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La Somalie..sation

 
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GrandKrao
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Inscrit le: 17 Fév 2005
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MessagePosté le: Lun 26 Jan 2009 23:09    Sujet du message: La Somalie..sation Répondre en citant

Si il y a un état qui doit véritablement servir d'avertissement pour les dirigeants et les populations des états africains c'est bien celui là!
Aujourd'hui sa côte est à la fois repère de pirates et lieux de pèches sauvages, vu qu'il n'y a d'état que sur le papier!
Mais comment en est on arriver là? Est ce la même route que risque prendre la RDC et d'autres?

Citation:


http://fr.allafrica.com/stories/200901260240.html

Somalie: L'anarchie s'installe

Bienvenu Ipan (stagiaire)

26 Janvier 2009

Kinshasa — L'Ethiopie a annoncé, hier dimanche 25 janvier, avoir achevé son retrait de Somalie, pays ravagé par la guerre civile où elle intervenait depuis fin 2006 aux côtés du gouvernement somalien contre une insurrection islamiste, mais qui était devenu un bourbier militaire pour ses troupes, a fait savoir l'AFP.

«L'armée éthiopienne a achevé avec succès son retrait de Somalie et s'est complètement retirée» du territoire somalien, a annoncé le ministre éthiopien de la Communication, Bereket Simon.

«Nous aiderons (le gouvernement somalien) à de nombreux niveaux pour ramener la paix dans le pays mais cela n'impliquera plus notre armée comme auparavant», a-t-il poursuivi, précisant que les soldats éthiopiens «resteront vigilants» à la frontière commune.

Des témoins interrogés par l'AFP à Baïdoa, à 250 km au nord-ouest de la capitale somalienne, ont confirmé les mouvements de troupes éthiopiennes et précisé que des convois avaient notamment quitté la ville tôt dimanche en direction de la localité frontalière de Dolo.

«J'ai vu au moins 30 véhicules militaires éthiopiens quitter Baïdoa tôt ce matin», a rapporté un résident, Abdiweli Yusuf. Ce retrait total, annoncé le 2 janvier 2009 par Addis Abeba, change drastiquement la donne en Somalie et en particulier à Mogadiscio, où le retrait des soldats éthiopiens avait été achevé le 15 janvier 2009.

Il fait planer encore plus d'incertitudes sur la sécurité dans ce pays pauvre en guerre civile depuis 1991, où la situation politique est également à un tournant: un nouveau Parlement, élargi aux islamistes modérés, doit prêter serment à partir de ce lundi 26 janvier afin d'élire un nouveau président après la démission le 29 décembre dernier d'Abdullahi Yusuf Ahmed au terme d'une crise politique.

Pire encore, avec le retrait des troupes éthiopiennes, les islamistes augmentent la fréquence des attaques et mènent la vie dure aux troupes gouvernementales et celles de l'Union africaine.


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GrandKrao
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MessagePosté le: Lun 26 Jan 2009 23:17    Sujet du message: Répondre en citant

Voilà un résumé de l'histoire politique de ce pays!

Citation:


http://fr.wikipedia.org/wiki/Somalie

En 1949, les Nations unies accordent à l'Italie un protectorat sur la Somalie tandis qu'un an plus tôt, la région de l'Ogaden fut attribuée à l'Éthiopie.

En 1959, la Somalie accède à l'indépendance. L'État somalien naît de la fusion des colonies italiennes (Somalia) au Sud et britannique au Nord (Somaliland). Par ailleurs, la France s'était arrogé dès 1862 la future république de Djibouti, qui devient un État souverain indépendant en 1977.

De 1960 à 1969, et sous la présidence d'Aden Abdullah Osman Daar puis de Abdirashid Ali Shermarke, la Somalie tente d'instaurer un gouvernement démocratique mais des luttes claniques entre le nord et le sud du pays, les relations tendues avec les pays limitrophes, font de ces années une période instable.

L'ère Barre

En 1969, à la suite d'un coup d'État et de l'assassinat d'Abdirashid Ali Shermarke, Mohamed Siyad Barre prend la tête du Conseil révolutionnaire suprême.

