grioo.com

[Nkossi]

Pour le nouvel an 2008, ces Kinois n'ont rien trouver de plus fun que de passer Milou à la casserole... Pour ceux qui ne comprennent pas le lingala, l'assistance est ahurie...
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La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA

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[hibiscus]

C'est répugnant , ça me donne des nausées . J'espère que c'était pas en plus leur propre chien ! Quelle idée!!!

[samba]

Il y en a qui mange des cuisses de grenouille , du foie de canard malade des poules mortes des crabes bouffeurs de cadavre du boeuf cannibal et également du chien. et alors?

[melost]

Comment ca "Quelle idee ?!!"

Si ces Kinois en sont arrivés boucaner Milou, c'est ni pour le plaisir gastronomique, ni par sadisme, c'est parce qu'ils ont faim. Point barre.

S'agit pas ici d'opposer la gastrotomie européenne Vs la gastrotomie africaine.
C'est, malheureusement, un peu plus compliqué que ca.

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A propos justement de gastronomie nauséabonde, voici le "poulet mordu par le serpent". Le "poulet mordu par le serpent" ensuite les deux animaux sont cuits ensemble.

Le moins qu'on puisse en dire c'est que ça débecte sévère.




Un restaurant chinois est monté au créneau mardi pour défendre le "poulet mordu par le serpent", une spécialité vivement critiquée sur l'internet en raison de la manière cruelle de tuer la volaille.

Ces derniers jours, des images de la préparation du plat, montrant des employées forçant le serpent à mordre le poulet, ont circulé sur l'internet, entraînant une vague d'indignation contre "les barbares".

Mais, mardi, un restaurant du Guangdong (sud), province dont la gastronomie utilise toutes sortes d'animaux et où ce plat est populaire, l'a défendu.

"Nous le proposons depuis de nombreuses années et nos clients reviennent toujours", a déclaré Zheng, une employée du restaurant Shunde Renjia, dans la ville de Foshan, "c'est notre plat le plus demandé".

Selon Zheng, le "poulet mordu par le serpent", où les deux animaux sont cuits ensemble, a des vertus thérapeutiques, car, en chauffant, la toxine du serpent se transforme en enzyme qui permet de garder la chaleur du corps humain et de purifier les vaisseaux sanguins.

"Certains reportages télévisés ont dit que le plat était dangereux, mais les gens continuent à venir", a déclaré à l'AFP l'employée jointe par téléphone.

Selon le quotidien Chongqing Business, les autorités de Chongqing (sud-ouest), métropole où le plat est également populaire, ont lancé une enquête et seraient décidées à l'interdire.
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Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis.

[Maryjane]

Cette histoire de manger du chien et le reste ne me choque pas plus que ça.

Je me suis toujours dit qu'au commencement des Temps tout se mangeait et qu'au fil du temps, des générations, des moeurs et des principes que l'être humain s'est lui-même construits et/ou a imposé aux autres, les règles se sont ancrées et banalisées d'elles-mêmes, selon les régions, pays, religions et autres, sans manquer de faire passer au reste du monde comme celles devant être appliquées par défaut.

C'est une chaîne. "A" pointe "B" du doigt parce qu'il mange du chien alors qu'"A" lui-même mange du cheval, ce qui dégoûte encore plus "C" qui lui-même mange du singe et déclenche des nausées à "D" qui le traite de barbare tout en dégustant ses cuisses de grenouilles, pendant que "E" secoue tristement sa tête en matant tous ces malades bouffer l'inbouffable, et se dit qu'on vit dans un monde de psychopathe tout en digérant son fricassé de chat, ses chenilles en sauce et ses nuggets d'araignées au court-bouillon d'asticots.

L'huître se bouffe vivante. Le crabe on le nourrit avec amour avant de l'ébouillanter vivant dans sa marmite. Le poisson on attend qu'il finisse d'étouffer une fois sorti de l'eau avant de le mettre en barquette à Carrefour et on électrocute le boeuf avant de le finir en tranches et persil en fleur façon Bocuse au resto.

Quant à parler de barbarie concernant les conditions dans lesquelles meurt la bête avant de finir dans son assiette, il faut juste être végétalien pour être sûr et fier de pas tremper là-dedans, car aucune viande ou volaille dans le monde ne rentre à l'abattoir avec une tape sur l'épaule ou la promesse avortée qu'elle sentira rien.

Dans ce cas tout consommateur qui se respecte, qu'il le veuille et en soit conscient ou non, contribue à cette barbarie une fois sa fourchette plantée dedans.
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Les Toiles de Maryjane