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ANOREXIE : Roman d’une Africaine anorexique

 
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Auteur Message
GrandKrao
Bon posteur


Inscrit le: 17 Fév 2005
Messages: 889

MessagePosté le: Sam 27 Déc 2008 01:45    Sujet du message: ANOREXIE : Roman d’une Africaine anorexique Répondre en citant

Grionautes ! j'ai choisi de poster dans cette rubrique plutôt que actualité diaspora France par ce que le sujet traiter m'interpelle plus que l'auteur du Roman: l'ANOREXIE !

Je l'ai toujours perçu comme une maladie ou plutôt un mal de pays riche et cela quelque soit la couleur de la peau; j'ai été conforté en cela par quelque déclarations de nutritionniste et autres expert sur le fait qu'il n'y avait pas de cas avéré dans les pays pauvres!
cependant dans ma vie à travers mes rencontres, emplois, formations...actualité social, politique ou économique récente et passée, je sais que personne n'est a l'abri de dire des conneries et cela quelque soit sa science, diplômé ou non !

Résultat: j'ai un gros point d'interrogation sur l'existence et la perception éventuelle qu'aurait un tel phénomène ou mal dans des pays pauvres?
En avez vous entendu parler ou vécu en tant qu'acteur(si cela ne vous dérange pas d'en parler) ou témoin dans ces pays?

Au Gabon je n'ai pas rencontré ce genre de cas, en même temps je ne connais pas tous les homes et femmes qui composent la population du Pays!

Lisez et donnez vos avis et commentaires!

Citation:


http://www.afrik.com/article15938.html

Roman d’une Africaine anorexique
Aïssatou Seck raconte sa maladie dans un ouvrage

L’anorexie n’est pas l’apanage des petites adolescentes européennes. La maladie touche aussi les Africaines, contrairement aux idées reçues. Avec le roman Et à l’aube, tu t’en allais, l’écrivaine ivoiro-sénégalaise Aïssatou Seck a trouvé un prétexte pour raconter son passé d’anorexique.


vendredi 26 décembre 2008, par Falila Gbadamassi

« L’anorexie, une maladie de Blancs ? », pensent beaucoup d’Africains. Qu’ils se détrompent, Aïssatou Seck, l’auteur de Et à l’aube, tu t’en allais, publié aux éditions Bénévent, en donne la preuve. Dans son roman, dont Lâme, l’héroïne, est atteinte du mal qui l’a miné pendant de nombreuses années, elle raconte les ravages de ce qu’on l’aurait pu prendre pour un simple mal d’amour. « Je m’appelle Lâme. Depuis cinq minutes, je survole mon corps inanimé dont je pense avoir été extraite. » De ce coma profond, Lâme raconte sa passion pour un homme marié et ses tourments d’anorexique. « Je suis encore rongée par ce mal atroce qui m’oblige à ignorer mon appétit et à écouter cette voix intérieure – qui a étrangement les intonations de ma Mère – qui me trouvait tour à tour trop maigre, trop grosse, puis à nouveau trop maigre. », confie-t-elle. Si Et à l’aube, tu t’en allais n’est pas une autobiographie, il s’inspire incontestablement de faits réels : la vie d’Aïssatou Seck.

Comme une intruse

« Il y a des choses que vit Lâme que j’ai vécues, comme la paralysie. J’ai eu aussi des voix dans la tête. Dans l’expression de ses douleurs, même si ce ne sont pas les mêmes, Lâme me rejoint », explique l’écrivaine ivoiro-sénégalaise de 42 ans. « Plus les corps de femmes me fascinaient, plus je m’efforçais d’effacer le mien. (…) Plus je surprenais le regard admirateur des hommes, plus j’éprouvais de joie à me soustraire de leurs envies lubriques… », confie Lâme. Mais, tient à préciser Aïssatou Seck, « l’anorexie ne naît pas toujours d’un besoin de maigrir. Si on ne veut pas de cette image qui nous est renvoyée, c’est à cause de toutes ses douleurs qu’on éprouve et qui finissent par nous rendre mal à l’aise avec notre propre corps ».

L’anorexie débarque dans la vie d’Aïssatou Seck en 1990. Economiste du développement, elle travaille alors à la Banque Mondiale, aux Etats-Unis où elle vit avec l’une de ses sœurs. Un poids difficile à supporter pour sa cadette à qui elle interdit de faire part de ses troubles alimentaires à ses parents qui vivent en Arabie Saoudite. Un pays où leur père travaille pour une importante banque de développement. « Arrêter de manger, n’est pas un acte volontaire. Cependant, au fur et à mesure, je ne voulais plus rien. J’ai commencé par dire que je n’aimais plus ça ou ça. Je ne savais pas alors que j’étais anorexique, je me pensais tout simplement végétarienne ». Les médecins, non plus, ne font pas le diagnostic de cette maladie. « Quand j’ai commencé à maigrir, j’ai vu plusieurs psychiatres aux Etats-Unis qui ne l’ont pas fait parce qu’ils pensaient que les femmes africaines et asiatiques ne pouvaient pas être anorexiques. Tout comme on n’imagine que l’anorexie ne frappe que les adolescentes ou que les femmes. Un médecin dakarois m’a confié qu’il avait comme patient un homme d’une soixantaine d’années qui souffrait d’anorexie. »