La guerre de l'Ogaden (1977 - 1978) contribue à affaiblir le pouvoir de Barre et favorise l'installation d'une famine endémique dont le paroxysme est atteint en 1984 (à cette époque, les citoyens des pays industrialisés sont invités à faire des dons : on parle de donner « du riz pour les Somaliens »). Pour continuer à gouverner, Barre est amené à durcir son régime. Les émeutes de 1990 le contraignent à l'abandon.

En 1991, le nord du pays déclare son indépendance et prend le nom de Somaliland, où les Issak, un des cinq grands clans (avec les Darod - Barre était Darod -, les Hawiyé, les Dir et les Sab) sont majoritaires. Siad Barre est finalement destitué le 26 janvier 1991. Ali Mahdi Muhammad lui succède jusqu'en novembre 1991, sans jamais réussir à s'imposer politiquement et militairement sur l'ensemble du territoire.

La Somalie n'a pas eu de gouvernement central depuis la fin de la dictature de Siad Barre.

Intervention de l'Organisation des Nations unies(américaine) de 1992

Suite à la guerre civile et aux menaces de famine, les Nations unies lancent une opération dite humanitaire à Mogadiscio à partir d'avril 1992 : l'Opération des Nations unies en Somalie. Les « casques bleus » pakistanais subissant de lourdes pertes face aux factions somaliennes, les grandes puissances interviennent.

En décembre 1992, sous mandat de l'ONU, les États-Unis lancent une opération dite humanitaire encadrée par son armée : l'opération « Restore Hope » (« Rendre l'espoir »). Il s'agit de la première intervention menée au nom du droit international d'ingérence humanitaire.[réf. nécessaire]

Le 3 octobre 1993, des forces spéciales (Rangers et Delta Force) des États-Unis arrêtèrent des proches de Mohamed Farrah Aidid, un des chefs de guerre qu'ils cherchaient à appréhender depuis août 1993, mais l'intervention tourna à la guérilla urbaine et finalement au fiasco ; c'est la Bataille de Mogadiscio durant laquelle 18 soldats américains (un 19e meurt quelques jours après) ainsi qu'un casque bleu malaisien et près d'un millier de Somaliens trouvèrent la mort. Les évènements d'octobre 1993 entre Aidid et les rangers américains ont inspiré le film La Chute du faucon noir de Ridley Scott en 2001.

De 1993 à 1995, les Nations unies envoient une force de maintien de la paix mal acceptée par la population. Devant les pertes américaines après l'opération du 3 octobre 1993, Bill Clinton décide de retirer ses troupes, et l'ONU prend le relais ; impuissante à normaliser la situation, elle se retirera définitivement en 1995. Le bilan humain pour l'ONU est de 151 casques bleus et 3 civils étrangers employés par les Nations-unies tués lors de cette opération.

En 1998, le nord-est du pays, le Puntland, déclare son indépendance.

Le 26 août 2000, le Parlement de transition en exil élit un nouveau président en la personne de Abdiqassim Salad Hassan, dans un contexte particulièrement difficile. Le pays reste aux prises avec des rivalités claniques.

Élection de Abdullahi Yusuf Ahmed


Le 10 octobre 2004, les parlementaires somaliens réunis à Nairobi (Kenya) ont élu à la présidence Abdullahi Yusuf Ahmed, ancien militaire âgé de 70 ans alors président du Puntland. Le 3 novembre suivant, toujours depuis Nairobi, le président a nommé Ali Mohamed Gedi, premier ministre avec pour mission de former un gouvernement de coalition avec les différents chefs de guerre du pays. Les institutions somaliennes siègent au Kenya par mesure de sécurité à l'égard de la situation intérieure de la Somalie. Les institutions en exil n'ont aucun contrôle sur le pays en dehors de certains quartiers de la capitale Mogadiscio, leur autorité n'est pas reconnue à l'intérieur du pays, mais uniquement par les gouvernements étrangers.

Depuis le 26 février 2006, le gouvernement de transition siège à Baidoa, en Somalie.

