux pour protéger leur peau, sur laquelle se forment des croûtes après des expositions prolongées au soleil. "Ils vivaient dans des conditions d'hygiène déplorables, confie un Français qui a fait quelques visites à Ruyigi dans un but humanitaire. La maison, qui n'avait ni eau ni électricité, possédait seulement 3 chambres. J'y ai compté 34 albinos..."

Début décembre, une nouvelle demeure a été trouvée. Elle n'est toujours pas raccordée à l'eau et à l'électricité, mais elle est plus spacieuse puisqu'elle compte 10 chambres. On y trouve 39 "enfants du soleil", âgés de 6 mois à 62 ans, auxquels il faut ajouter 6 accompagnateurs (parents, frères ou soeurs). Le loyer est pris en charge par le gouvernement et non plus par l'Association des albinos, "dont les comptes sont totalement vides", indique le président.

L'Etat s'est engagé à prendre à sa charge les 8 policiers, contre 4 auparavant, qui assurent la sécurité de la maison. "On pensait que la situation durerait quelques mois, mais elle perdure, déplore Nicodème Gahimbare. Un jeune albinos est retourné dans son village, mais il s'est fait attaquer dans sa propre maison. Ceux qui sont sous notre protection ont tellement peur de rentrer qu'ils ne veulent plus repartir..."

Le gouvernement burundais, avec l'appui de la communauté internationale, vient de lancer plusieurs campagnes de sensibilisation à travers le pays. Mais s'il faudra du temps pour enseigner la tolérance, il en faudra encore plus pour faire taire les croyances. "Autrefois, on disait qu'un albinos qui naissait de parents noirs portait forcément malheur, car il était l'enfant d'une mère volage, lâche Cassim Kazungu. Il était rejeté et vivait comme un marginal, un laissé-pour-compte. Maintenant, on fait croire aux gens que nous portons chance. Alors, on nous massacre !"


orsque les premiers meurtres ont été commis, dans la région de Ruyigi, à mi-chemin entre Bujumbura et la frontière tanzanienne, Nicodème Gahimbare, procureur de la province, a parcouru la région pour proposer aux albinos de les héberger chez lui. L'homme a pris des risques pour assurer leur protection. Il a payé de sa poche, aussi. "Il fallait vraiment faire quelque chose pour ces gens, dit-il. Les atrocités des attaques se propageaient à travers les villages, et ils vivaient de plus en plus dans l'angoisse... Dans une même famille, je me souviens qu'il y en avait quatre ! Plus loin, un curé a accepté que je lui en confie quelques-uns... Pendant une semaine, j'en ai hébergé huit. Très vite, on a atteint la vingtaine ! Il en arrivait presque tous les jours des villages alentour..."
Sur le même sujet

Le gouvernement s'est alors penché sur leur sort. Les ONG, les pouvoirs publics et la communauté internationale se sont mobilisés. L'ambassade de France a été l'une des premières à réagir en envoyant des vivres et des matelas dans la maison. L'Union européenne a fait parvenir à Ruyigi des vêtements et des chapeaux pour protéger leur peau, sur laquelle se forment des croûtes après des expositions prolongées au soleil. "Ils vivaient dans des conditions d'hygiène déplorables, confie un Français qui a fait quelques visites à Ruyigi dans un but humanitaire. La maison, qui n'avait ni eau ni électricité, possédait seulement 3 chambres. J'y ai compté 34 albinos..."

Début décembre, une nouvelle demeure a été trouvée. Elle n'est toujours pas raccordée à l'eau et à l'électricité, mais elle est plus spacieuse puisqu'elle compte 10 chambres. On y trouve 39 "enfants du soleil", âgés de 6 mois à 62 ans, auxquels il faut ajouter 6 accompagnateurs (parents, frères ou soeurs). Le loyer est pris en charge par le gouvernement et non plus par l'Association des albinos, "dont les comptes sont totalement vides", indique le président.

