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Le malheur de Madagascar : C'est pour les autres ?

 
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Auteur Message
Alex
Grioonaute régulier


Inscrit le: 05 Aoû 2005
Messages: 466

MessagePosté le: Jeu 12 Fév 2009 11:05    Sujet du message: Le malheur de Madagascar : C'est pour les autres ? Répondre en citant

Cela dure déjà depuis plusieurs semaines et on compte déjà plus 90 morts.Un jeune politicien malgache serait entrain de pousser le régime Ravalomanana vers ses derniers retranchement. Malheureusement c'est milliers de Malgaches qui paient les frais d'un bras de fer dont on se pose les questions sur les actions prises et surtout le prix.

Citation:
Hier, Andry Rajoelina, maire d'Antananarivo, est monté d'un cran dans sa lutte pour le pouvoir. Il s'est proclamé en charge des affaires du pays, demandant la destitution du président.
Ses dizaines de milliers de partisans massés à Antananarivo n'auront pas vu grand-chose d'Andry Rajoelina, le maire de la capitale. Le jeune homme de 34 ans, plutôt fluet, était masqué par deux cordons de gardes du corps. Il se proclamait alors, au micro, en charge des affaires du pays. Pas moins. Et annonçait le dépôt d'une demande de destitution du chef de l'Etat. « Puisque le président et le gouvernement n'ont pas pris leurs responsabilités, je proclame que je vais gérer les affaires nationales à partir d'aujourd'hui. Nous sommes en train de mettre en place le gouvernement de transition. »

« Andry TGV »

« Andry TGV », surnommé ainsi pour son côté fonceur (il était à peine connu avant d'être élu maire, il y a un an), a demandé la fermeture des ministères à partir de lundi. Et que « la banque centrale ne délivre plus d'argent au gouvernement ». Il a appelé, sous les acclamations d'une foule disciplinée, majoritairement jeune à l'image de la population, « les forces de l'ordre à nous rejoindre ». Et s'est attelé à un réquisitoire contre Marc Ravalomanana, au pouvoir depuis 2002, énumérant diverses « violations de la Constitution ».



Fidèle à sa réputation de bon communiquant, Andry Rajoelina a organisé un meeting aux allures de kermesse, avec fanfare traditionnelle et le chanteur populaire Rachichi. Les prises de paroles des représentants syndicaux, de la société civile, et d'une plateforme de partis d'opposition traditionnels étaient limitées à trois minutes. Le journaliste malgache Andry Patrick Emilson a notamment remarqué la présence de Jean Lahiniriko, ancien président de l'Assemblée nationale, arrivé deuxième à la dernière élection présidentielle.

Hier soir, Marc Ravalomanana a déclaré qu'il restait « toujours le président de ce pays. Et je fais le nécessaire pour le développer. » Interrogé sur d'éventuelles poursuites contre le maire de la capitale, il a répondu : « Nous avons un ministère de la Justice et une Haute cour constitutionnelle... » Marc Ravalomanana a appelé la population à aller travailler normalement lundi.

«Les Malgaches n'aiment pas la violence»

Le journaliste Andry Patrick Emilson remarquait que les habitants de la capitale restaient, hier, « tout à fait calmes. Les Malgaches n'aiment pas la violence et il y a déjà eu des morts. La communauté internationale, la Fédération des églises malgaches, les Nations Unies et la société civile demandent le dialogue, autour d'une table. Car il semble que la population soit divisée. Beaucoup de monde est venu accueillir le Président à l'aéroport, quand il est rentré d'urgence. C'est l'incertitude... »

Pour autant, Andry Rajoelina a su capitaliser sur son nom les frustrations d'une partie des Malgaches, durement touchés par la hausse mondiale des prix alimentaires. Mais également leur ressentiment face à ce qu'ils considèrent comme des privations de la liberté d'expression.