Prise de pouvoir par les islamistes

Au début de mois de juin 2006, les affrontements entre les membres de l'Alliance pour la restauration de la paix et contre le terrorisme, une alliance entre des chefs de guerre et le gouvernement de jure de la Somalie, soutenue par Washington, et les fondamentalistes musulmans de l'Union des Tribunaux Islamiques, ont vu la victoire de ces derniers pour le contrôle de Mogadiscio.

Le rétablissement de l'ordre se fait au nom de la seule structure législative stable et consensuelle du pays, la jurisprudence chaféite.

Le 13 juin 2006 à Nairobi, l'IGAD, qui regroupe le Kenya, l'Ouganda, le Soudan, Djibouti, l'Éthiopie, l'Érythrée et le gouvernement de transition de Somalie, décide d'interdire l'accès au territoire de ses pays membres aux miliciens de l'ARPCT fuyant devant l'avancée des tribunaux islamiques. Le plus important des tribunaux islamiques de Mogadiscio est nommé Hifka-Halane. Il sert de pouvoir judiciaire (civil et pénal), en jugeant les affaires en appliquant la charia.

Intervention éthiopienne de 2006


Fin décembre 2006, l'armée éthiopienne intervient et les tribunaux islamiques fuient Mogadiscio. L'Éthiopie prend ainsi le contrôle de la majeure partie du pays et le gouvernement de transition se déclare le gouvernement de facto du pays.

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GrandKrao
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MessagePosté le: Lun 26 Jan 2009 23:19    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


http://fr.allafrica.com/stories/200901230830.html

Somalie: Le PAM appelle à assurer la sécurité de son personnel sous peine de suspendre les distributions alimentaires

23 Janvier 2009

Nairobi — A la suite du meurtre de deux de ses employés au début du mois de janvier, le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies a appelé les autorités locales et les groupes armés du sud et du centre de la Somalie à assurer la sécurité de son personnel s'ils souhaitent le voir continuer à distribuer des vivres à des millions de Somaliens vulnérables.

« Nous n'allons pas arrêter les distributions alimentaires tout de suite, mais nous allons distribuer tous les vivres dont nous disposons actuellement dans le pays et ceux qui sont en cours d'acheminement, et cela s'arrêtera là », a déclaré Peter Goossens, représentant du PAM en Somalie, lors d'une conférence de presse tenue à Nairobi, le 22 janvier.

« Tant que nous n'aurons pas obtenu la garantie, de la part des dirigeants locaux et de la population, que notre personnel peut travailler en toute sécurité, nous ne poursuivrons pas nos activités », M. Goossens a expliqué que l'agence distribuerait au moins 57 000 tonnes de vivres (assez pour nourrir 2,5 millions de personnes) pendant deux mois.

« Notre seul but en Somalie, en tant qu'organisation internationale impartiale, est de soulager les souffrances du peuple somalien », a ajouté M. Goossens. « Nous ne pouvons le faire quand notre courageux personnel est pris pour cible ».

Des individus armés ont abattu Ibrahim Hussein Duale, un Somalien de 44 ans, alors qu'il surveillait le bon déroulement d'un programme d'alimentation scolaire, le 6 janvier, dans une école située près de Garbahare, chef-lieu de la région de Gedo.

Le 8 janvier, Mohamud Omar Moallim, un autre Somalien, âgé de 49 ans, a été lui aussi abattu tandis qu'il surveillait le déroulement d'une distribution de vivres aux déplacés internes d'un camp situé au nord-ouest de Mogadiscio.

Le PAM exige des « engagements concrets » de la part des dirigeants des communautés et des parties prenantes locales, afin d'assurer que son personnel soit protégé pour pouvoir poursuivre les opérations au cours des prochains mois, a indiqué M. Goossens.

« Avec le meurtre de deux de nos employés en trois jours, nous avons d'abord envisagé de suspendre les distributions alimentaires du PAM jusqu'à ce que la situation de sécurité s'améliore », a-t-il déclaré. « Mais une telle mesure porterait préjudice précisément aux populations que nous cherchons à aider, en particulier aux femmes et aux enfants qui souffrent le plus de ce conflit sans merci ».