L'Etat s'est engagé à prendre à sa charge les 8 policiers, contre 4 auparavant, qui assurent la sécurité de la maison. "On pensait que la situation durerait quelques mois, mais elle perdure, déplore Nicodème Gahimbare. Un jeune albinos est retourné dans son village, mais il s'est fait attaquer dans sa propre maison. Ceux qui sont sous notre protection ont tellement peur de rentrer qu'ils ne veulent plus repartir..."

Le gouvernement burundais, avec l'appui de la communauté internationale, vient de lancer plusieurs campagnes de sensibilisation à travers le pays. Mais s'il faudra du temps pour enseigner la tolérance, il en faudra encore plus pour faire taire les croyances. "Autrefois, on disait qu'un albinos qui naissait de parents noirs portait forcément malheur, car il était l'enfant d'une mère volage, lâche Cassim Kazungu. Il était rejeté et vivait comme un marginal, un laissé-pour-compte. Maintenant, on fait croire aux gens que nous portons chance. Alors, on nous massacre !"


Pierre Lepidi
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GrandKrao
Bon posteur


Inscrit le: 17 Fév 2005
Messages: 889

MessagePosté le: Ven 22 Mai 2009 17:05    Sujet du message: Répondre en citant

Voilà du concret dans la lutte contre certaines pratiques qui nuisent à la vie humaine et de la communauté!

Citation:
http://www.afrik.com/article16809.html


Burundi : la justice au secours des albinos
Onze personnes ont comparu devant le tribunal de Ruyigi

Des Burundais, accusés d’avoir assassiné des albinos, comparaissent devant la justice. Leur procès qui s’était ouvert, mardi, au tribunal de Ruyigi, au Burundi, a été reporté au 28 mai. Les onze prévenus, qui encourent la prison à perpétuité, se seraient livrés à un trafic d’organes humains commandité par des sorciers tanzaniens.


mercredi 20 mai 2009, par Stéphanie Plasse

La justice burundaise appelle, pour la première fois à la barre, les assassins présumés d’albinos. Leur procès qui avait débuté, mardi, au tribunal de Ruyigi, a été reporté. L’audience a été fixée au 28 mai pour permettre aux témoins à décharge, cités par les prévenus, de se présenter devant les juges. Ces onze personnes sont tous des hommes, essentiellement de simples villageois. « Je pense qu’ils ont tué pour l’argent et non par croyance », explique, à Afrik.com, Cassim Kazungu, le président de l’association sans frontière des albinos au Burundi.

Les prévenus encourent la prison à perpétuité et n’ont aucun avocat pour les représenter. Huit d’entre eux sont accusés d’avoir « tué et mutilé des albinos, à commencer par une petite fille du nom de Violette Harerimana, le 8 septembre 2008 », a déclaré, le procureur en charge du dossier, Nicodème Gahimbare, lors de l’audience qui a duré 8 heures. « C’est une avancée pour les droits des albinos. Ce procès médiatisé va changer les mentalités. Le gouvernement va sans doute plaider pour notre cause auprès des bailleurs comme l’Union européenne et l’Ambassade de France », confie Cassim Kazungu. Pour l’instant, tous les accusés ont plaidé non coupable pour les crimes rituels perpétrés, pour la plupart dans la province de Ruyigi, entre septembre 2008 et mars 2009.

Trafic d’organes humains

« Je pense que nous sommes parvenus à démanteler le réseau qui est responsable d’une dizaine d’assassinats d’albinos ; pour preuve, aucun albinos n’a plus été tué depuis le mois de mars et l’arrestation de ces assassins présumés », a déclaré, à l’AFP, le procureur dans la salle du tribunal où une quinzaine d’albinos, dont des enfants, assistaient au procès. Toutefois, il a reconnu que les accusés étaient des exécutants, des intermédiaires et non les commanditaires des meurtres rituels qui se trouvent en Tanzanie. Les autorités burundaises soupçonnent les sorciers tanzaniens d’utiliser les membres d’albinos pour confectionner des gris grigris porte-bonheur. Durant cette première journée d’audience, cet aspect du dossier n’a pas été abordé. Pour cause, au Burundi comme en Tanzanie, les crimes rituels d’albinos restent encore très tabous.

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