C'est la fermeture, à la mi-décembre, de la télévision du maire d'Antananarivo qui a été le déclencheur à plusieurs rassemblements. Le plus important, lundi dernier, a dégénéré en pillages et incendies volontaires de magasins, notamment ceux appartenant à l'empire agro-alimentaire du président en place. 68 personnes ont trouvé la mort.


http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Madagascar-le-maire-defie-le-president-_3637-811611_actu.Htm

Plus récemment


Citation:
Madagascar: Rajoelina prend la tête d'une "transition", 23 manifestants tués

Il y a 5 heures

ANTANANARIVO (AFP) — Les forces de l'ordre malgaches ont tué samedi au moins 23 personnes en tirant sur les partisans du maire d'Antananarivo Andry Rajoelina, qui les avait appelés à investir un palais présidentiel, nouvelle étape dans son opposition au pouvoir de Madagascar.

Des policiers ont ouvert le feu à balles réelles sur ces manifestants qui se dirigeaient vers le palais Ambohitsorohitra, bâtisse abritant le bureau du président Marc Ravalomanana dans le centre de la capitale, a constaté un photographe de l'AFP.

"Il y a 23 morts et 83 blessés à l'Hôpital Joseph Andravahangy Andrianavalona", hôpital universitaire du centre-ville, a déclaré le chef des sapeurs-pompiers d'Antananarivo, Jaona Andrianaivo. "Je ne sais pas pour les autres hôpitaux", a-t-il ajouté.

Un journaliste de l'AFP avait auparavant compté sept cadavres dans la morgue de cet hôpital. Les blessés y étaient soignés à même le sol ensanglanté des couloirs, par des équipes médicales débordées.

A 19H00 (16H00 GMT), des tirs sporadiques mais nourris retentissaient encore aux abords du palais où les forces de l'ordre faisaient face à des pillards qui sont entrés dans un hôtel et des bureaux administratifs.

Ces décès portent à au moins 91 le nombre de personnes mortes dans les violences qui ont émaillé depuis le 26 janvier le bras de fer entre Andry Rajoelina et le président Ravalomanana. Fin janvier, au moins 68 personnes étaient mortes dans la Grande Ile de l'océan Indien, selon la gendarmerie.

Samedi, les manifestants arrivaient de la place du 13-Mai, où au moins 20.000 personnes avaient assisté à un nouveau rassemblement de l'opposition au cours duquel le maire avait pris la tête d'une "Haute Autorité de transition" aux contours encore flous, censée à ses yeux remplacer le pouvoir en place.

"Vu le vide institutionnel relatif à la procédure de destitution du président (...), Andry Rajoelina est nommé président de la +Haute Autorité de transition+", avait déclaré une proche du maire.

M. Rajoelina avait ensuite désigné comme "Premier ministre" Roindefo Monja, un homme politique de Tulear (sud-ouest), à la tête d'un "gouvernement d'unité nationale où toutes les régions seront représentées".

Le maire, destitué mardi de son mandat par les autorités, a engagé sans succès jusqu'à présent des procédures de destitution de M. Ravalomanana.

A la fin du rassemblement, M. Rajoelina avait appelé ses partisans à marcher vers le palais Ambohitsorohitra, qui hébergeait le bureau du maire avant l'accession au pouvoir de Marc Ravalomanana en 2002.

"Ce palais appartient au peuple et à la commune. Je décide de donner à la primature (services du Premier ministre) ce palais", avait lancé Andry "TGV", surnom attribué par ses sympathisants pour son caractère fonceur.

Il y a une semaine, M. Rajoelina s'était proclamé à la tête des affaires de Madagascar, mais Marc Ravalomanana avait réaffirmé qu'il demeurait le chef de l'Etat.

L'Union européenne a considéré vendredi que le retour à la situation d'avant la crise n'était "pas envisageable" en raison du "profond malaise dans la société malgache", réitérant ses appels au "dialogue".

Washington tient sensiblement le même discours.

Andry "TGV" s'est fait le porte-voix des frustrations de nombreux Malgaches durement touchés par la hausse des prix. Il a aussi porté sur la place publique leur ressentiment contre M. Ravalomanana, qu'ils décrivent comme coupé de la population et affairiste


http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5guEPUBkesEwZlsPVYZpwE68BOY6g

Sincèrement,je suis déçu que ce n'est que des conneries concernant la plupart du temps,la France et le reste de l'Occident qui intéresse les gens dans ce forum.Des Africains meurent dans les rues à cause de la folie de quelques Hommes et cela n'intéressent que très peu. Crying or Very sad
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