« Nous voulons que les dirigeants des communautés se montrent volontaires et nous offrent clairement la garantie que les travailleurs du PAM seront en mesure de mener leurs activités humanitaires en toute sécurité. Nous continuerons de distribuer des vivres dans les régions où nous aurons obtenu des engagements concrets en matière de sécurité, mais nous ne travaillerons pas dans les zones où ces engagements n'auront pas été pris ».

Malgré la présence d'un gouvernement de transition dans le pays depuis 2004, certaines régions de Somalie sont contrôlées par des groupes armés et des organisations locales telles que l'Union des tribunaux islamiques ou Al Shabab, une milice locale.

Plus de dix années de conflit, la sécheresse et les prix élevés des vivres et des carburants se sont conjugués pour alimenter l'instabilité dans ce pays déchiré par la guerre, et pas moins d'un million de personnes ont été déplacées depuis le début de l'année 2007.
Liens Pertinents


Selon le PAM, ces facteurs ont porté à 3,25 millions (soit près de la moitié de la population) le nombre de personnes ayant besoin d'une aide humanitaire en Somalie. Les meurtres de janvier ont porté à quatre le nombre d'employés du PAM tués en

Somalie depuis août 2008. Cinq employés embauchés par l'agence ont été tués dans le pays en 2008. En tout, au moins 40 activistes de la société civile et travailleurs humanitaires ont été attaqués et tués en Somalie en 2008, selon les associations de défense des droits humains.

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GrandKrao
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MessagePosté le: Mar 27 Jan 2009 23:21    Sujet du message: Répondre en citant

Zheim a écrit:
Il manque trois points clés pour comprendre ce qui se passe en Somalie dans ce que tu copies au dessus GrandKrao :
Arrow Il manque toute l’histoire qui précède la colonisation : il n’y a jamais eu d’ « Etat » appelé Somalie dans cette région, ce truc est une pure construction de puissances étrangères là où il n’y en a jamais eu. Ca ne veut pas dire que c’ était pour autant l’ « anarchie » ou la « barbarie », puisque les Somaliens du XVIème, liés aux Somalis éthiopiens de toute façon, s’étaient déjà emparé de l’empire d’Ethiopie par exemple Cf. ici. Ben oui c’est vieux mais ça montre qu’il n’y avait pas « rien » avant la colonisation britannique mais bien des peuples organisés. Et c’est la première question que pose la Somalie : est-ce que le modèle d’Etat centralisé (qui lui peut très bien être synonyme de barbarie) a un sens dans ce contexte là. Le gouvernement transitoire qu’on essaye de remettre en place n’est soutenu par personne hors des puissances étrangères à la région de toute façon.

Arrow Il manque tout le rôle joué par les US en fond pendant les années 90 qui ont joué avec et le feu et l’islamisme dans la région, et qui se sont cassé quand ça a pêté.


Arrow Même Méles Zenawi que j’avais beaucoup critiqué ici, a reconnu avoir fait une erreur en intervenant en Somalie qq mois après être intervenu en sous-main de Bush, alors que dans toute la presse ici (ah oui tiens j’inclus grioo au fait), je n’ai jamais lu quelqu’un aller contre cette intervention
Tout ça je l’avais dis sur plusieurs fils ici
Et si tu lis l’anglais le plus clair est ce message résume tout en 14 points :
Arrow http://www.grioo.com/forum/viewtopic.php?p=100482#100482
Sinon on peut aussi lire le lien en français qui est en bas


Enfin je trouve à gerber, mais vraiment, tout ce barratin que sont en train de faire l’Europe, la Chine ou les US, sur les pirates somaliens : genre si tu crèves et tu la fermes ça va (ça, ça va faire près de vingt ans que ca dure) , si tu crèves mais tu nous pique un yacht ou une cargaison d’armements à destination de l’Afrique (dont personne aurait entendu parlé sans eux), ben là c’est l’armada qui débarque !
Pour le moment, vu le montant des rançons, c’est très clair : ce sont les pirates somaliens qui font le plus pour leur pays, et pas du tout ce gouvernement fantôche. Parce que je vois vraiment pas en quoi la fin de la piraterie bénéficierait a qui que ce soit. Evidemment c’est pas une solution, mais quand c’est une m… pareille c’est ça ou crever. Evidemment la deuxième option arrangerait boq du monde
En tout cas, le cas le plus proche de tout ça, c’est ce qui se passe en Afghanistan, et si y’a un jour une solution là bas, je crois que la même marchera en Somalie.