« Papa, je ne marche pas, mais ma tête fonctionne »

Mais ses parents qui viennent lui rendre visite s’aperçoivent du manque d’appétit d’Aïssatou. Son père le premier. Puis sa mère quand la jeune femme passe ses vacances auprès de ses parents. « Ça s’est vu tout de suite que je ne mangeais plus. Je suis un gourmet. J’avais fait une tournée gastronomique en France qui a fait grand bruit au sein de ma famille. Aujourd’hui encore, je continue d’aller dans de bons restaurants même si je ne mange plus comme avant ». En 1995, le couperet tombe et prend la forme d’une paralysie qui va la priver de ses jambes pendants trois ans. « C’était en décembre. Je venais de rendre un rapport important et j’avais changé de département parce que je le souhaitais. Je me suis levée, le lendemain, très fatiguée à tel point que je désirais ardemment que Dieu me reprenne la vie. Ce matin-là, il m’avait effectivement tout pris, sauf la vie. Je ne parlais plus, je ne mangeais plus et je ne me sentais plus les jambes ». Sa paralysie et les douleurs qu’elles engendrent sont vécues auprès de ses parents. « Je n’ai pas eu mes règles pendant 8 ans, j’ai perdu mes ovaires qui ont réapparu miraculeusement, je n’avais plus de cheveux, mes jambes gonflaient à cause de toutes mes carences alimentaires ».

Cependant, si son corps l’abandonne, ce n’est pas le cas de son cerveau. « Les anorexiques sont hyperactifs tant que leurs forces le leur permettent. Je suis restée trois mois sans dormir à la Banque mondiale. Je passais mes nuits devant mon ordinateur et je me préparais le matin pour aller travailler. J’ai avancé avec ma tête. » Dans la paralysie, Aïssatou ne renonce pas non plus à exercer une activité : « Papa, je ne marche pas, mais ma tête fonctionne », dit-elle à son père qui pense qu’elle n’en est pas capable. Mais elle arrive par un subterfuge à se faire engager comme traductrice dans sa banque. « Je me souviens d’une conférence à Téhéran, à laquelle je participais en tant que traductrice. Mes collègues ont été formidables : ils m’ont portée parce que je ne pouvais pas me déplacer avec mes jambes enflées, ni porter des chaussures. Pendant ma maladie, j’ai reçu tant de témoignages de gentillesse. Si je les avais reçus avant, peut-être ne serais-je pas tombée malade. » Plus tard, elle sera recrutée comme consultante en charge des questions relatives au développement liées aux femmes, l’une de ses spécialités, par l’établissement financier. Depuis 2001, Aïssatou Seck travaille pour la présidence ivoirienne en tant que conseiller spécial en charge de la lutte contre la pauvreté.

Assumer son anorexie et choisir de guérir

« L’anorexie m’a pris 15 ans de ma vie et m’a fait faire des choses incroyables. Ca va mieux aujourd’hui, je ne suis pas sûre qu’on s’en remette vraiment. Mais l’essentiel est de vouloir en sortir, d’arriver à évacuer les questions douloureuses de votre vie. Il y a un vrai travail à faire, on y arrive en parlant avec les psychothérapeutes, en écrivant. Écrire Et à l’aube, tu t’en allais s’apparente à un exutoire. ». Et Aïssatou Seck n’a pas fini de se libérer en utilisant sa plume. Elle prépare un nouvel ouvrage où elle livrera sans fards son expérience d’anorexique.

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youngsoldier
Bon posteur


Inscrit le: 07 Juil 2005
Messages: 595

MessagePosté le: Sam 27 Déc 2008 13:32    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'aime pas l'image d'Africains pauvres et mourrants de faim que certains peuvent se faire, mais je pense quand même que dans des foyers Africains pauvres où on n'a qu'un repas par jour, la probailité de voir sortir un anorexique est faible... Il me semble qu'il y a un certain nombre de problèmes qui sont plus spécifiques au monde occidental, si on trouve des cas de dépression en Afrique, et même peut-être des cas d'anorexie-comme ici, ils sont quand même plus nombreux en Europe.
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Adina
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Inscrit le: 22 Nov 2004
Messages: 341

MessagePosté le: Sam 27 Déc 2008 14:24    Sujet du message: Répondre en citant

youngsoldier a écrit:
Il me semble qu'il y a un certain nombre de problèmes qui sont plus spécifiques au monde occidental, si on trouve des cas de dépression en Afrique, et même peut-être des cas d'anorexie-comme ici, ils sont quand même plus nombreux en Europe.


Oui, surtout que cette dame est tombée malade pendant qu'elle vivait aux States, je ne suis pas certaine que cela lui serait arrivé au pays...
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Fille d'Afrique
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MessagePosté le: Dim 28 Déc 2008 17:23    Sujet du message: Répondre en citant

Ca alors ! Anorexie, Afrique et quoi d'autre ?
Je vous souhaite à tous de très bonnes fêtes de fin d'année.
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DJIBOUTIenforce
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Messages: 134

MessagePosté le: Ven 20 Mar 2009 23:35    Sujet du message: Répondre en citant

en Afrique en l'occurence ca serait plutot de la famine
sinon j'espere vraiment pas que ca existe c'est vraiment un luxe de se prendre la tete avec la nourriture.... bref laissons ces foutaises aux blancs no offense
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