PS : Et pendant que dans toute la presse, on fait croire à tout le monde que y’a rien, que c’est vraiment le bordel dans la région, que c’est trop dangereux, etc., les suédois, les chinois, les américains s’en vont joyeusement creuser des puits de pétrole à quelques km à côté
Même méthodes au Darfour
[b]C'est pas beau l’hypocrisie hein ?
[/b]


Il est évident que les africains existaient avant l'arriver des européens!
Dans ta dernière partie, je fais le même constat , mais n'est ce pas l'absence d'un pouvoir central fort qui peut aussi expliquer ce comportement des sociétés étrangères? Elles négocient avec les hommes fort locaux et cette situation de tension est peut être entretenu dans le but que ces sociétés continuent de tirer les ressources du pays, et tan pis pour la redistribution des "recettes" à la population via des projets constructifs!
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GrandKrao
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MessagePosté le: Ven 30 Jan 2009 23:47    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


http://fr.allafrica.com/stories/200901300201.html

Somalie: L'élection du nouveau Président prévue vendredi à Djibouti

29 Janvier 2009

L'élection du nouveau Président de la Somalie aura lieu vendredi à Djibouti et les leaders somaliens, avec la communauté internationale, travaillent pour s'assurer de sa transparence et de son caractère équitable, a déclaré jeudi le représentant de l'ONU Ahmedou Ould-Abdallah.

« Plusieurs candidats, dont des leaders du gouvernement fédéral de transition et de l'opposition de l'Alliance pour la re-libération de la Somalie (ARS), se présenteront », a dit Ahmedou Ould-Abdallah, représentant spécial du Secrétaire général pour la Somalie.

Les candidats auront l'occasion de présenter leur programme devant le Parlement avant que celui-ci fasse son choix.

Le nouveau président sera confirmé dans les 24 heures, après quoi il se rendra à Addis Abeba pour le Sommet de l'Union africaine. Il nommera aussi un nouveau Premier ministre et son cabinet.

Jeudi, ce sont 150 nouveaux membres du parlement fédéral de transition qui ont prêté serment, également à Djibouti. Il s'agissait des représentants du parti d'opposition de l'ARS.

Une mesure qui a été saluée par le représentant spécial comme « une mesure importante en faveur de la stabilité ». « Nous voyons enfin des progrès du dur travail accompli par toutes les parties pour créer un parlement représentatif de tous ».
Liens Pertinents


Il reste 75 sièges à pourvoir, laissés vacants afin d'accueillir des membres d'autres partis ainsi que des représentants de la société civile.

De très violents affrontements opposaient depuis près de deux ans l'ARS, d'inspiration islamiste, et les forces du gouvernement fédéral de transition appuyé par les forces de l'Ethiopie, notamment pour le contrôle de la capitale Mogadiscio.

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GrandKrao
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MessagePosté le: Sam 31 Jan 2009 16:43    Sujet du message: Répondre en citant

Election du président somalien hors deSomalie!!!???

Citation:




http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/01/31/cheikh-sharif-cheikh-ahmed-elu-president-de-la-somalie_1148856_3212.html

Le chef de l'Alliance pour une nouvelle libération de la Somalie (ARS), cheikh Sharif Cheikh Ahmed, a été élu, samedi 31 janvier, président de la Somalie par le Parlement de transition somalien réuni à Djibouti. Aussitôt élu, le chef religieux a appelé à un gouvernement de large union et invité tous les groupes armés en conflit en Somalie à rejoindre le processus de paix soutenu par l'ONU.
Sur le même sujet
Cheikh Charif Ahmed lors d'une conférence à Djibouti, le 25 janvier 2009.
Les faits Un ex-chef de guerre somalien candidat à la présidence
Infographie Carte de situation de la Somalie
Edition abonnés Fiche pays : Somalie

Le chef de l'ARS qui doit prêter serment samedi devant le Parlement, dit vouloir "améliorer les relations" avec l'Ethiopie et est décidé à "tenter de convaincre les jeunes miliciens [chabab] de combien il est important d'appartenir à une force qui est au service de la nation ". Addis Abeba a affirmé le 25 janvier que toutes ses troupes avaient quitté le sol somalien, ouvrant à la voix à l'entrée des partisans de cheikh Sharif au Parlement et à son élection à la présidence.

Sur les 430 parlementaires présents au vote, Cheikh Sharif, a obtenu 293 voix au second tour de scrutin contre 126 pour Maslah Mohamed Siad Barre, fils du défunt président Mohamed Siad Barre, dont le renversement a marqué le début de la guerre civile.

"Très prochainement, je formerai un gouvernement qui représentera le peuple de Somalie", a promis le nouveau président lors d'une brève allocution, ajoutant: "je tends la main à tous les groupes armés somaliens qui sont toujours opposés à ce processus de paix) et les invite à nous rejoindre".

Le premier ministre sortant, Nur Hassan Hussein, présenté comme l'un des favoris du scrutin, était arrivé en 3e position au 1er tour avec 59 voix et s'était retiré de la compétition en indiquant qu'il était "prêt à coopérer avec celui qui sera élu pour faire de la Somalie un pays pacifique".

Le Parlement devait élire un nouveau chef de l'Etat après le départ du président Abdullahi Yusuf Ahmed, poussé à la démission fin décembre, et qui était hostile à toute négocation avec les islamistes. Le chef de l'Etat a été élu par un nouveau Parlement de transition, élargi ces derniers jours aux islamistes modérés et à des représentants de la société civile. L'élection s'est déroulée dans un climat de violences persistantes. Les parlementaires ont dû se réunir à l'étranger. Les shebab, insurgés islamistes opposés aux institutions de transition, ont pris lundi la ville de Baïdoa (250 km au nord-ouest de Mogadiscio), siège du Parlement.


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sang froid
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Inscrit le: 18 Juin 2006
Messages: 203

MessagePosté le: Sam 31 Jan 2009 22:23    Sujet du message: Répondre en citant

Zheim a écrit:

Enfin je trouve à gerber, mais vraiment, tout ce barratin que sont en train de faire l’Europe, la Chine ou les US, sur les pirates somaliens : genre si tu crèves et tu la fermes ça va (ça, ça va faire près de vingt ans que ca dure) , si tu crèves mais tu nous pique un yacht ou une cargaison d’armements à destination de l’Afrique (dont personne aurait entendu parlé sans eux), ben là c’est l’armada qui débarque !
Pour le moment, vu le montant des rançons, c’est très clair : ce sont les pirates somaliens qui font le plus pour leur pays, et pas du tout ce gouvernement fantôche. Parce que je vois vraiment pas en quoi la fin de la piraterie bénéficierait a qui que ce soit. Evidemment c’est pas une solution, mais quand c’est une m… pareille c’est ça ou crever. Evidemment la deuxième option arrangerait boq du monde
En tout cas, le cas le plus proche de tout ça, c’est ce qui se passe en Afghanistan, et si y’a un jour une solution là bas, je crois que la même marchera en Somalie.

PS : Et pendant que dans toute la presse, on fait croire à tout le monde que y’a rien, que c’est vraiment le bordel dans la région, que c’est trop dangereux, etc., les suédois, les chinois, les américains s’en vont joyeusement creuser des puits de pétrole à quelques km à côté
Même méthodes au Darfour
C'est pas beau l’hypocrisie hein ?



Merci Zheim pour ces compléments d'information. Pendant qu'on nous amuse avec les pirates, d'autres pompent le pétrole en toute tranquillité. On s'en serait bien douté, derrière tout conflit armé, il y a toujours de gros intérêts économiques en jeu.
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